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11 septembre 2001 L'ultime supercherie
Aroya a répondu à un(e) sujet de smodelajungle dans Politique
Quelle est le votre sur la critique de bastison ci-dessous qui est celle d'un chercheur en physique fondamentale ? Sur la nanothermite (commentaires en rouge) Sur la question des structures et la physique du feu (extrait) : -
11 septembre 2001 L'ultime supercherie
Aroya a répondu à un(e) sujet de smodelajungle dans Politique
Nouvelle avancée scientifique à l'égard de la vérité sur le 11 septembre. Les résultats d'une récente étude chimique sur la composition de la poussière du WTC vient d'être publiée ce vendredi 03 Avril 2009 dans une revue à comité de lecture : le Chemical Physics Journal ! Au titre de "Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe", l'étude a pour auteurs plusieurs équipes internationales issues de différents laboratoires : Niels H. Harrit*1, Jeffrey Farrer*2, Steven E. Jones*3, Kevin R. Ryan*4, Frank M. Legge*5, Daniel Farnsworth*2, Gregg Roberts*6, James R. Gourley*7 and Bradley R. Larsen*3 1 Department of Chemistry, University of Copenhagen, Denmark 2 Department of Physics and Astronomy, Brigham Young University, Provo, UT 84602, USA 3 S&J Scientific Co., Provo, UT, 84606, USA 4 9/11 Working Group of Bloomington, Bloomington, IN 47401, USA 5 Logical Systems Consulting, Perth, Western Australia 6 Architects & Engineers for 9/11 Truth, Berkeley, CA 94704, USA 7 International Center for 9/11 Studies, Dallas, TX 75231, USA L'article conclue : "Basé sur ces observations, nous concluons que la couche rouge des chips gris/rouge que nous avons découverts dans la poussière du WTC est un matériau thermitique actif n'ayant pas réagi, incorporant de la nanotechnologie, et est un matériau explosif ou incendiaire (pyrotechnique) hautement énergétique." En bref, le papier explose la théorie officielle selon laquelle aucune preuve n'existe de matériaux explosifs/incendiaires dans les immeubles du WTC. Extrait d'un article publié sur newsoftomorrow.org : Et au passage : Le WTC n'a pas été touché par des B747 mais des B767. La vitesse de croisière d'un Boeing 707 est de 972km/h, 112km/h de plus qu'un B767. Même plus lourds, puisqu'on élève la vitesse au carré et non la masse pour le calcul de l'énergie cinétique, c'est bien le B707 qui représentait le plus grand danger pour les constructions. Et c'est bien face à cet avion qu'elles avaient été conçues pour résister. A+ -
Les décroissants... Pourquoi nous prend on pour des fous ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de eolune dans Environnement
20% de la population mondiale consomme 86% des ressources naturelles, dont la moitié a déjà disparu en un siècle (il faudra beaucoup moins de temps pour épuiser le reste). Non content de piller le bien commun, notre modèle économique fondé sur le développement exponentiel, détruit inexorablement la nature, pervertit les relations humaines, compromet gravement l'avenir des générations futures. Décroitre économiquement et vivre plus simplement, ne signifie pas, revenir à l'âge de pierre. Il s'agit au contraire de croitre en "humanité", de se réapproprier nos vies, notre temps, de compenser nos peurs et nos manques autrement que par la consommation, d'imaginer de nouvelles solidarités, de re-localiser industrie et agriculture, de se réapproprier la politique pour décider collectivement... Pour ceux qui ont une heure de leur présent à consacrer à leur avenir, ce documentaire est pour vous : Seulement quand le dernier arbre aura été abattu, Seulement quand la dernière rivière aura été empoisonnée, Seulement quand le dernier poisson aura été capturé, Seulement alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas. -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Les trahisons sont des comportements déviants issus d'une instabilité morale, d'un manque de maturité ou de pressions. Dans un contexte favorable et préventif, elles peuvent donc être évitées. Les hommes seront égaux sur la plan de la richesse, mais conserveront leur individualité. Ils doivent la conserver, sans quoi l'homme deviendrait clone de lui-même. Ce qui signifierait, sa perte. Donc, des différences indispensables à son développement et à son enrichissement perdureront, ce que l'on ne peut reprocher. Don du service, oui, mais pas seulement. Un plombier pourrait par exemple te rendre service, en ce sens, le donner, mais également le partager en te délivrant des conseils ou explications pour que tu puisses à ton tour, être acteur de ce service. L'apprentissage et la transmission du savoir sont des partages qui permettent l'émancipation de l'Homme. Puisque cette valeur n'est pas universelle (varie d'une personne à l'autre sans constituer une valeur propre et fixée), elle ne représentera justement pas un obstacle à la passion. Idée reçue. Dans la normalité (outre les handicapes physiques et mentaux), chaque personne peut développer des aptitudes propres au métier désiré, par l'enseignement et la formation justement. Même des élèves d'apparence faibles en mathématiques peuvent devenir physicien ou mathématicien s'ils s'en donnent les moyens. Nombreux sont les exemples qui dans notre société, confortent cette idée. Comment hiérarchiser des métiers à valeur variable ? Autre donnée à ne pas écarter : chaque individu ne choisira pas un métier définitif à sa majorité, mais sera libre d'en exercer autant qu'il le souhaitera suivant ses motivations et passions. La limite à exercer un métier spécifique à partir d'un diplôme professionnel sera dépassée par la possibilité de se reconvertir et se diversifier en poursuivant librement des études pour acquérir une pluridisciplinarité. Ces études, elles mêmes, pourront être poursuivies tout au long d'une vie. Un maçon, par exemple, pourrait exercer quelques années son métier en poursuivant des études et devenir technicien ou ingénieur lorsqu'il aurait intégré les connaissances nécessaires, ce qui ne l'empêcherait pas de revenir à son métier de maçon en temps voulu. Dans un tel système, il n'y aurait aucune sélection. Tout est relatif, je n'ai pas le même point de vue que toi Chaque métier devra être respecté et considéré comme bénéfique à la société. Les métiers qui demandent peu de qualifications pourront bénéficier de rotations. Comme on peut s'entraider dans une famille à exercer un travail (couper du bois ou faire la cuisine par exemple), on le pourra dans une société dans laquelle chaque humain sera considéré comme un frère parmi des frères. Encore une fois, ces comportements se gèrent par l'éducation, qui prônera la recherche de satisfaction pour le bien de tous, dans une logique d'entente, d'investissement, et de partage. Si des personnes viennent à ne plus contribuer au système mais seulement à en profiter, en se reposant sur les autres, ce qui signifie qu'elles sombreraient dans une paresse excessive (non sens car la paresse manifeste avant tout le refus de se plier à une autorité ou obligation, or chacun étant libre d'entreprendre ce qu'il souhaite, elle n'aurait aucune raison d'apparaitre, mais admettons), alors des discussions s'établiraient pour rétablir la situation de manière réfléchie. La moquerie est un phénomène acquis et qui à lui-seul, pourrait faire l'œuvre d'une dissertation. Mais synthétisons. La moquerie peut-être vue sous différents angles : 1) Approche humoristique Elle est une forme de prise de distance où autrui se distinguera de l'autre, pour caricaturer, exagérer ou tourner une différence en dérision. Ce procédé est notoirement utilisé à des fins humoristiques. En effet, nombre de blagues courantes utilisent la moquerie pour faire rire. Elle peut dans cette approche servir à atténuer un reproche pour inciter à l'examen de conscience. 2) Approche persuasive Elle peut-être utilisée pour dénoncer une contradiction, un non sens ou pour persuader dans une discussion sans l'apport d'arguments. Une idée qui ne peut être prise au sérieux, ou qui ne suscite pas intérêt, sera sujette à la moquerie. Nombre de philosophes l'ont employés pour réduire la crédibilité adverse. 3) Approche dominante Elle est employée pour consolider la relation de domination d'un groupe ou d'un individu sur un autre. Cette attitude permet, en usant notamment de stéréotypes, la conservation d'une estime et d'une hiérarchie par la rationalisation. Elle justifie en cela l'appartenance à ce groupe, plutôt qu'a celui visé par la moquerie. 4) Approche soumise Elle peut enfin être utilisée, lorsqu'elle émane d'une partie soumise ou sujette à domination, à dénoncer un ordre social, un comportement dominant ou une tendance totalitaire. Pour ce qui nous concerne, 3) est le plus néfaste à l'épanouissement d'une société libertaire. Il se lie à 4), qui peut être vu comme une réaction défensive face à la stratification sociale. Ces deux points doivent donc être écartés. 1) et 2) doivent être modérés, mais présentent une utilité lorsqu'ils ne deviennent pas exagérés et intentionnellement néfastes. Ces deux points ne disparaitront pas dans une société sans argent. La vantardise elle, ne présente que peu d'intérêts dans les rapports sociaux, si ce n'est accroitre la hiérarchisation et la division par l'éloge de soi-même. Il vaut mieux en effet être celui qui reçoit un compliment que celui qui se le confère. Cette vantardise, lorsqu'elle n'est pas humoristique, est la manifestation d'un mal-être et d'une volonté pour le moi de s'affirmer, de se prouver et d'attirer l'attention par l'exagération de ses mérites. Elle peut aussi être un moyen d'extérioriser un manque affectif ou de refouler un sentiment d'infériorité. Une personne qui n'est pas éduquée dans un contexte de supériorité, mais dans un cadre familial serin et respectueux ne se vantera pas (ou peu). Les comportements précités résulteront des trois facteurs évolutifs détaillés dans le cadre de la pédagogie de l'enfant : enseignements familiaux, éducatifs et interactionnels. Au risque d'insister encore et encore, si l'éducation est bien faite, il n'y a pas de raison pour que chacun dérive dans une volonté de prouver que ce qu'il fait est mieux que l'autre. Non puisque que les métiers ne seront pas uniques et seront selon les cas partagés par un principe de répartition. Les mentalités ne seront plus les mêmes que ce que nous connaissons. Pourquoi demanderaient-ils "plus", s'ils ont tout ce qu'ils souhaitent ? Il n'y a à priori aucune raison significative pour que les services viennent à manquer. Nous replions une grande partie de la population jusqu'à présent occupée par le travail lié au système capitaliste, dans les services et autres métiers. Or, dans notre société, les services ne manquent pas. Pourquoi manqueraient-ils dans celle proposée ? Et n'oublions pas que les technologies seront vouées à évoluer jusqu'à répondre, sans intervention humaine, à la plupart de ces services. Tu poses des problèmes auxquels je réponds, et je trouve d'ailleurs tes remarques plus pertinentes que précédemment. Même si de gros efforts devront-être fait en amont pour éviter tout débordement, et que cette conception n'est pas "parfaite", c'est pour moi la meilleur alternative pour l'homme. Je suis décidé à rédiger un essai qui reprendra les grandes problématiques, réflexions et références historiques, scientifiques ou philosophiques qui entourent cette question. Car je raisonne suivant le principe suivant : tout problème a une solution ! Et je veux montrer que pour l'humanité aussi, il y a des solutions. J'appuie mes propos sur une observation personnelle des interactions sociales et de ce qui est actuellement établi à ce sujet. Mais je te rejoins ; le mieux serait d'expérimenter cela dans une ville indépendante construite dans l'objectif d'accueillir une société libertaire moderne. -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
La transmission de savoir n'est pas un obstacle. La sociologie de l'enfance, qui se charge des études relatives à l'acteur social que représente l'enfant, est divisée en 3 branches, qui constituent son environnement et se lient au comportementalisme : 1) La famille 2) L'école 3) Les interactions Pour 1), que des parents n'adhèrent pas à ce qui pourrait leur être enseigné par la pédagogie, basée sur des théories et pratiques qui ont fait leurs preuves, serait un non-sens. Maintenant, si tu sais que frapper un enfant sans avertissement sera nuisible pour lui, et plus tard pour toi, le ferais-tu ? Je ne pense pas. Mais soyons fou et imaginons des parents qui n'imposent au contraire, par affection et amour, aucune contrainte à leurs enfants (même s'ils en connaissent les conséquences). Et que, au fil du temps, ces enfants adoptent des comportements exubérants (dégradent des biens communautaires, répondent lorsque l'autorité parentale tente de s'imposer, ou deviennent insolents et agressifs envers les autres). Que feraient alors les parents s'ils ne savent plus comment réagir, face à leurs progénitures devenues incontrôlables ? Devant toute attente, il y a un remède efficace : l'intervention d'un éducateur spécialisé ! Celui-ci peut régler les problèmes en quelques semaines. D'abord, il vient observer la famille, sans intervenir, et constate les problèmes (intimement liés au comportement des parents, censés être des modèles pour les plus jeunes). Puis, il discute avec eux et demande un accord d'intervention temporaire, qui lui permettra de remettre les choses au clair avec tous les membres de la famille. Une fois les mauvaises habitudes corrigées et les nouvelles règles établies, il veille à ce qu'elles ne soient pas franchies, corrige les parents lorsqu'ils s'y prennent mal, et les enfants lorsqu'ils débordent. De jour en jour, il rétabli de nouveaux repères pour la construction et l'épanouissement de la famille. Et l'efficacité de tels procédés, qui s'appliquent également sous un autre angle pour les adolescents, est généralement surprenante. Des émissions de divertissement tel que Super Nanny ou Le Grand Frère, au delà des montages et des volontés d'audience, s'en font de merveilleux témoins. Pour 2), des progrès considérables doivent être fait. L'enseignement primaire, complémentaire de l'enseignement parental, doit intégrer des modules pour apprendre aux jeunes à interagir sans conflits, à se responsabiliser, à respecter leur entourage et à préparer leur épanouissement relationnel et sentimental. Des ateliers de découverte peuvent aider à conforter ces notions en rapprochant l'enfant à l'autre, à la nature et à la réalité du monde. Le programme des niveaux supérieurs nécessite également d'être révisé. Les interactions en 3) dépendront de ces 2 premiers critères. Voyons ensuite ce que tu ranges dans le problème de la reproduction : L'inégalité ne réapparait pas, elle diminue. Je ne peux pas quantifier les conflits, mais une majorité doit provenir de I) rareté des ressources et des biens, et de II) identification à des groupes qu'ils soient étatiques, ethniques ou religieux. Le III) est source de tensions à petite échelle, sur des groupuscules et individus, non pas sur des peuples et des nations. Ce qui signifie que, en résolvant I) et II), nous supprimons les principales causes de souffrances, de conflits et de guerres. En cela, c'est déjà une victoire. Mais poursuivons ta réflexion : Là nous jouons sur le critère de stratification sociale, non sur la passion. Or ce que tu dis va bien plus à l'encontre d'un système capitaliste que d'une société libertaire, car cette dernière : - n'emprisonne pas une personne dans un métier parce qu'il est difficile d'en trouver un autre - permet la diversification, le changement et la liberté des exercices et métiers - ne réduit pas un travail à une valeur qui fixe sa qualité et les richesses accessibles - ne hiérarchise aucune fonction ni individu Mais dans le fond, cela importe peu car la séduction ne s'opère pas par le métier exercé mais par la personnalité et l'apparence d'une personne. Dans notre société, une femme de ménage souffrira d'autant plus de la notoriété de son métier que ses salaires limiteront sa possibilité d'acquérir des biens pour augmenter son pouvoir de séduction (bijoux, vêtements, produits de beauté etc.) ou son confort. Dans une société libertaire, non seulement ce métier s'automatisera par les technologies ou se répartira par un système de rotation pour les lieux publiques (puisque l'homme n'est plus exploité par l'homme, ce métier disparaitra à domicile), mais même s'il persistait, les femmes de ménage pourraient bénéficier des biens souhaités, et ne souffriraient plus d'une différence sociale dû à leur richesse inférieure. Le système pyramidal que nous connaissons (en bas, ceux qui servent les autres, au sommet, ceux qui dirigent les autres) est bien plus propice au développement des différenciations sociales que dans un système où chacun est considéré comme ayant une valeur et un potentiel propre. De fait, les moqueries, vantardises et autres comportements dégradant pour les personnes visées seront amoindris. L'enseignement maternel et primaire visera également à les prévenir. On ne pourra jamais combler tous les désirs. Mais beaucoup seront satisfait par l'abondance. Les jalousies centrées sur les biens et ressources disparaitront. En revanche, des jalousies physiques ("elle est plus belle que moi") ou sentimentales ("je veux sortir avec son petit ami") pourront perdurer, mais elles ne nuiront pas fondamentalement au système. Je suis désolé mais tes objections ne tiennent pas. Les relations humaines deviendront plus saines et même si certaines tendances récurrentes comme la moquerie (qui permet néanmoins de s'affirmer et de s'identifier à un groupe) perdureront, elles diminueront et participeront à sa diversification. Améliorer les gouvernements ? Mais ils ne sont eux même que les pièces d'un mécanisme défaillant. En France, depuis plus de 30 ans, plus de mille milliards d'euros ont été épuisés pour le paiement des intérêts de la dette publique ! Chaque jours, c'est plus de cent millions d'euros de ce vous payez, de ce que nous payons, nous, français, qui sont transférés chez les acteurs des banques privatisées. Trouvez vous normal qu'une majorité des richesses soient réparties chez une minorité d'individus ? Trouvez vous normal que la création monétaire soit privatisée et laissée au main d'une minorité ? Cette monnaie est créée de manière sélective, sur des critères de rentabilité et de solvabilité, au service prioritaire des actionnaires du système, sans se soucier du bien commun. La crise financière actuelle ne révèle-t-elle pas l’injustice et le danger que représente cette logique ? Dans ce système, on ne prête qu’aux riches, tandis que la population manque d'argent comme un organisme manque de sang. Ce milliard de personnes, qui meurt de faim ou manque de médicaments, est-ce parce qu'il n'y a pas assez à manger ou suffisamment de médicaments ? Non, c'est encore parce qu'il n'y a pas assez d'argent ! L’intérêt bancaire, véritable imposture, perçu au prétexte de la création monétaire est : - La cause première de l’inflation, par ailleurs dénoncée comme le fléau le plus dramatique - La cause première de la course à la croissance si dommageable à l’environnement - La cause première de l’appauvrissement des nations par la dette publique - La cause première du transfert permanent de la monnaie des plus pauvres vers les plus riches « Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin. » (Henry Ford) Ils ne sont pas infondés. Je n'absorbe rien sans le passer dans un filtre. Et les auteurs que j'ai pu lire n'ont fait que conforter ce que je pensais déjà. Un système libertaire, sans argent ni loi, est de loin le plus prometteur qu'il soit pour l'humanité et son habitat. C'est en ce système que j'espère voir l'avenir. Pas en un 'New World Order' ! -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Prenez du recul. L'argent est indispensable dans cette société monétaire, oui, et les élites, directeurs des grandes banques privées ou firmes multinationales, ne souhaitent en aucun cas que cela change. Car ainsi, ils vous gardent sous leur contrôle, et conservent leurs pouvoirs. La crise est pour eux une aubaine. Posez vous alors la question : Où allons nous ? Il faut forcément des limites pour vivre en société, des limites que l'on applique dès l'enfance pour le guider, car l'enfant ignore ce qui est bon pour lui. L’autorité, c’est ce qui permet à l’enfant d’assimiler les interdits fondamentaux liés à la sociabilisation. La frustration, sans être excessive, est aussi une expérience indispensable à son développement : pour vivre en société, il doit apprendre à renoncer à la satisfaction immédiate de tous ses désirs. Sans cela, il y aurait une infinité de comportements les plus aberrants que les autres. Il est nécessaire de les épurer pour atteindre l'harmonie et le respect. Mais il faut bien comprendre que ces dérives ont une origine sur laquelle nous pouvons agir. On ajoute une seconde lionne. La nature a ça de bien faite, c'est qu'elle s'équilibre. Il y a approximativement autant de femmes que d'hommes sur Terre. Bien sûr (puisque tu précises une seule), je suis conscient des tensions qui peuvent naitre lorsque deux hommes séduisent une même femme, ou lors d'une trahison, ou d'une rupture. Mais nous remarquerons que la plupart des débordements (violences, agressivités, atteintes physiques, etc.) se produisent avec des hommes instables, qui ne savent pas gérer leurs émotions. Ce manque de maitrise de soi n'est pas génétique, mais bien la conséquence d'une expérience de la vie insuffisamment saine. Mais la femme n'appartient pas à l'homme, tout comme l'homme n'appartient pas à la femme ! La qualification d'appartenance est un abus, même si la polygamie est une exagération. Dans un couple, la femme est liée à l'homme par amour et confiance, mais elle doit rester libre dans le cadre des règles fixées par le couple. Sans trop développer (ce n'est pas le sujet abordé), les relations sentimentales resteraient approximativement les mêmes dans une société communautaire. L'abondance des biens, c'est à dire, issus du travail et des techniques de l'homme, n'est pas un problème. Les ressources, l'industrialisation et l'automatisation des procédés de fabrication permettent largement de créer ce qui est nécessaire à l'homme en termes de technologies. Nous avons actuellement plusieurs voitures, télévisions, ordinateurs ou téléphones par famille dans les pays développés. Nous sommes pourtant loin d'être tous riches. Alors sans argent ? Mais quel problème ? Soigner l'homme en soignant la société suggère, comme je l'ai déjà expliqué, d'adapter l'éducation. Tu remontes alors à la préhistoire et met en avant le fait que la société est apparue après l'homme, et sous entends donc que les problèmes sont inhérents à l'homme et non à la société. Mais l'homme de la préhistoire ne se comportait pas comme nous. C'est pourquoi j'ai dressé 3 catégories que j'estime contenir les véritables causes des conflits, pour mieux discerner les différences. Si tu les trouve incomplètes, propose moi d'autres groupements et discutons-en. Voilà, on considère l'individu déviant comme un "virus" et on l'isole. C'est par ce raisonnement que l'on arrive à la peine de mort. Je vois cela comme un échec. Car si quiconque adopte un comportement violent, c'est parce qu'il est instable et victime de ses conditions. Le système n'a donc pas su le protéger de lui-même. Le plus inadmissible est que la loi condamne des comportements que la société même peut inciter à adopter. Un homme pauvre dans la rue, sans argent et affamé, sera à coup sûr tenté de voler, pour obtenir de la nourriture et survivre. Ses conditions le pousseront donc à "enfreindre" les règles établies. Oui, mais les psychologues et le personnel de soin psychiatrique à eux-seuls suffiraient pour remettre la personne dans le droit chemin. L'enfermement, qui intervient là où l'éducation échoue, ne lui apporte rien. Certifier que les comportements seront tous irréprochables est certainement une exagération. Mais certifier que les tendances violentes diminueront jusqu'à tendre vers la nullité est réaliste. Les cas les plus délicats seront en particuliers les schizophrènes et autres malades, qui devront bénéficier d'une attention toute particulière pour ne pas devenir dangereux. Me documenter, suivre les progrès des sciences humaines ou lire des œuvres sociologiques me rendrait-il aveugle ? Jolie métaphore du principe d'induction. Je peux tenir un raisonnement réciproque. Je vois des solutions que tu ne veux pas voir ou pour lesquels tu ne tiens pas compte. Tous les problèmes que tu m'as exposé n'en sont pas, car ils ne représentent pas un obstacle pertinent. S'il y a assez de cordonniers dans notre société, pourquoi n'y en aurait-il plus assez dans une autre ? De plus, il faut se poser la question de la pertinence des métiers. Aujourd'hui, il est indispensable de trouver un métier pour gagner de l'argent et répondre à ses besoins. Mais ce métier en lui-même, est-il indispensable à la société ? Réfléchis à ça. Tu verras qu'un grand nombre de métiers peuvent soit être supprimés, soit être remplacés par nos technologies. Pour ma vision de la rareté, elle s'applique avant tout à ce qui nous est nécessaire : les biens et les services. Une jolie femme ne l'est pas. Les tensions crées par ces dernières se classent dans la catégorie passion. Mais tu es libre de tes pensées, et de tes jugements. Au contraire, une telle société mettrait l'accent sur le développement de l'esprit critique et sur la recherche de la vérité par soi-même. Elle ne te l'imposerait pas comme le font nos médias traditionnels ou nos gouvernements actuels. L'éducation, elle t'en donnerait les clés en te laissant libre des choix pris vis-à-vis de tes enfants. Chaque parent l'a personnaliserait comme il l'entend. Les échanges, sont-ils plus important pour toi que le partage ? Beaucoup de parents rendent service à leurs enfants. Sont-ils pour autant dérangés à n'importe quelle heure de la nuit pour leur rendre service ? Fausse idée. Tu serais au contraire tout à fait libre de voyager, gratuitement, où tu le souhaites. Tu trouverais autant de centres de distribution que de grandes surfaces actuellement. Les gens quant à eux ne pourraient t'imposer de rester pour que tu leur apporte tes services. Ils ne peuvent t'imposer quoique ce soit. La production des biens s'adaptera à la fréquence d'utilisation. Un ordinateur est utilisé fréquemment. Les centres en proposeront donc en grand nombre, pour satisfaire tout le monde. Ainsi, tu seras libre de le conserver dans les périodes d'utilisation. De même pour les télévisions. Il ne te sera pas demandé de la ramener chaque soir. Tu pourras la conserver jusqu'à ce que tu ne l'utilises plus ou jusqu'à ce que tu la change. Avec une nuance, ces biens appartiennent à la communauté, pas à toi seul. Je vais reprendre l'exemple du bien collectif que représente le velib à Paris. Lorsque tu l'utilises, personne ne viendras te l'emprunter. Non puisque ce n'est pas le seul vélib disponible. Les gens se serviront naturellement des biens en libre service, pas de ceux en cours d'utilisation. PS : Nytho, tu as oublié une balise dans ton précédant message, ce qui le rend peu lisible... -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Quel rapport avec la valeur que peuvent accorder les individus aux biens ou services ? Ne chercherais-tu pas en vain la contradiction ? Selon toi : Imposer = Uniformiser Ne pas Imposer = Religion ? Mais il ne s'agit, ni plus ni moins, d'élever le savoir des parents pour qu'ils éduquent au mieux leurs enfants. Cela ne s'appuie pas sur rien, mais sur des connaissances précises en pédagogie et psychologie. Est-ce si dérangeant pour toi ? Je donnais un exemple. Un exemple n'est pas une généralité. Mes réflexions personnelles sur l'éducation sont bien plus vastes. Ne vas pas trop vite. L'Homme de la jungle n'est pas comparable dans son comportement, son savoir et ses techniques, à l'Homme que nous connaissons. Il vivait dans un environnement différent, fait de rareté. Ceci constituait les principales causes de conflits, outre les conflits lors de rencontres entre différents groupes. Pour illustrer ceci, prenons deux lions, et un morceau de viande. Les deux lions doivent se nourrir pour survivre. Si la viande n'est pas suffisamment abondante, et les lions affamés, ils entreront naturellement en conflits. Si maintenant, nous leur donnons deux morceaux de viande, suffisamment abondant pour répondre à leur appétit, alors les lions satisferont leurs besoins sans entrer en conflit. L'environnement, origine de l'abondance, est donc capable de modifier radicalement les comportements. Dans celui-ci s'inclue aujourd'hui la société monétaire, établie par des règles et des institutions qui gouvernent l'homme, ainsi que l'argent, le travail et la dette, principes absents de la préhistoire. Et puisque rien ne se produit sans cause, il devient nécessaire d'établir des distinctions entre les différentes sources de tension, pour mieux identifier les problèmes, et donc, mieux les résoudre : I/ La rareté 1) Nourriture 2) Biens 3) Services II/ L'identité 1) Stratification 2) Religion 3) Nationalisme III/ La passion 1) Amour 2) Haine 3) Jalousie Pour répondre aux problèmes posés par I/, il est indispensable de réduire les inégalités en supprimant les propriétés privées et en rendant les ressources, biens et services accessibles à tous. Cela exige la disparition des échanges, et donc de son vecteur : l'argent. L'homme doit se partager ce que la Terre lui offre, comme une famille se partage ce dont elle dispose. Pour répondre aux problèmes posés par II/, il faut empêcher toute exploitation de l'homme par l'homme et détruire la pyramide sociale hiérarchisée par les inégalités de richesses, de pouvoir, de prestige et de savoir. Toute richesse, prestige ou savoir doit être rendu accessible à l'ensemble de l'humanité par le partage et la collectivisation. L'appartenance à des groupes religieux et nationaux doit être élevée par une fraternité et une compréhension de ce que nous sommes tous : des hommes libres vivant en société sur l'espace commun que nous offre la Terre. La philosophie et la théologie doivent aider à atteindre des objectifs de réflexion et d'enrichissement sur les religions. Pour répondre aux problèmes posés par III/, il faut user de nos connaissances et méthodes les plus fiables en psychologie, pédagogie et sociologie pour gérer et prévoir les problèmes comportementaux d'ordre sentimentaux et relationnels. J'ai extrémisé chaque cas pour illustrer le fond de chaque méthode. Comme je m'y attendais, puisque prévoir et ne pas commettre est préférable à commettre et condamner, tu modères cela par deux nouvelles propositions : Sauf que II] 1) est bien plus probable que I] 2), de même que I] 1) a bien plus de chance de se produire que II] 2). Principe de causalité, si II] 2) survient, quelles en sont les causes ? Soit : 1) éducation inadaptée, à revoir selon le cas 2) évènement déclencheur d'une instabilité psychologique, lequel ? Une enquête suivie d'une recherche sur l'individu doit identifier l'élément qui pose problème, et trouver des solutions pour ne plus qu'il survienne. Cela doit résulter sur une modification environnementale ou sur un enseignement aux autres individus pour qu'à leur tour, ils n'agissent pas ainsi ou sachent comment réagir si un tel débordement venait à se reproduire. Qu'apporte en revanche un emprisonnement ou une sanction si rien n'est fait en amont pour éviter cela ? L'argent n'est pas la cause de tous les maux. Mais elle contribue à une dénaturalisation de l'homme par une modification de la société. Cette société constitue pourtant le berceau de tout nouveau né. C'est elle qui par ses principes et valeurs, conditionnera les comportements des nouvelles générations. L'éducation a elle seule sera dès lors inefficace si elle ne s'associe pas de solutions dans le contexte évolutif de l'individu. Le comportement humain ne sera pas parfait, rien ni personne ne peut l'être. Mais ce nouvel environnement ne peut que permettre d'améliorer et d'optimiser l'évolution de l'homme et sa construction en tant que civilisation. Il peut apporter ce que le système monétaire ne peut apporter. Car il est en mesure d'éteindre les plaies responsables de nos souffrances. La punition doit intervenir dans une phase où l'enfant est en recherche d'identité, où il construit sa personnalité et sa façon de penser. Elle ne doit être qu'une mesure extrême utilisée en cas de dérapage, et servant à aiguiller l'enfant vers une évolution seine et faite de repères. Si cette punition est utilisée seule, sans prévention, explication ni avertissement, elle est inutile et contre-productive. On éduque les enfants pour les émanciper, les conduire à vivre par eux-mêmes, et à devenir libre. C'est par cette phase que dépendra tout leur devenir. Ce n'est plus à 40 ans, lorsqu'il commet des meurtres, qu'il faut punir. Tout à fait. Chaque problème a une solution. Je te trouve d'ailleurs assez fataliste sur l'homme. Tu penses qu'il ne peut que couler dans une société communautaire. Tu ne semble pas apercevoir toutes les solutions. Alors, de même pour le matériel Il est déjà possible de vivre dans des habitats alternatifs, usant de panneaux solaires, de bassins à plantes filtrantes pour l'eau potable, et d'autres énergies alternatives non polluante qui permettent de vivre en retrait de la société. Mais le mieux est d'attendre la mise en place de villes expérimentales à grandes échelles, basées sur ces concepts communautaires. Des mouvements se mettent actuellement en place dans cette optique. Je comprends depuis le début ce que tu penses. Lorsqu'il y a échange, l'argent est un intermédiaire qui permet d'appliquer une valeur aux biens pour éviter le déséquilibre, et faciliter l'échange. Le troc ne peut pas, en cela, être équilibré. Il est de plus non pratique. Mais ce que beaucoup ne semblent pas saisir, c'est que l'échange matériel a lieu lorsqu'il y a rareté et propriété. Il n'a donc plus d'intérêt lorsque chacun peut répondre à ses besoins par l'abondance et la collectivisation des biens. -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Elles ne sont donc pas universelles. C'est apporter le savoir et les outils nécessaires pour qu'un couple puisse relever les difficultés posées par l'enfant. Ce n'est pas "imposer" aux parents d'agir de telle ou telle manière, mais avant tout de leur indiquer ce qu'il faut éviter, pour que l'enfant puisse se construire correctement. Par exemple, éviter de céder à tous les caprices d'un enfant, sans quoi celui-ci repoussera sans cesse les limites jusqu'à prendre le dessus sur ses parents. Ne pas frapper, que ce soit à tort ou à raison, un enfant, mais préférer l'explication, le dialogue, suivis de l'avertissement et de la punition, en cas de franchissement des règles de respect et de bonne conduite. Sans cela, à l'adolescence, dans une phase de détachement parental et de recherche d'identification, ce dernier pourrait entrer en conflits avec eux, et adopter un comportement déviant et agressif. Les rapports entre les hommes sont façonnés par le contexte de leurs interactions. Améliorer ce contexte ne peut qu'améliorer nos relations. Que dire de plus ? Les deux sont évidemment liés. Le comportement des hommes influe la société, qui elle-même, influe les hommes. Lorsqu'un homme nait, il se trouve dans une société déjà existante, qui influera ses pensées et son comportement. Son comportement, en retour, influera la société, qui se répercutera sur les autres hommes. Si l'on veut changer le comportement global de l'humanité, il faut donc agir d'abord sur les fondements de cette société, pour ensuite permettre une ouverture aidée par une éducation favorisant le développement de la pensée et du potentiel individuel et collectif. Les lois limites les actions, et condamnent les comportements excessifs. L'éducation vise à sensibiliser et à prévoir ces comportements excessifs. 1) Un homme ne reçoit pas d'éducation et commet un meurtre. Il se trouve condamné par la loi. 2) Un homme reçoit une éducation et ne commet pas de meurtre. Il n'est pas condamné par la loi. Lequel de ces choix est selon toi préférable ? Ce que tu appelles "raison de vivre" est l'instinct de survie. C'est l'une des seules raisons qui puisse, comme tout organisme, être uniquement liée aux caractères génétiques, car se manifestant sous diverses formes sans apprentissage. Chaque être vivant cherche en effet à préserver son existence, par des moyens variés, et de cause à effet, celle de son espèce. Mais bien qu'influencé par des conditions pré-natales (développement du foetus sous l'influence de substances toxiques inhalées par la mère, acquisitions des sens permettant une première approche des sons) et par des prédispositions génétiques (gènes liés à des mécanismes biologiques responsables des dépendances telle que le tabac, l'alcool ou la drogue ; gènes liés à la structure du cerveau et à la plasticité du comportement qui résulte de son emergence), tout homme nait vierge de savoir ou d'opinion. Tout ce qu'il apprendra de son entourage forgera son comportement, qui à son tour modifiera son environnement. Bien sûr, et même sans lier cela à la séduction, tout être est différent. Oui, la connexion aux autres est l'un des facteurs responsables de notre épanouissement, et de notre survie. Car l'homme ne peut vivre dans ce monde en se divisant à l'état d'individualité. Pourquoi ? L'homme ne doit justement pas se diviser, mais s'unir, pour mieux vivre. Une collectivité seine faite de partage, de solidarité, de respect et de liberté est l'une des solutions les plus adaptées à cela. Dans une société sans conflits, il faut nécessairement élever les compréhensions respectives de chaque texte religieux, pour en revenir aux sources philosophiques et considérer les religions, non par leurs différences, mais par leurs ressemblances et leurs racines communes. Que chacun respecte ainsi la religion de l'autre, sans vouloir imposer la sienne, et qu'il cherche à s'enrichir par les différences existantes, non à les réduire en prétendant détenir LA vérité. Je ne suis pas sur une conception binaire de celui qui a tort ou raison. Je cherche justement, moi aussi, à ce que les gens réfléchissent autrement. Le vecteur échange existe, dans une société sans argent, sous la forme relationnelle, sentimentale, intellectuelle et morale. On ne traduit pas ces valeurs par l'argent. Je le ferai avec plaisir lorsque j'aurais la possibilité de vivre dans un monde sans argent. Il faut se placer dans un autre contexte. On ne vit pas sans argent dans un système capitaliste, mais dans une société non monétaire. -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
J'aurais pu te lire... Pour éviter ce genre de malheur, penses à enregistrer régulièrement tes réponses dans un bloc note -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
N'est ce pas, pour l'exemple du végétarien et du boucher, une idée non universelle car dépendant du système de valeurs de l'individu ? La monnaie d'échange n'est qu'un procédé artificiel inventé de toutes pièces et exploité par les uns contre les autres en créant des hiérarchies et des suprématies injustifiées. Une société sans argent, cela revient à quoi ? - à ce que chaque être travaille gratuitement, - à ce que tout ce qui est créé soit mis gratuitement à la disposition de tous. Est-ce donc si difficile d'envisager de travailler "gratuitement", par solidarité communautaire et générosité ? Il n'y a pourtant rien de choquant à voir un père de famille utilisant gratuitement ses compétences pour aider ses enfants dans des travaux de rénovation. Pourquoi devrait-il en être autrement à une échelle communautaire ? La sociologie démontre aujourd'hui qu'il est plus bénéfique à une personne de vivre avec les autres que pour elle-même. La connexion et la compréhension sont les deux facteurs qui améliorent nos vies, ceci parce qu'ils satisfont nos deux fonctions primaires : - Exister aussi bien que possible, comprendre et s'adapter à un environnement donné. - Se reproduire aussi bien que possible, se connecter aux autres. La connexion peut également être une tentative de satisfaire la fonction de l'existence, car un ami peut aider à comprendre l'environnement et mieux s'y adapter. Dans un système de mise en commun des biens et services, chacun contribuerait au développement, à la maintenance et l'amélioration de la société. Plus ils s'investiraient dans la communauté, plus ils recevraient en retour, aussi bien sur le plan affectif, intellectuel ou moral, que sur le plan du confort. Le désir est une tension issue d'un sentiment de manque, ce pourquoi on ne désire que ce dont on manque. A chaque satisfaction, le désir se porte sur de nouveaux buts. En cela, le bonheur résiderait dans l'absence de désir, tandis que l'accumulation des désirs provoquerait la frustration et les tensions. C'est pourquoi les personnes doivent apprendre à modérer leurs désirs et se contenter de ce qui leur est disponible. L'éducation peut influer ces tendances, pour permettre une prise de recul des personnes sur ce qui leur est inaccessible, et pour atténuer ces désirs. Une société d'abondance ne peut que diminuer le manque, et donc, le désirs et les tensions. En cela, elle est préférable à une société capitaliste. Pour ce qui est des dérives sentimentales, et des excès de violences pouvant se produire lors d'une trahison ou d'une rupture, il faut les gérer en amont. Le développement psychologique est le facteur déterminant du comportement des personnes. Si deux individus subissent la même épreuve sentimentale, mais que chacun d'eux s'est construit suivant deux directions opposées (l'un issu d'une famille stable et bien éduquée, l'autre d'un milieu conflictuel et violent), les chances pour que le second protagoniste ne se maitrise pas et commette par exemple un meurtre passionnel sont bien plus importantes que pour le premier. C'est donc à l'éducation et au milieu social que revient la responsabilité primordiale d'un tel acte. Seules des personnes fragiles ayant vécues des traumatismes ou une expérience frustrante et injuste de la vie seront susceptibles de laisser déborder leurs émotions au point d'en devenir violentes. Mais si nous résolvons les problèmes d'ordre psychologique et environnementaux à la source, il n'y a plus de raison pour que de nouveaux drames, tel que des meurtres passionnels, ne se produisent. Tout comme des parents sauront rendre service à leurs enfants sans que ceux-ci ne les dérangent constamment, les membres d'une communauté peuvent se rendre service par solidarité, sans être constamment sollicités. Il faudrait sensibiliser les gens aux valeurs morales de solidarité et de respect pour qu'un équilibre harmonieux puisse s'instaurer. L'enseignement tel que nous le connaissons est loin d'être parfait. Il faut la repenser en profondeur, c'est une certitude. Beaucoup d'amélioration sont par exemple proposées dans les courants de pédagogie moderne, inspirés des pédagogies dites alternatives, telles celle de Célestin Freinet et de Maria Montessori ainsi que des théories de l'apprentissage du constructivisme de Jean Piaget et le socio-constructivisme de Lev Vygotski. Une éducation positive doit répondre à ces principes : - Favoriser l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ; - Inculquer à l'enfant le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies ; - Inculquer à l'enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne ; - Préparer l'enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d'égalité entre les sexes et d'amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d'origine autochtone ; - Inculquer à l'enfant le respect du milieu naturel. Mais l'environnement des élèves doit correspondre aux idées et enseignements dont ils bénéficient. Comment demander à un enfant de protéger la nature s'il subit lui même la pollution d'industries polluantes ? Le système doit donner l'exemple aux individus, non pas leur demander de faire le contraire de ce que lui même tend à imposer. Il n'y a pas une "recette" toute faite qui permette de rendre ses enfants irréprochables, surtout dans un monde d'injustice. Mais il y a des méthodes et des comportements à adopter pour les aiguiller vers la sagesse. La psychologie de l'enfant et la pédagogie devraient être enseignées aux parents pour qu'ils parviennent à éduquer correctement leurs enfants, et puissent ainsi surmonter les nombreuses situations auxquelles ils peuvent être confrontés. Une certitude, dans un monde plus juste et plus abondant, l'éducation ne peut que devenir plus aisée. L'environnement est aussi influent que l'éducation. Une bonne éducation dans un climat de violence et de souffrance sera inefficace. C'est la raison pour laquelle il faut non seulement éduquer, mais adapter le système pour qu'il soit cohérent avec cette éducation. Si nous supprimons l'argent, nous libérons une foule incalculable de bras, de cerveaux, d'énergies humaines, qui lui sont actuellement consacrés : tous les travailleurs des banques (y compris les CCP), des bourses, de l'URSSAF, de la Sécurité Sociale et caisses vieillesse, de la CAF, les caissiers et encaisseurs, les employés de toutes les assurances, de toutes garanties, les percepteurs et agents du fisc, les douaniers, de nombreux guichetiers de services divers, une foule de fonctionnaires ministériels et tous les travailleurs qui se consacrent à la fabrication des billets de banque (papier et impression) et de la monnaie. Couplé à l'automatisation des métiers redondants et non créatifs, les énergies seront recentrées sur des travaux non subjectifs et réellement contributeur de l'humanité et de son potentiel. Les besoins n'ayant aucune raison d'augmenter dans un monde d'abondance, le temps de travail ne peut que significativement diminuer pour laisser place à plus de temps libre. Des capteurs et systèmes de contrôles programmés peuvent prévenir des dysfonctionnement. La maintenance pourra dans certaines conditions être assurée par des robots. Le conditionnement et l'expérience de chaque joueur sera le caractère prédominant de son comportement en groupe. L'esprit de compétition et la volonté de "gagner", en admettant l'équipe adverse comme "ennemie", créé nécessairement une division et peut facilement mener à des violences si les joueurs n'ont pas le recul du respect et du jeu. Représentatif d'une société de compétition et de concurrence, en effet. Une société divisée en classes et orientée vers la production pour le profit est incompatible avec l'accomplissement par les êtres humains de leur responsabilité, ceci parce que, en tant que système régi par des lois économiques qui s'imposent comme contraintes externes sur les activités productives humaines, une telle société ne permet pas un choix libre des méthodes productives et est obligée d'adopter celles qui servent le profit plutôt que des considérations écologiques et humaines. Non, le mauvais côté des hommes est la conséquence d'une incohérence de ce qui les conditionne, de par le système, créant des tensions et des conflits. Le système monétaire consiste à développer une frénésie de la consommation, en créant un surcroît de production inutile, incontrôlée et injustement répartie, provoquant des disparités, lourdes de conséquences entre les différents peuples. Mais en plus, ce type de production non organisée ne cesse d'épuiser nos richesses naturelles. L'homme est poussé de par le système à dépouiller notre planète, afin d'accroître considérablement des capitaux financiers. L'argent est devenu la principale motivation des hommes devenus hystériques, l'importance qui lui est accordé représentant la peur d'en manquer. Les riches, toujours de plus en plus riches, deviennent inquiets, et se surprotègent pour défendre leurs intérêts face à des pauvres de plus en plus rejetés, et souvent rendu coupables de leur sort pour soulager la conscience collective. En supprimant cet argent, nous éliminons ses effets pervers, comme l'exploitation des hommes par les hommes, ce procédé d'un autre temps que notre monde dit «civilisé», sait utiliser en s'octroyant de la main d'¿uvre à bas prix. Croire n'est pas penser à tort, mais envisager comme possible quelque chose par la pensée. Ce que j'avance n'est donc pas une simple croyance, mais avant tout une "possibilité". -
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Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Non pas le troc, la mise à disposition des biens et ressources à tous. Il faut me lire pour connaitre les détails. La nature de l'homme ne veut rien dire. Ce n'est pas inscrit dans ses gènes : Rareté = Valeur. C'est simplement une conséquence logique dû à un manque. Il en est de même dans la nature. Chaque cadavre sera par exemple un "objet" de valeur pour les vautours ou les hyènes dans la savane. Concernant les ressources, l'or lui-même est chère car il est rare. Diminuer sa quantité augmente sa valeur. De même pour le pétrole, le gaz et les autres ressources fossiles actuellement indispensables (croit-on) à la société humaine. La pénurie est une cause de conflits. C'est pourquoi une économie de ressource, basée sur les quantités rendues disponibles par la Terre, doit-être préférée à une économie monétaire, qui incitera à la possession des ressources rares pour l'acquisition d'une plus grande richesse. Ainsi, au lieu de faire la course au contrôle des dernières réserves de pétrole, une économie de ressources privilégierait en priorité la recherche et le développement d'autres énergies, en préservant le pétrole. Dans notre société, les compagnies pétrolières possèdent de nombreux brevets qui entravent l'exploitation des énergies renouvelables par d'autres sociétés. La concurrence incite en effet, pour conserver le monopole des activités et du profit, de ralentir et de paralyser les concurrents, au détriment de notre planète. -
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Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Non, mauvaise compréhension. La valeur du "travail" n'a de sens que dans une société basée sur le profit et la rentabilité, où le temps est fonction de l'argent. Mais cette valeur perd tout son sens dans un système où l'on n'attribue justement plus aucune valeur, si ce n'est intellectuelle et morale, au travail. C'est comme prétendre donner une valeur aux loisirs. Cela n'a pas de sens. Je ne dis pas : produit -> échange -> produit. Cela s'appelle du troc, et ce n'est pas ce dont j'ai parlé. Je défends l'abolition de la propriété des biens, rendue possible par l'abondance. Il ne s'agit pas d'échanger une télévision pour un ordinateur, par exemple, mais de rendre accessible sans possession cette télévision et cet ordinateur. Non, ma phrase était : "Les ressources ne doivent pas être "détenues" par quelques groupes d'individus, elles doivent être mises à disposition et régulées par l'ensemble de l'humanité." Je n'entends pas par "réguler", "contrôler les quantités", mais assurer le déroulement harmonieux des distributions. Selon Wikipédia, la régulation est l'ensemble des techniques permettant le maintien de la constance d'une fonction. Cette fonction étant dans notre cas la mise à disposition pour tous des ressources. La suite des déductions n'est donc plus valide. Il n'est pas question de répartir "équitablement" les biens aux individus, mais de les rendre disponible à tous. Si une personne fait plus de sport qu'une autre, et qu'elle souhaite consommer plus de lait, alors rien ne s'y opposera dans la mesure où ce lait est abondant. Que cela change t-il pour l'autre sachant que sa consommation n'en sera pas réduite, et que si ses nécessités augmentent, à son tour, il pourra les satisfaire ? Les idées que j'expose, reprises d'un mouvement récent, ont été formulées par un ingénieur social. Elles ne sortent pas de nulle part, mais sont au contraire murement réfléchies et s'appuient sur différents types de travaux. Les avantages que nous avons sur Socrate, Rabelais, Marivaux ou Platon, est que non seulement nous avons le recul de leurs réflexions, mais nous disposons d'un savoir plus important et de technologies plus développées, qui offrent des perspectives qui leurs étaient inaccessibles. Les travaux de Proudhon, Marx, Engels, et plus spécifiquement de Robert Owen ou Charles Fourier, confortent ce que j'avance sur de nombreux points. Ils peuvent donc se reposer sereinement dans leur tombe. Tu sous-entends que la "nature humaine" ne permet pas aux hommes d'être raisonnable ? Pourtant, ce n'est qu'une question d'éducation et d'environnement. Désirs et volontés provoqués par quoi ? La raréfaction et la pénurie. Corrompre un homme pour quelque chose qui lui est accessible n'a aucun sens. Oui car les lois ne sont que des restrictions et contrôles pris pour maitriser les excès et déviances. Sans changer les fondements même de notre système, elles perdureront, diminuant toujours et encore les libertés individuelles, sans ne résoudre les problèmes à la source. En cela, le meilleur des hommes n'y pourra rien tant qu'il s'attaquera aux symptômes d'une plaie enfouie. Ce qu'il faut, c'est corriger les fondements responsables de nos problèmes, non pas la résultante de ceux-ci. Oui, rien n'appartient à personne, tout appartient à tout le monde. Non. Prenons l'exemple des Velib, à Paris. Y-a-t-il besoin d'installer plusieurs millions de velib pour satisfaire tout le monde ? Non, évidemment, puisque tout le monde n'utilise pas ces derniers continuellement dans le temps. Autre problème, vous faites des travaux de maçonnerie, et souhaitez utiliser une échelle. Y-a-t-il besoin de 6 milliards d'échelles pour que vous puissiez en disposer ? Non, une seule par quartier suffirait amplement. Cela car les gens n'utilisent pas tous les objets du monde en permanence. Il faut donc adapter l'effectif des biens en fonction des fréquences d'utilisation, pour que tout le monde soit contenté. On sensibilisera les personnes au respect du matériel mis à disposition par la communauté. Les enfants qui prennent soin de leurs jouets sont ceux à qui les parents ont su faire comprendre qu'il était bénéfique pour eux d'en prendre soin. éduquons donc les gens pour qu'il en soit de même. Et si un objet est accidentellement cassé, aucun problème, un nouveau sera fabriqué pour le remplacer. Ne soyons pas ridicules. C'est comme dire qu'il faudrait 6 milliards de places de divertissement au cas où tous les enfants et adultes de la terre choisissent un même et unique loisir. Il n'y aurait plus de fonction présidentielle dans un système communautaire. Les lois et l'armée devenant obsolète, le rôle du président en deviendrait dispensable. Les charges globales de travail s'en trouveraient, par la disparition de nombreuses charges liées au système monétaire, et l'automatisation des métiers manuels et répétitifs, considérablement amoindries. Les gens disposeraient donc d'un temps libre bien plus important pour leur épanouissement personnel. Les métiers qu'ils choisiront dépendra de leurs centres d'intérêts et de leurs motivations, de manière à ce qu'ils se divertissent et s'épanouissent dans leur travail. Un photographe aveugle, cela n'existe pas. Pourquoi ? Parce que l'être humain s'épanouit dans ce qu'il maitrise. Un enfant qui aura de bons résultats en mathématiques, sera naturellement stimulé pour poursuivre ses efforts, et trouvera satisfaction à résoudre des problèmes d'algèbre, par exemple. Un autre, qui aurait reçu une éducation pauvre, et en aurait repris un langage inexacte, aura plus de chances de faire des fautes d'orthographes, mettra plus de temps à lire et déchiffrer les mots. D'année en année, il prendrait du retard sur d'autres, et obtiendrait certainement des résultats peu brillants. Ainsi, la littérature deviendrait quelque chose de négatif pour lui, et ne la maitrisant pas suffisamment, il se tournerait vers d'autres domaines. De même, les personnes en surpoids auront tendance à ne pas aimer les sports collectifs faisant appel à une grande agilité et rapidité. Ils éviteront alors cette voie, et en privilégieraient d'autres, plus avantageuses pour eux, ou dans lesquels leur faiblesse deviendrait une force. C'est par ces principes psychologiques que les gens se dirigeront dans les domaines qu'ils maitrisent et apprécient. La pensée serait justement la puissance première d'un système communautaire. L'éducation, restructurée pour aider au développement personnel et collectif, serait une priorité. La spécialisation serait évitée pour laisser place à la pluridisciplinarité et au savoir. Les gens, travaillant moins, pourraient réfléchir davantage et poursuivre des études sur une période plus longue de leur vie. Ainsi, ils seront plus cultivés et conserveront des vues globales sur tous les sujets. Tout comme les enfants intelligents entretiennent des rapports plus bénéfiques avec leurs parents, les gens cultivés apporteraient une contribution plus positive à la société. Il s'agit d'un retour à l'humanisme, dans un monde de technologie et de libertés. L'argent est responsable des comportements aberrants en tant que vecteur de la richesse dans un monde de rareté. Il est principalement responsable du comportement de l'homme. Parce ce que tu n'as pas encore suffisamment saisi ce que je crois... -
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Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Une société dans laquelle l'homme baserait sa richesse, non sur l'argent, mais sur son développement spirituel, moral, intellectuel et technologique, ainsi que sur les ressources de la Terre, n'est pas une utopie. Vous dites cela car vous n'avez pas encore les tenants et aboutissants d'une telle direction. Jamais, n'ai-je dis que l'homme devait être uniformisé et conditionné pour répondre à une norme. Il ne s'agit pas de ça. Reprenons les choses calmement. Le monétarisme, sous toutes ses formes, a trois principes qui le guident et qui sont le travail, l'argent et la dette. é travers ses mécanismes de compétition pour une somme d'argent limitée, la base de toute chose est de maximiser les profits. Plus un produit ou service est rare, plus le potentiel à faire du profit est élevé. Avec ce concept vient le besoin de promouvoir ses biens et services comme étant meilleurs que les autres. Ceci, source de compétition et de concurrence, est aussi connu sous le nom de marketing ou publicité. La publicité est, en fait, l'habitude de perpétuer et répandre la désinformation. L'argent lui, ne représente aucune valeur réelle (en d'autres termes des ressources) mais une dette, et vu que cette dette ne peut être remboursée qu'en créant davantage de dette, la rareté devient inhérente à ce système. Les institutions, superstitieuses et obnubilées par leur propre préservation, sont perpétuées parce qu'elles font parties de l'identité de groupes de personnes. Lorsqu'il y a rareté et superstition, les gens sont moins conscients de leur véritable environnement empirique car ils tentent de préserver la désinformation sur laquelle leurs identités sont basées, et sont distraits dans leurs efforts pour éviter la rareté, souvent en travaillant. Par conséquent, l'abondance, l'efficacité et l'information sont les ennemis du système monétaire. Dans ce système, l'abus des ressources limitées de la Terre, la guerre, la pauvreté et tout comportement aberrant sont inévitables. Alors, que proposer de "mieux" ? Vu que nous sommes les produits de nos environnements, que nous sommes liés par la causalité et que la seule chose qui rend nos vies meilleurs est la connexion à l'autre, la compréhension de ce qui nous entoure et l'amélioration de nos techniques, nous constatons que la plus haute forme d'intérêt personnel est en réalité un intérêt collectif et mutuel, où chacun fait de son mieux pour rendre l'environnement collectif plus aisé, sous tous ses aspects. Plus les individus contribueront à la société, plus la société leur sera bénéfique en retour. Ainsi, nous devons créer l'abondance en termes de ressources pour tous les peuples, et permettre un accès non limité aux soins médicaux, à l'éducation, à l'alimentation, aux habillements, aux logements, au divertissement, au loisirs et bien d'autres. Dans une économie basée sur les ressources, la plupart des insuffisances que nous connaissons aujourd'hui pourraient facilement être dépassées par l'ingéniosité technologique et la réduction des déchets. Par exemple, nous pourrions utiliser des panneaux de condensation pour que l'eau présente dans l'air soit transformée à l'état liquide et soit ainsi utilisable dans les lieux ayant une insuffisance en eau. Créant une abondance, cela diminuerait la nécessité d'entrer en concurrence, ou en conflits, avec d'autres régions plus riches en cette denrée. Il en est de même pour les sources énergétiques. Un rapport du MIT, récemment publié, a montré que si nous n'exploitions qu'un pourcent de l'énergie géothermique de la croûte extérieure de la Terre, nous aurions approximativement 500 fois plus d'énergie que celle contenue dans toutes les réserves de gaz et de pétrole au monde. Cette source d'énergie n'émet que peu ou pas du tout de soufre comparé aux combustibles fossiles des centrales électriques, et elle n'émet pas d'oxydes d'azote. Présente notamment dans les couches les plus éloignées de la croûte terrestre, qui se trouvent à environ 10 Km, elle est utilisable partout sur Terre. Même des portions dans le Gulf Stream, le courant de l'Islande et le courant Japonais pourraient éliminer aujourd'hui toutes les insuffisances en énergie dans le monde par l'énergie maréthermique et marémotrice. Si nous avions utilisé l'argent que nous avons dépensé dans le système militaire ces 40 dernières années pour le développement des sources d'énergie propres, le monde serait plus équitable, propre et meilleur pour l'ensemble de l'humanité. Nous pouvons donc éliminer les pénuries. Le seul obstacle à cela aujourd'hui, est la propriété privée des ressources et la nécessité de dépenser des sommes d'argents investies dans d'autres secteurs au profit d'intérêt individuels ou groupusculaires. Il n'est pas question de diminuer "l'unicité" des individus en les plaquant dans un moule. Il s'agit de l'exact contraire. Toute personne ne serait plus prisonnière du système, mais serait libre d'y contribuer selon ses envies, ses passions, ses intérêts. Toutes les richesses bénéfiques de diversité seraient conservées et développées. Quant à la nature humaine, elle n'existe pas ! Oublions cette idée rependue. Les gens sont comme des miroirs, ils reflètent ce qui les entoure. Les personnes ne viennent pas au monde avec une "nature" fixe composée de réponses automatiques, mais naissent spirituellement purs, puis apprennent, évoluent et se construisent suivant l'environnement et l'expérience que leur offre le monde. Dans les pays développés, aujourd'hui, le lait pour reprendre cet exemple, est présent en quantité dans les grandes surfaces. Le seul vecteur permettant de l'acquérir étant : l'argent. Et si chacun allait chercher son lait suivant ses besoins, sans passer par ce vecteur ? C'est l'idée d'une économie basée sur les ressources. Chacun consomme suivant ce qui est disponible, pas suivant l'argent dont il dispose. Si une ressource est disponible en abondance, toutes les personnes le souhaitant pourront se servir gratuitement. Les ressources ne doivent pas être "détenues" par quelques groupes d'individus, elles doivent être mises à disposition et régulées par l'ensemble de l'humanité. La distribution des biens et services sans utilisation d'argent ou de jetons peut-être accomplie par le biais de l'établissement de centres de distribution. Ces centres de distribution seraient similaires à des expositions, où les avantages des nouveaux produits pourraient être expliqués et démontrés. Par exemple, si vous souhaitez obtenir un appareil photo haute résolution pour mémoriser un mariage, rendez vous dans l'un de ces centres, et prenez celui qui correspondra le plus à vos attentes. Après utilisation, et pour éviter l'encombrement, rapportez le dans un centre de distribution, qui le mettra de nouveau à disposition des intéressés. De même avec un véhicule ou un vélo. L'avantage étant que chacun, au delà de toute limite de coût et de possession, peut utiliser les biens et services à disposition, et selon ses envies. Le vol et les tendances dérivées pour obtenir ces biens deviennent inutiles. Mauvaise compréhension des idées émises. Il ne s'agit pas d'habiller tous les hommes en blanc, et de leur choisir des femmes aléatoirement. Les processus de séduction resteraient les mêmes que ceux que nous connaissons. Les gens se lieront par leur amour, par leur affinité, leurs points communs etc. Concernant le travail, chacun se laisserait guider par ses passions, par ce qu'il "souhaite" faire. Le travail, fondamentalement, est synonyme de loisir. C'est seulement par un système de travail forcé que la notion de loisir s'en détache. Les plus grands contributeurs de l'humanité ont conservés cet attachement, et ont effectués une masse colossale de travail parce qu'ils étaient motivés dans leur réalisation, et non pour l'argent. Il en est ainsi des grands savant de l'histoire, des mathématiciens, philosophes, physiciens, mais aussi des artistes, musiciens, peintres, sculpteurs, etc. Le travail redondant, dégradant, ou non productif devrait quant à lui être remplacé par la technologie. Plus de caissières dans les magasins, plus d'ouvriers travaillant à la chaine dans l'industrie, plus d'avocats, de juges, de banquiers, d'économistes, de patrons d'entreprises, etc. Les métiers liés au système monétaire disparaitraient, les métiers répétitifs seraient remplacés par des automates. En définitive, une véritable "libération" de l'homme... Je veux tout le contraire. Abandonner l'argent signifie-t-il, revenir à l'age de pierre ? C'est ce que le conditionnement de ce système peut te porter à croire. Mais le savoir de l'humanité, ses techniques et son ingéniosité ont bien changé depuis. C'est par nos connaissances nouvelles, que nous pouvons bâtir un monde nouveau, sans argent. Car je le rappel, tout système est voué à évoluer et changer. -
Peut-on bien vivre sans le vecteur " argent " ?
Aroya a répondu à un(e) sujet de chatteline dans Société
Quelles sont les motivations menant un individu à escroquer, arnaquer ou voler les autres ? La motivation monétaire, dans le sens que l'argent ainsi récupéré permettra l'accès à des biens, ou des ressources. L'argent n'est qu'un vecteur d'échange. Tant que quelques pays contrôleront la majorité des ressources du monde, il y aura forcément des disputes au niveau international, peu importe le nombre de lois ou traités signés. Si nous souhaitons mettre fin à la guerre, au crime, à la faim, à la pauvreté, aux conflits territoriaux et au nationalisme, nous devons travailler vers un avenir dans lequel toutes les ressources seront considérées comme un patrimoine commun à tous les peuples. Nos problèmes ne peuvent être résolus dans une société basée sur l'argent, le gaspillage et l'exploitation humaine. De nos jours, l'argent est utilisé pour réguler l'économie au bénéfice de ceux qui contrôlent la richesse financière des pays. é moins que les causes sous-jacentes de cette obsolescence planifiée, des négligences environnementales et des dépenses militaires scandaleuses ne soient écartées, nous sommes voués à l'échec. Beaucoup pensent que les normes éthiques et les lois internationales assureront une société durable. Même si les personnes les plus éthiques étaient élues à des fonctions politiques, sans ressources suffisantes, nous aurions toujours les mêmes problèmes. Ce qui est nécessaire est la gestion intelligente des ressources de la Terre pour le bien de tous et la protection de l'environnement. La Terre a des ressources abondantes. Le rationnement des ressources par le biais du contrôle monétaire est dysfonctionnel et contre productif à la survie. De nos jours, nous avons des technologies de haut-niveau mais notre développement économique et social n'a pas suivi. Nous pourrions facilement créer un monde d'abondance sans servitude ni dette par le biais de la création d'une civilisation mondiale basée sur les ressources. L'éducation et la maitrise des pénuries seraient alors des conditions indispensables pour libérer les individus, gérer leurs environnement, et ainsi permettre, à terme, d'éliminer les tendances néfastes du comportement humain. Je ne sais pas. Bien dommage. Regarde ce documentaire, tu sauras : L'argent dette (durée : 52 min).