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Wedge

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  1. Il y a 30 ans, la licence se faisait en deux ans, ce qui équivaut aujourd'hui à bac+4, soit maitrise.
  2. Wedge

    Sarko fonce

    Je crois que ceux qui n'aiment pas Sarkozy trouveront toujours une critique à faire. S'il fonce, c'est qu'il va trop vite alors attention; s'il ne fonçait pas, on lui reprocherait de ne pas être ce président-qui-bouge comme il l'avait dit. Sarkozy est un homme d'action qui n'attend pas que les choses bougent ... un jour... peut-être ... Il a été élu confortablement ce qui lui confert une légitimité dans l'action. Les déçus peuvent râler, il a été élu sur un programme (lui au lmoins en avait-il un) et a bien l'intention de le mettre en oeuvre. Qu'il s'implique dans les législatives est normal car il sait qu'il a besoin d'une majorité suffisamment forte, dans la mouvante de l'élection présidentielle pour le conforter dans son action. Par ailleurs, à tout ceux qui veulent tant impreigner les esprits des "futurs passages en force", il a déjà reçu les différentes organisations syndicales et les partenaires sociaux une première fois après son élection avec un calendrier de prochaine réunion dans les 10 jours. Son principe est de fixer un objectif de fond et de forme: il souhaite faire telle et telle réforme, dans la concertation, mais concertation qui ne doit pas tomber dans la réunionite aigüe et stérile, d'où le planinng avec un objectif d'aboutissement dans un délai fixé. Cela n'a rien d'estraordinaire, c'est simplement de la gestion. Son action se révèlera après les législitives, attendons donc avant de critiquer dans le vide.
  3. Regardons comment et par qui sont dirigés ces pays. C'est marrant (ironique) comme les têtes ne meurent ni de faim, ni de soif, mais vivent dans l'opulence.
  4. Je viens de lire TOUT le sujet ... wahou ! J'ai voté Sarkozy, par conviction, sur le programme et sur sa façon de faire sa campagne. Je n'ai bien évidemment aucune honte, sinon, j'aurais voté soit blanc, soit ségo. Il n'y a ni honte ni fierté, il ya seulement à voter selon ses idées et idéaux et les respecter. J'ai toujours été dans la mouvance droite, même si Chirac m'est apparu un homme de centre mou, mais peu importe l'homme, car un président n'est jamais le seul à gouverner. Les grandes lignes directrices de la pensée (pour moi de droite) correspondent davantage à ma vision de la société et du monde. Ce petit préambule fait, en lisant ce sujet, je me suis demandée si l'on était encore en campagne apparemment oui sans doute à cause des législatives mais également de toute cette campagne "anti personnelle" de la gauche. Quand je dis "anti personnelle", je veux dire que l'essentiel de la campagne de la gauche (et encore plus entre les deux tours) s'est fondée sur un discours "anti" plus que pour un "programme pour". Nier la stratégie de diabolisation anti sarkozy sera un mensonge grossier, d'ailleurs, elle continue, prenant tout prétexte pour attaque le président élu. Pour ceux qui sont convaincus que le vote FN s'est reporté sur Sarkozy, je voudrais juste leur rappeler que les électeurs FN viennent tant de la droite que de la gauche, notamment communiste, et qu'un tiers ont voté Ségo au second tour le 6 mai dernier (sans doute me dira-t-on que ce sont les "gentis" FN qui ont voté Ségo et les "facho" qui ont voté Sarko :D ). Maintenant, reprocher à Sarkozy d'avoir aspiré un certain nombre de votes FN, je crois qu'il faut plutôt s'en réjouir que de le condamner, à moins que l'on préfère un FN encore plus fort ... :( Autrement dit, préfère-t-on un pays qui se radicalise, s'extrêmise ou vaut-il mieux recentrer et deronner confiance à des électeurs défiants ? Car ne nous trompons pas, les fidèles extrêmistes ont voté blanc (de gauche comme de droite). Chacun a ses convictions, ses idées, aussi respectables soient-elles, tant qu'elles ne tombent ni dans l'insulte, ni dans le partisianisme extrême qui bloque totalement tout débat et ne mène qu'à de l'opposition stérile. Royal n'est pas une nouvelle en politique, ni même une nouvelle en termes de débat. La faço dont elle a abordé le débat tv avec Sarkozy n'était pas un manque d'expérience, mais bien une stratégie dans la droite ligne de sa campagne d'entre deux tours , à savoir attaque et diabolisation; elle a cherché ce qu'elle n'a pas trouvé: un Sarkozy pétant les plombs; elle a joué la forme, il a joué le fond. Quant à ses amitiés avec des patrons, rassurons nous Bolloré n'a pas besoin de Sarkozy pour développer ses affaires et son empire industriel. Si l'on considère l'idée de gauche visant, par exemple , à diminuer le budget de la défense, soyez sûrs que les boites privées de sous traitance s'en frottent les mains. Les marchés publics ont toujours existé et heureusement; les appels d'offres ouverts aux sociétés privées existent et heureusement. La France n'est pas un pays QUE de fonctionnaires et l'Etat ne sait pas et n'a pas les moyens de tout faire, c'est pourquoi, tant sur le financier que sur le savoir-faire, elle peut faire appel à la sous traitance de sociétés privées. Bolloré n'est qu'un des multiples acteurs, parmi d'autres, et ni lui ni Sarkozy n'ont intérêt (ni besoin) à des "collusions" tant espérées. Notre système républicain démocratique est ainsi fait que le président de la république est élu au suffrage universelle direct à deux tours. Sarkozy est élu. Il faut accepter le système et prendre acte du résultat, sans besoin d'insulter le camp gagnant. On peut montrer sa défaite face à la défaite de façon réfléchie, sans avoir recours aux habituelles rancoeurs contre l'autre, mais en regardant ce qui n'a pas fonctionné dans son propre camp. La dessus d'ailleurs, le PS, notamment, ne parvient toujours pas à la clarté, courant après les législatives. Rassemblement de façade, flingues dans les poches, tout en se battant sur qui fera et comment la rénovation. Mais c'est un autre sujet. Combien de fois ai-je entendu "Sarkozy est un homme dangereux", même dans la bouche de Royal qui pourtant disait ne faire aucune attaque personnelle :( . Je ne sais pas si ceux qui véhiculent ce type de discours ont vraiment lu son programme et écouté en entier ses discours, ou seulement sorti des phrases de leur contexte et fait des arrêts sur image. Cette propagande fondée sur l'émotionnel, la peur, le principe de précaution est totalement irrationnelle et c'est ce type de propagande qui est dangereux. On se croirait revenu à l'époque de l'inquisition des procès à charge avec des jugements hâtifs et fondés sur la "croyance". C'est à la limite du délit d'opinion ou délit de faciès. C'est regrettable dans un pays développé. Pourquoi le vote Bayrou a-t-il si bien fonctionné au 1er tour ? en partie parce les campagnes du genre "à qui tape le plus fort", "qui est le plus vilain" ne fonctionnent plus. Le choix du débat, le choix du fond sur la forme, le choix du concret sur la démagogie. :(
  5. Je te conseille de relire l'interview en question : tu allèges le propos de Sarkozy. Sarkozy ne se contente pas de nier le point de vue d'Onfray : il donne à l'inné génétique (ce qui est largement plus restrictif que l'inné) une très grande importance. merci du conseil Onfray ferme le débat, Sarkozy l'ouvre et c'est tout l'intérêt. Voici un court extrait du dialogue publié intégralement (sur 8 pages) dans Philosophie magazine n°8. Il s'agit de la fin du premier entretien entre les deux hommes (qui se sont ensuite revus pour prolonger la discussion). Après une première demi-heure extrêmement tendue, la conversation a pris une tournure existentielle, et deux visions de l'homme s'opposent. (...) Nicolas Sarkozy : Je me suis rendu récemment à la prison pour femmes de Rennes. J'ai demandé à rencontrer une détenue qui purgeait une lourde peine. Cette femme-là m'a parue tout à fait normale. Si on lui avait dit dans sa jeunesse qu'un jour, elle tuerait son mari, elle aurait protesté : « Mais ça va pas, non ! » Et pourtant, elle l'a fait. Michel Onfray : Qu'en concluez-vous ? N. S. : Que l'être humain peut être dangereux. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons tant besoin de la culture, de la civilisation. Il n'y a pas d'un côté des individus dangereux et de l'autre des innocents. Non, chaque homme est en lui-même porteur de beaucoup d'innocence et de dangers. M. O. : Je ne suis pas rousseauiste et ne soutiendrais pas que l'homme est naturellement bon. é mon sens, on ne naît ni bon ni mauvais. On le devient, car ce sont les circonstances qui fabriquent l'homme. N. S. : Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun ? M. O. : Je ne leur donnerais pas une importance exagérée. Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant, on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons. N. S. : Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.
  6. Ce qui me gène dans la question, c'est le verbe "falloir" ... "il faut être fidèle". Lorsque l'on aime la fidélité me paraît aller de soi. La question ne se pose pas d'aller voir ailleurs ... si elle se pose c'est qu'il y a un problème. L'amour est un rapport à deux; ce n'est pas seulement aimer quelqu'un; ce sont deux personnes qui s'aiment. C'est ce lien qu'il est important de considérer et pas seulement son propre rapport à l'autre. Alors la fidélité n'est pas une preuve d'amour, c'est, selon moi, une attitude simplement naturelle lié au sentiment d'être liés, sans être prisonniers, d'être liés indisciblement.
  7. Le langage sms est fait pour des messages courts sur un support ne permettant pas de longues phrases. Il a donc une part d'utilité, puisqu'il permet de dire le plus avec le moins. Le problème que j'observe est l'utilisation du langage sms hors de ce contexte de "support restreint"; cette utilisation donne par ailleurs des "habitudes" d'écriture malheureuses, puisqu'elle entretien un langage court, voire phonétique là il n'a pas besoin de l'être, avec tous les inconvénients, notamment ceux de l'orthographe et de la grammaire de base. Je ne sais pas si c'est le langage sms, spécifiquement, qui met en danger la langue française, ou s'il n'est qu'un ingrédient parmi d'autres. Il semble certain, par contre, que la langue française, dans le sens orthographe et grammaire, se perd. Certains estiment que l'orthographe n'est pas importante, pourtant elle est révélatrice d'un certain niveau de culture. La lecture, notamment, entretient et développe la langue, le vocabulaire, et l'orthographe. Quand je lis certains messages sur le forum, je préfère ne pas finir, car je n'ai pas envie de faire l'effort de comprendre ceux qui ne font pas l'effort d'écrire correctement. Je trouve dommage que la phonétique prenne le pas sur l'éthymologie. Je truve dommage que le langage sms laisse la part belle aux fainéants, cela revient à niveler vers le bas. Les messages truffés de fautes (et j'en fais aussi) sont pénibles à lire.
  8. Bonjour, dans le fameux débat entre acquis et inné, personne ne peut se targuer d'avoir LA réponse. Pourtant cela n'empêche pas l'intérêt du débat lui-même et l'intérêt des recherches scientifiques. Ce qui fait couler de l'encre, ce sont les propos de Sarkozy, propos plus ou moins bien relayés, déformés, voire caricaturés. Le contexte, rappelons le, est une discussion avec Onfray. Onfray, lui, affirme que seul l'acquis fait de chacun ce qu'il est, seul l'environnement a de l'influence, il nie la part de l'inné. Sarkozy, lui, estime que l'environnement, à lui seul, n'explique pas tout et que la part de l'inné est immense. D'un côté, Onfray qui refuserait donc , dans l'avenir, un quelconque débat et recherche sur la part de l'inné, considérant l'inné inexistant. Il ferme donc la porte. De l'autre, Sarkozy qui ouvre la porte à la possibilité de la place de l'inné, dans le but de soigner. Personne ne peut affirmer que l'inné n'a aucune place et ne pas ouvrir ce débat, lui tourner le dos sous prétexte d'être "choqué" n'est qu'une attitude électoraliste du moment, et c'est bien dommage.
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