MiWa
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À propos de MiWa
- Date de naissance 01/06/1946
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Tu mets en avant un sujet bien compliqué à résoudre. Et, à mon avis ce n'est pas nouveau. On parle de délinquance et de réponses à apporter. IL y a la détresse, finalement, autant des éducateurs que des adolescents. Il y a le manque de reconnaissance, je dirais autant des éducateurs que des adolescents. Il y a le manque de moyens, évident. Et la PJJ impuissante, forcément. Mais à mon avis, c'est peut-être d'abord en amont que le bât blesse : la représentation collective qui existe sur ce sujet. Et le point clé : on pense que la solution de base suffisante c'est la sanction avec l'idée qu'essayer de comprendre et de se comprendre est de plus en plus perçu comme une marque de faiblesse conduisant au laxisme. Des idées circulent dans la société qui trouvent un écho majeur, avec cette estimation que comprendre c'est excuser. À partir de là on comprend que la solution qui s'impose c'est "d'enfermer les voyous", il n'y a pas à discuter. Il y a aussi cette idée très répandue que plus la sanction sera dure, plus la dissuasion sera efficace. Et à partir de là, ni la reconnaissance de l'éducateur, ni celle de la réalité de l'adolescent ne peuvent trouver de place. Sans une autre voix majoritaire dans la société, on ne fait que tendre, en général vers l'échec. Mais comment avancer dans cette direction, sans complaisance ? Parce que, pour moi, la justice ne pêcherait pas à aller le plus loin possible dans l'acte de comprendre ce qui se passe, lorsqu'un crime est commis. Parce que, pour moi, la justice ne pêcherait pas à aller le plus loin possible dans l'acte d'aider celui qui est jugé à comprendre ce qui se passe, lorsqu'il a commis un crime. Et, également, cela ne signifierait pas que cette compréhension, si on y arrivait, offre des circonstances atténuantes, au contraire. Si notre société parvenait à concevoir les choses ainsi, il est probable que le travail éducatif dans les lieux fermés, comme par exemple les Centres Éducatifs Fermés, s'en trouverait plus favorisés et naturellement reconnu. Dans ces conditions, comme l'opinion publique y serait favorable, les moyens suivraient plus facilement. Ce serait plus simple, non ? C'est utopique. Sans doute. Il y a tout de même une loi qui existe en France depuis 2014, qui s'intéresse à ce principe : La justice restaurative. Elle est peu connue et c'est logique. Dommage.
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... Et un jour on est mort, dites-vous MadameRosa. Du coup est-ce que la vie a un sens ? La vie a-t-elle un sens ? J'aime bien votre question. Et évidemment : obliger de philosopher. Mais, sans prétention, bien-sûr. En tout cas en se permettant la liberté d'imaginer des réponses, d'imaginer du sens, y compris du non sens, d'ailleurs. Quand j'étais ado, j'avais lu dans un bouquin qu'il n'y a pas de sens donné. Je le crois. Vous dire tout de suite que je suis athée. Pas de "Ma vie éternelle". Mais que la vie (pas la mienne, pas la votre) soit éternelle ? Faut voir ! Ce qui semble évident, malgré tout, c'est que la vie fait tout pour être éternelle... justement. Et si, à ce moment là, au lieu de partir de cette réalité d'être soi on partait du vivant auquel nous sommes rattachés ? (Juste une hypothèse, pour y réfléchir). Et si, ÊTRE SOI, cette forme d’individualisation était une stratégie biologique : l’ardeur auto défensive d’un Soi, d’un égo mettant en action le maintien de la continuité du vivant ; cette stratégie ne pouvant fonctionner qu'à condition de individualisation défensive de chacun, mettant en scène la protection du génome dont nous sommes porteur pour qu'une multiplication soit possible. La continuité serait l’enjeu interne à cet égo, mais, enjeu qui n’aurait de fonction et de valeur qu’existentiellement liées au monde vivant, distinctement et indistinctement, un continuum. Le sens de la vie serait dans la magie de notre génome !!! On ne vivrait que pour permettre, en passant, à la vie de continuer. Nous en serions la stratégie... Pourquoi pas. On pourrait dire : "Je ne meurs pas, c'est la vie qui continue"... Et d'en sourire. À ce propos j'aime également ce que disait Albert Camus : "Il faut imaginer Sisyphe heureux". Réjouissant je trouve. Bien amicalement à tous.
