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  1. Bienvenue sur ForumFr Abaxial :)

     

  2. Bonsoir, Concernant la phrase initiale en elle-même, elle me paraît pleine de bon sens si l'on sépare correctement les deux termes. Selon moi, le bien est effectivement un ensemble de valeurs qui tendent à promouvoir le bien-être du plus grand nombre. Bien sûr dans certaines cultures cela peut être au coût de la liberté ou de la santé physique et/ou psychologique d'un nombre variable d'individus, mais dans le cas par exemple d'une culture dont les actes ne pourraient être jugés par des sociétés occidentales contemporaines comme barbares ou archaïques (ou tout autre adjectif explicitant un décalage moral entre lesdites cultures) , il n'est pas rare que les décisions soient prises en suivant des préceptes religieux qui, dans leur finalité, doivent profiter au plus grand nombre ou du moins au groupe possédant le plus d'influence au sein de la société concernée, que ce soit à travers la croyance en une réincarnation ou une vie éternelle. Dans ce schéma, le bien n'existe effectivement pas de manière absolue, et ce de manière indubitable. Il est par exemple globalement accepté que le meurtre soit moralement mauvais (et encore), mais serait-ce faire le bien que de laisser en vie un despote sanguinaire? Et si oui, les conséquences de l'absence d'action doivent-elles être comparées à la gravité de l'action elle-même afin de prendre une décision qui répond à la définition du "bien"? La bonté, elle, ne me paraît pas répondre à un ensemble de valeur externes. Il s'agirait plutôt d'un état d'esprit dans lequel le bien-être des autres passe au même niveau, voire dans le meilleur des cas au-dessus du sien en terme d'importance. Cela mène à des actes généralement louables, parfois empreints d'innocence, mais avec une absence totale d'arrière-pensée négative. Or, il est arrivé de nombreuses fois que des individus prennent des décisions immorales au nom du bien, alors que le principe même de la bonté est quelque chose de purement généreux et optimiste. Si l'on pense à la bonté comme un médium au travers duquel servir ses propres intérêts, alors ce n'est plus de la bonté mais de l'opportunisme ou de la fourberie, alors que la notion de "bien" peut être façonnée et distordue afin de répondre aux attentes du point de vue de chacun. Si je me fie aux définitions que j'ai tenté de fournir, je dois avouer ne pas saisir de lien immédiat avec les citations de Pascal. Ce dernier dénonce plutôt la difficulté des Hommes à créer le bien en lui-même, ce qui peut effectivement faire écho avec la première partie de l'énoncé "Je ne crois pas au bien (...)", mais si Pascal croyait à la bonté plus qu'au bien, alors il me semble qu'il serait faux de dire que qui veut faire l'ange fait la bête. Je dresse un constat similaire pour les citations de John Acton. La forme des phrases en questions out une similarité certaine dans leur grammaire, mais le fond ne paraît pas avoir beaucoup de rapport. La question de la définition du bien et de la bonté me paraît plus fertile à la discussion, mais bien sût tout cela n'est que mon avis.
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