lunabo

alors, pour tout dire, y faut opérer un distinguo entre une passion sauvage, et un amour sur lequel bâtir une vie commune. La première ravagera tout sur son passage, et il y a peu de chance, à moins de la cultiver par des mises en scènes(pas de désir sans mise en scène)répétées, des absences, des retrouvailles, bref, rien de bien reposant. Là, votre histoire avec votre ami, et ce coeur qui ne frétille point beaucoup, à la limite, tant qu'il y a considération de votre part sur cet ami, il n'y a pas lieu de vouloir changer la donne. ?Laissez faire et vous verrez où ceci conduit. Quant à avoir le coeur qui bat, regarder par terre, jusqu'à sentir ses jambes défaillir, si ça arrive, laisser faire et s'abandonner semble une bonne option. Au bout du compte, savoir sur quel pied danser et continuer de se réjouir d'aimer.

mort à Venise de Visconti, de superbes plans, une pure émotion esthétique, quand vous sentez physiquement votre corps réagir. Quant au film, les acteurs, l'histoire, ça m'a pas vraiment marqué, juste cette façon de filmer sur une musique de Mahler, à voir.

Etrange questionnement à propos d'un mondial. Et sur ce quotidien tant commenté à longueur de temps par des masses médiatiques, ces spots publicitaire sans fin, à la radio, la tv, internet. Tous vivons désormais matraqués par toutes sortes de choses. Ce football, sport heureux quand on aime un peu d'évasion, ces gestes techniques, cet espace vert, ces maillots , du rouge, du bleu, du jaune, du blanc, des rayures, et cette balle circulant de pieds à pieds, ces élans d'un but l'autre et cette joie, ce goal! Un peu de transport ailleurs, parfois fera du bien. Quant à nos représentants, après ce fiasco il y a quelques années, ces joueurs refusant de s'entraîner pour soutenir un joueur ayant insulté un entraîneur. Quelle sale image, sales gamins pourris jusqu'au trognon par tout cet argent trop vite arrivé à peine majeur. Aujourd'hui, ces bleus nous ont redonnés un peu de sourire, ils ont rehaussés cette image ternie. Ces joueurs, leur joie de jouer, ces sourires juvéniles, cette fraîcheur fait plaisir à voir. Alors pour tous ceux qui voudraient fuir ailleurs, accordez leur un peu de votre temps, asseyez-vous le temps d'une mi-temps, ne penser plus à rien, laisser vous porter par un enthousiasme, et ce spectacle vous afflige, n'en tenez pas rigueur à ceux qui s'en réjouissent.

Bonjour à tous, au niveau de ces aides, préciser qu'un bidonville ici et là, des gens sans couverture santé, nous gênerait tous. Des maladies, des actes désespérés, du vol, etc, un climat d'insécurité, quatre millions de personnes sans rien, cela créerait des difficultés. Regardez ces gens de l'est, qui nous importent des maladies type tuberculose et autres. Sans leur jeter la pierre, un défaut de couverture santé conduit à ce genre de chose. Aussi, tous ces discours sur combien ça coûte etc, masquent légèrement ce constat. Et de se dire une société incapable de donner du boulot à tous, bien qu'elle évite de nous donner ce spectacle des bidonvilles si répandu dans le monde, ces gens malades, mal soignés, sales; évitons ce genre de chose chez nous, même si ceci effectivement à un coût.