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Apeiron

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  1. En opposition au matérialisme ambiant et désormais universel fleurit au crépuscule un désir de mystique et de spiritualité. C'est ce que je pense être légitime d'en déduire.
  2. Apeiron

    Dieu comme Principe

    Si pour toi Dieu (ou ce rien= cause efficiente infinie) a crée l'Univers, alors tu admets qu'il a déroulé ses lois selon un certain plan et que lui seul est absolu. Tu apportes donc du surnaturel en plus du naturel afin de te trouver une explication. Cela te mène à un chemin opposé à la MQ disant que rien n'est par avance écrit sur le grand rouleau, et nous entrons dans un domaine purement spéculatif. Alors que CROIRE ? (=FOI) Ce que j'ai du mal à comprendre et à accepter, c'est que l'on veuille mélanger science et métaphysique. Aux yeux d'un positif, la science doit se borner à l'étude des lois, soit au comment, les causes premières et finales lui étant inaccessibles. C'est bien le domaine de la métaphysique et de ses romans de l'esprit. Impossible pour la science de respecter vraiment le consensus ou la limite de la subjectivité si elle empiète sur ce terrain. Les avis divergeront toujours et l'impasse est évidente. Il me paraît normal de raisonner sur un Univers fini, c'est-à-dire sur la partie dont nous avons accès par nos modes de perception. Quant à Dieu, concept étendu, je pense que c'est une notion indispensable et un pilier pour la vie. Il faut évidemment différencier la religion, qui est politique et qui a un impact énorme sur la société, de la croyance individuelle (en ayant aussi). Je pense également la religion nécessaire pour apporter une stabilité à notre monde. Pour percevoir la beauté de l'Univers, il me suffit d'écouter Schubert pour être en accord avec toi. Cependant, je reconnais que ce n'est pas un critère universel du fait de sa dépendance à la disposition de notre organisme (vue, toucher, ouïe, odorat, etc). Un individu d'une espèce possédant un ou des sens supplémentaire(s) verra des choses que nous ne voyons pas, comme un homme avec ton poisson. A contrario pour celui qui en aura moins que nous. En espérant ne pas avoir été trop obscur ou avoir parlé à côté.
  3. Apeiron

    Dieu comme Principe

    Ce sujet et ses réflexions me paraissent largement métaphysiques. Je n'ai pas tout lu et j'espère que je ne vais pas trop reprendre ce qui a été dit, mais je me permets toutefois de partager brièvement quelques points en vrac, dans l'espoir d'enrichir la réflexion : - La preuve du divin à partir d'une soi-disant objective beauté de la nature ne tient pas la route. Ex : Un aveugle sourd, muet et paralysé ne pourra pas la contempler et ne l'admettra pas pour preuve de l'existence de Dieu. Peut-être le sentira-t-il, mais pas grâce à ce critère. Ce n'est donc pas un critère universel mais relatif à l'individu duquel il dépend. - L'Homme ne perçoit pas tout. Ses connaissances et son entendement sont limités face à l'Univers² (j'entends par Univers² plus que ce que nous percevons par nos sens et attributs). Penser que ce qui existe n'est que ce que nous percevons et que l'Univers ne vit qu'à travers nous est plutôt présomptueux. Ainsi que penser que notre vision des choses est objective. Un minimum de réflexion et d'humilité amène au point de vue inverse. - J'ai peu de notions en MQ. Cependant, métaphysiquement car ex nihilo nihil fit, je n'adhère pour le moment pas à une création (ladite création nécessitant quelque chose d'antérieur, volonté ou hasard=causes) à partir du néant absolu. C'est jouer sur les mots, mais rien ne prouve que ce soit vraiment une création. Il y aurait un anthropomorphisme, mécanisme inévitable, à vouloir trouver une origine au Tout. La question perd en effet tout son sens, puisqu'avant le Big Bang, le temps n'est pas censé exister. Pour moi, simplification qui apparaît obsolète, l'Univers² est divin, infini et de toute éternité, mais pas immuable. Si l'infini ôte tout sens à la science, ne serait-ce parce qu'elle est humaine et donc finie ? Enfin, je ne vois pas en la nature une chose laissée à l'abandon par un être extérieur, surnaturel et supérieur à elle. Ce me semble être uniquement un concept refuge. A chacun son roman de l'esprit et donc son explication aux choses.
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