Aller au contenu

Pantin en mousse

Banni
  • Compteur de contenus

    10
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Points

    0 [ Donate ]

Informations Personnelles

  • Sexe
    Homme

Pantin en mousse's Achievements

Baby Forumeur

Baby Forumeur (1/14)

-3

Réputation sur la communauté

  1. #12 : "Les poupées de Jérusalem" de Joann Sfar Ouvrir un livre du Professeur Bell, c'est comme ouvrir une boîte de chocolats : on ne sait jamais ce qu'on va trouver à l'intérieur. Parfois il y a un chocolat au caca, parfois un chocolat bizarre où on se demande ce que le chocolatier a voulu faire, et parfois un chocolat vraiment succulent. Les poupées de Jérusalem appartient à cette dernière catégorie. Il faut dire que Professeur Bell est un peu une série fourre-tout, chaque album est bien cohérent avec lui-même, mais l'univers et le style est par contre fort différent d'un album à l'autre. Revenons à cet album donc, le deuxième dans cette série des aventures fictives du personnage réel qui a servi de base à Conan Doyle pour créer Sherlock Holmes. Et si on retrouve beaucoup de similarités entre notre ami Sherlock et le professeur Bell, celui-ci ne s'occupe que de résoudre des énigmes ayant trait aux monstres et autres créatures fantastiques. Dans "Les poupées de Jérusalem", c'est carrément au diable qu'il va être confronté, et le diable est en fait assez sympa, même si c'est bien sûr un vrai vicelard qui veut répandre le mal sur terre. Au programme : fantaisie, délires, poésie, vieilles légendes oubliées, sexe, mathématiques, humour... Il s'agit là sans doute du meilleur tome de cette série, excellent de bout en bout. Je conseille aussi le tome "La promenade des Anglaises", d'inspiration purement lovecraftienne.
  2. Ridicule. Les gens ne sont pas là pour se faire justice eux-même, sinon c'est le tir aux pigeons de la fête foraine. Avec un argument pareil on en revient au moyen-âge, et encore. Ai-je dit que j'approuvais le fait de tirer dans le tas ? Non. Ce n'est pas la question. Il faut que tu lises. Ce que je dis, c'est que quoi qu'il puisse arriver, en bien comme en mal, si tu étais en train de faire le con, hé bien c'est pas de bol pour toi, ce n'est pas moi qui te pleurerai.
  3. Mouais, si un gugusse se balance au dessus de la fosse aux lions, ce n'est pas pour autant qu'il mérite (nécessairement) de mourir, mais s'il tombe dedans il l'aura cherché.
  4. #11 : "Rhapsodie hongroise" de Vittorio Giardino Une intrigue d'espionnage digne de John Le Carré, des dessins élégants et subtils, un héros qui correspond lui aussi à cette description, voilà les ingrédients principaux de cette histoire où les assassins, les agents doubles et les coups fourrés se cachent dans chaque recoin tout au long des quelques 90 pages du recueil. L'histoire se déroule fin des années 30, à l'aube de la seconde guerre mondiale, et les agents secrets nazis donnent au héros (malgré lui) beaucoup de fil à retordre. L'intrigue et les personnages sont de facture plutôt réalistes, donc ne vous attendez pas à des explosions à tout bout de champ, à des gadgets ou à des scénarios à la mords-moi le noeud digne d'un "XIII" ou autre pitrerie. Par contre, attendez-vous à une histoire complexe, intelligente et foisonnant de rebondissements.Une BD qui a la classe, tout simplement... Si vous avez aimé, je vous conseille aussi les tomes suivants des aventures de Max Fridman, excellents également.
  5. Il assume pas, il est mort Et ? Il savait qu'il prenait des risques, je ne dirai pas "bien fait pour sa gueule", mais "tant pis pour sa gueule, il l'a cherché", ça oui, je le dirai.
  6. Il ne pleurnichera plus jamais au cas où cela t'aurait échappé. Son vol ne méritait pas la mort quand même. La vie ne fonctionne pas au "mérite". Personne n'a jamais exactement ce qu'il "mérite", mais il faut savoir à quoi on s'expose. Un cambriolage, ce n'est pas rien. Tu fais des conneries ? Tu veux faire le dur et prendre des risques ? A cause de ça, tu ramasses sur la gueule ? Hé bien, tu assumes.
  7. Hé oui, que les petits malfrats le veuillent ou non, faire des cambriolages n'est pas sans danger : la preuve. Il savait ce qu'il faisait, il n'y a pas à venir pleurnicher.
×