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OhByU

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Tout ce qui a été posté par OhByU

  1. OhByU

    un jour = une histoire

    A qui tire avantage de ce qui est relatif, La subordination de l'échine au regard du précepte. Veille à ce qui t'es précieux et soit attentif, A ces milliers de voix qui raisonnent dans ta tête. Certes, tu es doué de raison, tu fais la différence, Mais dans cette illusion qu'est le monde, tu perds toute espérance. La Mort résonne dans ton coeur, tu as peur, Serait-elle plus forte que Dieu, ton sauveur? - Non, je n'ai pas peur de ce qui n'est plus, L'existence que je mène pour atteindre la béatitude n'est rien. Moi, je cherche l'essence mais je trime comme un chien, La structure de ma pensée ne me ressemble pas, Je cherche sans cesse une raison de mon parcours vers l'être qui juge. Lui saura faire la différence pour moi-même entre le Bien et le Mal. Lorsque l'on tue et il n'est pas de pire gestes que ceux-là, Le souverain, lui, nous rappelle "tu ne tueras point". Ici bas, je perds conscience et raison et inflige le coup fatal, Quand même quel respect pour celui qui demanda jadis à Abraham, De sacrifier son propre fils, cela lui plut, Quelle cruauté quand même que celle du créateur. Moi je vogue dans l'espérance d'une vie éclairée, Je veux être illuminé par la sagesse. Mais la trouverais-je? Ou suis-je dans la mauvaise direction? Bien, maintenant plus un seul geste; Je m'en remets aux lettres, à leur animalité, à leur frénétique rage, Philosopher, au fond, pour survivre à l'orage.
  2. OhByU

    un jour = une histoire

    j'étais en train de réviser ma philo et mes cours de sciences sociales, c'est pour ça :p eh puis la prépa, c'est dur! mais en même temps je me plains alors que je glande ici c'est un peu bête, mais je suis sot...
  3. OhByU

    un jour = une histoire

    Aujourd'hui s'amassent en tas mes pensées dans mes bras. Etant plutôt sot et bien entêté, je ne peux m'empêcher de faire selon ma volonté. J'ai cherché à m'affirmer dans ce foisonnement d'esprit, de lueurs perdues voguant dans un espace lacunaire touché par l'érosion de la réflexion souvent provoquée par un mauvais travail de fond. Je pense, j'agis, je vogue dans un océan de rêves qui me permettent d'imaginer un soleil éclairant mes lettres de sa flamboyante, rougeoyante lumière, l'idée de bien comme le disait Platon dans sa caverne d'illusions qui n'avait pour seule source de lumière sinon celle des ombres projetées sur le mur marquant le fin du tunnel... ces ombres créées par une simple marionnette placée devant un flambeau comme au théâtre elle se donne en spectacle, à l'oeil de celui qui voit juste et celui qui ne voit rien. Malheureusement parfois le soleil s'en-va, le flambeau s'éteint, le froid s'installe, mes doigts s'engourdissant peu à peu me somment d'arrêter mais je ne peux pas. J'écris folie, lubie, envie. Dans l'obscurité j'élague à grand coup de tronçonneuse les racines mouvantes de mes idées qui s'échappent de terre et menacent de m'assaillir pour me recouvrir et m'empêcher de bouger, pour m'emprisonner au fond d'une forêt profonde qui me dévore dans l'ombre des arbres voyeurs entendant ma douleur. Dans un océan d'incertitudes je vogue à contre-sens dans une nuit sombre qui me glace le sang et dérègle mes humeurs, provocant inéluctablement le trouble temporaire de mon âme. Cette âme si chérie, si aimée, délaissée. Il est bon parfois de se retrouver dans l'obscurité car elle nous rapproche de la doxa du néant, du tout, mais surtout du rien. Souvent la Lune est là pour nous éclairer, elle nous aide à suivre les sentiers abandonnées de notre imaginaire, celui qu'on a souvent tendance à négliger. Au fil de l'encre, j'écris ce que me passe par la tête, ce qui me fait vivre aujourd'hui. C'est tellement beau d'écrire! c'est intemporel, ça n'est que des mots mis bout à bout fusionnant pour donner quelque chose, c'est parfois vide de sens. En revenant par le sentier la dernière chose que l'on voit s'imposer à nous à la fin est une énorme masse noir qui cache les rayons lunaires, il s'agit d'une colline qui nous cache de l'éclairante raison pour nous abandonné à la lampe allumée d'une chambre à demi-éclairée avec à coté d'une silhouette à l'apparence humaine les Pensées de Pascal, j'écris au cours de mes idées sans courir après j'aurais bien trop peur de trébucher et de plonger pour m'y noyer.
  4. OhByU

    un jour = une histoire

    Hier - Aujourd'hui - Demain : J'étais hier comme je suis aujourd'hui à la différence des jours qui (eux) défilent et ne se ressemblent pas (toujours). Malgré ça, je ne suis plus tout à fait comme j'étais hier car le temps (lui) a fait son oeuvre et m'a blessé pour me différencier de ce que je fus. Ah... le Temps... il suit son cours, inexorablement, ne craignant nul dommage, pendant que moi, je m'en retrouve totalement transformé jusqu'au-delà même de l'intégrité de mes propres cellules, ces unités structurales du vivant arrangées de façon à constituer nos tissus, qui à leur tour engendre nos organes, le tout se généralisant sous l’appellation d'organisme que l'on estime souvent parfait, voir plus-que-parfait. C'est un sentiment étrange que de se sentir muté, on ne se reconnait pas, on voudrait-être comme hier si l'on estime qu'aujourd'hui nous ne sommes rien. Suite à ça, on a souvent l'impression de se rapprocher de la fatalité, on se pose des questions sur notre avenir, on espère que l'on réussira à faire quelque chose de grand pour marquer les consciences, pour laisser un trace dans notre conscience collective, sinon on descend lentement vers les limbes de notre esprit et l'on se perd dans une foule de ressentiments contre-productifs nous emmenant peu à peu vers notre fin, aussi, on ne sait plus tout à fait comment agir lorsqu'on ne cesse de se servir du passé pour se constituer un futur qui nous semblerait idéal, on doute en pensant aux erreurs du passé. Moi je pense qu'il faut apprendre à se retourner vers notre passé lorsque cela s'avère réellement utile, dans le cas contraire, je recommande d'oublier ce que l'on a put être hier pour se concentrer sur ce que l'on est maintenant et sur ce que l'on veut être demain, car ce qui est passé reste passé, le temps est arrivé, il a tout emporté, nous n'avons plus la main prise sur ce qu'il a fait, nous demeurons là, à nous demander sans cesse si nous avons pris les bonnes décisions, à nous demander si hier aurait peut-être été différent mais pour moi ce n'est pas motivant.
  5. OhByU

    un jour = une histoire

    Ça me fait penser à Faust.
  6. OhByU

    un jour = une histoire

    Merci beaucoup Mad_World.
  7. OhByU

    un jour = une histoire

    Il est minuit douze, un ami vient de perdre son père d'un infarctus du myocarde. En l'espace d'un instant ce mal laisse une famille seule avec une mère qui ne sait probablement pas comment elle va faire pour joindre les deux bouts, avec deux enfants à charge. Un de dix-huit ans, une autre de seize ans. La tristesse m'envahit lorsque je pense à cette fatalité qui nous guette tous. La Mort, avec un grand "M". Pourtant, je ne ressens rien, je ressens un creux, un trou béant, profond qui n'arrive pas à se remplir des interprétations et des théories qui entourent une notion qui m'est encore bien trop abstraite. La réaction "naturelle" aurait été sans doute de pleurer. Cependant, je ne puis le faire tant cette tristesse ressentie par une famille anéantie doit-être profonde et tortueuse. L'on pourrait considérer ce fait sous un angle scientifique. En effet, il est normal qu'un organisme biologique cesse d'être lorsque celui-ci s'avère fatigué, mais, quand même... quarante-cinq ans, c'est horrible. Parfois, je me dis qu'il n'y a rien après la Mort, elle est vide, dénuée de toute conscience de l'être, toute conscience de l'existence en soi. Le meilleur endroit pour s'en rendre compte reste le cimetière. Comment peut-on croire que Dieu ou je ne sais quoi nous attend là-haut, dans l'au-delà lorsque l'on se retrouve face à une sépulture? Je ne sais pas... peut-être que cette peur du néant effraie la conscience collective... La Vie, on l'a dénigre, on dit qu'elle est dure, mais nulle épreuve n'est comparable à celle de la Mort. Pourquoi la connaissance? Elle n'est qu'un volute de fumée que le vent peut balayer aisément. J'ai le coeur lourd, j'ai l'âme en peine, je suis colère. Mais pourquoi? Je ne trouverais probablement jamais ma réponse. Je n'ai pas d'avis partial sur le sujet. Mon ami souffre et je souffre de le voir souffrir à ce point. Le Bac me semble être la dernière des préoccupations actuellement, malheureusement la Vie continue et je sais que j'ai sans doute réussi à passer les épreuves qui m'ont été incombé en seize ans d'existence dans ce monde magnifique. Car oui... j'arrive à trouver le monde magnifique malgré toute l'immoralité quant aux traitements de nos simples conditions d'êtres mortels. De simples entités biologiques dont le but est d'assurer la pérennité de leur espèce. Comme le dirait Musset au travers de Lorenzo : "je suis aussi vide et aussi creux qu'une statue de fer blanc". Je suis désolé, je ne puis continuer plus longtemps tant ma peine est grande pour mon ami et sa famille. Les fautes (si vous en trouvez) ne sont pas à prendre en compte. J'ai simplement écrit avec mon coeur, avec ma tête, avec mon être. Nous ne sommes pas immortels.
  8. OhByU

    un jour = une histoire

    Sombre chronique. Un jeune garçon se balada un jour dans une sombre forêt, il aimait le côté sombre qu'avait une forêt, il pouvait s'y cacher, il pouvait se rapprocher d'un aspect de son esprit qu'il aimait. Il alla un jour par delà la forêt, cherchant un refuge pour s'abriter d'une pluie bien trop froide à son goût. Devant lui, deux choix; une grotte dont on ne discernait pas le fond, ou un sentier qui ne le conduira vers aucun but. Il choisit la grotte, elle était rassurante, et ce petit garçon aimait le noir. Ici, sur un petit rocher, se tenait un bout de parchemin, écrit à l'encre rouge, le garçon réussit à lire ceci : Empereur Lucifer, maître des esprits rebelles, je te prie de m'être favorable maintenant que j'appelle ton ministre, le grand Lucifuge Rofocale, car je désire signer un contrat avec toi. Je demande aussi que le prince Belzébuth puisse protéger mon entreprise. Ô Astaroth! Grand comte, sois également favorable, et fais en sorte que le grand Lucifuge m'apparaisse en forme humaine et avec force et sans odeur mauvaise, et qu'il m'accorde, par le traité que je suis prêt à signer avec lui, toutes les richesses dont j'ai besoin. Ô grand Lucifuge! Je te pris de quitter le lieu que tu habites, où qu'il puisse être et de venir ici me parler. Il se demanda ce que cela signifiait avant de se rendre vite compte que tout ce dont il avait rêvé se trouvait devant lui à présent. Il vit une partie destinée à la signature du pacte, il avait d'original que le fait qu'il fallu le signer de son propre sang pour qu'icelui soit digne de considération. Quel chance pour l'enfant, il avait justement une aiguille à tricoter de sa maman dans la poche de son petit pantalon apparemment raccommodé à mainte reprises. Il décida de se ponctionner l'index gauche, il se fit une entaille assez petite pour qu'elle ne lui fit grand mal mais en même temps assez large pour qu'il puisse faire affluer son sang pour s'en servir comme encre. Il signa.
  9. OhByU

    un jour = une histoire

    Petit flirt avec les frontières de la Folie. Paris, le soir. Tout laisse à croire qu'il serait seul ce soir. Un jeune garçon âgé de seize ans venait de pénétrer dans une rue bien étrange, il s'y aventura pendant très longtemps. La réalité déformée, enclin à la folie. Dans cette magnifique ville "lumière", un endroit bien particulier ne donnait point l'envie de s'y aventurer à la nuit tombée; s'agissant d'une simple rue, sombre et baignée d'un pâle halo lunaire. Celui-ci semblait surgir de nulle part, sa position sur le sol était très étrange compte tenu de la position de l'astre dans cette immensité astrale que l'on nomme communément l'Espace. Notre satellite naturel procurait à cet endroit lugubre une once de lumière semblant être avalée par la nuit et l'étrange anneau sur le sol donnait au lieu - d'apparence tout à fait banale - une dimension fascinante. La rue mystérieuse était située quelque part dans la capitale, mais il serait bien impossible de la situer sur une carte. Les murs portaient encore les mémoires des nombreuses marches nocturnes qu'avaient effectués les passants de fortune qui s'étaient égarés dans la ville. Oui... l'endroit laissait un franc arbitre soudain à notre imagination et nous faisait peur, si peur qu'il avait donné naissance à un bon nombre d'histoires, celles-ci sont les témoins d'une tradition de transmission par la parole chez l'Homme d'un ensemble de croyances, de dogmes, de doctrines, une persistance des traditions archaïques dans une société qui évolue sans cesse, trop vite. Parfois, certaines choses sont irrémédiablement perdues, d'autres sont introuvables, et une dernière est indestructible, peu importe qu'il s'agisse de Saccard ou non, il y avait un endroit qui résistait à tous les assauts de l'Urbanisation. Si je devrais en revenir à la peur; on a toujours peur de ne rien pouvoir contrôler, l'impression horrible que quelque chose nous échappe, un sentiment d'impuissance que nous n'aimons pas, un sentiment qui nous ramène aux peurs les plus enfouies, celles de notre enfance. L'une des histoire contée dans la ville racontait que - une fois le soleil couché, et la lune levée - quiconque croiserait les couloirs sinueux de la rue - par mésaventure ou par mégarde, sans doute... - et l'empruntant, serait happé de manière temporaire dans un aspect sombre de sa mémoire. Le fil conducteur de son esprit, de son existence - heureuse ou malheureuse - serait séparé de son corps, laissant alors entrer les démons qui lui font tant peur. Les désirs inavoués, inachevés, irréalisables ou bien inavouables étaient soudainement mis à nu à la face du monde étrange que l'on venait d'atteindre, nous harcelant de flashbacks incessants et douloureux, nous faisant regretter toutes ces pertes. Tout ce dédale semblait mener à un endroit où la raison et la conscience se perdaient irrémédiablement. Sans que l'on puisse l'en empêcher, il siphonnerait la moindre parcelle d'Humanité restant encore dans une âme pûre désabusée par la cruauté de la Providence; de tous ses problèmes, ils seraient submergé de toute part. Se déléctant de nos faiblesses, cet endroit - en prenant de l'ampleur à chaque fois qu'il aurait absorber l'âme d'un pauvre passant - était le couloir de la Folie. Toute personne osant en arpenter le sol était condamnée à sombrer dans les méandres tortueux de son esprit à tout jamais, perdant définitivement pieds avec la réalité. L'après. Le jeune garçon était sorti de la rue. Quelque part, près de Neuilly. Ce soir, j'ai peur, Bonsoir, je m'appelle Jean, je ne sais pas trop pourquoi j'écris mais je le fais pourtant. Hier soir j'ai marché dans une rue... j'ai senti des choses étranges surgir en moi, j'ai eu peur et d'un coup... plus rien... Je crois que je suis devenu différent, voir indifférent. Je ne considère plus la Vie comme avant mais pourtant je vois en elle une beauté indéfinissable. Cependant, la réalité me semble bien sclérosée... Et pour cause, aujourd'hui je ne suis pas sorti de ma chambre d'hôpital, les médecins ont dit que je ne pourrai plus sortir d'ici. Je me sens prisonnier, vide, mais j'écris, sans cesse, j'écris. Allégresse, tristesse, je dis tout. Moi, petit garçon, j'ai rejoint un monde étrange le 25 Aôut, sur mon sépulcre furent gravés ces mots, mes mots : "A moi qui n'ai jamais rien demandé, le destin m'a arraché aux êtres aimés. La Folie est un fléau, elle nous arrache aussi bien tard que bien tôt."
  10. OhByU

    un jour = une histoire

    Tu t'attaques à l'idole de Victor Hugo, j'aime, tout simplement :D
  11. Merci beaucoup Cosette 2 :)

  12. OhByU

    un jour = une histoire

    "Je veux être Chateaubriand ou rien" La chaleur douce du feu réchauffe mon corps exténué par la rude journée que je viens de vivre. Tous les livres que je porte sans cesse me déforment l'échine et fendent mon corps et mon esprit en leurs propres fondations. En somme, un édifice altéré par la charge qui lui est incombé, menaçant de s'écrouler, mais qui demeure comme inaliénable, vertueux et fier, affirmant sa présence et son autorité, parfois il est un intermédiaire bienveillant. Il assure plusieurs fonctions, mais celle de voir sans répit semble dominée dans ma perception de la fonction de statue; le témoin d'une époque révolue, celui qui sera là lorsque les Hommes mourront, lorsque les Hommes pleureront, lorsqu'un couple, isolé dans le paysage urbain, cherchera refuge auprès des pourtours constituants la base de cette forme - parfois géométrique - qui perce le ciel ou bien côtoie en sa plus simple expression la beauté des Hommes qui offrent leur coeurs à l'être aimé. Les émotions sont très importantes, ce sont elles qui nous font admettre notre Humanité, ce sont elles qui nous rappellent que nous avons un coeur qui bat dans notre cage thoracique. Je dépose mon sac, j'en sors mes leçons de la journée et je me mets à apprendre ce que j'ai écris au cours de ce jour de petit lycéen aux influences bohèmes. Futur Hypokhâgneux, j'essaie d'être prêt - psychologiquement - à affronter toutes les exigences de mon futur statut de "préparant" Ô combien difficile à admettre et à affirmer. Eh oui, je ne suis pas un édifice, je suis une simple expression, une entité biologique qui remplie son rôle d'être mortel. Plus petit déjà, j'avais des rêves plein la tête; les émotions surgissaient de temps à autres, tantôt bonnes, tantôt mauvaises; mais - et surtout - toujours édifiantes, elles m'ont permis de me rendre compte de certaines choses qui semblaient jusque là insignifiante à mes yeux, et des choses que je n'osais pas voir en face. Je cherchais à atteindre le beau, sans pour autant espérer Chateaubriand.
  13. Dieu est le nom donné par les Humains à l'origine de la création de l'Univers et de tout ce que cela implique. Je dirais donc que je crois en Dieu, sans pour autant chercher à personnifier l'objet de mes croyances ce qui signifie que je ne crois pas en Dieu en qualité d'être pensant (à l'imagine d'un Homme), c'est-à-dire à un concept matériel au-dessus de l'Humanité régissant tout dans l'Espace, jusqu'à la plus infime particule, mais plutôt en un ensemble probabiliste, venu des limbes - je vous l'accorde - mais qui - statistiquement - aurait un impact sur le monde physique. Je pense avoir une regard assez abstrait sur les origines du Monde telles que nous les percevons. A mon avis, l'on a cherché à donner une identité de référence à cette(es) doctrine(s) - vous me pardonnerez la vulgarisation pour désigner l'ensemble des religions - pour en faciliter la compréhension, pour "universaliser" les concepts prônés par celle(s)-ci afin qu'elle touche un plus large public que celui solliciter habituellement lors de l'écriture de textes à but philosophique (qui reste un public d'intellectuel, bien intégrés dans la société). Quand je dis "philosophique", j'entends au sens figuré, un ensemble de valeurs morales ayant pour but de palier aux vices et imperfections de l'espèce Humaine et - par la même occasion - j'aimerais insister sur l'ambivalence des interprétations possibles lorsque les textes ne sont pas clairement explicités par l'auteur. En effet, certaines personnes ont plus de mal que d'autres pour conceptualiser des notions abstraites, il fallait donc (pour rependre le dogme) parler une langue universelle, notamment au travers de la personnification qui n'a pas été faite au hasard, elle a été imaginé dans l'objectif d'une identification par le lecteur au personnage du Christ - un Homme -, il aurait été plus difficile pour lui de s'imaginer la notion de vertu telle qu'on la connait aujourd'hui pour une société très largement analphabète à l'époque et dont l'éducation était réservée à une "élite" et pas à la majorité comme c'est le cas de nos jours. Cet homme venu des Cieux pour répandre la Parole de Dieu est - pour moi - qu'une simple représentation de la vertu cherchant à empêcher tout prospérité du Vice, telle qu'elle l'était très largement dans des époques anciennes. Eh oui! les cultures évoluent. Je me suis très largement référé à une époque ancienne, qui démarre à l'origine de la religion chrétienne (tiens! comme par hasard!). D'un point de vue moderne, je pense - et vous me trouverez très méchant probablement - que les personnes qui croient en Dieu, telle une personne à leur image sont très largement larguées, ce sont généralement des personnes en manque de repères ou bien - et c'est encore pire -, une belle société qui cherche à générer l'image d'un ensemble vertueux, étranger au vice et amoureux des schémas archaïques.
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