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L'ignorante

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Tout ce qui a été posté par L'ignorante

  1. L'ignorante

    Sport de chambre

    la bêtise aussi devrait être un sport dont tu serais le roi de la catégorie...
  2. Hum. Femzi ton sujet me déroute parce que la pornographie est quelque chose de déroutant déjà, et que chacun le perçoit de différente manière. La sexualité est quelque chose qui renvoie à l'intime, au rapport de soi avec soi (comment je perçois mon corps, comment je l'aime ?) et au rapport de soi avec autrui (comment placer mon corps par rapport à autrui ?) Donc je vais essayer de ne pas glisser vers les phrases toutes faites et faciles telles que "c'est mal" et d'ouvrir mon esprit. (je suis venue lire ce sujet pour ça) La question que tu poses est la question de "pornographie et éducation". Je cherche le mot pornographie sur internet et je tombe sur cette définition : "Pornographie : (nom féminin singulier) réalisation d'œuvres à caractère sexuel particulièrement obscènes." Je pense que le dernier mot est révélateur. Il permet de répondre à ta question qui est "pourquoi est ce que la pornographie est tabou ?" J'ai envie de pencher pour l'idée que la pornographie est tabou parce qu'elle touche au sexe. Elle le montre au grand jour, elle montre ce que des adultes, et plus largement l'être humain, est capable de faire dans ce domaine. Elle le montre dans sa plus grande crudité : elle montre l'animalité, la violence (notamment quand une fille se fait cracher dessus), et tous les jeux et actes animaux (c'est à dire sans sentiment) dont est capable l'être humain. Certains trouveront ça fascinant, d'autres trouveront ça avilissants et sordides. De plus, les dogmes religieux qui diabolisent le sexe s'ajoutent par dessus. Ensuite vient la question de l'éducation. L'éducation est à mon sens comme des clefs que tu donnes à ton enfant pour qu'il se construise. A toi de choisir quelle clef tu veux lui donner. Veux tu lui donner celle qui ouvre la porte à la sexualité ? Veux tu poser sur la porte le verrou de la honte ? Quelle image veux tu essayer de donner à ton enfant de la sexualité ? Veux tu le laisser se la construire tout seul ? Que penser de ces personnes qui font de la pornographie ? Comment ont elles été élevées ? La sexualité d'un enfant se développe très tôt. Elle commence d'abord par son rapport avec son corps. (sa pudeur, la honte ou l'absence de honte qu'on lui a inculqué, mais aussi ce qu'il ressent quand il va aux toilettes ! Stade anal du développement de l'enfant, vous connaissez ?) Les maternelles commencent déjà à se toucher et la masturbation arrive assez tôt sans que l'enfant ne sache ce qu'il fait. Et pour moi un enfant ne cherchera vraiment à se poser la question de savoir ce qu'est le sexe, le sexe des adultes, que quand il arrivera à l'adolescence. Certains enfants poseront des questions, d'autres pas, parce qu'ils n'oseront pas, parce qu'ils ne sentiront pas leurs parents assez ouverts pour ça. L'attitude des parents joue un très grand rôle à ce moment là. Le contexte familial aussi. Et l'extérieur est là pour lui en donner les premières images. Mais à mon avis, le porno ne montre pas une bonne image de la sexualité parce qu'elle n'en montre qu'une. Elle montre une image très banale finalement, puisqu'elle est la même à chaque fois. Moi j'y vois un moment dénué de sens, dénué de signification, où finalement les sexes s'emboitent de façon mécanique et où la femme prend systématiquement du plaisir, peu importe si elle a reçu des caresses au préalable, peu importe si on lui a craché dessus ou si elle a été insultée. Pour moi ce n'est pas comme ça que l'on entre dans la sexualité. Ce serait la troisième dimension si une fille, au lieu de demander des caresses, demandait des insultes alors qu'elle vient à peine d'entrer dans la sexualité. Les adultes ont recours à ce genre de procédés, parce qu'ils ont évolué, ils ont eu le temps d'explorer. Mais après il y a tous ceux qui éprouvent de la fascination pour la pornographie, parce que l'image qu'elle donne dérange. Ils y voient une manière d'exprimer une certaine liberté. Certaines actrices pornos diront qu'elles ont aimé tourner ces films, qu'ils ont été faits dans le plus grand respect. Finalement on y accorde la valeur que l'on veut, mais elle reste pour moi une image figée et formatée de la sexualité qui est infiniment plus riche et complexe. La pornographie choque, la pornographie est dénigrée pour tout ça. Mais de nos jours, mis à part dans certains contextes socioculturels, je ne pense pas qu'elle soit tabou. La société a assez évolué. (mai 68, la libération sexuelle, etc...) Je ne suis pas pour une diabolisation de la pornographie mais pour une éducation de la pornographie. (non non, pas apprendre à nos enfants comment faire la levrette lol mais les informer qu'elle existe, ce qu'elle montre, le recul que l'on doit avoir par rapport à ça) Mais je suis bien contente que les films pornographiques ne soient pas diffusés à 16h sur les chaînes nationales, lorsque nos chers bambins sont à la maison en train de prendre le goûter devant la télé...lol Il faut parler de la sexualité, mais au bon moment, et certaines choses ne doivent non pas être tabou, mais écrites comme intimes et à découvrir lorsque l'on aura la maturité pour ça. Je ne vais certainement pas dire à ma fille de 9 ans qui se masturbe que je vais lui acheter un gode pour pimenter un peu sa sexualité...lol Finalement c'est ça. C'est la question de la maturité de l'enfant qui est en jeu, de son développement affectif. Et pour répondre à ta question finale "pourquoi ce manque de pédagogie sexuelle ?" Parce que je me répépéte, la sexualité touche à l'intime de chacun et suivant le vécu et l'éducation de chacun, tout le monde ne sera pas disposer pour en parler. C'est là que les documentaires, les livres, les professionnels (les infirmières à l'école, les médecins, les éducateurs) prennent le relais. Parce qu'il n'est pas toujours facile d'expliquer cette chose si complexe qu'est la sexualité à l'être humain que l'on a conçu.
  3. mais euh c'est une blague ce sujet ?! qui c'est qui a remonté ça ? il date de novembre lol
  4. Merci de ta réponse Shifu, même si ça a été un peu dur de te lire. Enfin, j'ai essayé de faire un peu comme toi parce que j'ai plusieurs questions à tes réponses : J'ai dit : « Est ce que celui qui me juge a tort ou raison ? Y a t il une part de vérité dans ce qu'il voit de moi ? (d'après mes mots, mes actes) » Tu as répondu : Tout dépend du juge : plus il sera lucide et objectif plus il se rapprochera de la vérité. ->D'après quoi peux tu dire qu'une personne est lucide ou non ? J'ai dit : « Et finalement, pourquoi n'aimons nous pas être jugé ? » Tu as répondu : Ceci me semble faux. Nous aimons le jugement lorsqu' il est positif -> Je parlais de jugement négatif. Tu as dit : Instinctivement l' on ressent effectivement une hostilité plus ou moins grande. Maintenant il est plus que possible de dépasser ce sentiment et ceci de la manière suivante : En jugeant ce jugement : - de qui émane ce jugement ? : - cette personne possède t-elle les capacités nécessaire au jugement le plus juste ? ( au moins pour le jugement en question ) Si oui ( ou en partie oui ), il faut le prendre avec humilité, le reconnaitre et si possible tenter de le corriger. Si on y arrive, c' est merveilleux ; ce jugement, que l' on prenait avec hostilité, nous a permis finalement de se débarrasser de l' un de nos défauts.Vive le progrès ! ->Encore, comment peux tu dire qu'une personne a les capacités nécessaires pour juger juste ? Tu as dit : De la même manière, tout dépend du juge....et de "l' accusé". Si le jugement est totalement faux "l' accusé" a raison de ne pas se remmetre en question. Si le jugement est vrai "l' accusé" est effectivement fermé et imbus de lui-même.mais il ne faut pas juger trop vite, peut-être que l' accusé est seulement très fatigué et qu' il n' est pas d' humeur à réfléchir au moment du "jugement". - "C' est pas grave, on en reparlera une autre fois pensera" "le juge" s' il a eut suffisament de lucidité pour precevoir l' état de fatigue de "l' accusé". - "Ce qu'il peut-être imbus de lui-même !", pensera t-il s' il ne voit pas cet état. "Plus jamais je ne lui adresserait la parole !" -> Encore, comment peux tu savoir qu'un jugement est totalement faux ? Tu as dit : Un acte nous ressemble forcément. Si nous avons l' impression du contraire c' est que nous nous connaissons que très peu. -> Comment peux tu en être si sur ? Enfin, tu as dit : Mine de rien, de cette phrase je préfère la tournure biblique : "Comme tu voudrais que l'on te fasse, fais-en de même." Il n'y a aucune négation. -> Je ne comprends pas ce que tu veux dire. :smile2:
  5. Bon comme je suis plus habituée aux forums je ne sais plus comment on fait pour citer mais j'aime beaucoup la citation de mickl de Sartre. C'est vrai que pour l'avoir expérimenter moi même, on ne se connait que très peu finalement. On est toujours capable de faire des choses/d'être quelqu'un qui nous sont/est totalement étrangères/étranger. (je sais pas si vous avez réussi à lire lol) Donc partant de là, si on ne peut connaître de soi même que la surface (et encore), comment quelqu'un peut nous juger s'il ne peut pas, lui non plus, véritablement nous connaître ? A moins d'être psychologue, et encore, un ami/une personne peut il/elle vraiment nous juger ? Sartre a aussi dit qu'on ne pouvait pas juger quelqu'un sur ses intentions mais sur ses actes. Mais quand les actes que nous faisons ne nous ressemblent pas ? Est ce qu'il faut passer outre ou est ce qu'il faut voir en eux l'apparition d'une nouvelle facette de notre personnalité ? Car la question que j'ai posé finalement ne porte pas sur tout ce qui est jugement par la justice ou jugement d'après préjugés (comme les jugements que l'on porte sur un inconnu, sur son origine, sa situation sociale etc.) mais plus sur qui nous sommes. Reliée au jugement d'une certaine manière, je voudrais aussi poser la question de la critique. Que doit on faire d'une critique ? Car il y a toujours moyen de s'y perdre en s'y reconnaissant ou de l'écarter parce qu'elle ne nous plait pas alors qu'elle aurait pu nous apporter.
  6. Bonjour, J'ai une question : Comment peut on juger quelqu'un ? Est ce que celui qui me juge a tort ou raison ? Y a t il une part de vérité dans ce qu'il voit de moi ? (d'après mes mots, mes actes) Et finalement, pourquoi n'aimons nous pas être jugé ? Comment bien vivre le jugement d'autrui s'il est négatif ? Est ce que quelqu'un qui arrive à ne pas se remettre en question devant un jugement est quelqu'un qui se connait très bien et a confiance en lui ou bien quelqu'un de complètement fermé à l'opinion d'autrui ou d'imbus de lui même ? Mes lumières sont dépassées à ce sujet, si vous avez un avis, subjectif, objectif, cynique, optimiste, moqueur, philosophique, mitigé, je prends tout :smile2:
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