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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Certains ont une empathie naturelle, d'autres pas. Déjà pour avoir de l'empathie, il faut s'intéresser aux autres. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde. C'est aussi un trait de personnalité. Et une facilité ou une tendance à se projeter dans l'autre. Après l'empathie peut s'apprendre, et/ou se développer, effectivement suivant son vécu, son métier. Encore une fois, c'est une forme d'intelligence (capacité à comprendre) émotionnelle : certains ont des facilités innées ou une tendance naturelle, d'autres moins ou pas du tout. Et cette capacité peut se travailler ou se développer.
  2. Voilà ! Et surtout ces personnes ne font pas preuve de compassion, elles font mine d'avoir de la compassion, là est toute la nuance. Donc non, la compassion n'est pas hypocrite, encore une fois c'est un sentiment (que l'on n'est d'ailleurs pas forcé d'exprimer ou de montrer). Que des gens fassent semblant d'avoir ce sentiment par hypocrisie, c'est autre chose.
  3. Bah un sentiment ou une émotion, c'est en gros pareil : c'est ce que tu ressens face à une situation. La compassion, c'est le fait de ressentir de la tristesse, de la peine face à la souffrance d'un autre. La compassion c'est ce que l'on ressent, mais ça ne donne pas d'information sur la peine ou la souffrance de l'autre : - on peut avoir de la compassion, que l'on connaisse ou non la raison de la peine de l'autre. - on peut avoir de la compassion, que l'on comprenne ou pas ses raisons - on peut même avoir de compassion en pensant que quelqu'un souffre (alors que ce n'est pas le cas). L'empathie, c'est le fait de comprendre, ou de chercher à comprendre, la souffrance de l'autre. Qu'on compatisse ou non avec lui.
  4. Ah bah non pour le coup, je ne suis pas d'accord ... Oui c'est une aptitude, mais au contraire elle consiste justement à se mettre à la place de l'autre, en essayant de comprendre son point de vue, sa manière de ressentir les choses, selon sa façon de penser. On peut travailler en parallèle une certaine capacité à rester malgré tout distant, je vois ce que tu veux dire, par exemple pour un psy qui va essayer de percer les souffrances de quelqu'un mais se doit de rester extérieur et lucide (sinon il finirait vote dépressif). Mais cette partie là n'est pas de l'empathie à proprement parler. C'est de la distance que l'on met en parallèle de cette empathie. Oui et non. Oui, l'empathie ça peut se travailler : cela revient à de la psychologie, savoir cerner le fonctionnement de l'autre (effectivement, parfois pour mieux l'embobiner). Et pour un psy, arriver à démêler les choses, en faisant parler à dessein. Mais non dans le sens où l'empathie existe aussi au naturel : tu as des gens plus sensible qui ressentent davantage ce que ressentent les autres (des éponges), ou d'autres encore qui sont naturellement plus curieuse de vouloir comprendre. Tu en as aussi qui n'ont pas d'empathie, soit parce qu'ils s'en foutent, soit parce qu'ils sont davantage centrés sur eux-mêmes, soit parce qu'ils sont plus distants des autres .... Sans compter qu'on pourra plus facilement avoir de l'empathie pour quelqu'un qui nous ressemble, pense comme nous ou est confronté à des situations similaires. Bref, l'empathie est à la base une aptitude qui peut être plus ou moins naturelle, mais qui peut aussi se travailler. C'est une forme d'ouverture ... émotionnelle ? Mais d'esprit également : c'est admettre l'altérité de l'autre, aussi. Certains y sont réfractaires ou plus ou moins inaptes.
  5. Sentiment, émotion. Disons que ça ne se décide pas.
  6. Je ne vois pas pourquoi je ferais cela ? Par contre, pour le coup, je me crois un peu moins de mauvaise foi, et - à l'inverse de ce que tu dis - moins enfermé dans l'idéologie. Je te dis ma perception des choses (lorsque tu n'as pas l'air de vouloir développer la tienne). Et contrairement à toi je ne suis pas dans l'invective perpétuelle et caricaturale : ça doit faire au moins 6 fois sur ce forum que tu m'accuses d'avoir voté Macron en 2017, alors qu'il n'en est rien (j'ai voté blanc). Et au moins 3 fois que je te demandes de m'expliquer pourquoi cela aurait été compatible avec mes convictions de voter Lepen, comme tu as l'air de le suggérer : à ce jour, aucune réponse. Donc, je ne vais pas commencer à me croire plus supérieur ou plus intelligent, juste davantage dans le dialogue, ça c'est certain par contre.
  7. Oui, on peut parler de bienveillance aussi. Tu as raison, pitié est connoté négativement. Mais je l'ai employé parce qu'il montre bien que le sentiment vient de soi. C'est une réaction que l'on a, une émotion face à une situation telle qu'on l'interprète, de notre point de vue. L'empathie amène à essayer de mieux comprendre la situation, et parfois à diminuer ou amplifier la compassion que l'on avait par avance. Mais surtout à essayer de comprendre ce que ressent l'autre. Bref, si quelqu'un a perdu son père, tu pourras avoir de la compassion (plus ou moins suivant la proximité), souvent en comparant par rapport à ce que toi tu ressentirais dans ce cas. L'empathie va te permettre de comprendre plus finement ce que ressent spécifiquement la personne, le contexte, les liens qu'il avait avec son père. Alors certes, c'est toujours en essayant de comparer par rapport à nos propres émotions, mais c'est justement essayer de comprendre , de percevoir avec davantage de précision ce que ressent la personne. Encore une fois :La compassion est une réaction, une émotion. L'empathie est une recherche de compréhension.
  8. Houlà, ils sont tous différents. Bien évidemment, sur le lot, il y en a qui ne se rendent pas compte de la valeur de leurs employés, qui les dénigre, etc ... Ou qui, même s'ils reconnaissent leur valeur, n'acceptent pas qu'ils n'aillent pas dans leur sens : bref, qui n'acceptent pas la moindre contradiction, questionnement ou avis. Tu en as qui sont parfaitement conscients de la "valeur" de leurs employés, bref, qui se foutent des individus mais ne voient que l'intérêt financier qu'ils représentent ou pas (essentiellement dans les grands groupes). Et comme tu l'as toi même dis, une entreprise "n'est pas là pour faire du social" (je te cites). Donc, il y en qui se foutent totalement du côté humain. Et effectivement, tu en as qui ont de bien meilleures tournures d'esprit. Bon, j'ai pas eu de pot, je n'en ai pas croisé beaucoup. Le dernier était un sociopathe qui aimait à avoir du pouvoir sur les gens, les contrôler, les faire aller à contre-emploi, les casser, les monter les uns contre les autres, et en même temps jouer au "chef d'entreprise" en essayant de se faire mousser et d'avoir une belle image. Assez pathétique : lui, il a bousillé pas mal de projets, d'entreprise et de monde. Mais dans son milieu, le milieu financier, il était considéré comme un "winner" : il fait du fric. Sur le dos des autres, et sur le dos d'entreprises qu'il achève, mais il fait du fric. ???? Je ne vois pas en quoi mon discours a changé. Ce n'est vraiment pas la première fois que je tiens ici exactement les mêmes propos. Tu es sûr que ce n'est pas plutôt toi qui a du mal à comprendre ?
  9. Pas forcément. Je pense surtout que la compassion est encore une fois une pitié que l'on ressent un peu de manière innée : et on peut d'ailleurs, totalement se fourvoyer. Avoir de la peine pour quelqu'un qui n'en souffre pas forcément. Encore une fois, ce ne sont pas des degrés, ce sont deux choses différentes : une émotion d'une part, et de l'autre une forme de perception, de compréhension. Mais je vois ce que tu veux dire : avoir beaucoup d'empathie peut amener à exprimer bien davantage de compassion. Ou plutôt, à faire écho à ses propres souffrances, en s'appropriant presque la souffrance de l'autre. Car en effet, pour comprendre ce que ressent l'autre, on essaye de ressentir comme lui, et on peut perdre la distance qui fait que sa douleur n'est pas la notre. On peut aussi se fourvoyer en laissant finalement davantage s'exprimer notre douleur que la sienne, qui ne devient en fait que prétexte. Mais par la même, on perd peut-être en empathie, au final.
  10. Pour abscons en fait. Mais non, ce n'est pas ce que je veux dire. C'est juste que j'ai du mal à percevoir ce que tu ne comprends pas.
  11. Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit que la masse salariale d'une société, c'est CE qui la fait tourner. C'est un fait. Tu peux évidemment changer ceux qui composent cette masse salariale. Mais comme tu peux aussi remplacer un gérant par un autre, au final. La réalité c'est que c'est malgré tout l'ensemble de ces individus qui font de la boîte ce qu'elle est. Donc qu'elle leur appartient un peu à tous. Lorsqu'une équipe gagne un match de foot, on ne dit pas que le coach a bien joué, par exemple. Et pourtant, si. Chacun a un rôle important. Par exemple un commercial face à un client (parce que c'est le client qui permet aussi à l'entreprise d'avoir une activité) est souvent bien plus connu que le PDG. Les contrats et les ventes se font par son biais, il est LE visage de l'entreprise pour ces clients. Et pourtant, il ne fait produit rien. Et ceux qui produisent, même s'ils ne voient pas les clients, sont ceux qui concrètement fabriquent ou réalisent les produits et services sont lesquels l'entreprise n'aurait rien à vendre. Et ceux qui développent les produits, même s'il ne les vendent pas, ne les produisent, sont ceux qui conçoivent, améliorent ces produits pour les rendre intéressants. Bref, je ne vais pas détailler tout ce qui compose une entreprise, mais on voit bien que c'est la réunion de toutes ces tâches qui rend l'activité possible. Donc résumer une entreprise à son seul dirigeant, c'est particulièrement réducteur : ce seul individu ne fait pas tout. Ce n'est pas lui qui a les idées, lui qui trouve les clients, lui qui fabrique. Surtout lorsque le dit dirigeant a été nommé là par un conseil d'administration, par exemple. Ou qu'il hérite de papa. Ou qu'il a racheté la société. Je trouve par conséquent que lui donner l'exclusivité de la propriété de cette activité composée d'une réunion d'individu est à la fois contre-intuitive, et au final fortement idéologique. C'est une démarche qui ne pense pas le travail, qui ne le valorise pas, mais ne s'appuie que sur la possession financière. Je comprends, que dans cette idéologie, cela ne te choque pas qu'un héritier qui n'a concrètement participé en rien à ce qu'est une entreprise soit légitime à en avoir la possession. Mais c'est profondément idéologique comme conception. Bah lorsque tu es contre les impôts, que tu trouve normal que quelqu'un gagne en un mois ce que l'autre gagne en une vie ... tu avoueras que tu ne penses pas tout à fait la même chose ? Lorsque tu pars du principe que le chômage est avant tout expliqué par la paresse, et que tu refuses de voir qu'il y 10 fois moins de postes disponibles que de chômeurs, tu ne penses pas tout à fait la même chose. Quand tu penses qu'un individu est défini par la culture ou l'ethnie où on a décidé de le ranger, tu ne penses pas tout à fait la même chose. etc ... etc ... etc ...
  12. La gauche c'est un champ idéologique, une série de valeurs (respect réciproques des êtres entre eux, de leur droits, et donc une égalité réciproque dans les conflits d'intérêts avec des règles d'équité qui s'appliquent à tous, respect des idées de chacun ,.... bref, la notion de réciprocité, l'idée que l'on souhaite à l'autre ce que l'on se souhaite à soi). Bref quand tu te dis "de gauche", c'est que tes valeurs et convictions vont plutôt de ce côté là. Mais entre les paroles et les actes ... bref : ce n'est pas parce que quelqu'un se réclame de gauche qu'il l'est. Ce n'est pas non plus parce que quelqu'un est pauvre ou riche qu'il est de gauche : c'est juste que les idées de gauche étant pour ne pas accepter la pauvreté et cherchant à modifier l'équilibre lorsque c'est le cas, elles vont forcément dans le sens des intérêts des pauvres. Donc encore une fois, quand je parle de "gauche", je ne parle pas d'organes politiques (partis, mouvements, ...) ou de classer des humains suivant des clans, mais bien d'idées, de conceptions philosophiques.
  13. Oui, pourquoi pas, mais réactualiser une oeuvre peut être intéressant si l'on conserve un tant soit peu l'idée originale. Pour Aladin, par exemple, une Jasmine féministe s'intègre parfaitement (puisque le thème tourne déjà autour de l'extraction sociale). Mais pour Blanche-Neige, l'histoire de base c'est tout de même une essentialisation de la beauté comme idéal. Difficile de faire quelque chose qui se veut fédérateur et actuel. Par contre, on peut aussi rester dans le mythe d'un royaume magique. J'ai du mal avec l'idée de créer des histoires "pour les communautés qui se sentent lésées". Une histoire pour dénoncer une stigmatisation, oui. Si tu vois la nuance que je pose. Pour parler de la place du nanisme dans notre société, oui ... mais son avis sur la symbolique des nains dans Blanche-neige, ou le lien qu'il fait avec notre société, là ça relève d'une interprétation qui en vaut bien celle d'un autre, nain ou pas. Bah ils sont plutôt joviaux, infiniment généreux et accueillants, en adéquation avec leur environnement. Ils ne sont pas reclus, puisqu'ils vivent en communauté, avec la nature. Je ne vois vraiment pas de rapports entre ces nains là (encore une fois, qui ont à mon sens un héritage qui vient des contes nordiques) et une quelconque représentation avec les nains de nos sociétés, à l'époque du conte ou à la notre. Pour moi il n'a jamais s'agit d'humains atteints de nanisme, mais - encore une fois - déjà de "créatures magiques", au même titre que les elfes, gnomes, fées, etc ...
  14. Tiens, c'est là une autre différence. La compassion est une émotion : c'est ce que l'on ressent par rapport à autrui. L'empathie est davantage un exercice intellectuel (ou plutôt une capacité): essayer de comprendre comment pense l'autre, ou plus exactement ce qu'il ressent. Avec toute mon empathie, je n'arrive par exemple pas à comprendre ce qui te paraît abscond ?
  15. Ahhh, le PASCOU qui parle sans savoir. Tu es le John Snow du forum. LOL. Non je n'ai jamais créer de tract. Je n'ai même jamais été adhérent à aucun parti ou mouvement. J'ai dû manifester au lycée et à la fac, mais depuis, non plus. Je ne suis pas le "militant" de gauche que tu as en tête. Je suis juste un type banal qui parle politique sur un forum : rien d'original. Non, mais j'ai vu ce que ça pouvait donner. J'en ai approché quelques unes : la Startup où j'ai fait mon stage d'étude, ma première PME avec un véritable baltringue comme PDG, la PME suivante (bien plus grosse) qui réunissait en fait plusieurs entreprises, plus toutes les boîtes que le dirigeant de celle-ci (un financier sociopathe) a repris en 12 ans (qu'il a réussit à toutes planter, mais en se faisant du fric), sa logique et son mépris de merde à l'égard des salariés, des clients, et son décalage total par rapport aux différents marchés de ses activités (et le départ progressif de TOUS les cadres qui se retrouvaient à devoir gérer dans le dur ces activités). Bref, je pense avoir une bonne vision de ce que peut-être un patron, et de qui fait réellement la richesse d'une activité. Mais je sais bien que ce n'est là que mon expérience personnelle, donc limitée. Ce qui ne m'empêche pas, comme tout un chacun, de voir comment cela se passe ailleurs. Et sinon, là je suis en train de me former pour me mettre à mon compte, même si j'hésite encore. Et pourquoi selon toi ? Bah non, tu vois. Et justement, non, je ne suis pas dans la vie en rose, sinon je n'aurais pas ce discours. C'est bien ce que je dis. Donc si on veut du social, il ne faut pas compter de fait sur la participation volontaire des entreprises. CQFD. C'est exactement mon propos : les gens bossent et nourrissent tous ceux qui profitent de leur boulot. A commencer par un "fils de" qui n'a jamais rien glandé et qui se retrouve à diriger un groupe, méprisant le travail de la "classe" des véritables acteurs de sa richesse. PASCOU parlait de 2017. Je lui répond sur ça. Bah c'est ce que j'ai fait la dernière foi (ah pardon, non, j'ai voté blanc, donc je me suis déplacé, quelle nuance !). Soit cohérent bordel ! Enfin, si tu en es capable
  16. Tu es au courant qu'au second tout de la présidentielle, c'était soit Macron, soit Lepen ? Quelqu'un t'as expliqué comment ça fonctionnait, j'espère ? Tu sais que choisir un autre candidat n'était plus possible ? J'ai l'impression que tu nous décris une situation qui n'existe pas. Du coup, tu t'attendais à quoi ? La gauche a pour une partie appelé à voter CONTRE Lepen (ce qui est normal, la gauche a toujours été contre l'extrême-droite). Une autre partie a appeler à faire ce que l'on voulait, SAUF voter Lepen (ce qui est tout à fait normal). Je faisais partie de cette dernière. Et je renouvellerais dans le futur le cas échéant, car si je n'ai pas pu me résoudre à voter pour Macron (même si c'était pour éviter Lepen), 5 ans après je ne ferais pas autrement. C'est un dilemme qui m'est imposé par ce système électoral inadapté selon moi, et comme voter Macron n'aurait de toute façon rien changer, à un moment donné l'hypocrisie de légitimer un candidat qui ne l'est sûrement pas d'après moi, je ne voulais plus et je ne veux plus. Bref on nous demande de choisir entre l'extrême-droite et le déni démocratique, c'est un choix de merde. Encore une fois, je n'ai pas voté pour lui la dernière fois, je ne voterais pas pour lui cette fois non plus. Mais VOUS ne pouvez pas reprocher à quelqu'un de gauche de ne pas voter Lepen ou Zemmour : c'est en totale opposition avec ses convictions !!
  17. Je ne t'ai jamais demandé d'inventer. Mais je pensais que tu étais tout de même capable de connaître les mesures de ton candidat, de les exposer, et d'expliquer par ton sens critique en quoi tu es en accord. Je me suis trompé, apparemment. Pas très claire ta phrase. Oui, l'entreprise, du moins l'activité, est un axe important. Réindustrialiser la France, pour être moins dépendant, pour produire selon des normes plus saines, pour donner de l'emploi, je suis d'accord. Après, où je me pose davantage de questions, c'est sur l'appartenance de cette activité. Si elle est spoliée par quelques uns. Si on lui verse de l'argent public qui au lieu de profiter à cette activité et à ceux qui la compose, elle va dans la poche d'intérêts privés qui ne font rien pour la collectivité. Par ailleurs, j'intègre le fait que toutes les entreprises n'ont de fait pas la même rentabilité, la même utilité sociale, le même poids, etc .... et que cela créé de fait des différences entre salariés, différences pour lesquelles ils ne sont pas de fait responsable. Donc, à investissement égal, tout le monde ne reçoit pas le même revenu. Alors attention, avant que tu ériges la menace communiste, je ne suis pas pour un salaire unique. Mais je pense qu'il doit y avoir une péréquation dans les revenus des entreprises (car leurs bénéfices dépend aussi de ce qu'elles font comme bien ou service), que celles qui gagnent davantage contribuent davantage à la société. Quitte à ce que l'on aide les moins rentables, voire les services publics qui n'ont pas vocation à l'être. Ah, parce que @PASCOU se prétend "défenseur du petit peuple" ? Ouais, du coup je comprends encore moins.
  18. Et là aussi, les limites sont les mêmes que tu as décrites précédemment. Il est plus simple de monter sa boîte lorsque l'on vient d'un certain milieu, avec un certain réseau, et à la suite de certaines études. Et surtout avec le matelas financier qui permet de s'y risquer. C'est dommage, car je pense que beaucoup de gens ont de bonnes idées. Mais ça ne devrait pas. C'est une question de conflit d'intérêt. Comme tu le dis, ceux qui exploitent les salariés ont généralement pour intérêt d'améliorer la productivité et de baisser les coûts. En ce sens, dans bien des cas, les salariés sont une variable d'ajustement. Complètement. Après, il ne faut pas faire du travail l'alpha et l'omega. Le travail est la contribution demandée à chaque citoyen pour faire vivre la société, et ce qui permet à la fois de produire les biens et les services, et de donner les revenus à chacun pour consommer ces biens et ces services. Il est donc primordial que ce système soit organisé de la meilleure manière qui soit pour que chacun puisse vivre décemment. Effectivement, on voit que le système est grippé, que les revenus ont tendance à profiter goulûment à une minorité, au détriment de plus en plus de gens qui ne joignent plus les deux bouts. Donc, le travail est en effet central. D'un point de vue humain, le travail peut également être une source d'épanouissement, intellectuel, social, etc ... Mais l'humain ne se limite pas à cela. Et la société doit également composer avec d'autres enjeux, comme l'environnement. Bref, pour moi, un projet politique doit pouvoir répondre à ces différentes questions. Complètement ! Désolé, c'est moi qui avait mal lu. J'avais lu que tu voterais Macron au second tour : je ne comprenais donc rien. Autant pour moi
  19. Bah pourquoi tu ne votes pas Macron au premier tour du coup ?
  20. Parce que tes héritiers n'ont rien fait pour. Certainement pas. Je préfère largement que les entreprises reviennent à ceux qui les font réellement vivre : les salariés. A vrai dire, je suis même contre le fait qu'un patron possède une entreprise : pour moi, dès lors que plusieurs humains contribuent à une même entité de production, chacun devrait se voir attribuer une part de celle-ci, puisqu'elle devient en partie sa propriété par le travail qu'il fournit pour la créer et la faire vivre. En contrepartie, je ne suis évidemment pas pour que quelqu'un a un idée, un projet d'entreprise, doive mettre son avenir en "pari" pour entreprendre.
  21. Pourquoi tu as oublié une partie du propos ? Tout leur prendre AU DESSUS DE 12 millions d'euros. Bref, il daigne quand même leur laisser 12 Millions d'Euros ... du coup, personnellement, je ne me fait pas de grand soucis pour leur avenir à ces individus là. Surtout qu'encore une fois, on parle d'une transmission d'un patrimoine qui n'est pas le leur au départ, pour lequel ils n'ont rien fait. La plus grand partie des gens ne vote pour personne en particulier. Et ? C'est tant mieux, non ? C'est bien à cela que sert le progrès, non, améliorer nos conditions de vie ? C'est également le programme de la LFI. Moi, individuellement, non. Mais collectivement, cela regarde la société : c'est elle qui fixe les règles sur l'organisation de l'activité économique, sur les enrichissements et la contribution de chaque citoyen, pour aspirer à une équité citoyenne. La république peut donc fixer des règles qui limitent les privilèges indus, ou la transmission de ces privilèges. C'est l'un des sens de la république. Mais c'est déjà le cas : la majorité des français ne paient rien pour la transmission de leur patrimoine (quand ils en ont, c'est à dire pour la moitié d'entre eux). On ne taxe que ceux qui transmettent le plus. LFI juge juste que ce n'est pas suffisant, tant il est vrai que les sommes et les écarts sont astronomiques. Et franchement, laisser 12 millions à ces enfants, ça va non ? Tu leurs assures tout de même un sacré avenir, tu ne crois pas ? Davantage qu'une radiation nucléaire qui rend des territoires inhabitables pendant des milliers d'années ? Sur le plan carbone. Comparer le risque d'accident individuel avec un risque d'accident touchant des millions d'habitants et des conséquences majeures sur la vie sur une large zone géographique ... fallait oser. Tu ne trouves pas légèrement de mauvaise foi, juste un peu quand même ? Bah merde alors, on devrait tous payer ton manque d'ouverture d'esprit ? Que tu rêves de travailler toute ta vie, ça te regarde. Mais pour une bien plus grande majorité de personne, leur travail n'est pas forcément leur but dans leur vie, il n'est pas forcément non plus compatible avec l'âge, ou, tout simplement, le "marché" ne veut tout simplement plus d'eux. La retraite n'a pas à rimer avec impotence. Là encore, c'est tout de même une limite à la réflexion de ne considérer la seule activité humaine comme forcément économique. Tout ce que fait l'homme devrait donc avoir une logique de rentabilité ? Euh ... on est bien d'accord qu'il cite Victor Hugo dans cette vidéo ? Et il a parfaitement raison : la France, la République, les droits, etc ... tout cela est le fruit idéologique de la Révolution Française.
  22. Mais tu es incapable de donner un avis sans faire un copier-coller ? Bon donc, a priori puisque tu postes sur les entreprises, c'est que c'est un axe important selon toi. Bon alors, "Restaurer la compétitivité de nos entreprises" : simplifier les démarches administratives, ça ne mange pas de pain, why not. Diminuer l'IS sur les petites entreprises, pourquoi pas (personnellement, je serais davantage pour faire de la progressivité), même si la taille ne veut rien dire : tu es des PME côtées en bourse, qui versent des dividendes et se portent bien. Bref, le critère n'est pas suffisant. Mais surtout, quid du manque à gagner ? Surtout qu'il veut également réduire les impôts de production. Ca fait de sacrés trous dans les caisses tout cela : il compense comment ce cadeau ? Si encore il voulait faire payer davantage les grosses entreprises : mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Sur le reste : - Euh, ça veut dire quoi un "grand fond souverain" alimenté par les fonds du livret A ? Ca va faire peur à certains ^^ Mais donc, il fait dans du communisme ton Zemmour? Avec un Etat investisseur, si je comprends bien. Et le retour de balancier ? - La fin des droits de donations et de succession pour les entreprises familiales : pas très libéral philosophiquement, mais très néolibéral comme mesure. La richesse reste aux riches, même si les descendants n'ont rien fait pour hériter. Et on se fout des travailleurs plus méritants dans l'état d'une entreprise qu'un rejeton qui n'y est pour rien.
  23. Tu réponds à côté. Comme si tu ne voulais pas débattre du fond. Ok, j'ai sans doute exagérer ton propos. Mais "remettre la France sur les rails". OK, comment selon toi ? (C'est fou, j'ai l'impression de demander un truc hors du commun quoi !)
  24. Il paraît qu'ils voulaient la renommer CdCNews Tu sais, trouver le site de Zemmour et son programme, je sais faire. Mais nous sommes sur un forum de débat, non ? Tu n'arrête pas de dire que Zemmour va tout changer pour le mieux, que son programme est impec pour la France. @Clavier également. Donc, à un moment donné, pour le débat, je vous demande si vous pouvez expliciter votre propos, en dehors de formules ou de slogans. Voir, concrètement, quelles sont les idées qui vous plaisent. Et comme vous dites qu'elles amélioreront la situation de la France, ce serait bien de connaître à quelles idées vous pensez exactement, à quels objectifs elles s'attaquent concrètement, et en quoi cela est pertinent selon vous. Bref, ça s'appelle débattre du fond.
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