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Jean Bambois

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Tout ce qui a été posté par Jean Bambois

  1. Jean Bambois

    Le défouloir

    Marre de Ronald McDonald (ou plutôt l'acteur imbécile qui l'interprète sous son maquillage) qui ennuie mes enfants au McDonalds avec des jeux idiots et m'oblige à séjourner dans ce "restaurant" bien plus longtemps que nécessaire. Pour info, je mange avant d'y aller et j'y prends simplement un café.
  2. Avant de sauter aux conclusions hâtives, aux jugements à l'emporte-pièce, à la mentalité de foule hystérique... il est bon de lire, s'informer, se baser sur des preuves et non des suppositions, puis les analyser à tête reposée. Si le "chérubin" en question a réussi à s'introduire dans le zoo après la fermeture, pourquoi est-il d'après vous incapable de s'enfuir de chez lui ? Qui vous dit que ses parents n'étaient pas à sa recherche et n'ont pas fait de leur mieux pour le garder chez lui ? Un parent, malgré tous ses efforts, ne peut pas être Superman devant un enfant impossible.
  3. 09. Rękopis znaleziony w Saragosie (Le Manuscrit trouvé à Saragosse) (1965, Wojciech Has, Pologne) Un magnifique film-fleuve long de plus de trois heures, et l'équivalent cinématographique d'une poupée russe. C'est l'histoire d'un homme qui raconte une histoire, et le personnage de cette histoire en rencontre un autre, qui lui aussi raconte une histoire... et ainsi de suite. Les genres et les styles se chevauchent avec bonheur : fantastique, comédie, cape et épée, historique... Je n'oublierai pas ma première vision de ce film, dans une salle obscure et enfumée. Les spectateurs, exaspérés par ce film "difficile" et long, sont pour la plupart partis avant la fin. Mais moi je restais là, et je souriais, en pensant à tous ces pauvres citoyens lambdas, gavés à longueur de journée des clips de MTV, qui ne savaient plus apprécier une histoire qui prend le temps de prendre le temps. Absolument magistral.
  4. "One hour photo" à voir également. Pas un chef-d'oeuvre car il y a de nombreux points faibles, mais Robin Williams y campe un personnage des plus ambigus, avec brio.
  5. Quels sont-ils ? Si tu as bien deviné tu recevras l'estime de Jean Bambois.
  6. Jean Bambois

    Du matin ?

    Parce qu'elle l'est, et cela fait partie de mon plaisir matinal.
  7. Jean Bambois

    Du matin ?

    J'écoute un disque de bon classique et je me prépare une tasse de café avec un croissant. Ensuite j'embrasse ma femme et je me glisse dans ma somptueuse voiture pour me rendre au travail. Je m'énerve un peu dans les embouteillages... puis sur ma secrétaire quand j'arrive au travail . Ensuite je m'installe à mon bureau pour lire mon courrier, et je bois mon deuxième café.
  8. Classique des classiques...
  9. Remake que j'ai d'ailleurs boycotté. On ne fait pas de remake de Tarkovsky.
  10. On entre à présent dans le top 10, dans le "saint des saints", dans la crème de la crème. Vision pour ainsi dire obligatoire, pour les amateurs de cinéma petits et grands... Que l'on soit dilettante ou passionné, que l'on ai 100 ou 6.500 films au "compteur", il faut au minimum voir ceux-là... 10. Solyaris (1972, Andrei Tarkovsky, Russie) Solyaris (Solaris en français) est la réponse russe à "2001" de Kubrick, film de science-fiction agréable mais manquant quelque peu de substance et d'intérêt. Si les effets spéciaux de Solyaris sont quasiment inexistants, c'est parce que l'aventure réelle se déroule dans la tête des personnages. Solyaris est une planète qui capte les pensées des personnages et crée pour eux des mondes s'inspirant de leurs souvenirs. C'est ainsi que le personnage principal y retrouve son ex-femme décédée. Préférera-t-il la réalité, ou une fiction plus agréable ? Pour avoir la réponse, munissez-vous d'un billet de cinq euros et foncez dare dare à votre meilleur vidéo club.
  11. Patience, jeune Padawan. Tout vient à point à qui sait attendre.
  12. 11. Bicentennial Man (1999, Chris Columbus, USA) Basée sur une histoire géniale d'Isaac Asimov, le grand auteur russe de science-fiction, cette histoire raconte en quelque sorte la transformation d'un robot en être humain. Robin Williams est parfait en créature robotique qui découvre au fil des années qu'il est capable d'éprouver des émotions... émotions qui sont à tous les coups partagées par le spectateur, tant le scénario est émouvant. Et si on verse une larme à la fin, c'est d'une part parce qu'on est touché au plus profond de son être, d'autre part parce qu'on aurait voulu que ce chef-d'oeuvre ne s'arrête jamais.
  13. Pourquoi cet entêtement à vouloir prouver qu'il existe une manière objective de juger de la valeur d'un film ? Si c'est réellement ce que vous pensez, à vous de jouer : 1) Donnez-moi la définition objective d'un chef-d'oeuvre, et soyez complets et précis, parce que je serai là avec mes contre-exemples 2) Donnez-moi des exemples de chefs-d'oeuvre qui ne touchent personne (puisque d'après vous les deux ne sont pas liés)
  14. Faux. Si tu aimes un film, c'est qu'il t'a touché d'une certaine manière. Or, qu'est-ce qu'un grand film qui ne nous touche pas ? Est-ce un grand film si personne n'a aucune réaction en le regardant ? Non. Il n'existe aucune définition objective d'un grand film. Il faut donc s'en remettre à la réaction qu'on éprouve en regardant.
  15. Bob, pourquoi cet acharnement sur l'ordre de mon classement ? Comme je l'ai précisé, il s'agit de ma liste. Quant aux chefs-d'oeuvres que la majorité n'a pas semblé apprécier (Timecop, Vampire in Brooklyn...), je me contenterai de dire ceci : Citizen Kane a lui aussi été démoli par les critiques à sa sortie.
  16. 12. Még kér a nép (Psaume Rouge) (1972, Miklos Jancso, Hongrie) Dans la catégorie des films qui (re)définissent ce qu'il est possible de faire avec ce fascinant médium que les hommes ont baptisé "cinéma", difficile de trouver plus grandiose que ce film. C'est l'histoire de la révolution socialiste des paysans de la fin du XIXème siècle, narrée uniquement à travers des danses folkloriques dans un champ. La caméra de Jancso se promène en long et en large et donne le temps aux images de parler d'elles-mêmes : il n'y a qu'une vingtaine de coupes sur tout le film, qui dure une heure et demie. Le symbolisme est omniprésent, telle l'image finale de la jeune fille qui se coupe la paume avec un couteau face-caméra, symbole de la répression violente des paysans qui conclut tragiquement l'histoire (et l'Histoire). Pour les peu calés en histoire, il est conseillé de précéder la vision de ce film par une relecture des événements représentés. Votre vision en sera sublimée.
  17. Hé bien si tu appelles ça "gâcher", tu ne l'utilises pas et puis c'est tout. C'est simple non ?
  18. C'est réussi non ? Mais c'est surtout Vincent (mon stagiaire et informaticien émérite) qu'il faut remercier.
  19. Avec l'aide de mon stagiaire qui m'a expliqué comment faire, je t'ai préparé une petite surprise. Elle te plaira si tu es fan de Michel Sardou. Sinon, pas de problème, il n'y a aucune obligation à l'utiliser.
  20. Celui de Coppola est très bon mais le film de Craven donne une autre dimension au film de vampire.
  21. ... que j'ai cité dans ma présentation.
  22. Celui de Murnau est très bon. Celui de Browning nettement plus kitsch. Pour un Dracula différent, pas un chef-d'oeuvre mais valant tout de même le détour, je conseille aussi celui de Guy Maddin.
  23. Je connais d'ores et déjà la suite de mon classement, que j'ai travaillé et étudié au préalable. C'est la seule façon de procéder, sinon j'allais peut-être commettre un oubli irréparable. 13. Vampire in Brooklyn (1995, Wes Craven, USA) L'horreur a un nom : Wes Craven. La comédie a un nom : Eddie Murphy. Quoi de plus logique, donc, que les deux s'associent pour créer ce film hybride et déjanté, injustement snobbé par la critique à sa sortie. C'est un plaisir de voir Eddie Murphy mélanger le drame à la comédie, dans un scénario inénarrable qui mélange le fantastique au romanesque, avec un détour par la case grosse rigolade. On va de rebondissement en rebondissement, et bien malin sera celui qui saura deviner la pirouette finale. Un film à placer de toute urgence au panthéon des grands films de vampires, avec ceux de Murnau, Herzog, Polanski et Coppola.
  24. Je ne ferai pas de classement autre que les vingt premiers, ça prend beaucoup de temps. Et on ne peut bien sûr pas participer, créez vos propres sujets si vous voulez parler de vos classements personnels. Je posterai le numéro 13 demain.
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