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Jean Bambois

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Tout ce qui a été posté par Jean Bambois

  1. Vu le titre du sujet ainsi que le message d'introduction : "(...) Sa liste ne cherchera pas à être "objective" : il s'agit de ses films préférés, et non des films préférés des autres ou des films les plus importants de l'histoire du septième art. (...)" ... je ne comprends pas bien comment le doute a pu subsister aussi longtemps.
  2. On verra mais je ne promets rien, ça a été suffisamment difficile de faire un top 20. J'ai pris des notes, revu une série de films, fais des brouillons... Tout cela prend du temps, surtout quand on a beaucoup de films parmi lesquels choisir.
  3. L'île nue est en effet un grand chef-d'oeuvre (bien que pas parmi mes 20 préférés, mais certainement dans le top 100). L'absence totale de dialogue le réserve aux spectateurs les plus patients, cependant on ne peut rester de marbre devant la pureté, simple et belle, de ce film. Regardez-le et appelez-moi si vous avez déjà vu un film pareil.
  4. N'y compte pas, je n'aime pas les films d'horreur.
  5. Si c'est de l'ironie, je t'invite à revisiter l'histoire et tes classiques, avec des réalisateurs comme Fritz Lang, Wilhelm Friedrich Murnau, Werner Herzog, Rainer Werner Fassbinder, Douglas Sirk, Ernst Lubitsch, Wolfgang Petersen, Wim Wenders, etc.
  6. Il reste un film allemand et un film japonais, donc le très médiocre "Speed 2" ne peut logiquement pas figurer dans la liste.
  7. Jean Bambois va départager la question avec une classification complète de la filmographie de M. Lynch : Films à structure atypique : Eraserhead (1977) Twin Peaks : Fire Walk With Me (1992) Lost Highway (1997) Mulholland Drive (2001) Inland Empire (2006) Films à structure classique : The Elephant Man (1980) Dune (1984) Blue Velvet (1986) Wild At Heart (1990) The Straight Story (1999) On voit donc une classification en cinquante-cinquante, indépendamment des époques. Dire que Lynch ne fait que des films incompréhensibles, c'est ne pas connaître Lynch.
  8. 03. Taxi Driver (1976, Martin Scorsese, USA) Voici un film monumental qui, comme tous les plus grands, se prête à différents niveaux de lecture. Et par là même, il est susceptible de plaire aux masses, car il y a ici pour tout le monde de quoi se mettre sous la dent. En surface, on a l'histoire d'un homme solitaire et psychotique qui échoue à trouver sa place dans la société et finit par devenir dangereux, résolu à trouver une utilité à sa vie, même s'il faut pour cela recourir à la violence. Si on creuse plus profondément, on voit aussi une critique acerbe de la société américaine, et plus particulièrement des médias qui dictent aux gens qui est un héros et qui est un "méchant". La fin du film est d'ailleurs particulièrement révélatrice. Enfin, on a également droit à une descente hyper-réaliste dans la psychologie du protagoniste, et ce subtilement. On se rend compte par exemple, grâce à de nombreuses petites touches, que la haine de Travis Bickle envers la société provient de ses propres craintes et échecs (cfr. votre cours de psychologie, chapitre "la projection"). Un film accessible, dont on pourrait pourtant rester à parler toute la nuit.
  9. Ce que tu as l'air d'avoir vraiment beaucoup de mal à comprendre, mais que la plupart des autres semblent pourtant avoir compris, c'est que ce sujet traite des 20 films préférés... de Jean Bambois. Pas les tiens
  10. Cependant ça ne fait jamais que la 50ème fois qu'il répète inlassablement la même chose. J'ai déjà répondu et je ne désire plus m'adresser à lui pour différentes raisons. Son acharnement à répéter les mêmes arguments ad nauseam devient tout simplement du harcèlement.
  11. Bob, j'ai signalé ton message aux modérateurs, j'en ai vraiment ras le bol de ton acharnement. Tu dépasses les bornes. Ouste.
  12. Je t'arrête tout de suite, les deux films que tu cites (le Pasolini est d'ailleurs 21ème sur ma liste) ne sont pas du tout voués au "beau pour le beau", et je les trouve tout à fait passionnants. Il ne faut pas confondre un film long/lent et un film uniquement dédié à l'esthétique, ce n'est absolument pas lié. Il y a des films qui requièrent plus de patience et d'investissement que d'autres, voilà tout. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne concilient pas toutes les choses que tu as décrites. Il faut généralement un certain apprentissage pour s'habituer à ce style de films. Je te conseille de les garder au chaud et d'y revenir plus tard.
  13. J'apprécie les films de M. Leone, si j'avais fait un top 50 on aurait sûrement eu droit à l'un ou l'autre.
  14. Hallucinant. Belle ou pas, Jean Bambois ne lui pardonne pas sa bêtise crasse. Qu'elle passe moins de temps au brushing et plus de temps en bibliothèque.
  15. J'y vais généralement avec ma femme. Nous restons majoritairement à l'ombre des salles où on projette du McCinéma (sauf quand c'est avec les gosses), et préférons celles où on projette des films personnels, il est vrai moins (mais mieux) peuplées. Nous sommes donc en général au moins deux dans la salle.
  16. Avant d'entamer le top 3, respectivement les médailles de bronze, d'argent et d'or décernées par Jean Bambois pour le plus grand mérite cinématographique, voici le résumé complet et précis que certains ont demandé. 20. Le Ballon Rouge (1956, Albert Lamorisse, France) Simplicité, efficacité, poésie et légèreté sont les maîtres-mots de ce chef-d'oeuvre d'Albert Lamorisse. Quasiment sans dialogue, tout est dit à travers une course poursuite que joue un petit enfant contre son ballon rouge qui s'est envolé et qui semble animé d'une vie propre. Ode à l'enfance, tellement léger et bien filmé qu'on s'imagine virevolter dans les cieux tel le ballon titulaire, on se régale de ces magnifiques trente-quatre petites minutes et on en redemande. On regarde "Le Ballon Rouge" comme on lit un poème de Prévert. Simple et génial. 19. Le Prix de l'Honneur (2003, Gérard Marx, France) Prenez un Michel Sardou époustouflant, une Alexandra Vandernoot séduisante, un Michel Bompoil étonnant, et un Gérard Marx (déjà réalisateur d'un très bon épisode du Commissaire Moulin) au sommet de son art. Ajoutez de l'intrigue, du mystère, du suspense, et une interprétation presque sans faille, le tout sur fond d'une passionnante histoire policière dans un cadre d'école militaire. La belle Sophie Larrieu est retrouvée morte, un revolver à la main. La police enquête, mais l'armée veut étouffer l'affaire... Honneur, prestige, et trahison sont au programme. Cet excellent téléfilm parvient à sortir du cadre étriqué de la télévision pour nous offrir une histoire bouleversante qui arrachera une larme dans chaque chaumière qui a du coeur. 18. Timecop (1994, Peter Hyams, USA) Jean-Claude Van Damme est ici au sommet de son art (c'est-à-dire le karaté) tout en nous régalant d'un numéro d'acteur très convaincant. Le scénario parle d'un homme qui veut tout risquer par amour, et qui est prêt à partir dans le temps pour empêcher sa femme d'être assassinée dix ans auparavant. Vous n'avez rien compris ? C'est normal, le film est assez dur à comprendre, comme tous les films qui parlent de voyages dans le temps. Il faut le voir, le revoir, et si possible prendre des notes. Et c'est là qu'on découvre toutes les finesses d'un scénario en béton armé. Du bon cinéma américain pur jus, ne boudons pas notre plaisir, c'est génial. 17. Casablanca (1942, Michael Curtiz, USA) Un grand classique qui se passe de présentation. 16. My Dinner With Andre (1981, Louis Malle, USA) Je continue ma liste avec cet OVNI cinématographique signé de la main du grand Louis Malle. "Mon dîner avec André", comme son nom l'indique, consiste entièrement en une longue conversation dînatoire entre André Grégory et Wallace Shawn. Ce n'est pas très cinématographique, c'est même de l'anti-cinéma, mais qu'est-ce que c'est bon. On se régale de la conversation hautement philosophique et initiatique entre André et Wallace, sur des sujets tels que la nature de la réalité, le théâtre d'avant-garde, et la vie à New York à la fin des années 70. Au programme : culture, intellect, repartie et bons mots. 15. L'aventure c'est l'aventure (1972, Claude Lelouch, France) Une liste des vingt meilleurs films est incomplète sans film de Claude Lelouch. Voilà donc cette omission (temporaire) réparée. Outre une réalisation brillante et fidèle à lui-même, Lelouch réunit ici un casting de rêve, avec, outre Ventura et Brel, des noms tels que Johnny Hallyday, Aldo Maccione, Yves Robert, Elie Chouraqui, et même un jeune Michel Drucker. Si ce casting vous fait saliver... foncez au vidéo-club, et bon appétit. 14. Nattvardsgästerna (Les Communiants) (1962, Ingmar Bergman, Suède) C'est l'histoire d'une église à moitié vide et d'un prêtre qui doute sur sa foi. Le prêtre reçoit la visite d'une ancienne amante, qui lui confesse son amour mais aussi qu'elle pense qu'il ne l'aime pas. Dans un plan fixe de six minutes des plus audacieux, l'amante regarde la caméra et lit une lettre qu'elle lui a écrite. Elle y mentionne l'anecdote où un jour, défigurée par une mauvaise crise d'eczéma, le prêtre l'a rejetée pour son apparence repoussante. Le prêtre finit de lire la lettre et s'endort. Ensuite, un homme dépressif vient le trouver pour obtenir des conseils. Mais le prêtre, dépressif lui aussi, admet qu'il n'est en fait même pas croyant, et l'homme se suicide peu après. S'ensuit un questionnement radical sur l'existence de Dieu entre les différentes protagonistes. Filmé en noir et blanc dans des décors des plus minimalistes, avec un jeu d'acteurs subtil et nuancé, voici un grand film, dur à regarder mais d'une profondeur et d'une humanité inouïe. 13. Vampire in Brooklyn (1995, Wes Craven, USA) L'horreur a un nom : Wes Craven. La comédie a un nom : Eddie Murphy. Quoi de plus logique, donc, que les deux s'associent pour créer ce film hybride et déjanté, injustement snobbé par la critique à sa sortie. C'est un plaisir de voir Eddie Murphy mélanger le drame à la comédie, dans un scénario inénarrable qui mélange le fantastique au romanesque, avec un détour par la case grosse rigolade. On va de rebondissement en rebondissement, et bien malin sera celui qui saura deviner la pirouette finale. Un film à placer de toute urgence au panthéon des grands films de vampires, avec ceux de Murnau, Herzog, Polanski et Coppola. 12. Még kér a nép (Psaume Rouge) (1972, Miklos Jancso, Hongrie) Dans la catégorie des films qui (re)définissent ce qu'il est possible de faire avec ce fascinant médium que les hommes ont baptisé "cinéma", difficile de trouver plus grandiose que ce film. C'est l'histoire de la révolution socialiste des paysans de la fin du XIXème siècle, narrée uniquement à travers des danses folkloriques dans un champ. La caméra de Jancso se promène en long et en large et donne le temps aux images de parler d'elles-mêmes : il n'y a qu'une vingtaine de coupes sur tout le film, qui dure une heure et demie. Le symbolisme est omniprésent, telle l'image finale de la jeune fille qui se coupe la paume avec un couteau face-caméra, symbole de la répression violente des paysans qui conclut tragiquement l'histoire (et l'Histoire). Pour les peu calés en histoire, il est conseillé de précéder la vision de ce film par une relecture des événements représentés. Votre vision en sera sublimée. 11. Bicentennial Man (1999, Chris Columbus, USA) Basée sur une histoire géniale d'Isaac Asimov, le grand auteur russe de science-fiction, cette histoire raconte en quelque sorte la transformation d'un robot en être humain. Robin Williams est parfait en créature robotique qui découvre au fil des années qu'il est capable d'éprouver des émotions... émotions qui sont à tous les coups partagées par le spectateur, tant le scénario est émouvant. Et si on verse une larme à la fin, c'est d'une part parce qu'on est touché au plus profond de son être, d'autre part parce qu'on aurait voulu que ce chef-d'oeuvre ne s'arrête jamais. 10. Solyaris (1972, Andrei Tarkovsky, Russie) Solyaris (Solaris en français) est la réponse russe à "2001" de Kubrick, film de science-fiction agréable mais manquant quelque peu de substance et d'intérêt. Si les effets spéciaux de Solyaris sont quasiment inexistants, c'est parce que l'aventure réelle se déroule dans la tête des personnages. Solyaris est une planète qui capte les pensées des personnages et crée pour eux des mondes s'inspirant de leurs souvenirs. C'est ainsi que le personnage principal y retrouve son ex-femme décédée. Préférera-t-il la réalité, ou une fiction plus agréable ? Pour avoir la réponse, munissez-vous d'un billet de cinq euros et foncez dare dare à votre meilleur vidéo club. 09. Rękopis znaleziony w Saragosie (Le Manuscrit trouvé à Saragosse) (1965, Wojciech Has, Pologne) Un magnifique film-fleuve long de plus de trois heures, et l'équivalent cinématographique d'une poupée russe. C'est l'histoire d'un homme qui raconte une histoire, et le personnage de cette histoire en rencontre un autre, qui lui aussi raconte une histoire... et ainsi de suite. Les genres et les styles se chevauchent avec bonheur : fantastique, comédie, cape et épée, historique... Je n'oublierai pas ma première vision de ce film, dans une salle obscure et enfumée. Les spectateurs, exaspérés par ce film "difficile" et long, sont pour la plupart partis avant la fin. Mais moi je restais là, et je souriais, en pensant à tous ces pauvres citoyens lambdas, gavés à longueur de journée des clips de MTV, qui ne savaient plus apprécier une histoire qui prend le temps de prendre le temps. Absolument magistral. 08. Rocky V (1990, John G. Avildsen, USA) Voici encore un film sur ma liste qui va faire grincer des dents, voire faire hurler certains comme des vierges effarouchées. "Rocky V" est le chef-d'oeuvre d'une série autrement très moyenne. Contrairement aux épisodes précédents où il n'était question que de boxe et de méchants russes, il est ici question d'humanité, d'amitié, de trahison. Ce n'est pas un "méchant" que Rocky affronte mais bien ses démons intérieurs, et la douleur causée par le retournement de veste de son jeune protégé, Tommy Gunn, à qui le succès a suffisamment fait tourner la tête pour qu'il oublie son ami et mentor. D'un côté on ne peut s'empêcher de verser une larme devant cette tragédie on ne peut plus humaine, de l'autre côté, les scènes de boxe méritent l'analyse plan par plan dans les écoles de cinéma. 07. Brazil (1985, Terry Gilliam, USA) Brazil c'est, pour résumer, "1984" de Orwell, vu à la sauce des Monty Python, dont Gilliam était l'une des têtes pensantes. Ce film est un petit bijou regorgeant de trouvailles en tout genre, tant au niveau du scénario que des superbes décors. Brazil, c'est l'histoire d'un homme anonyme, petit rouage fonctionnel parmi d'autre dans la société, qui se perd accidentellement dans cet univers de bureaucrates, de tampons, de formulaires, et de règles stupides qui sont devenues plus importantes que le bonheur et le bon sens. Mélangeant habilement le tragique à la comédie, Brazil surprend, divertit, choque, amuse, et fait réfléchir. 06. Der Himmel über Berlin (Les Ailes du Désir) (1987, Wim Wenders, Allemagne) Un film tout en nuance, qui n'a nul besoins d'explosions, de scènes de violence ni d'effets spéciaux hors de prix pour avoir de l'impact. C'est l'histoire de deux anges qui survolent Berlin depuis la nuit des temps et veillent sur les gens avec bienveillance, sans jamais toutefois pouvoir intervenir sur les événements. L'un d'entre eux finit par se lasser de n'être que spectateur et, désireux de ressentir des plaisirs tels que boire un café et fumer une cigarette... et tomber amoureux... décide de devenir humain. C'est un film lent et sans "action" à proprement parler, qui lassera vite les McSpectateurs. Par contre, ceux qui aiment la poésie, prendre leur temps à savourer une sensation, une odeur, un moment... vont adorer. 05. Trois Couleurs : Bleu, Blanc, Rouge (1993-1994, Krzysztof Kieslowski, France) D'accord, je triche un peu, il s'agit ici d'une trilogie et pas d'un seul film. Cependant, ils sont tellement complémentaires qu'il est difficile de penser à l'un d'entre eux sans penser aux autres. Chaque partie a une identité visuelle centrée autour de sa couleur titulaire, ainsi que son thème spécifique, respectivement liberté pour Bleu, égalité pour Blanc, et fraternité pour Rouge. Ces histoires nous parlent de citoyens ordinaires qui vivent des événements extraordinaires, de rencontres, qui se font ou ne se font pas (un grand thème chez Kieslowski). Splendide tant sur le point des scénarios, qui provoquent et émeuvent, que sur le plan visuel ou encore celui de l'interprétation, avec des pointures comme Juliette Binoche ou Jean-Louis Trintignant. 04. Spoorloos (L'homme qui voulait savoir) (1988, George Sluizer, Pays-Bas) Voici un choix qui en étonnera plus d'un. Dans la catégorie "grands chefs-d'oeuvre que presque personne n'a vu", je vous donne Spoorloos. Où le duel psychologique entre un homme dont la petite amie a disparu mystérieusement voilà des années et qui n'arrive pas à tourner la page... et l'homme qui le contacte en avouant être le responsable de cette disparition, brillamment campé par un Bernard-Pierre Donnadieu au sommet de son art. Ce film bouscule les conventions, car on passe autant de temps à connaître le "gentil" que le "méchant", je mets ici les guillemets pour dénoter la profondeur psychologique des personnages qui échappe à de tels raccourcis. Disons plutôt le protagoniste et l'antagoniste. Vous passerez les vingt dernières minutes du film assis sur le bord de votre siège, tant le suspense est intense et tant le spectateur, tel le personnage du film, "veut savoir". PS : Attention, le réalisateur a bizarrement (et piètrement) fait un remake de son propre film à la sauce américaine quelques années plus tard. Ce remake est très mauvais, ne les confondez pas, trouvez l'original de 1988 avec Bernard-Pierre Donnadieu.
  17. Jean Bambois vous souhaite la bienvenue sur ForumFr.

  18. Je vois qu'il y en a deux à vendre sur amazon. http://www.amazon.fr/Spoorloos-Bernard-Pie...1483&sr=8-1
  19. 04. Spoorloos (L'homme qui voulait savoir) (1988, George Sluizer, Pays-Bas) Voici un choix qui en étonnera plus d'un. Dans la catégorie "grands chefs-d'oeuvre que presque personne n'a vu", je vous donne Spoorloos. Où le duel psychologique entre un homme dont la petite amie a disparu mystérieusement voilà des années et qui n'arrive pas à tourner la page... et l'homme qui le contacte en avouant être le responsable de cette disparition, brillamment campé par un Bernard-Pierre Donnadieu au sommet de son art. Ce film bouscule les conventions, car on passe autant de temps à connaître le "gentil" que le "méchant", je mets ici les guillemets pour dénoter la profondeur psychologique des personnages qui échappe à de tels raccourcis. Disons plutôt le protagoniste et l'antagoniste. Vous passerez les vingt dernières minutes du film assis sur le bord de votre siège, tant le suspense est intense et tant le spectateur, tel le personnage du film, "veut savoir". PS : Attention, le réalisateur a bizarrement (et piètrement) fait un remake de son propre film à la sauce américaine quelques années plus tard. Ce remake est très mauvais, ne les confondez pas, trouvez l'original de 1988 avec Bernard-Pierre Donnadieu.
  20. Détail amusant : sur les quatre films qui restent, il y en a un allemand, un américain, un japonais et un néerlandais (dans le désordre).
  21. Dans ce cas, que fais-tu dans ce sujet ? Tu es obligée de lire tous les sujets du forum ?
  22. Cette accusation commence à agacer Jean Bambois. Le seul film dont j'ai parlé que je n'avais pas vu était le film sur Coluche, et j'ai précisé très clairement que je ne l'avais pas vu. Il ne fait maintenant de toute façon plus partie de la liste vu que je l'ai remplacé par Casablanca. Du reste Bob, si mon sujet t'énerve autant que ça, tu peux rester en dehors au lieu de constamment venir le pourrir.
  23. 05. Trois Couleurs : Bleu, Blanc, Rouge (1993-1994, Krzysztof Kieslowski, France) D'accord, je triche un peu, il s'agit ici d'une trilogie et pas d'un seul film. Cependant, ils sont tellement complémentaires qu'il est difficile de penser à l'un d'entre eux sans penser aux autres. Chaque partie a une identité visuelle centrée autour de sa couleur titulaire, ainsi que son thème spécifique, respectivement liberté pour Bleu, égalité pour Blanc, et fraternité pour Rouge. Ces histoires nous parlent de citoyens ordinaires qui vivent des événements extraordinaires, de rencontres, qui se font ou ne se font pas (un grand thème chez Kieslowski). Splendide tant sur le point des scénarios, qui provoquent et émeuvent, que sur le plan visuel ou encore celui de l'interprétation, avec des pointures comme Juliette Binoche ou Jean-Louis Trintignant.
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