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Et si on associait des oeuvres d'art à des mots
chirona a répondu à un(e) sujet de chirona dans Arts et Artistes
Bonsoir, Illustration artistique de l'aspect général de la Voie Lactée source __________ Je relance avec : Ophélie -
When I am dead, my dearest, Sing no sad songs for me; Plant thou no roses at my head, Nor shady cypress tree: Be the green grass above me With showers and dewdrops wet; And if thou wilt, remember, And if thou wilt, forget. I shall not see the shadows, I shall not feel the rain; I shall not hear the nightingale Sing on, as if in pain; And dreaming through the twilight That doth not rise nor set, Haply I may remember, And haply may forget. Quand je serai morte mon amour Ne chante pas pour moi de chansons tristes Ne plante pas de roses sur ma tombe Ne la mets pas à l'ombre d'un cyprès Ne laisse au dessus de moi que l'herbe verte Mouillée de pluie et de rosée. Et si tu veux, souviens toi.... Et si tu veux, oublie..... Je ne verrai point les ombres, je ne sentirai point la pluie, je n'entendrai point le rossignol continuer de chanter, comme s'il était douloureux : et rêvant à travers le crépuscule qui ni ne se lève, ni ne se couche, heureuse, je pourrais me souvenir, heureuse, je pourrais oublier. Christina Rossetti (1830-1894)
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Salut Beli, ravie de te revoir dans le coin ! J'espère que tu vas à nouveau sévir dans la rubrique littérature fantastique et fantasy. Au plaisir de te lire ! Bonne journée.
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Et si on associait des oeuvres d'art à des mots
chirona a répondu à un(e) sujet de chirona dans Arts et Artistes
Bonjour, ravie de revenir parmi vous et de retrouver mes sites de prédilection Et voici une sculpture pour répondre à la demande de Bran ruz. Si vous ne connaissez pas cet artiste et si la sculpture proposée vous intrigue, sachez qu'il a sculpté de nombreux visages avec diverses expressions. Ses oeuvres ont été exposées au musée du Louvre en 2011. Franz Xaver Messerschmidt, L'artiste tel qu'il s'est imaginé en train de rire. Quelques informations sur l'artiste si ça vous intéresse : France culture Je relance avec : lectrice -
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chirona a répondu à un(e) sujet de chirona dans Arts et Artistes
Bonjour, René Magritte, Golconde, 1953 C'est un tableau surréaliste qui représente de manière répétée, quasiment obsédante et symétrique, un homme très impersonnel, un peu raide, qui « pleut » sur la ville représentée par de simples immeubles blancs au toit rouge, qui occupent la moitié inférieure du tableau. La perspective est à la fois linéaire avec un point de fuite visible sur l'immeuble de droite, atmosphérique (hommes au fond qui deviennent légèrement flous) et comporte une succession de plans. Les couleurs, plutôt froides, se partagent entre le blanc, le bleu, le gris et le beige. La lumière vient de derrière les immeubles comme une aube naissante et met en valeur les hommes qui sont comme des taches noires. Cette « pluie » d'hommes au chapeau melon, vêtus de gris foncé, est devenue une métaphore de la condition humaine au XXe siècle, le symbole de la perte d'identité individuelle et de la banalité monotone du quotidien. (wikipédia) ___________________ double -
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chirona a répondu à un(e) sujet de chirona dans Arts et Artistes
Bonsoir , Comme j'adore le désert, je vous propose cette photo : désert d'Atacama, Chili source : linternaute.com __________ Océanie -
Nature morte avec hareng, vin et pain, Pieter Claesz, 1647 Le pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable… Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. Francis Ponge, Le Parti-pris des choses, 1942
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Et si on associait des oeuvres d'art à des mots
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Bonsoir :), La leçon d'anatomie du professeur Tulp, Rembrandt, 1632 ____________________ astrologie -
Amis des arts, bonjour :) Le sculpteur et la muse, Auguste Rodin, 1894 Las où est maintenant... Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? Où est ce cœur vainqueur de toute adversité, Cet honnête désir de l’immortalité, Et cette honnête flamme au peuple non commune ? Où sont ces doux plaisirs qu’au soir sous la nuit brune Les Muses me donnaient, alors qu’en liberté Dessus le vert tapis d’un rivage écarté Je les menais danser aux rayons de la Lune ? Maintenant la Fortune est maîtresse de moi, Et mon cœur, qui soulait être maître de soi, Est serf de mille maux et regrets qui m’ennuient. De la postérité je n’ai plus de souci, Cette divine ardeur, je ne l’ai plus aussi, Et les Muses de moi, comme étranges, s’enfuient. Joachim du Bellay, Les Regrets, 1558
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Cheveux chéris : frivolités et trophées
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Portrait d'une femme rousse, Charles-Emile Auguste Carolus-Duran, 1876 -
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chirona a répondu à un(e) sujet de chirona dans Arts et Artistes
Bonsoir , Je profite de la demande de Bran ruz pour poster cette oeuvre que j'ai eue la chance de voir et que je trouve bouleversante et sublime à la fois ! La Pietà, Michel-Ange, 1498-1499 La Pietà est une statue en marbre de Michel-Ange de la Basilique Saint-Pierre du Vatican à Rome, représentant le thème biblique de la « Vierge Marie douloureuse » (Mater dolorosa en latin ou Pietà), tenant sur ses genoux le corps du Christ descendu de la Croix avant sa Mise au tombeau, sa Résurrection et son Ascension. (Wikipédia) __________ porte -
Bonjour :), Et voici l'affiche du film :
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Bonjour :), Bruegel l'Ancien, Parabole des aveugles,1568 Les aveugles Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux ! Pareils aux mannequins, vaguement ridicules ; Terribles, singuliers comme les somnambules, Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie, Comme s'ils regardaient au loin, restent levés Au ciel ; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité ! Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles, Eprise du plaisir jusqu'à l'atrocité, Vois, je me traîne aussi ! mais, plus qu'eux hébété, Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ? Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857
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Bonjour :), Je vous propose un voyage en pays bassari (Sénégal) source __________ princesse -
Le tendre et dangereux visage de l’amour Le tendre et dangereux visage de l’amour m’est apparu un soir après un trop long jour C’était peut-être un archer avec son arc ou bien un musicien avec sa harpe Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’a blessée peut-être avec une flèche peut-être avec une chanson Tout ce que je sais c’est qu’il m’a blessée blessée au coeur et pour toujours Brûlante trop brûlante blessure de l’amour. Jacques Prévert, Histoires et d'autres histoires
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Parlez-nous de la mort Lors Almira parla, disant, nous voudrions maintenant vous questionner sur la mort. Et il dit: Vous voudriez connaître le secret de la mort. Mais comment le trouverez-vous sinon en le cherchant dans le coeur de la vie? La chouette dont les yeux faits pour la nuit sont aveugles au jour ne peut dévoiler le mystère de la lumière. Si vous voulez vraiment contempler l'esprit de la mort, ouvrez amplement votre coeur au corps de la vie. Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l'océan sont un. Dans la profondeur de vos espoirs et de vos désirs repose votre silencieuse connaissance de l'au-delà; Et tels des grains rêvant sous la neige, votre coeur rêve au printemps. Fiez-vous aux rêves, car en eux est cachée la porte de l'éternité. Votre peur de la mort n'est que le frisson du berger lorsqu'il se tient devant le roi dont la main va se poser sur lui pour l'honorer. Le berger ne se réjouit-il pas sous son tremblement, de ce qu'il portera l'insigne du roi? Pourtant n'est-il pas plus conscient de son tremblement? Car qu'est-ce que mourir sinon se tenir nu dans le vent et se fondre au soleil? Et qu'est-ce que cesser de respirer, sinon libérer le souffle de ses marées inquiètes, pour qu'il puisse s'élever et se dilater et rechercher Dieu sans entraves? C'est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment. Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter. Et lorsque la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment. Khalil Gibran, Le prophète
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Bonsoir Et voici l'affiche d'un spectacle sur laquelle un nounours semble avoir quelques difficultés ! J'ai trouvé l'image assez frappante ! Voici le pitch de cette comédie : source _________________________ incohérence -
The night of loveless nights (extrait) Nuit putride et glaciale, épouvantable nuit, Nuit du fantôme infirme et des plantes pourries, Incandescente nuit, flamme et feu dans les puits, Ténèbres sans éclairs, mensonges et roueries. Qui me regarde ainsi au fracas des rivières ? Noyés, pêcheurs, marins ? Éclatez les tumeurs Malignes sur la peau des ombres passagères, Ces yeux m’ont déjà vu, retentissez clameurs ! Le soleil ce jour-là couchait dans la cité L’ombre des marronniers au pied des édifices, Les étendards claquaient sur les tours et l’été Amoncelait ses fruits pour d’annuels sacrifices. Tu viens de loin, c’est entendu, vomisseur de couleuvres, Héros, bien sûr, assassin morne, l’amoureux Sans douleur disparaît, et toi, fils de tes œuvres Suicidé, rougis-tu du désir d’être heureux ? Fantôme, c’est ma glace où la nuit se prolonge Parmi les cercueils froids et les cœurs dégoutants, L’amour cuit et recuit comme une fausse oronge Et l’ombre d’une amante aux mains d’un impotent. Et pourtant tu n’es pas de ceux que je dédaigne. Ah ! serrons-nous les mains, mon frère, embrassons-nous Parmi les billets doux, les rubans et les peignes, La prière jamais n’a sali tes genoux. Tu cherchais dans la plage aux pieds des rochers droits La crique où vont s’échouer les étoiles marines : C’était le soir, des feux à travers le ciel froid Naviguaient et, rêvant au milieu des salines, Tu voyais circuler des frégates sans nom Dans l’éclaboussement des chutes impossibles. Où sont ces soirs ? Ô flots rechargez vos canons Car le ciel en rumeur est encombré de cibles. Quel destin t’enchaîna pour servir les sévères, Celles dont les cheveux charment les colibris, Celles dont les seins durs sont un fatal abri Et celles dont la nuque est un nid de mystère, Celles rencontrées nues dans les nuits de naufrage, Celles des incendies et celles des déserts, Celles qui sont flétries par l’amour avant l’âge, Celles qui pour mentir gardent les yeux sincères, Celles au cœur profond, celles aux belles jambes, Celles dont le sourire est subtil et méchant, Celles dont la tendresse est un diamant qui flambe Et celles dont les reins balancent en marchant, Celles dont la culotte étroite étreint les cuisses, Celles qui, sous la jupe, ont un pantalon blanc Laissant un peu de chair libre par artifice Entre la jarretière et le flots des volants, Celles que tu suivis dans l’espoir ou le doute, Celles que tu suivis ne se retournaient pas Et les bouquets fanés qu’elles jetaient en route T’entraînèrent longtemps au hasard de leurs pas Mais tu les poursuivras à la mort sans répit, Les yeux las de percer des ténèbres moroses, De voir lever le jour sur le ciel de leur lit Et d’abriter leur ombre en tes prunelles closes. Une rose à la bouche et les yeux caressants Elles s’acharneront avec des mains cruelles À torturer ton cœur, à répandre ton sang Comme pour les punir d’avoir battu pour elles. Heureux s’il suffisait, pour se faire aimer d’elles, D’affronter sans faiblir des dangers merveilleux Et de toujours garder l’âme et le cœur fidèle Pour lire la tendresse aux éclairs de leurs yeux, Mais les plus audacieux, sinon les plus sincères, Volent à pleine bouche à leur bouche un aveu Et devant nos pensées, comme aux proues les chimères, Resplendit leur sourire et flottent leurs cheveux. Car l’unique régit l’amour et ses douleurs, Lui seul a possédé les âmes passionnées Les uns s’étant soumis à sa loi par malheur N’ont connu qu’un bourreau pendant maintes années. D’autres l’ont poursuivi dans ses métamorphoses : Après les yeux très bleus voici les yeux très noir Brillant dans un visage où se flétrit la rose, Plus profonds que le ciel et que le désespoir. Maître de leur sommeil et de leurs insomnies Il les entraîne en foule, à travers les pays, Vers des mers éventrées et des épiphanies… La marée sera haute et l’étoile a failli. Robert Desnos, Fortunes, 1942
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Deuxième lettre de ménage J'ai besoin, à côté de moi, d'une femme simple et équilibrée, et dont l'âme inquiète et trouble ne fournirait pas sans cesse un aliment à mon désespoir. Ces derniers temps, je ne te voyais plus sans un sentiment de peur et de malaise. Je sais très bien que c'est ton amour qui te fabrique tes inquiétudes sur mon compte, mais c'est ton âme malade et anormale comme la mienne qui exaspère ces inquiétudes et te ruine le sang. Je ne veux plus vivre auprès de toi dans la crainte. J'ajouterai à cela que j'ai besoin d'une femme qui soit uniquement à moi et que je puisse trouver chez moi à toute heure. Je suis désespéré de solitude. Je ne peux plus rentrer le soir, dans une chambre, seul, et sans aucune des facilités de la vie à portée de ma main. Il me faut un intérieur, et il me le faut tout de suite, et une femme qui s'occupe sans cesse de moi qui suis incapable de m'occuper de rien, qui s'occupe de moi pour les plus petites choses. Une artiste comme toi a sa vie, et ne peut pas faire cela. Tout ce que je te dis est d'un égoïsme féroce, mais c'est ainsi. Il ne m'est même pas nécessaire que cette femme soit très jolie, je ne veux pas non plus qu'elle soit d'une intelligence excessive, ni surtout qu'elle réfléchisse trop. Il me suffit qu'elle soit attachée à moi. Je pense que tu sauras apprécier la grande franchise avec laquelle je te parle et que tu me donneras la preuve d'intelligence suivante : c'est de bien pénétrer que tout ce que je te dis n'a rien à voir avec la puissante tendresse, l'indéracinable sentiment d'amour que j'ai et que j'aurai inaliénablement pour toi, mais ce sentiment n'a rien à voir lui-même avec le courant ordinaire de la vie. Et elle est à vivre, la vie. Il y a trop de choses qui m'unissent à toi pour que je te demande de rompre, je te demande seulement de changer nos rapports, de nous faire chacun une vie différente, mais qui ne nous désunira pas. Antonin Artaud Extrait de Le pèse nerfs, 1925
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Rends-toi, mon coeur. Nous avons assez lutté Et que ma vie s'arrête, On n'a pa été des lâches, On a fait ce qu'on a pu. Oh! Mon âme, Tu pars ou tu restes, Il faut te décider, Ne me tâte pas ainsi les organes, Tantôt avec attention, tantôt avec égarement, Tu pars ou tu restes, Il faut te décider. Moi, je n'en peux plus. Seigneurs de la Mort Je ne vous ai ni blasphémés ni applaudis. Ayez pitié de moi, voyageur déjà de tant de voyages sans valise, Sans maître non plus, sans richesse, et la gloire s'en fut ailleurs, Vous êtes puissants assurément et drôles par-dessus tout, Ayez pitié de cet homme affolé qui avant de franchir la barrière vous crie déjà son nom, Prenez-le au vol, Et puis, qu'il se fasse à vos tempéraments et à vos moeurs, s'il se peut, Et s'il vous plaît de l'aider, aidez-le, je vous prie. Henri Michaux, extrait de Ecuador, 1929
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Bonsoir, merci pour vos réponses même si jusqu'à présent, je n'ai toujours pas réussi à éliminer cette saleté. Je n'ai rien trouvé ni sur Firefox, ni sur mon ordi. Comment désinstaller un truc dans ces conditions ?
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Et si on associait des oeuvres d'art à des mots
chirona a répondu à un(e) sujet de chirona dans Arts et Artistes
Merci pour cette découverte Cajou, certaines sont... très particulières ... Bonjour à tous , Amazones, tu me tends une perche ou plus précisément une épée que je m'empresse de saisir car cela m'a tout de suite fait penser à Excalibur. Excalibur, Rodney Mattews (illustrateur) source __________ calligramme -
Je l'ai commencé hier et j'ai trouvé les premières pages très fortes et bouleversantes.
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Bonjour, j'ai voulu installer Adobe flash player. L'installation ne s'est pas faite, du coup, je ne peux plus accéder à aucune vidéo. J'ai sans arrêt le message "adobe flash player 11.6r602 a cessé de fonctionner" et je ne sais pas comment m'en débarrasser et installer autre chose. Si vous pouvez m'aider, j'en serai ravie.
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Bonsoir 1909 La dame avait une robe En ottoman violine Et sa tunique brodée d'or Était composée de deux panneaux S'attachant sur l'épaule Les yeux dansants comme des anges Elle riait elle riait Elle avait un visage aux couleurs de France Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges Elle avait un visage aux couleurs de France Elle était décolletée en rond Et coiffée à la Récamier Avec de beaux bras nus N'entendra-t-on jamais sonner minuit La dame en robe d'ottoman violine Et en tunique brodée d'or Décolletée en rond Promenait ses boucles Son bandeau d'or Et traînait ses petits souliers à boucles Elle était si belle Que tu n'aurais pas osé l'aimer J'aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux Le fer était leur sang la flamme leur cerveau J'aimais j'aimais le peuple habile des machines Le luxe et la beauté ne sont que son écume Cette femme était si belle Qu'elle me faisait peur Guillaume Apollinaire, Alcools