Ocytocine

De toute manière, le complexe d'Oedipe, c'est du flan. Il n'a jamais été prouvé. C'est un argument cité dans l'article, c'est pourquoi je rebondissais là-dessus.

On accepte l'adoption pour un célibataire : il est respecté comment le complexe d'Oedipe ? Elle se fait comment la structuration de l'enfant ?

J'aime beaucoup : les études américaines seraient orientées, mais une seule remet tout en cause. :smile2:

Pour mémoire, la première étape d'une adoption est l'obtention d'un agrément. Il s'agit d'une enquête poussée : "L’instruction de la demande d’agrément porte sur la situation juridique, sociale, médicale et psychologique des postulants à l'adoption." De sorte qu'on ne prend pas de critères figés, c'est beaucoup de cas par cas.

Excellente idée de topic. Merci pour elles car ce n'est pas évident. Je me suis rendue compte avec la grossesse qu'il y avait bien moins de jolies tenues pour femmes enceintes que je ne l'aurais cru. ce sont beaucoup vêtements très basiques dans les boutiques. Peu de jupes et de robes. Alors il faut y mettre le prix, aller en boutiques spécialisées ou sur Internet. Ma tenue fétiche pour cet été : J'ai misé sur un rouge pour me donner la pêche. Il est plus "pétant", moins framboise, en vrai.

Figure-toi qu'on peut se contenter de désirer sans faire l'amour aussitôt.

Les pauvres z'hommes. Avec toi, c'est toujours la faute des femmes de toute façon.

Donc si je lis, il est prêt à te baiser quelque soit la situation ou l'état dans lequel tu te trouves! Elle a dit "désirer", hein, ce n'est pas "baiser". Apprends à lire.

Etant donné qu'un homme qui veut plaire se fait beau mais pas sexy, oui encore heureux.

Ce qui séduit c'est une personnalité, du charme, une façon d'être. Libre à toi de te leurrer en croyant que c'est de la lingerie qui fait ça. Mais généralement un coup de foudre ou une attirance se fait entre personnes habillées, et pas forcément habillées sexy.

Pourquoi les homosexuels ont-ils des parents hétérosexuels dans ce cas ? D'où vient cet acquis ?

C'est triste que tu aies besoin de dentelle pour bander. Je te plains beaucoup.

Tout à fait. Ce n'est pas Paris Match qui avait gommé les bourrelets de Sarkozy ?:D

Ils sont en couple stable ?

Cela confirme ce que je pensais, tu ne connais rien des couples homosexuels. Tes critères sont encore une fois la sexualité, c'est dingue. Cela n'a rien à voir. Je suis en couple hétérosexuel, fidèle, et pourtant nous ne pourrions pas adopter, parce que nous pacsés et pas mariés. Tu vois bien que les critères d'adoption n'ont rien à voir avec la sexualité, puisque nous avons la même que les couples qui ont le droit d'adopter. Par contre un couple libertin marié pourrait adopter. :gurp: Parle-moi encore de la "stabilité" du couple.:p

Cela dépend comme on construit la famille. Pour ma part, mes premières années j'ai plus vu ma nourrice que mes parents : si j'avais eu deux papas, j'aurais eu cette femme comme repère maternel. Rien n'empêche un couple homosexuel d'incorporer un repère de l'autre sexe dans la famille. Les enfants ne sont pas débiles non plus, ils sont capables de comprendre qu'il puisse y avoir des couples avec des sexes différents et des couples du même sexe et s'adapter. Je pense qu'ils sont même certainement plus ouverts que des adultes, parce que justement EUX ne vont pas voir de la sexualité partout.

Mais de quoi tu parles ?:gurp:

Non, il y a eu des époques éloignées où c'était mieux accepté qu'aujourd'hui.

Si tu choisis des témoignages orientés, c'est facile aussi. J'en ai déjà lu, sur ce forum, de personnes élevées par des homosexuels et qui se disaient épanouis. On ne peut pas faire de généralité de toute façon, à part constater que quelle que soit la configuration le statut d'adopté est douloureux. Les témoignages seront toujours d'adultes de toute façon, pas d'enfants, qui ne peuvent pas se projeter sur les conséquences de la parentalité. Donc oui, en effet, il ne leur est pas vraiment possible de donner un avis.Tu te vois demander à un enfant de 6 mois ou 3 ans s'il veut un papa et une maman ou une maman et une maman ? Je me demande comment il peut faire ce choix, vraiment.

Non, voilà le problème : tu ne t'expliques pas et tu n'expliques pas non plus aux autres. Tout simplement parce que les personnes qui sont contre n'ont aucune connaissance des couples homos, seulement des préjugés.

Ce qui prouve parfaitement que c'est le regard sur l'homosexualité qui est au coeur du problème, pas l'homosexualité elle-même. Et pour changer les moeurs, la modification de la législation est un premier pas.

Plein de contradictions.:gurp:

Voici qui dénote un manque d'ouverture dans le débat. Tu te fais des scénarios de science fiction. Comme si les homosexuels étaient si nombreux qu'ils allaient changer la face du monde et renverser le schéma de procréation classique.:gurp: L'aide médicale à la procréation est réservée aux couples hétérosexuels, ils doivent d'ailleurs prouver leur vie commune. Quant au clonage, oulah ! On y est pas, arrête la fumette. Tu ramènes tout à la sexualité et la procréation, mais je te rappelle que le sujet porte sur l'adoption, donc la prise en charge d'enfants déjà nés. Témoignage détestable. Croire que les homosexuels n'existent que par leur sexualité c'est clairement une homophobie de base, et sans aucune connaissance, encore une fois, de la vie et les relations des couples homosexuels. Et je parle bien de couples stables pas des fofolles qui font la gaypride. Quand il s'agit d'adoption ce sont bien ces homos-là, qui vivent comme n'importent qui, qui sont concernés. Il est évident que si le droit à l'adoption était ouvert aux homosexuels, on continuerait à faire adopter les orphelins en priorité aux hétérosexuels, en couple de surcroît. Ils ne sont certainement pas majoritaires à souhaiter adopter d'ailleurs. C'est juste une question de principe. Je ne comprends pas pourquoi tout de suite les gens s'imaginent une épidémie d'adoption homoparentale.:gurp:

Ah bon ? Cela te plairait qu'on t'impose l'orientation de tes gamins ?

Il me semble qu'elle sera difficile à défendre. Il est très difficile d'imaginer que cette femme irait étaler ce qui s'est passé dans le monde entier, assumerait la responsabilité d'un procès médiatique et tout ce qui s'ensuit par déni. Qu'elle se soit défendue plus faiblement qu'elle n'aurait voulu, c'est possible, mais cela n'enlève rien au viol. Soit on accepte une fellation, soit on la refuse, le "déni" dans ce cas est improbable : s'il y avait déni, elle aurait "oublié" ce qui s'est passé, aurait éloigné le souvenir de son esprit.