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mary.shostakov

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Tout ce qui a été posté par mary.shostakov

  1. ... ... ... L'histoire d'une autre séparation, la plus pénible de ma vie ... … … … L'ANNIVERSAIRE Toi, petit bonhomme qui est moi et toi seul et moi seul, face de miroir le matin de toutes les aurores, je te dis, je te le dis et je te le redis, méfie-toi d'elle, qui s'avance vers toi en te voulant du bien. Elle est capable de tout. Toi, tu n'as pas de montre au poignet. Tu n'as pas de calendrier. Tu ne sais pas seulement quand tu es né. Ou si tu le sais, c'est juste parce qu'un jour elle te l'a demandé. Chaque année. À la même date. Ça te réjouira, à la longue. Elle te fera un cadeau. Mais toi, tu ne sais même pas ce qu'est un calendrier. Elle t'a bien dit le jour qu'elle était née. Mais tu l'as oublié. Tu n'as pas de montre au poignet, pas de calendrier. Chaque année, elle te fera un cadeau à la même date et ça te réjouira, à la longue. Mais toi, petit bonhomme, autiste des dates et des débuts et des fins de l'histoire, tu ne lui répondras pas. Tu ne le sauras même pas, que tu ne lui auras pas répondu! Car toi qui crois encore que c'est toujours la fête quand on aime, tu ne lui rendras pas la politesse autrement que dans l'instant éternel de l’absence de temps qui passe. Elle n'aura pas compris. Elle en aura pleuré. Dans le congélateur de sa mémoire la plus froide, elle aura mis ses larmes, qui gèleront à la longue en forme de dague. Mais je te le dis et te le redirai, n'écris surtout pas avec ton sang, sinon tu vas mourir vidé. Écris plutôt avec de la teinture d'iode. Pour soigner ta plaie. Car un jour, elle t'apprendra exactement ce qu'est le temps des horloges et des calendriers en te plantant sa dague de glace dans le cœur, et en te disant doucement, sans sourire: Joyeux anniversaire, petit con ! .
  2. ... ... ... Talon, tu mets le doigt exactement sur le concept de vérité compris par la science, qui ne cherche certainement pas LA Vérité, la GRANDE Vérité avec un A des plus majuscules. La science permet à chaque scientifique de partir à la recherche de petites vérités, et non seulement la science permet une telle chose, mais elle permet aussi de trouver de nombreuse petites vérités, une multitude de petites vérités des plus nombreuses. L'angle droit est le même partout dans l'univers, comme tu le dit avec humour au sujet d'une petite vérité. F = MA, c'est-à-dire que a Force est égale à la Masse par son Accélération tell que l'exprime Isaac Newton. Encore une petite vérité. Autre petite vérité : Dans notre espèce, la fécondation d'un ovocyte, gamète femelle, par un spermatozoïde, gamète mâle, engendre un zygote. Lors de cette union, en apportant les molécules de son noyau, le spermatozoïde, ou gamète mâle, transmet la moitié des chromosomes du zygote. L'ovocyte fournit l'autre moitié des chromosomes et le reste des molécules du zygote. Chacun de ces deux gamètes apporte donc sa part d'information génétique sous la forme de chromosomes. Ça c'est une petite vérité émise grâce aux sciences du vivant et qu'on pourrait d'ailleurs qualifier de taille respectable. La formulation de la sélection des espèces grâce à la l'évolution naturelle du vivant par Charles Darwin est encore une petite vérité bien respectable elle aussi. L'égalité de l'Énergie et de la Masse exprimée par la formule E = Mc[^2] indiquée par le camarade Albert Einstein, voilà encore une petite vérité. Le saut quantique entre orbites électroniques exprimé par le calcul matriciel de Werner Heisenberg, encore une petite vérité. C'est ça, la vérité scientifique. ... ... ...
  3. ... ... ... Lu et approuvé. ... ... ...
  4. … … ... Problèmes de la physique moderne La flèche du temps Arthur Stanley Eddington a lié la « flèche du temps » à la direction de l'augmentation de l'entropie et de la seconde loi de la thermodynamique. Cette augmentation caractérise aussi l'information, qui augmente donc elle aussi. L'augmentation a lieu sur une « flèche rayonnante » (comme s'il existait des ondes d'éloignement sphérique), parce que les ondes de rapprochement sphérique sont impossibles. Mais il n'y a en réalité aucune onde d'éloignement sphérique tangible, car ce type d'onde ne peut être révélé que par la détection d'un rayonnement électromagnétique, et il n'y pas de théorie de champ unifié dans ce domaine parce qu'il n'y a pas de champ correspondant à cette théorie. Il n'y a que des particules et des moyennes les concernant. L'intrication des particules L'intrication des particules est un mystère de la physique quantique qui semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière sur de grandes distances. Cette propriété nommée « non-localité » a été découverte en 1905 par Albert Einstein. La physique de l'information montre que même de l'information sur des probabilités (ou des possibilités) émerge au même moment à des points séparés dans l'espace, une signal peut avoir lieu sans dépassement de la vitesse de la lumière, puisque ce qui est transmis n'est ni de la matière, ni de l'énergie. Mystère de l'effondrement de la fonction d'onde Ce mystère est une question de possibilités, de probabilités et de réalité. Le mystère de l'effondrement de la fonction d'onde à deux particules de l'expérience d'Einstein-Podolsky-Rosen (EPR) est le même que celui de l'expérience à deux fentes, sauf qu'avec le premier, seulement deux particules se caractérisent instantanément et simultanément malgré leur éloignement spatial. Cela peut être vu en reformulant le paradoxe de l'EPR pour y ajouter un cadre de référence préférentiel dans lequel la source des particules intriquées et les observateurs de l'expérience sont au repos. Lorsque des particules identiques et indiffférenciables sont intriquées, la désintrication qui suit se produit de façon symétrique et synchrone dans un cadre de référence préférentiel dans lequel la source de l'intrication (et la moindre possibilité de mouvement) est au repos. Le paradoxe de l'EPR est causé par un observateur introduisant une asymétrie là où il n'y en a pas. L'horizon événementiel et le caractère plat de l'univers L'univers est plat parce qu'il a été créé à partir d'un univers vide, qui est plat lui aussi. La question de Leibniz, « Pourquoi y a-t-il quelque chose et pas rien » peut trouver une réponse simple. L'univers est fait de quelque chose et de l'exact opposé de ce quelque chose. La solution du problème de l'horizon événementiel consiste à accepter l'idée d'Einstein voulant que l'effondrement de la fonction d'onde « se déplace » plus vite que la lumière. Lorsque la fonction d'onde universelle Ψ s'effondre au moment t = 0, la partie extérieure à notre horizon événementiel a été « informée » du fait que c'était le moment de démarrer. « Interprétation » de la mécanique quantique L'interprétation de la mécanique quantique par la philosophie de l'information correspond à la somme de l'interprétation de Copenhague, PLUS celle de l'information, MOINS celle de l'observateur conscient. La philosophie de l'information interprète la fonction d'onde ψ comme une fonction de « possibilités ». Elle accepte le principe de superposition, l'axiome de la mesure et le postulat de la projection de la mécanique quantique standard. Mais elle part du principe voulant qu'aucun observateur n'est nécessaire pour que se produise l'effondrement de la fonction d'onde. La théorie de la transformation de Dirac et Jordan nous permet de représenter ψ par sa propre expansion dans une ensemble de fonctions pour lequel la combinaison du système quantique et de l'appareil de mesure possède des « possibilités » de valeurs propres. La mécanique quantique permet de calculer des probabilités pour chacune des ces « possibilités ». Mais pour qu'une telle chose soit un « observable » ( un « beable » de John Bell, c'est-à-dire un « être-capable »), de l'information doit être créée et de l'entropie positive doit extraite de la structure d'information nouvelle en accord avec le processus de création d'information. Récurrence macroscopique Ernst Zermelo a contesté le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant qu'avec le temps, à la longue, tout système devra revenir à son état de départ et que par conséquent l'entropie devrait finir par diminuer un jour autant qu'elle aura augmenté. La physique de l'information montre au contraire qu'aucune situation absolument identique ne pourra jamais exister de nouveau. L'éternel retour du même de Friedrich Nietzsche est physiquement impossible à cause de l'augmentation de l'information dans l'univers. Le problème de la mesure La philosophie de l'information explique comment les instruments de mesure, qui sont habituellement des objets macroscopiques possiblement traités par une physique classique « adéquatement déterminée », peuvent communiquer de l'information sur le monde microscopique des atomes et des particules subatomiques comme les électrons et les photons de la physique quantique. La raison pour laquelle il n'existe pas de superposition (avec par exemple le chat de Shrödinger), c'est que lorsque la « fonction des possibilités » ψ devient réelle, l'entropie est extraite de la structure d'information « déterminée adéquatement », les amplitudes de probabilité deviennent des probabilités et la superposition avec les interférence n'est plus une « possibilité ». « Effondrement » de la fonction d'onde. Cet effondrement peut se produire chaque fois qu'il y a une interaction entre la matière et l'énergie (ou la matière et la matière). Les mesures sont de minuscules fraction de l'ensemble total des interactions. L'univers est son propre observateur. Réversibilité microscopique Joseph Loschmidt a contesté lui aussi le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant que si le temps s'inversait, l'entropie diminuerait. Dans un premier temps Boltzmann a été d'accord, mais par la suite il a défendu le principe de l'augmentation de l'entropie en se basant sur des probabilités sur l'hypothèse d'un « désordre moléculaire ». Un traitement mécanique-quantique de collisions binaires (à deux particules) a confirmé l'hypothèse du « désordre moléculaire » de Boltzmann. La physique de l'information explique l'origine de l'irréversibilité, confirmant l'idée d'Albert Einstein voulant que les processus élémentaires de l'interaction entre la matière et le rayonnement ne se caractérise par aucune inversion. Tout rayonnement d'onde de rapprochement sphérique est par exemple impossible.
  5. ... ... ... Traduction de l'introduction à la nouvelle physique de l'information de Doyle ... ... ... Philosophie et Physique Quelques grandes questions de la philosophie auxquelles la physique moderne et la philosophie de l'information peuvent particulièrement bien répondre, sinon apporter des solutions convaincantes et pratiques, sont exposées ci-dessous. Bon nombre de ces questions sont des problèmes du 20e siècle que des philosophes comme Ludwig Witgenstein ou Bertrand Russell ont appelés « puzzles philosophiques » ou « pseudo-problèmes ». Les philosophes de l'analyse linguistiques ont pensé que ces problèmes pouvaient être « dissouts » et révéler ainsi qu'ils n'étaient causés que par une utilisation fautive de la langue. Gilbert Ryle a avancé qu'ils n'étaient que des « erreurs de catégorie » pouvant être évitées par des « analyses conceptuelles » prudentes. Son analyse du « concept d'esprit » a conclus que l'esprit n'existait tout simplement pas ! … La nouvelle méthodologie de l'information permet de remettre ces problèmes de l'avant en considérant qu'ils sont importants, qu'ils peuvent être analysés, que des solutions potentielles peuvent leur être apportées et que des tests expérimentaux peuvent s'appliquer à certains de leurs éléments. . … … ... Problèmes de la philosophie classique Problème du libre arbitre Depuis 1884, avec William James, un modèle de libre arbitre « à deux paliers » à été proposé par deux bonne douzaines de penseurs. Ces deux paliers sont : d'abord le « libre », puis « l'arbitre » ; ou d'abord le hasard, puis le choix ; ou encore, d'abord la multiplicité des possibilités, puis l'unicité de la réalisation. La solution la plus crédible et la plus pratique à ce problème de libre arbitre vieux de 2400 ans est apportée par le modèle du cogito de la philosophie de l'information, dans lequel le premier palier est représenté par un processus aléatoire crucial. Problème de la valeur La philosophie de l'information définit l'origine fondamentale de la valeur par-delà l'humain et les dieux qu'il a imaginé, par-delà la Terre et par-delà la vie pour reporter cette origine sur une « providence » cosmique créant des structures d'information stables appelées Ergo. Notons que si la mécanique quantique est vue comme quelque chose qui n'ajoute que de l'indéterminisme au monde, elle est aussi la cause d'une stabilité remarquable dans la plupart des structures d'information. Problème de la connaissance (épistémologie) Pour être plus précis, ce problème est celui de certaines connaissances, partant du principe que nos moyens de perception sont limités et faillibles. Au lieu de s'appuyer sur un langage logique visant à débattre de la vérité d'une croyance justifiée, la philosophie de l'information cherche dans le cerveau les structures d'information correspondant aux structures du monde et des autres cerveaux. Problème de la causalité mentale Ce problème est résolu en montrant comment un système de traitement de l'information lié à la vie émerge de la matière, et comment l'esprit émerge de la vie. Dans les deux cas, il y existe une causalité « allant du haut vers le bas » et commandant l'agencement des atomes par un système de niveau de traitement supérieur de l'information. Il existe également un bruit thermique et quantique dans les blocs de niveau inférieur d'une causalité « allant du bas vers le haut ». Il n'y a cependant pas de flux ascendant de l'information. L'émergence de la vie à partir de la matière, c'est « de l'ordre issu de l'ordre », comme le disait Schrödinger en parlant de « vie alimentée par la néguentropie » (par déphosphorylation de l'adénosine triphosphate). L'émergence de l'esprit à partir de la matière est « de l'information pure issue de l'ordre ». Et l'information est l'étoffe de la pensée. Problème de la conscience Ce problème peut se définir en termes d'information décrivant une entité vivante (ou un ordinateur doté d'une conscience artificielle) réagissant à l'information caractérisant l'environnement, en particulier celle qui change. C'est la « conscience de l'information ». Problème du mal et de la théodicée « If God is Good He is not God. If God is God He is not Good. » (Archibald MacLeish) (Si Dieu est bon, il n'est pas Dieu. Si Dieu est Dieu, il n'est pas bon, le jeu de mots en moins). La question n'est pas de savoir si Dieu existe, mais de savoir si la bonté existe. La solution se trouve dans la dualité d'un monde habité à la fois par le bien et le mal. Si l'information ergodique est un bien, objectivement, alors la destruction entropique de l'information est « l'incarnation du mal », comme le dit Norbert Wiener. Problème de l'immortalité La philosophie de l'information s'attache à deux sortes d'immortalité. Celle de la survie matérielle de l'information génétique et celle de la survie des idées à travers toutes les connaissances et tous les artefacts. La survie de certains éléments d'information contenus dans la molécule l'ADN est « l'approximation » la plus durable d'une immortalité du vivant. Problème de l'induction Nous savons aujourd'hui que Hume a raison de dire que l'induction ne permet pas d'atteindre une vérité avec la certitude la plus absolue. Mais l'induction peut (comme l'expérience) mettre en lumière des probabilités et des statistiques plaidant pour ou contre les hypothèses et les théories de la philosophie de l'information. Problème de la métaphysique Existe-il des principes premiers, inévitables, a priori, de la philosophie et donc de la science ? Réponse : Des axiomes et des hypothèses peuvent permettent de lancer toute pensée et tout raisonnement. Ils représentent les motifs d'un exercice sur le minimalisme de l'information. Ou sur le minimum pouvant se dire des choses. Problème du corps-esprit Ce problème est résolu par le modèle appelé « Somme », qui explique comment une information abstraite, une idée ou une connaissance est intégrée à l'esprit humain et comment les idées pures agissent sur le monde physique. L'information n'est ni de la matière, ni de l'énergie, mais elle a besoin de matière pour exister et d'énergie pour être communiquée. L'information, c'est l'esprit de la corporéité. C'est ce qui s'approche au plus près d'un esprit ou d'une âme compréhensible par la science. Lorsque nous mourrons, c'est l'information nous concernant qui est perdue. Le modèle d'enregistreur reproducteur d'expérience de pensée de la philosophie de l'information est plus simple, mais plus efficace que les modèles informatiques de la pensée des sciences cognitives. Problème du monisme et la dualité. Le monde forme-t-il une unité ou une dualité ? Il est en fait une remarquable dualité idéel-matériel, être-devenir, esprit-matière, sur la base d'un « monisme neutre » pouvant se voir comme l'union des « pensées » et des « choses » formant le fond d'une « pure expérience », selon le terme créé par William James pour nommer le processus d'information produisant un isomorphisme approximatif de ce qui est au monde ou qui est de la connaissance intégrée à l'esprit. Problème de l'altérité pensée Ce problème est résolu par une compréhension de la communication de l'information entre esprits, de l'accord intersubjectif entre les divers acteurs et solliciteurs de la société et des relations entre les idées et les objets mis en commun dans le monde physique. Problème de l'opposition entre ce qui est et ce qui devrait être Ce qui est ne permet pas de déduire ce qui devrait être. Les descriptions ne conduisent pas à des prescriptions. La science ne permet de fonder aucune éthique. L'humain est la mesure de toute chose. Rien ne représente le bien ou le mal. Seule la pensée permet de prendre parti à ce sujet. Nous pouvons accorder de la valeur à l'information. Problème des universaux La question décisive posée par Porphyre de Tyr, « Est-ce que les catégories existent », peut être vue sous l'angle d'un isomorphisme informationnel entre les idées et les choses du monde. .
  6. … … ... Cherchons-nous en notre quête, repos, paix bonheur ? Non point, mais exclusivement la vérité, fût-elle au plus haut point effrayante et abominable. Il n'est aucune vraie foi qui soit trompeuse, elle fournit au croyant ce qu'il espère y trouver mais sans offrir le moindre point d'appui pour fonder une vérité objective. C'est là que se séparent les voies que suivent les humains. Veux-tu repos de l'âme et bonheur, alors crois. Veux-tu être au service de la vérité, alors cherche. Nietzsche .
  7. ... ... ... Oui, j'aurais pu, mais j'ai trouvé «il eût fallu» plus musical, là aussi. (Merci de la remarque) ... ... ...
  8. mary.shostakov

    Démocrite

    ... ... ... DÉMOCRITE L'origine antique du matérialisme ne se résume pas à des considérations simplistes, alors tentons de commencer par comprendre la décision des philosophes matérialistes de l'antiquité de ne s'occuper que de CE MONDE et donc de ne plus s'occuper des ARRÈRES-MONDES porteurs des atrocités de la religion, comme le dit Lucrèce, proposons-nous de nous pencher sur les conséquences d'une telle décision. La vie et l'œuvre de Démocrite nous permettra de voir ou d'entrevoir ces conséquences. Nous nous pencherons pour ce faire sur le «Démocrite» de Wikipédia en vue d'en extraire et résumer les éléments les plus importants >>> https://fr.wikipedia.org/wiki/Démocrite <<< Démocrite est considéré a posteriori comme le plus scientifique des philosophes grecs, voire comme le «père de la science moderne», bien que ses idées reposent sur des bases très différentes de celle-ci. Clément d'Alexandrie disait que Démocrite avait beaucoup voyagé et que cela lui avait permis d'amasser un gigantesque savoir dans de nombreux sujets. D’après Démétrios de Phalère Démocrite était passionné de connaissances et possédait une vaste culture générale en connaissant l'éthique, les mathématiques, la physique, la cosmologie, la médecine, la botanique et la zoologie. Outre ses traités scientifiques, il est l'auteur de traités sur des sujets techniques : agriculture, peinture, techniques militaires. Autant de textes aujourd'hui perdus, dont il ne reste que les titres et de rares fragments. Hippocrate, aujourd'hui connu des médecins par son serment, a un jour déclaré que Démocrite était sage entre les sages et seul capable d’assagir les hommes. La renommée de Démocrite a été immense et a suscité la jalousie. Timon de Phlionte, pourtant très critique à l’égard de presque tous les philosophes, le célèbre comme suit : « Ô le très sage Démocrite, maître du discours, parleur avisé, parmi les meilleurs que j’ai lus. » Démocrite a exposé une hypothèse de génération des espèces vivantes. Sa vision de la nature fut reprise par Épicure et inspira Lucrèce pour son ouvrage De Rerum Natura. Sur le problème de la semence (comment un individu adulte composé de diverses substances peut-il naître d'une substance apparemment homogène ?), Démocrite est probablement le premier à avancer l'idée que la semence étant extraite de toutes les parties du corps, les contient déjà toutes. Le concept d'atome de Démocrite est composé de « idée » et de « insécable » ou « indivisible ». Mais peut être traduit par «non-coupé» ou «non-sécable» plutôt que par «atome» en tant que substantif du genre neutre au sens moderne. Le substantif «atome» est apparu plus tard avec le sens de «partie de matière indivisible» chez Aristote. Ce sont les physiciens modernes qui ont conçu «un atome» petit, corpusculaire, et nommé ainsi parce qu'initialement supposé par erreur «insécable». En grec, le mot to-atomo signifie «individu, personne». La théorie atomiste de la matière est nommément attribuée à Démocrite par Aristote dans son traité «De la Génération et de la corruption». À en croire Aristote, on peut, en substance, résumer son argumentation comme suit : «Si tout corps est divisible à l'infini, de deux choses l'une : ou il ne restera rien, ou il restera quelque chose. Dans le premier cas, la division ne saurait aboutir à un néant pur et simple, car alors la matière n'aurait qu'une existence virtuelle, dans le second cas on se pose la question : que reste-t-il ? La réponse la plus logique, c'est l'existence d'éléments réels, indivisibles et insécables.» Le jugement des dieux n’est plus à craindre : ils ne sont pas tout-puissants puisque ils sont matériels, ils ne sont pas immortels et n’exercent aucune action dans le monde. Autrement dit on peut travailler «sans eux» au sens où ce dernier terme signifie «sans dieux», c'est-à-dire «athée». Il existe une philosophie hédoniste chez Démocrite. Elle réside dans la joie comme finalité de la morale. À quoi s'ajoute l'utilité comme critère du bien. La page Wikipédia nous renseigne sur les œuvres les plus connues de Démocrite. C'est une énumération explicative. Les titres ou les résumés de ses œuvres et des œuvres collectives à laquelle il a participé donne un aperçu de l'étendue et du savoir et du travail de notre scientifique philosophe. En voici quelques uns. Théorie atomiste. Théorie cosmologique des multivers. Petit système du monde (vaste ouvrage très connu pendant 7 siècles ; vaste synthèse décrivant la formation de la Terre, et des astres proches (soleil, lune), puis la naissance de la vie, et enfin un vaste récit du début de la civilisation humaine. On trouve une similitude étonnante avec la pensée et les travaux actuels des géologues et des biologistes) Création du monde. Dont le récit ressemble à ce qu'en dit la cosmologie d'aujourd'hui. Naissance de la vie. Les expériences actuelles sur l'abiogenèse reprennent la pensée de Démocrite sur les matières et les conditions ayant permis l'émergence de la vie. Des combinaisons organiques ont été créées par ces expériences. Début de la survie et société des Hommes. Les travaux des anthropologues de notre époque se calque sur ceux de Démocrite. Des choses de l'Hadès. Démocrite parle d'humains considérés comme morts et qui sont revenus à la vie. Certaines recherches médicales s'intéressent aujourd'hui à ce sujet. Description des Pôles et du Globe. La description du cycle de l'eau ressemble à l'explication donnée par la météorologie actuelle. Entendons nous. Le but n'est pas de défendre les vues de Démocrite, qui ont été donnée à une époque où l'on ne savait pas grand chose par rapport à ce qu'on sait aujourd'hui, mais de montrer le lien qui existe incontestablement entre la science développée au moyen de l'atomisme de l'antiquité européenne et la science d'aujourd'hui. Les philosophes matérialistes de l'antiquité s'étant affranchi des contraintes religieuses, ils ont amorcé les premières pensée et les premiers travaux d'une science qui se perpétue et triomphe aujourd'hui partout dans le monde et dans tous les secteurs. La science, c'est la philosophie radicalement matérialiste et athée. La philosophie radicalement matérialiste et athée, c'est la science. ************ Le parcours de la pensée de Démocrite et de son matérialisme n'a pas été celui d'un fleuve tranquille sur la trajectoire les ayant menés à la science d'aujourd'hui ! Déjà, à son époque, et à cause de son matérialisme, il fut l’un des savants les plus vilipendés de l'antiquité. Sa philosophie atomiste lançait un défi fondamental à la conception téléologique du monde esquissée par Anaxagore puis développée par Platon. À court terme, cette philosophie rencontra l’opposition déterminée de Platon mais aussi celle d’Aristote et de leurs successeurs. À l’époque romaine, elle heurta les Stoïciens. Plus tard, la tradition atomiste entra en conflit avec les intérêts des lettrés chrétiens, qui la condamnèrent et firent le choix de nous transmettre l’héritage intégral des œuvres de Platon mais rien de l’œuvre non moins vaste de Démocrite. La Fontaine a évoqué les railleries que la doctrine atomiste valut à Démocrite auprès des gens du peuple, qui le tenaient pour fou. Cependant, Démocrite fut admiré par les plus grands philosophes. Cicéron disait de lui : « Il n’est rien dont il ne traite ». Sénèque le considérait comme « le plus subtil de tous les Anciens ». Aristote, Théophraste, Tertullien, Épicure puis son compagnon Métrodore de Chio, les stoïciens Cléanthe et Sphæros du Bosphore ont tous consacré des traités entiers à discuter de son système. Ramus et plus tard Spinoza considéraient qu'on avait sous-estimé l'importance de son œuvre, qui serait, selon Jean-Paul Dumont, à l'origine de l'« atomisme dogmatique des épicuriens », du « nihilisme radical » d'un Métrodore de Chio et du relativisme phénoméniste de Protagoras et Pyrrhon. À l’époque moderne, la contribution de Démocrite au développement du rationalisme en éthique fut remarquable. Selon Nietzsche, « Démocrite est le père de toutes les tendances de l'«Aufklärung» et du rationalisme ». Marx choisit comme sujet de sa thèse de doctorat, en 1841 : Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure. Un savant moderne, le physicien J.C. Feinberg, a établi un parallélisme élogieux entre Albert Einstein prévoyant la fission de l’atome, et Démocrite imaginant la théorie atomiste comme réalité primordiale de la matière. Car la gloire de Démocrite tient à ce que, le premier, il a conçu la matière comme corpusculaire plutôt que continue. ... ... ...
  9. ... ... ... LES SOUBRETTES - Quoi ? Il est mort d'une crise cardiaque, tu dis ? - Oui, ma chérie ! Crise cardiaque! Et hop ! Terminé ! - Ben écoute, tu dois être drôlement contente, non ? - Ah ! Ne m'en parle pas. Une vraie délivrance. Le salaud ! - Et comment c'est arrivé ? - Ben je lui ai mis 12 Viagra dans le café. - Et puis ? - Et puis au lieu de me faire harceler, je lui ai sauté dessus. - Hein ? - Ouais ! Et je l'ai travaillé jusqu'à ce que la crise le prenne. Et voilà ! - Ça alors !… - Ouais ! - Et tu vas aller à son enterrement? - C'est ça, oui ! Y peut toujours crever ! - Hi! Hi! Hi!... - Hé! Hé! Hé!... (Inspiré de l'affaire DSK à New-York - j'allais dire « évidemment ») .
  10. ... ... ... Querida, tu aura vu que j'ai réagi favorablement à ta remarque. La raison en est que j'ai un préjugé extrêmement favorable envers toute personne faisant l'effort de relever les fautes de français, surtout les miennes, sincèrement. Et je souhaite vivement que tu continues ! Je te vois réellement comme une rareté ! Cela dit, mon «il eût fallu» n'est pas un passé antérieur. C'est un conditionnel passé. Re cela dit, si le terme «de conserve» est certainement plus précis que le terme «de concert» à cause du vol dont il est question, j'ai choisi le second, car les deux termes ont une signification générale identique, mais j'ai trouvé que le premier manquait impardonnalement de musicalité, contrairement au second. Voilà voilà Je souhaite que mes remarques ne t'auront pas découragée. J'apprécie réellement ce genre de discussion sur la langue. .
  11. … … ... L'OUBLI On ne lit plus. On écrit. On ne lit plus. Mais on veut être lu. Le véritable héroïsme, ce serait peut-être de ne plus lire et de ne plus écrire. Ce serait peut-être de ne plus vivre qu'en regardant (ou en voyant, plutôt) et qu'en écoutant (ou plutôt en entendant). De n'être plus rien qu'un organe oculaire et auriculaire. Rester spectateur, auditeur. En contemplation perpétuelle. Le véritable héroïsme, ce serait peut-être de ne plus rêver, de ne plus penser, de ne plus exister, de se faire oublier, de tout oublier. Ou peut-être de piloter jusqu'à plus soif un avion la nuit au-dessus d'une épaisse masse de nuages couvrant jusqu'à l'horizon les glaciers et les sommets d'une gigantesque cordilière >>> (Sur FlightSimulator !] <<< Ou alors, de n'avoir un jour pour toute volonté que celle de demeurer comblé, ravi, content, saturé de Nadal et de PSG, devant le grand écran d'un téléviseur éblouissant, tonitruant. Avec de la bière, des moules et des frittes livrées vite fait bien fait chez soi tout frais tout chaud pour dix-huit euros cinquante. Ou alors encore, le véritable héroïsme, ce serait peut-être de se planquer, accroché à un rocher, dans un coquillage, toujours au même endroit, à l'abri d'un redan, sous le déferlement des vagues d'une mer ou d'un océan. .
  12. ... ... ... Ma ville préférée, c'est Venise, mais pas le triangle des Bermudes constitué le jour par la place Saint-Marc, le Ponte-Vechio et la Galerie Dell'Arte, qu'il faut parcourir la nuit quand la foule a foutu le camp vers le continent. La partie Est de la ville est sublime le jour comme la nuit ...
  13. ... ... ... Un jour, dans un royaume heureux perdu dans les montagnes, Patrick Patatrack tua son frère le Roi. Il fût immédiatement couronné Roi du royaume heureux perdu dans les montagnes, car si le Roi est mort, alors vive le Roi, gueula le peuple heureux. Comme le nouveau Roi trouvait que le peuple heureux puait trop et que l'odeur venait du désordre dans lequel vivaient tous les gens heureux du royaume, il décida de planter partout des roses et de mettre de l'ordre dans le pays heureux perdu dans les montagnes. Il confia la tâche à son Écarteur d'anus préféré, Peter McSfeincter. De tous les Écarteurs du royaume, Peter était le plus compétent, disait le roi, qui l'avait d'ailleurs entretemps nommé au nom de lui-même Écarteur Privilégié. L'Écarteur Privilégié planta évidemment des roses partout et décida ensuite de mettre de l'ordre en commençant par la bibliothèque, où s'entassait souvent le peuple heureux qui puait le désordre. Il mit les A avec les A. Puis les B avec les B. Les C avec les C. Et il continua ainsi avec les D, les E, les F, ecetera jusqu'au X, au Y et au Z. Le peuple heureux qui puait trop le désordre trouva alors que plus rien n'était lisible dans la bibliothèque. Comment lire ces enfilades interminables de AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, de BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBB, de CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCecetera ? ... Il ne fréquenta plus la bibliothèque. Et il alla gueuler son bonheur aux matchs de foutrebaule, de boxif et de baise-boules ... .
  14. ... ... ... La foi, c'est l'habit de cérémonie de la crédulité. Cela dit, il n'y a rien à redire du comportement des religieux qui ont abandonné la volonté de sauver des âmes par la combustion de leurs corps encore vivants. La judéo-chrétienté vient de l'histoire des deux premiers monothéismes qui s'enchevêtrent incontestablement. ... ... ...
  15. ... ... ... Suite à une séparation ... ... ... ... SAGESSE. RUSE. FIERTÉ. FOLIE. Toi, il eût fallu que tu sois plus sage de la tête ! Il eût fallu que tu sois plus rusée du cœur ! Mais ce fut impossible ! ... Moi, il eût fallu que je sois plus sage de la tête ! Il eût fallu que je sois plus rusé du cœur ! Mais ce fut impossible ! ... Et puisque notre sagesse et notre ruse nous ont abandonnés, Puisse au moins notre fierté voler de concert avec notre folie ! ... .
  16. ... ... ... Tout athée honnête aura su apprécier la «colatéralité» artistique de la civilisation chrétienne, en particulier de la part du catholicisme. Il faut s'être trouvé devant le tableau de l'expulsion du paradis d'Ève et d'Adam par Masaccio dans une chapelle de la gauche de l'Arno, à Florence, pour comprendre une émotion. Il faut écouter le Lacrimosa du requiem de Mozart pour comprendre encore. Ou alors le Stabat Mater de Vivaldi
  17. ... ... ... La psychologie n'est pas le lieu de l'émergence de Dieu, c'est le lieu de l'explication de la création de Dieu par la crédulité en tant qu'erreur nécessaire à la vie des ignorants (non péjoratif) de l'erreur nécessaire à la vie. La psychologie, c'est le lieu des idées les plus fines comme les plus imbéciles. Une telle vérité est arrivée dans la modernité du monde sur des pattes de colombe, celles de Coperinic, sans faire grand bruit, hors de la colère de Dieu par son représentant de commerce, le christianisme. La science a été une destructrice des mythes judéo-chrétiens. Elle a si bien réussi que cela a été la cause de toutes les intrusions spiritualistes en science. («If you can't beat them, join them.») ... ... ...
  18. ... ... ... Le domaine de Dieu, c'est le domaine de réalité de la psychologie, et le domaine de réalité de la psychologie est aujourd'hui tout ce qu'il y a de plus scientifique. La philosophie des sciences ne tourne pas autour de la seule et unique pensée de Karl Popper. ... ... ... ... ... ... La foi, c'est l'habit de cérémonie de la crédulité. ... ... ...
  19. ... ... ... Anecdote : Dans ma jeunesse relative (je devais avoir 40 ans) j'ai inventé un récit de science fiction que j'ai raconté à un copain convaincu que les extraterrestres existaient et qu'ils avait visité la terre. Mais d'abord je me suis assuré qu'il avait bien compris la relativité restreinte que j'ai mis longtemps à lui expliquer. Mon récit : Une civilisation d'hominidés vivant il y a 40 millions d'années avait développée une techno-science extrêmement avancée par rapport à la nôtre. Mais à l'approche d'une catastrophe qui allait les décimer ils ont décidé de quitter la terre pour tenter de survivre sur une éventuelle autre planète. Ils ont donc construit un vaisseau spatial et sont tous partis pour explorer les systèmes planétaires et s'y installer peut-être. Mais après quelques années d'exploration, ils n'ont rien trouvé. Ils ont donc décidé de revenir sur terre pour tenter de survivre malgré la catastrophe. Comme ils voyageait à des vitesses proches de celle de la lumière et qu'il connaissaient mieux que personne les effets de telle vitesses sur le temps et les dimensions, surtout les dimensions, ils avaient prévu d'habiter des cabines tournant sur deux axes pour que les effets de diminution s'exercent dans toutes les directions sur leur corps et pas dans une seule afin de conserver leurs proportions physiques et éviter ainsi qu'ils rapetissent ou s'aplatissent par rapport à leur passé, sur terre. Mais parallèlement ils avaient exagéré dans leur volonté d'économiser leur consommation d'électricité, et la pénombre dans laquelle ils vivaient constamment avait changé la couleur de leur peau. C'est pour ça que lorsqu'ils ont atterri, quelques personnes de notre temps ont vu les petits homme verts qu'ils étaient devenus. Ils en ont parlé autour d'eux. Et personne ne les a crus ! .
  20. ... ... ... C'est une règle de cuisine. ... ... ...
  21. ... ... ... Le livre reste sur le monde, sur CE monde, pour remonter à une époque, celle du big bang caractérisée par une matérialité encore incapable de la moindre réflexion créatrice, rejetant ainsi Dieu dans le domaine du surnaturel, c'est-à-dire du néant. ... ... ...
  22. ... ... ... En pensée matérialiste scientifique et athée, l' «âme», c'est la «personnalité». ... ... ...
  23. ... ... ... J'ai mis en gras ce qui vaut son pesant d'or ! ... ... ...
  24. mary.shostakov

    The voice sur tf1

    ... ... ... Encore des voix qui arrachent, sur une musique qui arrache aussi : ... ... ...
  25. ... ... ... Lorsqu'il ne connait pas la cause d'une guérison, l'homme souffrant de crédulité maladive est génétiquement câblé pour admettre toute explication de remplacement se faufilant ainsi au beau milieu de l'ignorance. Tout surnaturel est en général bien accueilli par le plus crédule des être. Surtout lorsque les patrons de la crédulité, du surnaturel et du théisme lui souffle à l'oreille qu'il a raison. ... ... ...
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