Effectivement a minima en temps qu'idée (définition du terme) ...
Je partage également votre point de vue sur la représentation d'une forme de désir, que se soit, de justice avant ou après la mort, d'éternité ou autres. Quoiqu'il en soit, il est clair que théologiquement le sens et les liens accordés à la notion même de l'âme sont nombreux...
Je suis plus partagé sur le fait qu'elle serait une forme de "regret". Mais avant de me prononcer, qu'entendez-vous par là ?
Tout à fait, de même que face à une injustice extrême, qu'y a-t-il de plus rassurant à dire à une personne qui en est victime ?
Il y a des maux en ce monde qu'on ne peut réparer, solutionner... On peut consciemment ou non, donner l'espoir d'un jour de jugement, de retrouvailles ou d'éternité après la mort. De dire qu'on est "seulement de passage" et que le temps passé ici-bas est court en comparaison de l'éternité semblant être accordé aux "justes".
De toute évidence, la vérité me semble bien plus sombre. Les justes n'ont pas justices et les injustes ne sont pas punis après la mort. C'est déplorable mais c'est ainsi.
Aussi bien que la notion de justice n'est propre qu'à ceux qui se disent justes ou qui partagent des notions de justices convergentes, à tort ou à raison, mais pour qui ou pourquoi ? La notion de justice est un produit conceptuel de la pensée humaine.
Mais c'est probablement un autre débat. ^^
*Oui, il semblerait également et consciemment ou non, que l'âme ait été utilisé comme d'un outil pédagogique pour encourager un comportement moral.