Cynthia Steer est rentrée « galvanisée » de son voyage de 2 semaines en Afrique Sub-saharienne. Dés son arrivée aux Etats-Unis, la responsable de la recherche stratégique au cabinet de conseil Rogerscasey a reçu un appel d'un client qui voulait s'informer sur l'agitation politique au Kenya. « Il m'a demandé si c'était le moment d'investir à la Bourse de Nairobi. Honnêtement, je ne pouvais pas dire : non ».
Il est facile de déconseiller d'investir dans les zones de guerre mais, à en juger par l'expérience de nombreux gestionnaires de fond, le risque perçu n'est souvent pas conforme à la réalité. (.¿)
Selon le Fonds monétaire international (F.M.I.), la croissance économique en Afrique Subs-aharienne dépassera 7 % en 2008. Les pays riches en pétrole comme le Nigéria devraient faire encore mieux. (.¿)
L'exemple du Pakistan, où les turbulences politiques ont fait fuir les investisseurs, est éclairant. L'assasinat de l'ancien premier Ministre Benazir Bhutto, en décembre dernier, a fait plonger le marché des actions. Mais si les investisseurs avaient gardé leur sang froid, ils auraient pu combler une partie de leurs pertes. Car, depuis le début de l'année, la Bourse de Karachi a gagné 5%. (¿.)
Pourquoi pas en Afghanistan ? Bravant tous les dangers, plus de 750 entreprises originaires de 25 pays ont déjà investi l'équivalent d'au moins 90 millions d'Euros dans ce pays, des télécommunications au B.T.P., en passant par les banques, les transports ou l'agro-alimentaire.
Valà maîtresse.... et sans tricher bien sûr