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Pour moi le concept du temps infini découle de l'hypothèse que l'univers est lui-même infini. Et la question que je me posais c'est comment cela est possible que dans un univers infini des choses puissent exister dans leurs états premiers par exemple sous forme solide ou liquide. La réponse qu'on a trouvé dans ce fil jusque là c'est que l'univers est probablement infini mais pas continue, il existerait des "clusters" dans cet univers qui évoluent à leurs propre rythmes... enfin c'est ce que j'ai pu en conclure.

Une fois encore l'IA frappe fort cette fois sur la question des genres : https://www.google.com/amp/s/korii.slate.fr/tech/scanner-cerveau-intelligence-artificielle-sexe-genre-homme-femme-etude-neurones-recherche-ia-neurosciences%3famp

Effectivement ce que tu dis est dans la continuité de ce que @al-flamel disait à savoir est-ce que le monde ou les choses ont une essence propre et bien définie ? Cela me fait réfléchir sur la question des genres aussi : peut-on considérer le genre comme une essence propre et inaltérable à un individu ? Je ne sais pas vraiment mais tout de même mon instinct me dit que si on s'approprie sa propre essence ou genre (à condition d'accepter que les choses ont une essence propre) alors on vivra plus heureux. Pour terminer je donne un exemple : des études ont montré qu'à l'école lorsque les élèves garçons sont ensemble ils se sentent plus heureux et réussissent mieux, est-ce parce qu'il existe une essence du genre masculin qu'ils expérimentent lorsqu'ils sont en groupe et qui in fine leur convient mieux ? Probablement. Je trouve ce que tu dis là un peu superficiel ! Ce n'est pas ton genre pourtant Alors qu'on cherche à savoir si les choses ont une essence propre et inviolable, tu parles de la mode qui se démode...

Les finalités du monde ? Quelles sont-elles d'après toi ? L'intervention de @Crabe_fantome répond bien :

Oui c'est ce que je pense aussi. Il faut toujours une oscillation, quelque chose qui crée une différence, un dynamisme. À force de tout homogénéiser on fini par tout perdre, l'exemple le plus frappant c'est le communisme et sa philosophie d'homogénéité... un échec.

Pour illustrer ma compréhension de la notion de la dégénérescence je commence d'ores et déjà par un exemple qui est à mon sens bien parlant : imaginons que pour fêter le 14 juillet on sort le sapin décoré de Noël et à l'inverse pour fêter la veille de Noël on se mettait à chanter la marseillaise. Je pense qu'en faisant ainsi on dénature ou plus exactement on fait dégénérer la fête du 14 juillet ainsi que la fête de Noël. Pourtant lorsqu'on regarde un peu autour de soi on ne manque pas d'exemples où on peu remarquer ce type de phénomènes. Comme disait Nietzche le travail du surhomme c'est d'observer son monde et de rire de toutes ces incohérences qui l'entourent. Je ne sais pas si c'est bien ou si c'est mal mais le fait est que nous vivons dans un monde "dégénéré"... mais pourquoi est-ce ainsi au fait ?

C'est aussi à cause d'un sentiment d'appartenance que les certitudes se forment. Car dans beaucoup de cas avoir une certitude nous donne l'impression d'appartenir à un certain groupe, un groupe dans lequel cette certitude est partagée.

A mon avis la vraie question à se poser c'est pourquoi et comment les "certitudes" se forment chez les uns et les autres ? ...

Oui mais pourquoi on ne peut pas "visualiser" un espace à plus de 3 dimensions ? C'est cela ma question.

Finalement je pense que l'humain est un être composé de 4 dimensions ! En effet il a un corps en 3 dimensions plus 1 dimension supplémentaire qui est en fait sa "conscience". La dimension temps de l'espace-temps s'est transposé sous la forme de la conscience chez l'humain.

Question : Si l'espace-temps est composé de 4 dimensions (3 dimensions de l'espace + 1 dimension du temps, donc 4 dimensions au total) alors pourquoi nous humains et d'autres animaux avons évolué de sorte qu'on ne puisse pas percevoir ou comprendre un espace à 4 dimensions ? La logique de l'évolution aurait dû être que l'être vivant puisse appréhender un espace à 4 dimensions, or il ne peut comprendre qu'au maximum un espace à 3 dimensions ? En se basant sur cette observation on pourrait penser que les humains comme beaucoup d'autres animaux sont en fait des créations inachevés justement à cause de notre incapacité à appréhender des espaces à plus de 3 dimensions. A quand l'humain 2.0 celui qui pourra comprendre et évoluer dans un espace à 4 dimensions voir plus ?...

Qui a dit que se reproduire n'était pas une partie de plaisir ?!... C'est même un acte sacré. Vive mes gènes, vive ma descendance, vive la tribu !!!

Le problème ce n'est pas que l'univers existait depuis un temps infini ou pas, mais c'est que le temps que nous connaissons n'existait pas avant le big bang donc en sachant cela comment maintenant décider que l'univers existait depuis un "temps" infini ou pas ?...

Peut-on considérer l'art comme étant quelque chose de réel ? Car pour moi la beauté d'une oeuvre d'art n'a pas de commencement ni de fin à un tel point que j'affirme "l'oeuvre d'art est née avant même que l'artiste ne soit né" c'est en fait quelque chose d'intemporel. Je suis persuadé qu'il existe beaucoup de choses réel ou pas qui n'ont pas de début ni de fin, il suffit de regarder au fond de soi.

Perso je suis arrivé à la conclusion que la politique du gouvernement avait beaucoup plus d'impact sur ma "satisfaction personnelle" de la vie que ce que j'aurais cru. Mais je suis d'accord pour dire qu'une part de la satisfaction personnelle vient de l'intérieur de soi-même et donc ne dépend pas forcément d'extérieur.

À quel point pensez-vous que la politique du gouvernement a une influence sur votre satisfaction personnelle de la vie ? À vous !

La beauté n'a pas début ni de fin

C'est le sens du mot "éternel". L'éternité n'a pas de commencement ni de fin. Concernant Nietzsche lui il croyait en un temps cyclique, je pense que dans une certaines mesure on peut considérer tout phénomène "cyclique" à l'infini comme n'ayant pas de commencement ni de fin.

Peut-être, mais certaines choses n'ont pas de commencement... ni de fin donc. (Ainsi parlait Zarathoustra !)

Oui je pense aussi que le temps est relatif. C'est pour cela que j'ai dit que l'univers est probablement infini mais pas continue. Cette discontinuité se traduit par des temps différents à différents endroits de l'univers.

Oui mais on sait que par exemple un arbre lorsqu'il meurt son état final après décomposition ça sera des poussières, en fait la plupart des corps se trouvant sur la planète se transforment en état gazeux avec le temps et c'est là le paradoxe : si l'univers et le temps sont infinis comment cela est-ce possible qu'il existe des choses qui ne soient pas encore consumées avec le temps ?

Oui je confirme. Moi aussi je pense que l'infinitude de l'univers se comprend d'une manière ou d'une autre dans une sorte de cyclicité. L'univers est infini mais pas continue c'est-à-dire composé de "blocs", par exemple on pourrait considérer le système solaire comme un bloc à part entière dans l'univers. A l'intérieur de chacun de ces "blocs" il y a une "cyclicité infinie" et c'est comme ça qu'on pourrait expliquer l'apparition et la disparation des choses de manière cyclique.

Je pense que c'est l'inverse : avec le temps toute matière se transforme en gaz... enfin je crois !

Pas d'accord, tout être fait partie intégrante de l'univers. A mon avis l'univers ou l'espace-temps est de nature "infinie" mais pas "continue" ce qui pourrait peut-être expliquer le paradoxe.

J'ai trouvé un extrait de "De la nature des choses" du poète philosophe Lucrèce qui exprime une idée qui m'avait hanté depuis longtemps : "Car tout ce qui est de substance mortelle, le temps infini et les jours déjà passés devraient l'avoir déjà consumé." En effet si l'univers et le temps sont de nature infini comment expliquer que les choses et les objets existent dans un état solide et qu'ils ne sont pas dans leurs états finaux, par exemple pourquoi toute chose ne se trouve pas à l'état gazeux ? Il y a une discordance entre le fait que l'univers soit infini et que malgré cela des objets puissent exister dans leurs état premiers (solide ou liquide).