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Arndal le beau

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Messages posté(e)s par Arndal le beau

  1. Le problème n'est pas l'immigration en soi mais ce qu'on en fait. On a besoin de médecin, je m'en fiche que le gars vienne de Roumanie, du Congo, de la Syrie. Du moment qu'il peut être utile. Si on a du chômage et que l'immigré qui vient ne sait rien faire alors il faut le renvoyer chez lui. On ne peut pas s'occuper de lui ou lui permettre de prendre le métier qu'un autre français pourrait avoir.

  2. il y a une heure, Kyoshiro02 a dit :

    Rappelons le 1er mot de la devise de la France : "Liberté". Mais bon, ma liberté de bosser et de choisir un autre jour où poser quand je veux le jour férié de noël, c'est pas très français.

    Puis après on va te donner la "Liberté" de ne pas faire de congé pour ensuite que n'aies plus aucunes "Libertés" de quoique ce soit.

     

    N'écoute pas les néo-libéraux, le néo-libéralisme ne fait pas la différence entre le consentement et l'aliénation

  3. Le 20/06/2021 à 19:59, Kyoshiro02 a dit :

    Les fêtes judaïques, islamiques, satanistes et autres religions ne sont pas fériées.

    Des fêtes catholiques sont actuellement fériées (celles que j'ai cité) et utilisées juste pour se reposer par ci par là.

    D'un point de vue laïque, il n'y a pas de réelle neutralité là dessus.

    D'un point de vue égalité entre les citoyens, certains ont leurs fêtes religieuses de fériées et d'autres non.

    En plus, tous les citoyens en France ne les fêtent pas forcément. Elles sont imposées et n'ont plus lieu d'être imposées, mais être choisies.

    Oui mais ça vient d'un contexte historique. Il n'y a pas eu dans l'histoire un Califat en France ou une Israël Française. Les gens étaient catholiques. Même si aujourd'hui on ne l'est plus, on peut toujours conserver notre culture.

    il y a une heure, Kyoshiro02 a dit :

    Certes, mais c'est assez gênant de m'obliger à prendre des congés que je pourrais poser ailleurs.

    Le petit Jésus, j'en ai absolument rien à foutre, je n'ai ni envie de fêter sa naissance, ni sa mort, ni sa prétendue résurrection.

    Si j'ai envie de poser le jour de la fête de la musique plutôt que l'Ascension ou les journées du patrimoine plutôt que des lundis de Pâques et de Pentecôte ou même le jour de la nuit des musées plutôt que Noël, ça devrait être mon droit.

    Il ne s'agit pas d'interdire Noël, Pâques ou l'Ascension, mais juste d'avoir la liberté de les poser ou non.

    Personne ne t'interdit de travailler à Noël. Certain le font je crois. Mais Noël fait partie de nôtre culture. Pourquoi vous voulez nous enlever ça ?

  4. Après voilà, que la religion soit vraie ou pas, c'est pas le propos. Je veux dire, les gens croient en ce qu'ils veulent. Mais on peut toujours se poser la question de quelle laïcité on veut ?

     

    Perso, ça ne me dérange pas les sapins de noël, mais du coup, je comprend que certains se disent "ouais mais pourquoi on ne pourrait pas mettre le voile alors, c'est ma liberté"

     

    J'aime bien cette affirmation de la "Liberté" individuelle. Car c'est dans l'air du temps, mais en même temps, on voit que la religion n'est pas une idéologie prônant la liberté individuelle.

     

    Il y a peut-être le retour au paganisme.

     

    il y a 19 minutes, Promethee_Hades a dit :

    Bonjour Arndal le beau, poigne de mains

    Oui et on ne parles pas des musulmans se convertissant au christianisme, et là ils sont très nombreux, il y a aussi d'anciens musulman devenu agnostique, comme devenus athée.

    Après le Coran je l'ai lu, plusieurs fois, bien heu franchement je n'y adhère pas, sans compter les conneries qui sont dedans, mais bon à l'époque ou ce fut écrit, puis que Mahomet était illettré, alors les conneries c'est normal.

    Après que la France, enfin la France, c'est l'Europe qu'il faille voir. Alors pour ça il y a un précédent, de taille le précédent justement le christianisme. Quand on découvre que les premiers chrétien pratiquaient le judaïsme, en Asie mineure, en Grèce, à Rome. Mais ça buttait sur deux point capitaux, le porc et la circoncision. Les chrétiens voulaient continué à manger du porc, et ne voulaient pas être circoncis. Paul les a soutenu là dedans. Donc quand on va dire au Européen le porc est interdit, la circoncision est obligatoire, et l'alcool est prohibé. Il vont refusé de se convertir ou vont radicalement transformer l'Islam, ce qui risque d'amener à sa perte.

    Après effectivement, on pourrait voir émerger un syncrétisme

     

    Mais en vrai on ne peut pas savoir, ça se trouve oui, ça se trouve non

  5. à l’instant, Ysis a dit :

    Donner des cadres, régir les sociétés, contrôler les gens, les aider à supporter les souffrances en leur promettant une vie post-mortel qui serait meilleure...

    Bref c’est tout un système qui s’est imposé au fil du temps parce que ça facilite beaucoup de choses...

    Oui ! Personne ne fait à sa sauce. Lorsqu'il faut s'entendre avec le divin pour avoir des récoltes, on ne peut pas se permettre de laisser quelqu'un embêter la divinité car il est pas d'accord. Les gens se mettent d'accord sur des principes, tant que la société ne connaît pas de malheur, c'est que ça fonctionne et pourquoi faire autrement ?

     

    Mais bon, aujourd'hui c'est différent, dans les pays libéraux, les gens s'en fichent de savoir quelle religion tu suis. On sait que c'est pas vrai. Ça te ferait trop de mal de t'empêcher de croire ce que tu veux. Bien que les nouvelles croyances aujourd'hui soient les anti-vax et compagnies...

  6. il y a 12 minutes, brooder a dit :

    L'athéisme est encore plus difficile à concevoir que la croyance car prouver que dieu n'existe pas est plus difficile que de confesser sa foi ! 

    "Si dieu existe, tout est possible" B. Pascal

     

    Non, je ne crois pas en Dieu personnellement. On était des animaux sauvages, nos traits de caractères ont été sélectionné par l'évolution et ses différents mécanismes. En tant qu'animal social, on pensait que les animaux, les plantes, les montagnes ainsi que le ciel avait une subjectivité et une personnalité. On était animiste. Ensuite, lorsque les sociétés sont apparut, on a réalisé à quel point la survie de la société dépendait beaucoup des aléa de la nature : Va-t-il pleuvoir pour les récoltes ? Il fallait bien s'entendre avec le ciel afin qu'il pleut. Et dans la logique humaine, comme le ciel a une subjectivité, on peut communiquer avec. Et comme cette entité est plus puissante que nous alors on essaye de lui plaire et d'en faire un allié.

     

    Et ainsi de suite, dans l'histoire, les divinités sont devenues de plus en plus abstraites, on a commencé à parler du Dieu de la connaissance qui savait tout et délivrait des secrets aux hommes afin d'améliorer leur conditions de vie.

     

    Et de plus en plus dans l'histoire, une divinité était préférée aux autres, on lui a donné de plus en plus d'importance et on l'a appelé Dieu. Mais le Dieu qui a été populaire, c'est le Dieu gentil, car on aime les gentils

  7. il y a 5 minutes, brooder a dit :

    @Arndal le beauTu as une vision juste de la situation religieuse dans notre pays mais je crois que tu as peur du "jugement divin" :pleasantry:

     

    Non, je ne crois pas en Dieu, donc je n'ai pas peur du jugement divin

    il y a 1 minute, tontonbon a dit :

    non , ce n'est pas une religion comme les autres . C'est une religion qui veut remplacer les lois civiles par les lois du coran

    Bah pas vraiment, ce dont tu parles, c'est l'islamisme. Mais il ne faut pas confondre islam et islamisme. Mais de toute façon ce mot porte à confusion de base. Par exemple, "islam" avec un i minuscule signifie la religion musulmane, "Islam" avec un I majuscule signifie l'empire arabo-musulman durant le moyen-âge

  8. il y a 8 minutes, Kyoshiro02 a dit :

    Il faut se rendre compte que le nombre d'apostasie est en hausse ces dernières années, que les enfants de croyants (christianisme et islam notamment) ne se tournent pas tous vers la même religion que leurs parents.

    C'est vrai. Je suis athée mais personnellement, je comprend que les gens croient en Dieu. Je veux dire, notre planète est bientôt foutue, on peut considérer ça comme "la fin du monde" et dans ces temps de fin du monde, les religions on "prédit" que les hommes deviendraient des femmes et que l'homosexualité serait autorisée. Que les connaissances seraient nombreuses, que les gens rivaliseraient pour construire des bâtiments de plus en plus grands. Ça c'est notre siècle... Je ne crois pas en l'existence de Dieu car c'est une invention humaine inventé par Zoroastre durant la Perse. Le Judaïsme est la fusion entre l’hébraïsme et le Zoroastrisme, l'islam aussi a été influencé par le Zoroastrisme à travers les 5 prières par jour que font les Zoroastriens.

     

    Mais dans un monde comme ça, je comprend que des gens se mettent à suivre le christianisme ou l'islam

  9. il y a 5 minutes, Kyoshiro02 a dit :

    On peut même regarder la progression dans le temps : pendant la même période, le christianisme a baissé de 60% de la population à 40% pendant que l'athéisme est montée de 20% à 50% et que l'islam a progressé de 8% à 9%.

    Non, le nombre de musulmans n'augmente pas aussi significativement que ça. Il y a eu à peine 2 ou 3% de musulmans en plus sur ces 20 dernières années.

    Si la France s'oriente vers une religion, c'est bien évidemment vers l'athéisme.

    J'ai du mal à considérer que l'athéisme perdurera en France. Les religions finiront par reprendre le dessus et le Christianisme et l'islam finiront par progresser

  10. il y a 1 minute, Ohissa a dit :

    Bonsoir.

    Lis, Soumission de Houellebecq. Cela apportera de l'eau à ton moulin.

    Bonne soirée Monsieur

    J'ai entendu parler du livre mais je connais pas. En ce moment, je lis un livre sur l'économie. Ça a été écrit par un mec de l'ENS, il y a plein de choses intéressantes -surtout que ça a été écrit avant la période néolibérale - et ça met du temps à tout lire donc je ne sais pas.

     

    Je ne suis pas trop roman, je préfère lire des livres où on apprendre des choses comme les maths, la physique, l'économie, ect...

  11. il y a 2 minutes, Kyoshiro02 a dit :

    Si la France devient musulmane, alors je suis le prochain roi d'Angleterre :sleep:

    Mais c'est sérieux. Pas maintenant évidement mais dans 20/30 ans, on pourrait avoir 30 % de la population française musulmane. Je connais plein de fds convertit à l'islam qui vivent très en étant musulman.

     

    Et dans 50 ans, on pourrait imaginer que la France est en majorité musulmane. Ce n'est pas un problème en soi, il faut juste savoir quelle laïcité on veut

     

  12. Aucun jugement de valeur là-dedans, je tiens à le préciser. Les gens sont libres de croire en ce qu'ils veulent du moment qu'ils ne portent pas atteinte à autrui. La religion musulmane est une religion comme les autres et les musulmans en France ne posent pas problème et sont parfaitement intégrés en société. Bien sûr, je ne vais pas nier qu'il y a un problème de communautarisme et d'islamisme mais ce n'est pas l'islam et cela ne représente pas les musulmans en France dans leur globalité.

    Une fois que j'ai clarifié cela, je peux introduire. Dans mon adolescence, il y avait une mosquée à 1 demi-heure de chez moi. Les gens priaient souvent là-bas et une fois je suis venu dans la mosquée. Lors d'un discours de l'imam (un vendredi pendant les vacances), il disait que la religion musulmane était une religion de paix, qui prône de belles valeurs et tellement vraie que de plus en plus de Français se convertissaient à l'islam et qu'un jour les français seront musulmans et connaîtront la paix intérieur et le paradis. Ainsi le rôle du bon musulman était d'avoir un bon comportement afin de permettre de guider les personnes athées vers la foi et Dieu.

     

     

    Je ne suis pas musulman. Néanmoins, ce discours m'avait marqué car je me suis dit pendant longtemps que l'islam se propageait en France et qu'un jour la valeur Française de la laïcité finirait par disparaître sous l'islam. Sauf qu'en parlant de ça autour de moi, certains disent que je vais loin, que la France va demeurer athée ou qu'elle redeviendra Chrétienne. Néanmoins, on ne peut pas nier que l'islam "s'impose" en France car se voulant une religion complète, elle n'a pas besoin d'être séparé du public. Mais bon, c'est pas pour autant que la France deviendra un jour musulmane.

    On m'a aussi dit qu'inconsciemment on était tous "chrétiens" en France dans le sens où étant des Français, on est très influencés par le christianisme. Même si le "progressisme" essaye de détruire les valeurs inspirées du christianisme.

    Par ailleurs, je pense que c'était surtout un prêche pour convaincre les croyants en disant "Regardez ! Notre religion devient de plus en plus populaire, c'est qu'elle est vraie" et comme j'étais ado, bah je n'avais pas d'esprit critique et j'y ai cru. Mais en même temps, on a de plus en plus de musulman en France. On doit donc se poser la question de la laïcité: Une laïcité traditionnelle (je suis pour) ou une laïcité plus souple (autorisation du voile, plat halal dans les cantines, ect...).

     

     

    Les deux se défendent, je veux dire, la laïcité traditionnelle est là car elle représente ce qui fait la nouvelle France, le jour où on est passé dans notre histoire d'une France chrétienne à une France laïque. D'un autre côté, comme on a des origines chrétiennes et bah ça nous parait normal d'avoir un sapin de Noël en Décembre dans les lieux comme les mairies où les écoles. Sauf que ça donne une impression de "deux poids, deux mesures" face au partisans de la religion nouvelle en France. On peut néanmoins affirmer que la France a des racines Judéo-Chrétiennes et que nier nos origines c'est rejeter notre culture. D'un autre côté, c'est problématique vis-à-vis de la laïcité qui se doit d'être impartiale et si on se permet d'être souple en ce qui concerne le christianisme car cela fait la France, alors être rigide vis-à-vis de l'islam c'est rejeter l'islam comme faisant partie de la France. Or je vous l'ai dit, la religion musulmane est très présente et c'est la religion la plus pratiquée dans notre pays.

     

    Je le répète, je n'ai rien contre les musulmans ou contre l'islam, c'est une religion comme une autre et il y a du bon comme du mauvais. Je ne fais pas l'amalgame entre le fanatisme religieux et la religion qui s'associe à la spiritualité, c'est-à-dire, quelque chose de personnelle et qui ne regarde que soi.

     

    Qu'en pensez-vous personnellement ?

  13. il y a 34 minutes, garthriter a dit :

     

    Faudrait aussi que tu apprennes à lire. Elle ne donne pas une définition officielle. Elle dit que POUR ELLLE, ça S'APPARENTE...

    Non seulement elle précise que c'est son opinion personnelle, mais également que ça ressemble et non que c'est exactement la même chose.

    C'est pas la même chose. Le fait de commettre un viol ne s'apparente pas à une couleur de peau. Et je sais que c'est son opinion personnelle. Ici on discute d'opinion personnelle

  14. Il y a 1 heure, sirielle a dit :

     

     

    En tout cas je considère que faire ici plus ou moins clairement ou implicitement l'apologie d'un homicide criminel condamné par la justice (à plus de dix ans de prison de surcroît) et sachant que la légitime défense n'a pu être retenue, s'apparente à mes yeux à de l'incitation à la haine sur réseau social. 

    T'es sérieuse ? Incitation à la haine, c'est attaquer les personnes en fonction de leur religion, de leur couleur de peau, de leur orientation sexuelle, de leur sexe. L'incitation à la haine se sont les propos xenophobe, transphobe, islamophobe, antisémite, anti-chrétien, ect...

     

    Être pour la peine de mort n'est pas une incitation à la haine mais bon :)

    • Confus 1
  15. Il y a 13 heures, Nutkin a dit :

    Je réalise très bien ce que je dis (et pèse les mots que je choisis pour m'exprimer). Par conséquent, il convient de ne pas surinterpréter le modèle actantiel que j'ai utilisé : j'ai rebondi sur deux interventions précises (celles de @Doïna et @sirielle) et ne me suis point éternisée sur le sujet initial de ce fil, puisqu'il me semble que les avis pour/contre se révèlent assez nombreux et que la discussion générale se mue en impasse (comme lors de chaque fait divers clivant).

    Donc, oui, des pensées "violentes" m'ont traversé l'esprit et je les assume. Il s'agit peut-être de ma part sombre, mais je n'y peux rien. Sachant qu'il existe un fossé entre les pensées/imaginations et les actes. Vous ai-je confié avoir franchi ledit fossé ? Non, parce que je n'ai rien franchi du tout. Car, heureusement, j'ai une conscience (ou un truc du genre que je ne parviens guère à nommer), mais sans aucun lien avec la "conciliance" évoquée plus tôt par sirielle).

    [Au passage, merci pour ce ton presque condescendant ("Je t'encourage sincèrement à pousser ta réflexion plus loin parce que là, ne t'étonne pas ensuite de passer quelques décennies en prison le jour où tu te feras agresser") me donnant quasi l'impression d'être une décérébrée.]

    Vu vos accords grammaticaux au masculin, j'en déduis que nos visions pourraient diverger. Tant pis. Voici une anecdote personnelle prise au hasard (la première à laquelle je songe en vous répondant car elle a l'intérêt de présenter une même soirée comportant une "agression", puis un "importunage", et apparemment des "états seconds" dans les deux cas).

    Toulouse, hiver 2012, quasi minuit. Je sors du cinéma Gaumont Wilson de l'hypercentre. Nul transport en commun, alors je décide de rentrer à pied car j'aime la fraîcheur nocturne. Une vingtaine de minutes de marche en fermant bien mon manteau (moins par froid que pour éviter certains désagréments masculins) et en empruntant uniquement les grandes artères éclairées (elles sont presque désertes à ces moments, mais au moins lumineuses).

    Acte 1. Au bout de cinq-dix minutes, je sens une présence derrière moi : une ombre calant ses pas sur les miens. Instinctivement (réflexe con ?), je tourne à la première bifurcation. La silhouette me suit. Et je comprends simultanément m'être engagée dans une impasse d'habitations, donc que le seul moyen de sortir de cette situation est d'effectuer un demi-tour. Comment agir à cet instant ? Quand un potentiel danger obscurcit votre dos et que tout peut basculer en quelques secondes. Je me retourne et décide de m'y confronter. Un homme légèrement plus âgé (35 ans environ), stature imposante, bien habillé type gendre idéal, architecte, médecin and co. Il me fixe. Un regard glauque, injecté et perçant, qui glace le sang et fait comprendre que la jeune femme devient proie. Je baisse alors les yeux et réalise qu'il tient son sexe (en pleine érection) et se masturbe ostensiblement. Je suis tétanisée de me retrouver seule ainsi dans une impasse et de voir nos deux corps juste séparés par de petits mètres (la longueur d'une voiture). Je ne sais plus si ma voix est ferme ou biaisée par des inflexions de peur, mais je lui demande de me laisser, de partir. Il répond négativement, en ajoutant des propositions (en gros ce qu'il imagine me faire "romantiquement" dans un premier temps --- là, on saisit par conséquent qu'un second temps différent succédera), toujours en me fixant et en se tripotant de plus en plus. Puis une avancée de son corps destinée à se rapprocher du mien. Quoi faire là, acculée contre une grille de jardin, sa main libre effleurant mes seins et ma taille (oui, "juste" "un" "effleurement", mais pour moi une limite franchie) ? Je cours vite, mais pas en talons. Et j'ai certainement de la force physique, mais suis plus proche de la danseuse que du rugbyman. Oui, il semble dans un état second (yeux injectés, attitude et voix particulières), mais je ne suis guère en mesure de jauger le danger restant. Ma voix ? Crier ? Téléphoner ? Oui, mais il est si près de moi que je délaisse cette option de crainte que les choses ne s'enveniment. Alors je passe mentalement en revue ce que je possède dans mon sac à main afin de me défendre si nécessaire et me souviens de ma platine de patin à roulettes. Une platine similaire à celle-ci, récupérée chez un coéquipier avant la séance de cinéma. Selon la manière dont un tel objet est tenu, ça peut faire très mal. Ça peut blesser, ça peut trancher, ça peut tuer. Que ce mec ait été dans un état second ou non, finalement dangereux ou non, ai-je imaginé lui asséner un coup en pleine tempe le laissant sur le carreau ? Oui, absolument. Ai-je imaginé lui frapper par surprise la gorge ou la nuque, en visualisant la plaie sanguinolente béante, puis l'achever ? Oui. Ces trois zones (tempe, gorge, nuque) auraient pu être fatales. Pourtant, c'est bien à elles que je songeais et non à un "simple" coup dans les c*uilles. Oui, des pensées extrêmement claires et violentes. Bref, je suis parvenue à maîtriser ma peur et la situation, puis à fuir.

    Acte 2. Sous le choc de ces émotions, je choisis de terminer mon parcours en taxi (prendre un taxi seule la nuit ne me rassure guère, mais bon). Au premier passage piéton, soit moins de quelques minutes après m'être extirpée de l'impasse, des gars très avinés m'interpellent. Ils commencent à m'entourer et je sens des mains m'approcher, pénétrer mon "espace vital", mais sans me toucher. Puis des discours "particuliers" : de la drague relou d'abord, des termes plus dépréciatifs ensuite. Toujours des propos, aucun attouchement. Enfin, ce cercle masculin se resserre autour de moi. Il s'agit d'hommes de ma génération complètement bourrés et s'échauffant les uns les autres. Peut-être qu'une pichenette aurait suffi à les faire tomber tels des dominos ? Peut-être étaient-ils finalement inoffensifs ? Mais à 5 contre moi (sachant que j'étais encore tétanisée de l'impasse), je n'ai pensé à aucune approche "douce" et "non violente". Ai-je imaginé sortir de nouveau ma platine et l'utiliser ? Oui. Une spirale de gorges entaillées ? Oui. Aurais-je eu le cran de commettre cela ? Peut-être, je l'ignore. L'ai-je fait ? Non. Ainsi, encore une fois, j'ai réussi à me dégager sans savoir quels mécanismes salvateurs m'ont portée.

    C'est en écho à ce genre de mauvaises expériences que je confirme avoir déjà songé à nuire sciemment à un agresseur/"importun", même si un état second (drogue et/ou alcool) aurait pu le rendre inoffensif (ou tout l'inverse car certains individus sont dangereux dans des états seconds). Et j'assume le fait d'avoir eu peur et d'avoir eu ces pensées. Je suis humaine. Vilipendez-moi si vous le souhaitez, mais je ne compte pas présenter des excuses pour des pensées, même hyper violentes, eues sous le choc.

    Si quelqu'un tombe à l'eau, je suis la première à plonger pour essayer de sauver. Si un danger menace autrui, je me place spontanément entre autrui et le danger. Tout cela est du vécu : je sais de quoi je suis capable muée par l'adrénaline. Cependant, si je me retrouve seule face à un danger potentiel (je répète : un état second n'est pas forcément synonyme de disparition du risque), alors c'est l'autre ou moi. Et comme je suis souvent emm*rdée, "gentiment" ou non, eh bien oui, je songe à des mécanismes de défense et aussi d'attaque, bien que je sois d'une nature non violente.

     

    Un peu de sagacité, que diable : je ne "déforme" pas vos propos. Vous parlez d'agresseurs masculins, puis des hommes en général. L'on comprend que vous incluez les agresseurs, qui sont des hommes, dans lesdits hommes en général au contact desquels vous "apprenez la conciliance" (sinon, vous opéreriez une différence langagière). D'où ma remarque, aussi inspirée par tout ce que j'ai pu lire de vous ces derniers mois (je ne juge point votre e-personnage et vos e-attitudes ; je remarque simplement que vos déclarations sont sans ambages et l'on connaît donc la façon dont vous vous percevez et dont vous envisagez vos rapports à la gent masculine).

    Que vous sépariez "drague un peu lourde" et "véritable agression" est un autre sujet : n'importe qui ayant un peu de jugeote se trouve capable d'une telle distinction.

    Pour le reste, je ne suis guère "féministe". Je mets les hommes et femmes sur un même pied d'égalité. Je différencie seulement victimes et coupables, quels que soient les sexes. Et je me suis bien gardée de mentionner mon point de vue quant à la peine reçue par la jeune femme personnage central de ce fil de discussion : nul ne sait si j'estime que, à mes yeux, une telle peine de prison est "méritée" ou non.

     

    J'ai pris le temps de tout lire et je te dis tu n'as pas à te sentir mal de vouloir te défendre. Cet homme qui a sortit son pénis devant toi est un porc et tu étais dans ton droit de lui couper la queue.

     

    Tu écoutes les gens dans ces situations, tu es tout le temps coupable. Si tu te défend on va dire """La violence c'est mal""", si tu ne fais rien on va dire """Oh la nulle, elle n'a pas dénoncé un violeur en liberté""". T'es toujours la coupable dans l'histoire, alors que c'est toi qui te fait agresser et qui n'a rien demandé.

     

    La "drague lourde" ça existe pas. Là j'ai abordé une femme aujourd'hui, quand je lui ai demandé son numéro de téléphone elle s'est tout d'abord montrée hésitante. Je lui ai souhaité une bonne journée et je l'ai laissé partir. 2 min plus tard, elle me cours après pour prendre mon numéro de téléphone, me disant qu'elle est timide et qu'elle a du mal avec le flirt. Elle a prit mon numéro de téléphone et m'a envoyé un message. Je ne lui ai pas forcé la main. J'ai été respectueux. C'est ça la drague. Ces mecs là, ils menacent les femmes, les dénigrent, leur manquent de respect...

     

     

    • Like 1
  16. @Doïna T'es sensée, toi et moi on a très bien compris qu'elle a réagit correctement et normalement, que la justice est inapte à protéger ses citoyennes victimes de viols.

    Mais on va te sortir le même discours "Gneugneugneu, il fallait pas qu'elle se défende, la violence c'est mal, il faut qu'elle aille en prison, blablabla"

    Tu as beau à leur expliquer les faits, tu as raison, on va t'accuser de féminazie. Moi, je ne suis pas féministe et pourtant je défend cette femme.

    C'est comme, il y a eu une histoire quand j'étais ado, des jeunes ont agressé un vieux pour lui prendre son fric. Pas de chance :) c'était un ancien champion en sport de combat... Un des agresseurs a perdu une testicule lors du combat et c'est le vieux qui a été condamné :) . Rappel-toi "La violence c'est pas bien gneugneugneu" tandis qu'un type qui tabasse son gosse jusqu'à la mort, il faut le comprendre, le gamin n'avait pas fait ses devoirs :).

     

    @sirielleLà il faut être solidaire. Le viol dans notre société est un fléau. C'est le moment de changer de logiciel. Les hommes qui t'ont violée ne doivent plus avoir de pénis. Il faut nettoyer la société des violeurs et si les institutions n'y arrivent pas alors il faut faire un nettoyage. On a les caméra, l'intelligence artificielle, le Big Data, ect... Tous ceux qui ont commit des viols méritent de se faire buter. C'est le contexte qui est comme ça. Une fois qu'on a nettoyé la société, on peut commencer à réfléchir aux institutions.

    C'est comme la sélection naturelle, sauf que cette fois-ci elle est consciente, pas de violeurs, pas de viols. Personnellement, oui je suis un partisan de la peine de mort.

     

    Tu sais, plus je vois de femmes qui me disent qu'elles se sont faite violer, plus je me dis "c'est fréquent ce crime ?" et oui. Il y a plein de criminelles qui nuisent aux femmes et j'ai pas envie qu'un jour une femme de ma famille se fasse violer.

  17. il y a 1 minute, Doïna a dit :

    Tu n'es pas une femme pour comprendre ce qu'est la peur du viol. C'est quelque chose auquel une femme pense dès l'instant où un type commence à l'importuner.

    Mais tu disgresses comme toujours et fais twister les propos de ceux qui ne vont pas dans ton sens, @Arndal le beau a raison, le mieux c'est de te laisser seul avec ton mépris crasse des femmes.

    C'est pas vraiment du mépris mais de l'ignorance, de la bêtise et un manque d'empathie. Moi je suis un homme mais je comprend totalement qu'on est animaux et qu'une femme ait peur de se faire violer face à un homme. C'est instinctif, on a 15 fois plus de testostérone, on a plus de force, on est plus grand.

     

    Quand un homme s'énerve face à une femme, c'est pas pareil qu'un homme qui s'énerve face à un homme. Mais ces mecs-là ils ne le comprennent pas, ils ne comprennent pas que la société souffrent d'un fléau et que les femmes se font souvent agresser. Ils sont dans leur logique, dans leur bulle.

     

    T'en a d'autre @Doïna, Certains te disent qu'ils se laissent faire "gnegnegne la violence c'est pas bien, il faut être gentil c'est pas bien d'être méchant, blablabla, la violence c'est mal"

    il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

    Insulte . 

     

    C'est pas une insulte d'être un cuck. Il y a des hommes c'est comme ça

    • Merci 1
  18. il y a 2 minutes, Sarkozix a dit :

    En fait si je comprend tes dires du moment que c'est une femme l'autre peut crever la bouche ouverte.

    Donc ça lui donne le droit de lyncher et de tuer sans regrets ni remords.

    Et puis moi c'est pas 'vous les hommes" je parle en ma personne.

    Je ne défend aucune cause.

    Si t'es féministe j'en sais rien , mais moi la loi elle s'applique pour tout le monde : Dans ce cas demain tu sors en boite , une nana a peur d'un mec , elle croit que c'est toi (mais c'est l'autre)et elle te tue et normal c'est une femme.

    Ton argument ne tient pas la route.

    T'es hors sujet là.

     

    Je te dis depuis tout à l'heure, que je comprend ton point de vu et ta théorie. Dans une société où tout marche correctement, les femmes n'ont pas peur de sortir dehors. Elles ne se font pas agresser ou violer, tu comprends ? Sauf qu'il faut être terre-à-terre dans la vie. Ça ne fonctionne pas ta théorie. La réalité c'est qu'on est des hommes, qu'on produit 15 fois plus de testostérone que les femmes et que certains hommes sont violents et veulent violer les femmes. Or dans notre société, le viol et les agressions des femmes c'est un fléau. C'est pas juste un fait divers comme un type qui enculerait une poule. Là on parle d'un fléau dont l’État n'arrive pas à combattre et les femmes en sont totalement consciente. Ça créer de l'angoisse et de la peur qui est légitime. C'est pas une peur de folle déséquilibrée mais c'est une angoisse réelle adaptée à la situation présente.

     

    Lorsque cette femme s'est faite agresser. Elle risquait de faire violer. Sauf que comme elle a déjà vécu un viol, elle a pas envie que ça recommence. Un type agresse, ça se retourne contre lui, c'est la sélection naturelle. L'agresseur ce n'est pas une pauvre victime d'une féminazie. C'est un agresseur. Tu comprends ?

    il y a 10 minutes, Doïna a dit :

    Bien oui, c'est ce que je maintiens : une montée d'adrénaline peut entraîner une réaction violente et non maîtrisée. Cela implique des coups qui peuvent être mortels, évidemment. 

    Mais peut-être que toi tu es de ces viandes molles qui disent merci quand on les agresse.

    Je le pense aussi

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