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Tout ce qui a été posté par system3
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Vous parlez du chaos. Effectivement nous humains sommes peu de choses devant le chaos du monde, insignifiants. Dans une telle configuration la causalité n’a plus de sens ou raison d’être...
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Si on considère ces 2 éléments que sont la conscience et la mémoire chez l’homme, on comprend qu’il peut alors grâce à sa capacité de penser être l’effet et la cause de lui-même. Par exemple en me mettant à penser à des événements frustrants de ma vie je pourrais entrer dans un état de colère. L’effet (être en colère) est causé par le fait que je pense à certains événements du passé, par conséquent je suis la cause et l’effet de moi-même.
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Effectivement confondre l’effet et la cause n’est pas une bonne chose. Cependant la causalité est une loi "à priori" qui doit tout de même être expérimentée pour être validée "à posteriori" (le concept et l’expérience). Mais vu que l’être humain est un être conscient et comprenant la notion du temps, on pourrait imaginer qu’il puisse être l’effet et la cause de lui-même ! Chose qui n’est pas possible pour des phénomènes physiques ou des êtres doté d’une conscience inférieure (animaux, etc.). Les déductions mathématiques sont des effets qui n’ont pour cause que d’autres déductions mathématiques, elles sont par elles-mêmes et n’ont d’autres causes qu’elles-mêmes.
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"Ô comment ne serais-je pas ardent de l’éternité, ardent du nuptial anneau des anneaux, — l’anneau du devenir et du retour ?" (Nietzsche)
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Moi je me pose toujours la question entre la poule et l’oeuf lequel était là à l’instant zéro ?
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Et pour vous le temps n'existe pas ? Comprenez vous le lien de cause à effet qui existe entre le temps et la notion de "supériorité" ? (Je pose ces questions pour simplement mieux comprendre vos points de vues)
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L'être n'est-il pas supérieur au néant ? Qu'en pensez-vous ?
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...et pourtant la poule elle est bien là. Vous vous souvenez de notre discussion sur "la vérité naissante" ?...
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Qui de l'œuf ou de la poule est apparu en premier ?...
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Faire des théories ou créer des systèmes dans sa tête pour expliquer le monde n'est pas une mauvaise chose en soi sauf que dans le cas présent je ne vois pas trop l'intérêt de ce type de système, comme l'a dit un des intervenant sur ce fil "A quoi cela nous avance ?". Donc faire des théories (même tiré par les cheveux) oui mais il faut au moins que cela serve à qqc au final ou que cela explique un aspect de l'existence ou du moins que cela facilite la compréhension de qqc d'extérieur dans le monde. L'auteur de ce fil n'explique pas vraiment la fin de sa théorie à quoi ça nous avance ? A quoi bon ?
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Oui exactement. C'est nous en tant qu'être conscient qui donnons sens aux choses, sans la conscience humaine les choses existent mais n'ont pas de sens.
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Oui je commence à vous comprendre... c'est comme la gravité par exemple, elle existe dans l'univers indépendamment de notre existence et de notre conscience. Cependant il vous manque un maillon dans votre raisonnement ou système : C'est le sens. Les choses peuvent exister en l'absence de la conscience humaine mais elles ne font pas sens... qu'en pensez-vous de la question du "sens" ?
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Oui je suis d'accord avec ça. Nous sommes conditionnés dès la naissance à reconnaître le concept de la vérité comme celui de l'amour (maternel). Et c'est bien en amont du verbe.... seulement nous ne pouvons pas en être conscient tant qu'on n'a pas le verbe, tant qu'elle n'a pas été nommée. Ça revient à dire que j'ai l'intuition de qqc mais je ne peut pas le nommer ce qqc ou cette intuition donc ça n'a aucun sens au final, c'est comme si ça n'existait pas. Mais quel lien avec "En l'absence de vérité, l'absence de vérité peut-elle être soutenue ? " ??
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Mais ce n'est pas une question de justesse mais de vérité naissante ! Comment voulez-vous réfuter une naissance ? Votre position serait quoi ? Que la vérité n'est pas née ? Mais si vous réfutez sa naissance c'est que vous êtes en train d'admettre qu'il y a qqc puisque vous la réfutez... et si vous ne la réfutez pas c'est qu'elle est née ! Je pense que le débat est clos. Non ?
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Je répondais juste à votre question initiale : En l'absence de vérité, l'absence de vérité peut-elle être soutenue ? Ma réponse est clairement OUI ! Car la vérité ne peut naître que de l'absence de celle-ci. Qui dit mieux ?
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"Comment une chose peut-elle naître de son contraire ?" C'est une question que Nietzsche s'est également posé. La paix naît de la guerre, la lumière de l'obscurité et... la vérité de l'absence de vérité. S'il n'y avait que vérité on n'en deviendrait jamais conscient, il faut donc une absence de vérité pour que la vérité puisse jaillir, par conséquent en l'absence de vérité non seulement l'absence de vérité peut-être soutenue mais c'est même une condition nécessaire pour que la vérité puisse enfin apparaître.
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Bon moi j'ai déjà dit ce que j'en pense de ce type de raisonnement. Mais as tu déjà essayé de la philosophie analytique (en opposition à la philosophie continentale) ? C'est beaucoup moins farfelue car en philosophie analytique il faut toujours argumenter et avoir des preuves de ce qu'on avance, c'est super intéressant et ça reste axée autours de la philosophie du langage.
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En gros ce que tu essaies de faire c'est d'établir un "système" à la Hegel qui doit expliquer tout du néant jusqu'à l'être... le problème c'est que de tel système sont ni prouvable ni vérifiable donc ça devient un fourre-tout, une montagne d'hypothèses imbriqués tant que ça reste "grammaticalement" correcte. Je me permets de te dire ça car j'étais moi-même adepte de ce genre de pensée mais j'ai arrêté car ce genre de raisonnement est illimité et ne rend compte qu'à lui-même (ça reste non vérifiable),
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Là je ne peux pas être d'accord. La limite du langage est la limite du monde et de sa réalité. Si tu veux dire qu'il est possible de prendre conscience à postériori de son état d'inconscience passé, oui cela est vrai mais ça n'empêche pas qu'on ait besoin du langage pour nommer ce qui a été dans le passé. Et c'est pas de moi c'est du Wittgenstein : "Les limites de mon langage sont les limites de mon monde". Mais je crois qu'on s'éloigne du sujet initial.
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Mais en premier lieu c'est quoi ? C'est moi et ma conscience. Si ma conscience n'y est pas alors la vérité ou l'absence de vérité n'ont plus de sens. Et ce n'est pas une question d'être réaliste ou anti-réaliste puisqu'il s'agit de la vérité qui n'est autre qu'un concept qui n'existe que dans ma tête. Dans la nature point de "vérité".
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Oui mais seulement grâce à la science. La science peut déterminer s'il y a vérité ou pas.
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On mérite ce qu'on mérite.
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Bientôt sur netflix ?... ??????
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Il n'y a pas de vérité mais des vérités. C'est un peu ça que je comprends de "Weltanschauung". C'est l'idée du perspectivisme. Chacun voit le monde d'un angle différent en partant de son intuition ou sa vision. Je me demande alors : - Quel sera la place de l'approche scientifique du monde régi par un "absolutisme" dans ce concept ? - Comment expliquer que des personnes voir des cultures différentes puissent avoir des visions/intuitions du monde semblables alors que d'autres ont des visions différentes voir contradictoires ?
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@Annalevine Je suis tombé sur une notion qui m'a beaucoup intrigué : "Weltanschauung" https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Weltanschauung Ensuite j'ai vu le titre de votre topic "Regards sur notre monde". Y-a-t-il un lien entre votre propos et ce concept ?