Easle

Landru devait être con..., comme plein d'autres... Tu veux parler du milieu du 19e ? Et puis la qualité de la vie ne s'évalue pas qu'à ça, tu le sais bien. Tu aurais pu prendre la santé ou le temps de travail, on en débattrait, mais on sortirait nettement du sujet. Ce qui ne veut pas dire que les gens qui te disent merde sont des amis

Avec toute la dissymétrie d'attentes et "d'autres possibles" que cela implique... On est plus dans la norme que dans les cas isolés, qui sont justement les cas de conscience et de respect.

Et je te semble dans le clivage ? Si c'est le cas, je veux bien des exemples.

Oui, car il est souvent de principe qu'il ne faut apprendre aux jeunes filles qu'à se protéger des vilains garçons mais nullement de respecter les autres, de ne pas être humiliante par exemple, ou de ne pas se contenter de n'évaluer les garçons qu'en regard des réseaux sociaux et des fictions, ni elles-mêmes d'ailleurs. Non, c'était une blague... Mais comme je ne suis pas lu avec bienveillance... voilà le résultat

Qu'en 1916 oui, qu'en 1906 ou 26 non, je n'en suis pas sûr. Toute chose égale par ailleurs, il y des plus et des moins. Et les moins ont tendance à s'accumuler fortement. Surtout pour la pérennité de la vie sur terre alors... Et franchement sur le sens du devoir, les responsabilités... Bref. D'ailleurs sur la sensibilité, c'est vrai mais pour les devoirs et les contraintes justement... Et c'est ce qui leur fait envisager tout sous le seul prisme de leur individualité, de leur existentialité. Euh oui, enfin tu es là... Mais bon voilà... Voilà, voilà...

Défendre ne vaut pas dire donner droit à tout. Vous faites vraiment la paire...

C'était seulement une façon de parler C'est une possibilité disons...

Donc il est dans une situation de domination des situations. Ce qui n'est pas le cas de beaucoup plus qu'il n'est pensé ici. Il fera ce que lui a décidé. Si une fille veut se mettre en couple avec lui, ben, elle attendra que LUI en fasse le choix ou ira voir ailleurs. Que sera son choix à elle, son second choix, son troisième choix, son énième choix ? Ou pas d'ailleurs, car il se cassera alors peut-être les dents... Don Juan doit un jour faire face au Commandeur... Là encore, je ne le juge pas, je note des situations et m'interroge sur leurs conséquences, sur le sens qu'elle donne aux relations, aux couples...

? donc c'est la faute à qui ? S'il n'y a pas de responsabilité, et pourquoi pas, alors quelle explication et quelles solutions ? Je parlais d'éducation et tu semblais septique, pourquoi ? On éduque bien les garçons dans leurs comportements vis à vis des filles, pourquoi pas la réciproque ? Une mère voit [presque] toujours son fils beau... Des questions c'est bien mais ensuite ? Il n'y a aucun clivage homme / femme ? Alors que toi même tu viens d'expliquer une différence importante (même si surjouée pour moi) entre homme et femme ? Et si je te dis que les hommes se suicident 2 fois plus que les femmes, pas de clivage, mais quoi à la place alors ? Ah oui, 7,8 hommes à la rue pour 2,2 femmes... Il y a beaucoup de femmes à défendre sur beaucoup de point mais elles le sont déjà en permanence. Qui s'occupe des hommes ? Dans un couple la vision traditionnelle est celle de l'homme, toujours plaisant (comme par hasard) qui trouve une jeunette en claquant des doigts...(peu d'hommes connaissent ça) pour laisser sa femme défraichie seule et alcoolisée... D'une c'est une caricature avec une réalité très marginale d'hommes le plus souvent riche avec une michtoneuse à la clé. De deux ce sont beaucoup plus les femmes dorénavant et depuis plus de trente ans, qui trompent, quittent et accumulent des conjoints.

Alors, justement, cette vision idyllique du monde contemporain ne donnerait pas autant de débats, de psycho-pathologies, de consommation médicamenteuse, de violence, si elle était réelle. La plupart des individus, et là pour le coup, Homme, comme Femme, ne demande aujourd'hui que plus de DROITS, et le moins possible, voire aucun DEVOIRS. Tu nous sers la théorie, il y a la pratique et elle est sévère en terme de bien être visiblement. Sinon, pourquoi autant de gourous du développement personnel... ?

Non, on ne peut pas se former soi en dehors des autres. On se forme avec les autres, qu'on le veuille ou non. Nous n'en avons pas la liberté, et c'est dés le bac à sable ! Non, quand les couples étaient jugés mal assortis. Et ça pouvait être très violent, voire assassin, au sens strict.

Euh... Laisse entendre, tu es gentil ! Non, ca ne laisse pas du tout entendre ça. Demande moi avant d'interpréter ! Et j'ai bien dit que au-delà de certains ressentis immédiat, il était difficile de savoir si c'était positif ou négatif, malgré, effectivement, beaucoup d'effet négatif à cette quête de normalisation pour beaucoup (et pas tous !). Ta dernière énonciation me convient aussi, mais n'oublie pas que cela dépasse les individus, car ils font ainsi (et ils le veulent) évoluer des représentations, qui deviennent des contraintes pour certain-e-s. Et que ta notion de choix a visiblement bien du mal à intégrer le non choix qui va avec... qui lui est symétrique

Alors non, les études sur la solitude donne raison à LN, dans le déclaratif et une interprétation, qui à mon avis fait d'ailleurs la part belle à des représentations féministes idéalisées des femmes seules et de leur réseautage (quand je dis la part belle, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas une réalité mais qu'elle est surjouée, notamment car passe à l'As, les relations occasionnelles courantes qu'elles ont avec des hommes qui, eux, les collectionnent). Mais on retombe sur le pouvoir que cette représentation donne et qui permet des comportements et un discours stigmatisant pour les seuls hommes. A tous les âges de la vie, sauf au grand âge parce qu'elles vivent en moyenne 7 à 8 ans de plus, les hommes sont plus célibataires et plus seuls que les femmes. Par le seul principe de la préférence d'une majorité de femmes pour une minorité d'hommes (et donc la situation de 'petit harem' d'un certain nombre des unes avec le petit nombre des uns). Ce qui nous fait revenir à la réalité du 'couple', vécu parfois comme une réalité en partie virtuelle.

Non, j'ai repris ton "DES", pas "LES"... Mais ce que ça laisse entendre et qui est problématique, c'est que le choix est égal. Que chacun à participé au choix de son plein grés, sans contrainte. Aussi bien dans ton original que dans cet exemple. Et c'est cela qui devient ici plus visible et gênant. Car il rend la notion de choix moins individuelle, moins simpliste que ce que tu veux absolument en faire. Le choix de certain-e-s est l'absence de choix d'autres, la contrainte. Si c'est l'employeur, comme souvent qui te licencie, tu n'as pas fait de choix, tu le subis. Et c'est ça une société, des rapports de force, de pouvoir, d'inégalité, voire d'inéquité.

Donc non seulement ils vont mal mais en plus ils sont responsables ? Et ne peuvent donc s'en prendre (au sens le plus littéral) qu'à eux. Si tu as un fils qui vit cela, ce sera ce que tu lui diras ? Evacuer... voilà la solution, à côté des résultats d'un eugénisme actif. Mais de fait la prochaine fois, je te demanderais si tu me questionnes sur les femmes : "Répondre à quoi ?" et je diluerai. Je ne suis pas sûr de ta réaction positive.

Et donc, à ce titre, chacun pour soi ?

Et si on met Des employés avec leurs employeurs choisissent la séparation plutôt que la continuité. Ca fonctionne aussi ?

Dans la réalité concrète de ce monde, les individus naissent à des endroits précis, avec des parents précis, qui parlent une ou plusieurs langues précises. Ils ne sont pas des individualités hors sol. ils sont pris dans des relations, des responsabilités, des conséquences à chacun de leurs choix, mais aussi à des représentations et des comportements qui ont été choisis pour eux... par les générations qui les ont précédé. Ainsi peuvent-ils voir les animaux comme des esprits, des objets, des frères ontologiques, etc. Ce qui ne procède pas souvent d'un choix mais d'une reproduction. Pour l'infidélité, il peut en être exactement de même. Et une représentation sociale acquiert effectivement un forme d'autonomie, de trans-historicité. Je te plains d'en avoir besoin...

Est-il si gênant de répondre franchement ? Si je t'avais répondu que pour les femmes, mon opinion leur ferait une belle jambe, comment penses-tu que tu aurais répondu ?

Après, contrairement probablement à la lecture de certain-e-s de ce que je dis, je n'en juge pas pour autant. Le transhumanisme par exemple peut-être un horizon que convoque ce 'progressisme' (puisqu'il est perçu par beaucoup de jeunes comme tel). Et est-ce alors une 'mauvaise' chose ? Il y a en moi, comme chez toi et d'autres quelque chose, peut-être de réactionnaire, ou de réactif, à une évolution qui dévoile beaucoup de côté négatifs. Mais que d'aucun-e célèbre, par exemple ici même : l'individu roi, ayant des droits, sans devoirs. Tu me souhaites la solitude ? Pourquoi cette animosité ? Que t'apporte-t-elle ?

Le respect de soi est très intéressant. Comment se respecter lorsqu'on ne respecte pas l'autre, qui est notre condition d'existence. Un être humain n'est pas humain s'il est abandonné nourrisson sur une île et élevé par des animaux. Il n'est humaine que dans la relation à autrui. Comment alors peut-il être question de respect de soi sans respect de l'autre ? Passe encore dans des relations virtuelles, et encore, mais dans un rapport de longue durée, au corps même de l'autre à sa situation dans le temps et l'espace. Non, mais beaucoup de choses, c'est certain, oui.

Tu ne leur souhaites pas mais que veux-tu qu'ils en fassent ? Quelles conséquences sociales ? Y compris pour les femmes (et je pense là autant aux victimes d'agressions qu'aux mères d'hommes qui se suicident par exemple)

Viol, agressions, harcèlement. J'ai milité pour le droit des femmes assez probablement plus que tu ne le feras jamais... (mais je souhaite me tromper) Mais je n'ai jamais vu la réciproque. Et ce me semble un problème.

Non, je ne suis pas prêt à laisser des femmes être abusées. Ma réponse est claire, précise. Et la tienne donc ?

Il y a 20 heures, January a dit : Ah bah là tu démontres brillamment que tu ne connais rien au droit !! Bravo. La cour de cassation est en charge du contrôle de la motivation des jugements. Point. La cour d'appel n'a rien à voir là-dedans, elle, rejuge les condamnés de première instance, en cas d'appel recevable bien sûr. [Cliquer et glisser pour déplacer] Je voulais juste préciser que tu me disais que je n'y connaissais rien, alors que la cour de cassation ne pouvait passer qu'après la cour d'appel. et que donc, SI la cour d'appel avait à voir Là-dedans puisque c'était son arrêt qui devait être Casser ou non. Et de fait je n'ai nullement besoin du déroulement complet. Et cela faisait partie du débat, sinon je suppose que tu m'aurais envoyé un mp dès le début... non ? Voir la réponse ci-dessus.