Aller au contenu

Dedictio

Membre
  • Compteur de contenus

    2 014
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dedictio

  1. C'est le cas dans le reste de la France métropolitaine : constate le résultat. Pas de contrôle de la parole des ministres du culte, certains formés à l'étranger, pas assez de lieux de cultes tandis que la République est censée garantir l'égalité. Jusqu'à quand devrons-nous ne pas nous mêler de ce qui se raconte dans les lieux de culte ? Faire entrer l'islam dans un régime concordataire, donc républicain, serait la clef pour lui insuffler, en nos contrées, l'humanisme qui l'a quitté, pour reprendre la thèse du livre de Mohammed Arkoun. Très bon livre aussi que celui de Bernard Rougier, "Les Territoires conquis de l’islamisme". Il faudrait aussi commenter comment la laïcité a été vidée de sa substance pour n'être aujourd'hui qu'une ligne Maginot aisément contournée, sinon désormais instrumentalisée. Si ça t'intéresse, bon article de synthèse sur ce qui s'est joué au moment de la création de la loi: https://www.cairn.info/revue-projet-2001-3-page-75.htm Les beaux discours et les belles paroles sur "blablabla les religions c'est pas bien" c'est faire pipi parterre. C'est ne pas avoir compris que la citoyenneté française ne va pas de soi, qu'elle ne tombe pas du ciel : qu'elle s'acquiert par une culture politique, et donc par la transmission de savoirs et de pratiques. Cela passe par l'école, mais pas que. Les ministres du culte tiennent un rôle de sociabilisation évident. S'en priver par pur dogmatisme est une sottise et Napoléon l'avait bien compris, tout autant que l'importance de garantir la souveraineté sur le territoire en ayant le contrôle financier, nominatif et doctrinale de cette sociabilisation.
  2. Passion française : démonter ce qui marche, par pure posture idéologique, et la fameuse reductio ad hitlerum. Économisons trois sous par principe de pingrerie, ne regardons plus ce que professent les ministres du culte et laissons mijoter dans nos banlieues. Après tout, cela fait 40 ans que cela dure, autant y aller à fond. L'Aslace et la Moselle : vieux rêve d'une gauche laïcarde qui a perdu tous ses combats sociaux et demeure dans l'ornière intellectuelle. Pauvre Chevènement, trop vieux maintenant pour tirer la laisse de ces roquets. Parce que son discours remettra quelques pendules à l'heure et qu'il est fondamentale sur l'articulation de la République que d'aucuns devraient se rappeler non seulement qu'elle n'est point innée, mais qu'elle est méchamment contestée : Déclaration de M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'intérieur chargé des cultes, sur l'histoire des relations entre l'Etat et les religions, l'attachement au maintien du régime du Concordat en Alsace Moselle et sur les voies de l'intégration d'un Islam à la française, Strasbourg le 23 novembre 1997. Cérémonie d'ordination de Mgr Joseph Doré, archevêque de Strasbourg, à Strasbourg le 23 novembre 1997. TEXTE INTEGRAL Il sera lâché et finalement Macron sera contraint de revenir sur ses préconisations, 24 ans après... " J'ai suivi avec attention et médité les efforts de plusieurs de mes prédécesseurs pour intégrer l'Islam dans la communauté nationale. J'ai le même objectif : aider à l'affirmation d'un Islam français. Seulement, les difficultés qu'ils ont rencontrées m'incitent à la prudence. Il y a un paradoxe de l'Islam dans ses rapports avec la laïcité. De ce qu'il est dépourvu d'un magistère clérical, du moins dans sa tradition sunnite, l'Islam se proclame volontiers laïque. Cependant, l'Islam n'a connu ni la Renaissance ni la Réforme. Certes, l'Islam distingue le domaine religieux et le domaine mondain. Mais il ne manque pas de musulmans pour faire observer que cette distinction appelle une coordination et, par conséquent, une implication permanente du religieux dans le mondain. Pourtant, dès le XIXème siècle, les peuples musulmans et particulièrement les peuples arabes, placés devant le défi de la modernité, ont été traversés par le courant de la renaissance, de la Nahda. Les dérives de l'Histoire contemporaine, souvent nées de la frustration, mais aussi du sentiment de l'injustice face à l'Occident, nous font comprendre la difficulté qu'il y a à séparer, pour les peuples en cause, la religion et la politique, et à écarter le risque du dévoiement de celle-ci par celle-là. La question laïque est donc un défi, non seulement pour l'institution d'un Islam français, mais plus généralement pour l'Islam dans le monde de demain. Dans la postface qu'il a donnée à sa traduction française du Coran, Jacques Berque a souligné les appels de la rationalité qu'on y trouve, ces incitations à prêcher Dieu dans la clairvoyance ou la lucidité. Et c'est ainsi qu'il interprète la définition qu'une fameuse sourate donne de Dieu : "La lumière des cieux et de la terre". Comme tous les grands textes religieux, le Coran a pu donner matière à bien des versions, allant du mysticisme le plus exalté au déisme le plus sobre. C'est par son noyau rationnel qu'il participe le mieux au dialogue fécond avec les autres religions, les autres cultures, voire avec les croyances des incroyants. Et l'Islam n'a jamais été aussi grand que lorsqu'il a su s'ouvrir au monde, s'assimiler les savoirs et les pratiques les plus originales pour en faire le patrimoine commun de l'Humanité. Pour ce qui concerne les responsabilités du ministre des Cultes, j'aperçois deux questions majeures qui, toutes délicates et complexes qu'elles sont, devront recevoir leur réponse. Premièrement, nous devrons parvenir à trouver les modalités pratiques de nos rapports, ce qui suppose l'existence d'un interlocuteur légitime, ou du moins considéré comme tel par le plus grand nombre. L'absence d'un clergé unifié et hiérarchisé ne doit pas être un obstacle insurmontable. L'Etat n'imposera pas ses choix. Ce n'est pas son rôle. Il agréera ceux qui lui seront proposés. Je m'adresse à ceux des musulmans qui sont ici présents et, à travers eux, à leurs coreligionnaires. Je compte sur vous tous pour m'aider à poser les bases des relations normales qui doivent s'établir entre l'Etat et l'Islam de France. Sachez en tout cas qu'il y a place pour l'Islam à la table de la République. Ce n'est pas seulement un droit qui revient aux musulmans ; c'est une chance pour eux et pour la France de faire vivre, sur notre territoire, un Islam moderne. Deuxièmement, je suis disposé à envisager la création, dans un cadre approprié, d'une institution de nature à accueillir des travaux de recherche et des enseignements propres à mieux faire connaître l'Islam en France. Je dois m'en entretenir très prochainement avec monsieur le ministre de l'Education nationale et j'aurai l'occasion, je l'espère, au début de la prochaine année, de revenir sur ce projet. J'ajoute - mais j'ai déjà évoqué cette question - qu'il nous faudra trouver aussi réponse à la question des lieux du culte musulman. Les religions dont l'implantation en France est ancienne disposent d'un patrimoine immobilier conforme aux exigences de leur liturgie. Tel n'est pas le cas de l'Islam. Il n'est pas décent que des musulmans soient contraints de se réunir pour prier dans des lieux incompatibles avec leur dévotion. Je sais les difficultés juridiques qui entravent en ce domaine l'intervention de l'Etat. Je sais aussi les ravages que peuvent susciter des sentiments d'humiliation. Ce serait une injustice et une erreur de les laisser se répandre. La République sera fidèle à ses valeurs si elle refuse toute discrimination à l'égard des citoyens de culture musulmane. Cela n'est pas vrai que de la religion. C'est aussi et plus encore peut-être vrai pour ce qui concerne les discriminations à l'embauche ou dans les lieux de loisirs. Dans la citoyenneté, les droits vont avec les devoirs. L'Islam me conduit, pour finir, à l'Europe Trop longtemps, et pour des raisons qui ne sont pas seulement religieuses, mais politiques, l'Europe a entretenu avec le monde arabo-musulman des relations hostiles, presque toujours méfiantes, quelquefois agressives. La colonisation a dégradé encore davantage ces rapports qui sont désormais d'un autre âge. La Turquie est sur le seuil de l'Union européenne. Plusieurs pays arabes, auxquels nous lie une longue et riche histoire, sont nos voisins immédiats. Les mouvements migratoires entre les deux rives de la Méditerranée ont pris une ampleur sans précédent. On compte plus de dix millions de musulmans en Europe, y compris les Bosniaques, dont la conversion est multiséculaire. La question musulmane ne se pose plus seulement à l'Europe ; elle se pose en Europe. Nous devrons y répondre en connaissant ce qui, à cet égard, nous différencie et ce qui nous est commun. Nos différences : elles sont sensibles dans le vocabulaire. Ce qui est "laïque" en français est "weltlich" en allemand et "secular" en anglais, c'est-à-dire mondain ou séculier, un mot qui, chez nous sert à désigner une partie du clergé. Derrière les mots, il y a une histoire, une histoire politique et religieuse, des institutions, un droit divers. Pour s'en tenir aux exemples de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne : en Allemagne, les communautés religieuses ont un droit de taxation. Le partage de l'espace public entre l'Etat et les institutions religieuses qui en avaient autrefois la responsabilité, a conduit les auteurs de la "Loi fondamentale" à disposer que "l'instruction religieuse fera partie du programme d'études des écoles d'Etat". La Grande-Bretagne a instauré depuis quatre siècles le cumul de la fonction royale et de celle de chef de l'Eglise anglicane ; elle a installé les dignitaires ecclésiastiques à la Chambre des Lords, qu'a récemment rejointe le grand rabbin d'Angleterre. Ces observations sommaires suffisent à indiquer la variété des relations nouées, dans chaque pays d'Europe, entre l'Etat et les Eglises. Il serait naïf d'imaginer l'unification prochaine des régimes juridiques que chacun d'entre eux s'est choisi, au sein d'une hypothétique Europe fédérale. Il est vrai, cependant, que le cas de l'Alsace-Moselle, au sein même de la République, montre la possibilité d'une réelle diversité en cette matière."
  3. Me faire traiter d'ignorant par une orthographe pareille... Tu règles juste tes névroses personnelles en t'attaquant au corps enseignant via des généralités abusives que tu n'es pas capable d'illustrer (fainéantise ?) : dans les CGU, cela relève de l'article 3. T'as pas besoin qu'on te plaigne ni tes gosses, mais d'un suivi psy. Je n'attends pas grand chose de cet échange sinon une tentative de définition de laïcité, d'une part, et d'un début de récit d'expérience en tant qu'enseignante, histoire de te revêtir de quelques millimètres de légitimités et sortir de la langue de pute.
  4. Ah non, je n'ai même pas commencé. Quels profs disent la même chose ? A chaque fois tu pérores mais t'es incapable de donner des exemples. Le fameux racisme en banlieue du Mans, qui fait les gros titres ^^" Arrête les violons.
  5. Où ne sont-ils pas respectés, par exemple ? Ils défilent pour l'éducation de tes gosses : mais t'en as peut-être rien à carrer. Le courage, c'est d'aller faire leur taf avant de l'ouvrir u_u Tu as déjà enseigné dans une classe ?
  6. En même temps on les envoie à l'école de la République (sic) où l'universalisme républicain n'est plus que timidement promu, au profit d'une horizontalité des cultures dont religieuses, nimbée de tolérance guimauve. Ils ont juste bien appris leur leçon. C'est ridicule de blâmer les profs en revanche, qui ne font qu'appliquer, avec le peu de moyens qu'ils ont, un programme décidé par le conseil supérieur des programmes où siègent des députés et sénateurs et sont en première ligne de ses écueils. Parfois au prix de leur vie.
  7. Pour revenir au débat initial et mâture, si E. Zemmour se lançait à la course d'un mandat politique avec la même capacité médiatique qu'aujourd'hui, ce serait ravageur. En face, je n'ai pas vu un seul politicien tenir le débat. Seuls quelques intellectuels comme Enthoven, Onfray... C'est le malheur de notre temps : nous sommes gouvernés par des fumistes professionnels du blabla, pour la plupart. Cependant, l'éloquence et le savoir ne sont pas l'aura et le charisme et je mettrai un billet qu'il en est retenu. Ce serait osé de sa part lui qui a toujours fait parler les français via sondages que de se présenter devant leur appréciation. J'imagine que dans ses calculs, pèse tout autant l'intérêt quand à sa conquête des esprits : il y parvient manifestement depuis la tribune où il discourt. Alors, à quoi bon... Je ne le perçois pas brûler d'ambition.
  8. Je n'en sais rien. Cela a trempé dedans, pour sûr. Mais il y a un vocabulaire qui laisse peu d'équivoque sur les conceptions "humanistes" de quelques uns.
  9. "pure souche"... ce racialisme qui perle encore et toujours. Putain mais arrêtez avec ces consanguinités à la con, faites vos arbres généalogiques, vous verrez que ça vient de toute l'Europe !
  10. Ce qui montre qu'il y a surmortalité. Bref. https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-la-surmortalite-en-2020-atteint-9-par-rapport-a-2019-insee_150857
  11. Et ? Tu ne serais pas en train de soutenir qu'il n'y a pas de surmortalité liée à cette maladie j'espère... Que des gens meurent est toujours tragique et dans l'ordre des choses, pour rejoindre ton enfoncement de porte ouverte, mais là ça tient à des décisions politiques.
  12. 350 morts par jour depuis des semaines et un gouvernement qui "assume". Tout va bien.
  13. Dit-il en floodant ses celticonneries sans lire les arguments, fautes d'épaules pour y répondre. Ne parlons même pas des livres. J'ai bien compris que la fainéantise ne pousserait guère à travailler une bibliographie pourtant Ô combien accessible. Va, va cultiver la fumisterie, va youtuber : va, va. Pour les autres et faire suite au développement précédent : Comme écrit plus haut, l’appellation "celte" ne tient finalement qu'à Pytheas (voir aux grecs, pour prendre large). Et pour éclairer l'origine de ce questionnement récent : la démographie de nos régions Ouest a fait sensiblement croitre l'habitat et l'étalement urbain. Par conséquent, les fouilles préventives se sont multipliées et les découvertes avec. La connaissance des périodes néolithiques, proto-celtes et mérovingiennes ont considérablement progressé ces 20 dernières années. J'ai illustré avec plusieurs sites archéologiques plus haut, comme le Bono dans le Morbihan. Le matériel livre une diversité de cultures qui se retrouvera tout au long du Moyen Âge : le sud-Loire, le vannetais, et la vallée de la Vilaine se distingueront jusqu'à l'époque moderne. Bien des édiles se sont émancipés de la celtomanie pour accorder importance à toutes les périodes de leur territoire : je pense notamment au Centre d'Interprétation du Patrimoine - Coriosolis (Corseul, Côtes d'Armor) qui n'aurait pas vu le jour sans le combat de la société archéologique de cette petite ville pour mettre en lumière ce riche passé, désormais débarrassée des oeillères identitaires, et inauguré en 2014.
  14. J'ai insulté qui ? t'as confondu là, et au lieu de diffamer, sens-toi libre de signaler u_u' T'es pas modo, laisse les juge.
  15. En fait tu parles tout seul, tu ne prends même pas la peine de lire, de répondre aux arguments et de consulter les sources. T'es enfermé dans ta répétition en mode autiste. Très bien, très bien.
  16. Si c'est mon seul problème que de ne pas abonder dans ton sens : je l'accepte volontiers. Tu n'envisages les choses qu'au singulier et sans jamais être précis. "La question" : non il y a des questions bretonnes, comme l'aménagement de la région, les financements et a préservation de l'environnement, l'insertion économique de l'arrière-pays dans des échanges mondialisés, l'alcoolisme, l'isolement des personnes âgées dans le rural très marqué dans la région (INSEE)... Il y en a plein. La question de La Loire Atlantique n'est qu'un épiphénomène, obsession d'identitaires, nourrit par la crise institutionnelle nationale. Tu veux laver ce que tu veux bien, au nom de qui, de quoi : t'es qui, tu représentes quoi ? Vichy c'est satan, tu le radotes constamment en tournant dans ce bocal : ON A BIEN COMPRIS. Parcontre Blun-Burg c'est ok, le neo-druidisme bien blanc, "nos ancêtres les celtes"... là c'est ok, et vas-y que j'te poste des clips celti-cons qui n'ont jamais rien su ni percuté de ce qu'ils empruntent aux fadaises de l'Académie celtique parisienne et de ses desseins nationaux ossianiques. Je suppose que tu ne t'es toujours pas renseigné En revanche pour laver l'honneur du Parti National Breton, là, on a moins de lyrisme. D'ailleurs, redescend aussi dans l'emphase car elle défonce ta prose. Tout ton fatras de celtiqueries ne repose que sur cela : https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1975_num_5_9_4980 Et c'est dans cette sorte de Truman Show celtique cul-cul que tu tiens à enfermer ta culture. Désolé de ne pas te suivre et de continuer à lire, à apprendre, et promouvoir cette diversité et cette histoire qui se poursuit, tout en vivant avec mon temps. La bibliographie ci-dessous t'aidera d'ailleurs à prendre tes distances avec les gus que tu promeus, si tu tiens réellement à te pencher avec sérieux sur l'histoire science et non des on dit. Ils auront l'air frais les brestois avec une capitale régionale à 300 bornes et en étant fatalement périphérie de tout SRADDET. Mais je suppose que cela ne t'a pas effleuré une seconde, tout comme le destin des autres départements des PDL. J'ai malmené un symbole ? On n'est plus sous l'Ancien Régime : le crime de lèse-majesté, c'est fini. Et j'ai surtout malmené ton nationalisme (régionalisme si tu préfères) et une identité fantasmée et cantonnée à un imaginaire sur frise chrono' de 7 siècles : Morvan est loin d'avoir convaincu les bretons d'adopter sa création, très très loin. Les anciens savent qui il fut, qui il fréquenta, et quels furent les blasons passés. J'ai eu beau te l'expliquer, t'as " " " curieusement " " " fait l'impasse. Faut laver l'honneur machin... mais pas critiquer le drapeau créé par un gus frappé d'indignité nationale et pote de collabos... Paye ta cohérence. Pour continuer la bibliographie et déchirer le voile sur la celtomanie, des articles et livres que j'ai pu consulter. Beaucoup sont en ligne si besoin : - https://compediart.com/index.php/2018/04/19/le-barde-qui-inspira-romantisme-et-neopaganisme/ - Suzanne Citron, "Identité nationale et histoire de France: déconstruire le mythe national", dans Ronan Le Coadic, Bretons, Indiens, Kabyles… des minorités nationales ?, PUR, Rennes 2009. - Alexis Léonard, " 'Nos ancêtres les Gaulois' : la celtomanie en France", dans Élodie Burle-Errecade et Valérie Naudet (dir.), Fantasmagories du Moyen Âge, PUP, Aix-en-Provence 2010. - Alexis Leonard, "Le Moyen Âge sacrifié : le retour des Celtes", dans Isabelle Durand-Le-Guern, Images du Moyen Âge, PUR, Rennes 2007. - Marc Decimo. "La celtomanie au XIXe siècle", dans la revue Bulletin de la Société de Linguistique de Paris, éd. Peeters Publishers, 1998, XCIII, fascicule 1.
  17. Porter au pinacle des nationalistes, ça c'est glaçant. Et c'est précisément ces ambiguïtés que je dénonce depuis le départ. Image du quotidien nantais. Les experts auront reconnus le quai François Mitterrand. Leurs ancêtres sont-ils bretons comme le prétend Lumic avec toutes ses chansons identitaires ?
  18. Ce fil de discussion a de quoi inquiéter car il explique pourquoi en 2021 un Zemmour peut prétendre être candidat à une élection présidentielle alors qu'il y a déjà Le Pen et dans une moindre mesure Dupont-Aignan. La gagner est autre chose, j'entends. L'extrême droite étend son offre. Elle grandit à l'ombre des incuries et des échecs des gouvernements successifs, arrosés par le mépris d'une "gauche" et d'une "droite" pour le menu peuple qui s'exprime en ces pages d'ailleurs : inégalités, environnement, intégrations, sécurité, communautarisme, crise des institutions, concentration des médias, Europe libérale... Le manque de courage politique pour restaurer l'Etat et juguler le pouvoir financier et des multinationales arrose cette hydre toujours plus abondamment.
  19. Et pour rompre avec les celti-cons : Un site dont je recommande chaudement la visite :
  20. Démonstration a été faite que Vichy ou pas c'était fait sur bien des plans et pensé de longue date. Merci pour cette horreur de Gilles Servat, qui est la quintessence du celti-concon faisant partie de cette association : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorsedd_de_Bretagne Qui promeut un néodruidisme celtique et le breton bourgeois. La négation parfaite de la diversité de la culture bretonne dans un passé fantasmé et réinterprété façon Disney.
  21. Le gouvernement connaissait, depuis la Révolution, l'attachement à Rome de cette région. Ses révoltes religieuses sont à l'origine d'une sorte de loi contre le séparatisme avant l'heure avec une surveillance des discours des prédicateurs peu enclins à passer sous le joug républicain. C'est l'origine de l'interdiction du breton dans les écoles (i.e. catholiques). Dans ses préoccupations d'aménagement du territoire, la France a depuis le XXe des volontés d'équilibrage. De fait des géographes ont été consultés et on peut citer parmi les principaux Vidal de la Blache qui fut l'un des artisans de la géographie politique, dont les recherches sur le terrain et les réalités géopolitiques l'ont poussé à changer son fusil d'épaule : "Plusieurs auteurs, dont Pinchemel (1975), Berdoulay (1995) et Sanguin (1988 et 1993), ont déjà attiré l'attention sur le militantisme régionaliste de Vidal de la Blache. Dans une étude plus poussée, Ozouf-Marignier et Robic (1995) ont retracé comment l'engagement progressif de Vidal de la Blache en faveur du régionalisme s'accompagna d'une modulation épistémologique. Partant d'une conception naturaliste de la géographie, Vidal aurait dérivé vers une vision économiste plus sensible à la perspective aménagiste. Leur analyse montre également comment, dans la foulée de son engagement régionaliste, Vidal, d'abord professeur et savant, s'éleva finalement au statut d'homme public. Approfondissant cette thèse, Ozouf-Marignier (2000) a défendu l'idée que le Tableau de la géographie de la France fut une charnière qui contribua sensiblement à l'avènement de l'économisme dans la pensée vidalienne. Malgré la grande pertinence de ces études antérieures, aucune d'entre elles n'a systématiquement cherché à expliquer pourquoi et à quelles conditions géographie et engagement politique s'influencent mutuellement dans le régionalisme vidalien." Guy Mercier. « Entre science et patrie : Lecture du régionalisme de Paul Vidal de la Blache. » Cahiers de géographie du Québec, volume 45, numéro 126, 2001, p. 389–412. Il proposa, avec Pierre Poncin en 1891, le découpage régional suivant : Sous ces mêmes logiques économiques, le 5 avril 1919 Etienne Clémentel, ministre de l'économie, du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, des transports maritimes et de la marine marchande, créé les groupements d'intérêts régionaux - également appelés les "régions Clémentel". Leur mission est de coordonner les acteurs économiques : Nantes est détachée de Rennes. Régions Clémentel 1919 : Bref, entre la création des départements et le plan Laval retenu par Pétain, ce n'est pas moins d'une dizaine de découpages régionaux qui ont été proposés sous les mêmes dynamiques : sortir des archaïsmes religieux et identitaires pour coller aux réalités politiques, économiques, et aux enjeux internationaux (notamment défensifs). Cela signifie qu'au début XIXe on avait déjà pijé que les épanchements nostalgiques n'étaient point d'une grande aide à la direction d'un pays ^^"
  22. Yvon Tranvouez, "Les catholiques bretons face à la Séparation des Églises et de l’État" dans Jean Balcou et alii, Les Bretons et la Séparation : 1795-2005, PUR, Rennes 2006.
  23. La vision de "signes" peut-être expliquée : https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-bretons-consomment-trop-d-alcool-1553618507 Cette fameuse introduction à Astérix tient sans doute pour inspiration au soulèvement des "Peuples de la Mer" comme le raconte César, dans sa guerre des Gaules. Il y évoque un soulèvement autour des Vénètes (pays de Vannes) et mentionne que des gaulois vinrent l'aider à remporter la victoire en fournissant thunes et navires. Et parmi lesquels les pictons qui occupaient déjà sans doute une bonne part de la Loire-Atlantique actuelle, et avaient pour capitale Limonum (Poitiers). Malheureusement pour la BD, c'est bien César qui remporta une grande victoire navale dans le golfe du Morbihan sur l'Armorique. En remerciement pour l'aide des Pictons, il leur offrit un port franc sur la Loire (c'est-à-dire sans taxe) : Ratiatum, l'actuelle Rezé, qui fut au Ier siècle de notre ère le plus grand port de l'Ouest. Vestiges du port retrouvés il y a quelques années : Le chouchen lui, est tout à fait représentatif du débat. Il s'agit d'un ersatz d'hydromel marqueté façon celte pour mieux vendre : le nom "chouchen" a été inventé fin XIXe siècle reprenant le principe, diffusé partout en Europe, de la fermentation de miel avec de l'eau.
  24. Il me semble que le flood reste toujours interdit par les CGU. Mais bon, on n'en est plus là niveau infractions ^^" Et donc tu approuves ce disneyland. C'est bien malheureux. Même démarche de détournement subie par la chapelle XVe de Saint-Jean-de-Boiseau : du cinéma. Je connais bien des bretons, notamment des léonards, qui en ont bien ri de ces statues ^^" Au moins, même si la reconstruction du cairn de Locmariaquer est une aberration, on peut au moins invoquer l'intérêt de l'archéologie expérimentale (et encore). Là, c'est du pastiche pour égo identitaire et gloubi-boulga culturel par un fan du kitsch du facteur Cheval... Paie ton mémorial. Ce qui contribue d'ailleurs à faire vivre cette légende de menhirs érigés par les celtes, d'ailleurs. Ah oui c'est vrai, ces populations n'étant pas bretonnes, elles ne font pas partie de l'identité du territoire, j'oubliais Donc pas grave.
×