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Fraternellement

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Tout ce qui a été posté par Fraternellement

  1. Oui, il est accessible à chacun, mais ça n'est pas donné, ou alors c'est perdu, bref il faut le retrouver, donc le chercher. Et très peu (très, très peu) le trouvent : ça se voit.
  2. N'importe quoi. Accusation gratuite. Mais non, je n'exclus personne. J'ai montré et cherché à partager un chemin vers le bonheur qui n'est pas de moi d'ailleurs, que j'ai détaillé en plusieurs exercices spirituels accessibles, qui ne sont pas non plus de moi. Si quelqu'un pense que c'est faux, n'importe quoi, il s'en exclut de lui-même et d'ailleurs il s'en fiche. Les philosophes n'ont jamais mis personne dans des camps ou sur des bûchers il me semble. Effectivement, si j'ai raison ou en bonne partie raison, libre à ce qui ne sont pas d'accord d'avoir tort. Et réciproquement, je l'accepte très bien.
  3. Non, je n'ai pas dit qu'il ne méritait pas le bonheur, mais qu'il s'interdit de l'approcher. On reparlera de la "racine du totalitarisme" une autre fois.... Je n'ai en outre rien décrété nulle part : je l'expose, la définition, libre à chacun de la discuter. Jusqu'à nouvel ordre, c'est celle qui me semble la plus exacte : claire, nette et précise. Je ne décrète pas non plus qu'avancer en bonheur nécessite de savoir ce qu'est le bonheur : je ne décrète rien, j'explique pourquoi. Encore moins je n'exclus qui que ce soit !!! Chacun est libre d'être heureux à sa manière, et de tout le reste aussi. Oui, donc, libre à chacun de s'approcher ou non du vrai bonheur. Je suis pour la liberté absolue.
  4. Le vrai dialogue philosophique, c'est comme le bonheur, on peut travailler à s'en approcher, si on le définit précisément. C'est tout simplement l'expression dialoguée de la raison : le partage de l'esprit qui en suit les articulations. C'est là aussi un travail, un exercice, une recherche.
  5. Non, il n'y a aucune compétition avec l'autre : vous inventez. L'étalon, si vous lisiez attentivement, c'est la raison qui le produit. Je n'ai pas plus prétendu détenir la vérité ni que toute contradiction n'est pas pertinente ; la preuve, je peux admettre l'idée d'une compétition avec soi-même (bien que l'idée de collaboration est bien plus juste). Pour ce qui est de l'argument d'autorité, ce n'est pas le fait de citer un auteur, quand on expose son raisonnement. L'argument d'autorité, c'est quand l'autorité sert d'argument. Il ressort de tout ça que le procès d'intention et les jugements, ils viennent de vous, qu'admettre quelque chose de vrai de ce que dit l'autre, ça vient de moi. Et c'est tout.
  6. Vous avez écrit : "On en revient à la notion de totalitarisme. On doit se conformer à la règle générale pour être heureux, et on rejette ceux qui ne s'y conforment pas, c'est le bûcher ou le camp." C'est n'importe quoi et creux et déplacé. Quel totalitarisme ? J'expose que Kant expose rationnellement ce qu'est le bonheur dans sa définition exacte, et en quoi le comprendre permet de faire grandir son bonheur. Libre à chacun de s'en inspirer ou non.
  7. Oui c'est moi qui écris synonyme : le paradis, par définition, c'est le bonheur absolu. Quant à votre jugement, il doit vous concerner.
  8. J'ajoute, pour être juste et précis, que l'amélioration de soi, l'élévation des plaisirs, l'attention aux qualités du bonheur vécu, la maîtrise des désirs, la conscience active : toute cette recherche initiée par la philosophie antique, n'a pas tant été vécue comme une compétition mais bien plus comme une collaboration avec soi-même. Dans tous les cas, il s'agit avant tout d'une présence à soi.
  9. Je ne vis ni dans l'idée de performance ni dans celle de compétition, mais out dépend comment on prend ces notions : elles peuvent être positives et stimulantes. Et c'est vrai qu'on n'est jamais assez heureux : mails il n'y a rien d'insurmontable, c'est juste une dynamique positive d'amélioration avec les outils que j'ai évoqués. "Soyons heureux pour être heureux sans se soucier du reste." : je ne sais pas de quel reste il s'agit, je ne comprends pas non plus être heureux pour être heureux, mais pour être véritablement heureux, il y a tout le travail que j'ai indiqué, avec les raisons de ce travail.
  10. J'admets sans problème l'idée de chercher à s'améliorer, et donc une sorte de compétition avec soi-même, mais saine, donc pas "de mieux en mieux" (je vous cite) comme si c'était aberrant. Le reste manifeste bien votre condescendance. Mais le conseil est bon, et je le pratique depuis très longtemps. Le point où on est d'accord avec toi et où on admire ton point de vue. N'importe quoi. Mais représentatif. Non. Mais le serais-je, me le renvoyer est lamentable. Mais représentatif.
  11. On en revient à la notion de totalitarisme. On doit se conformer à la règle générale pour être heureux, et on rejette ceux qui ne s'y conforment pas, c'est le bûcher ou le camp. N'importe quoi. "Conceptuellement loufoque" : J'aime le jugement ! Amusant. Mais vous avez compris de travers. Il n'y a pas confusion justement, mais distance.
  12. Oui, il faut s'y conformer si l'on veut s'approcher du bonheur, et oui, ceux qui ne s'y conforment pas ne savent pas être heureux. C'est exactement ça. Oui, il y a une saine compétition entre ma superficialité dans l'approche du bonheur et l'intensité dont je me rends compte que je suis capable. Si, j'apprécie la contradiction jusqu'à un certain point : que je décris dans mon texte. Non, la condescendance n'est pas un critère kantien d'accès au bonheur, la noblesse oui. Nous sommes d'accord sur la nécessité de la définition exacte et précise du cercle pour pouvoir tracer un cercle et ensuite pouvoir évaluer sa justesse, corriger les défauts, etc. Il en va de même avec le bonheur : la définition exacte et précise du bonheur et elle seule nous permet de pouvoir évaluer la réalité et la vérité de ce qu'on vit sous l'appellation "bonheur" ; afin de corriger les défauts, améliorer les points forts, etc. Bref, apprendre à être heureux, travailler au bonheur, s'améliorer, rechercher. Donc : s'il est bien évident "qu'il faut être heureux pour jouir du bonheur" (!), il faut aussi "jouir du bonheur pour être heureux" ; être heureux d'être heureux ; - afin d'imprimer en nous toujours plus profondément les plis du bonheur - afin de le goûter en profondeur et non plus superficiellement : l'attention au bonheur est elle-même une grande part du bonheur, car c'est elle qui nous rend présents au bonheur. - et enfin parce que la conscience du bonheur est elle-même un immense bonheur ; sa part proprement humaine. Pour être heureux, il faut être heureux d'être heureux, et ainsi de suite. Tout cela se travaille.
  13. Précision, quant au dialogue philosophique (c'est la rubrique où je poste) : il y a mille façons de dialoguer évidemment. le dialogue philosophique se caractérise : - par la bonne foi - par la mise en suspens des passions - et surtout par l'échange des raisons : on rend raison à l'autre de ses raisons comme on rend un regard : il y a réciprocité sous l'égide de l'esprit partagé.
  14. Le meilleur étalon, c'est la définition du bonheur donnée par Kant. C'est écrit dans le texte. Il n'y aucune compétition, les mots ont des sens définis précis (en philosophie). Super ! Oui, j'aime beaucoup la critique, mais ce n'est pas le sujet. C'est sûr que "vous" (j'adore ce grégarisme) n'êtes pas mes élèves, Dieu merci !
  15. CQFD. Idem pour le bonheur. Des deux. Un sophisme maladroit. Le paradis n'est rien d'autre que l'idéal du bonheur. Ce sont des synonymes. Non : sinon = dans le cas contraire. Je ne réponds pas au reste de vos remarques, le sujet y répond déjà.
  16. Ce n'est pas le cas je vous rassure. Juste un certain nombre, et j'en comprends facilement les raisons. Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. Ils tendent tous à ce but. Ce qui fait que les uns vont à la guerre et que les autres n’y vont pas est ce même désir qui est dans tous les deux, accompagné de différentes vues. La volonté [ne] fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Jusqu’à ceux qui vont se pendre. Pascal Y compris la ménagère pour ses oisillons.
  17. Evidemment on peut passer un temps interminable à répondre à des "réponses" qui glissent sur la surface des significations, les attrapent par les premiers préjugés qui leur viennent à l'esprit, et sont très satisfaits. Quand par contre une lecture attentive, sincère et non orientée n'aura pas de mal à saisir l'intérêt d'un texte ; l'intérêt réflexif bien sûr, pas l'intérêt polémique. On peut donc un peu répondre, inviter à une vraie lecture, afin de vraiment instaurer un dialogue raisonné bien ajusté. Je vais juste prendre un exemple. J'ai écris : "Suis-je assez bien, assez vrai, assez beau, assez juste pour entrer au paradis, si jamais le paradis existe ? Kant n’affirmait pas que le paradis existe, mais que c’était un postulat nécessaire pour placer sa vie dans le juste horizon ; celui qui peut servir de meilleur étalon pour mesurer les progrès qu’on a encore à faire, pour avoir quelque réelle dignité." S'agit-il ici "d'un mode d'emploi du bonheur que chacun doit suivre pour être heureux," comme cela m'a été affirmé ? Il s'agit tout simplement de formuler un étalon utile pour mesurer ses progrès en direction de la dignité, car loin de chercher à fournir un mode d'emploi du bonheur, Kant suggère qu'il faut d'abord voir sérieusement si l'on est digne du bonheur. Autre commentaire sur la même citation : "Le bonheur affaire de compétition, de mieux en mieux." Quelle compétition ? Avec ou contre qui ? De pire en pire. Et enfin, encore et toujours sur la même citation : "La religion et le communisme entre autres ont repris l'idée." Quelle idée ? Celle d'un mode d'emploi du bonheur ? Celle de la compétition ? Celle d'un étalon des progrès en dignité ? On n'en sait rien, c'est balancé comme ça vient, et c'est censé être bien suffisant. L'idée de Kant, c'est juste de ne pas rabaisser, réduire l'idée du bonheur au niveau de nos convenances, mais de l'envisager dans toute sa plénitude, fut-elle inaccessible : une satisfaction totale et maximale en qualité et en quantité. Au moins, on sait dès lors de quoi il s'agit véritablement, et du même coup on a notre étalon, notre repère pour se demander : suis-je digne du bonheur ? Autrement dit : mes satisfactions sont-elles assez bonnes, assez belles, assez vraies, assez justes pour ces extensions en quantité de leur qualité ? Si oui, à la bonne heure ! Sinon, et bien j'ai encore à travailler sur moi-même, sur ma façon d'être, sur mes façons de me satisfaire, afin de goûter ou d'avant-goûter au moins ce qu'est vraiment le bonheur. Un étalon, ça sert à ça : ce n'est pas une recette mais un juste et vrai repère. C'est un peu comme si on veut tracer un cercle : soit on le fait à sa fantaisie, peu importe, je fais ce que je veux, et je l'appelle cercle, et personne n'a le droit de redire quoi que ce soit, d'accord. Soit on prend le temps de saisir ce qu'est le cercle : sa définition précise ; et ensuite alors on peut mesurer la différence entre le cercle qu'on a tracé et le cercle parfait. On peut alors mesurer aussi si notre cercle est digne de s'appeler cercle. Mais j'arrête ici, on va tourner en rond. Conclusion. Vous comprendrez cher et chère qui me lisez, que pour ma part je ne peux pas m'étendre ainsi à chaque fois sur chaque affirmation qui m'est lancée. Pour dialoguer philosophiquement, il faut une réciprocité de raisonnement philosophique. Donc merci de comprendre qu'au bout d'un moment, je puisse baisser les bras, ne pas m'épuiser indéfiniment - et cesser de répondre. Merci de votre attention.
  18. Fraternellement

    "Dieu" ?

    Joli et riche poème. Par contre ce que vous écrivez là et non seulement contradictoire mais affirmation gratuite.
  19. Fraternellement

    "Dieu" ?

    Afin de ne pas gaspiller mon énergie, je ne répondrai plus dans les posts aux affirmations non argumentées, aux jugements et préjugés, ainsi qu'aux remarques désagréables.
  20. Fraternellement

    "Dieu" ?

    Je remercie les participants et leurs contributions. Pour finir (provisoirement ou non), et pour ne pas donner l'impression que je cacherais quoi que ce soit, vous avez sans doute deviné que je suis croyant. Ceci dit je m'exprime ici en tant que philosophe (c'est mon métier et une passion ancienne), en laissant donc de côté mes propres convictions, pour aborder ce qui pose question avec "Dieu". Maintenant concernant mon vécu personnel, sans entrer dans les détails de mon existence, disons que l'expérience du monde tel qu'il est m'a toujours confirmé dans l'idée/le sentiment que ce n'était pas ça "la vie". Que l'homme était appelé et inspiré par et pour un tout autre destin. Un tortueux cheminement m'a ramené à la foi (j'ai été athée de longues années). Et cette foi est nourrie de deux "choses" : d'une part un vécu intime (sur lequel je ne m'étends pas, qui reste très perfectible, mais qui repose effectivement en Dieu dans le sens que j'ai essayé d’expliquer ici) ; d'autre part de très rares témoignages délivrant des messages à l'humanité. Je cite ici : - Les Dialogues avec l'ange, une expérience extraordinaire qui a bouleversé ma vie - A l'adresse de ceux qui cherchent, là aussi, une expérience hors du commun qui venait converger vers la première. Dans les deux cas, outre la confiance que m'inspiraient ces livres (sur laquelle je ne m'étends pas non plus) j'ai eu l'occasion de m'approcher des "auteurs", qui m'ont aussi inspiré une totale confiance, par leur simplicité avant tout. Voilà. Ceci est en très rapide mon témoignage, je vous remercie.
  21. Fraternellement

    "Dieu" ?

    Oui, je parle bien sûr de l'action telle que vécue par celui qui a la foi : Dieu est pour lui au départ et à l'arrivée (infinis tous les deux dans leurs significations et conséquences ultimes) de ses actes et paroles. Ceci pour monter quel lien sensible il peut y avoir entre le croyant et Dieu (en-dehors des messages prophétiques). Dieu (s'il existe) est nécessairement aussi au départ et à l'arrivée des actes et paroles de l'athée, mais celui-ci n'a aucune relation avec ce fait (s'il existe). Il fonde son action sur un socle culturel : les valeurs humanistes par exemple. Donc ai-je une idée de Dieu ? Je pense l'avoir indiquée : il ne peut être selon moi que le transcendant absolu, le tout autre, mais le fondement aussi par définition, donc l'immanent absolu. Par contre je ne comprends pas votre dernière phrase : quel change j'essaierai de donner et pourquoi ? Ici je m'exprime du point de vue philosophique, dans le champ de questions qui se posent à toute réflexion au sujet de Dieu, quant à mon idée de Dieu, elle correspond exactement et ouvertement aux définitions que j'ai essayé de donner. Maintenant si vous voulez dire : mon vécu de Dieu, qui se situe dans le droit fil de ces définitions, et de ce que j'ai posté par ailleurs sur le réel, je peux en parler sans problème si cela vous intéresse, je n'ai rien à cacher. Bien fraternellement. Exactement !
  22. Fraternellement

    "Dieu" ?

    Oui. Dieu (s'il existe) prend une dimension sensible dans la parole qu'il adresse au peuple via les prophètes. Egalement (très rarement) une dimension visible dans les théophanies (Moïse). Hors cela, il reste imperceptible, inimaginable et non-représentable, y compris par un nom, qui le réduirait. Par contre si, le Dieu des Hébreux est quand même le Dieu transcendant absolu (dépassant toute représentation, imagination, nomination, saisie), de même que pour les musulmans, alors qu'il développe une intense immanence chez les chrétiens, via Jésus.
  23. Fraternellement

    "Dieu" ?

    Je me cite (!). Ceci me paraît le point essentiel. Dieu ne se représente pas, ne s'imagine pas, ne se voit pas, ne se touche pas, etc. Il n'existe dès lors (s'il existe) sensiblement pur les humains que : - par témoignages (se pose la question de leur crédibilité et véridicité) ; - par l'effet, les effets qu'il peut avoir sur une vie qui repose sur lui, en tant qu'insaisissable pourtant paradoxalement. Dieu serait alors et la source et la mer : le point de départ et le point d'arrivée (les deux étant insaisissables et infinis) de tout acte et de toute parole.
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