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I.Thomas-Gil

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Tout ce qui a été posté par I.Thomas-Gil

  1. Le gvt a dû interdire aux gens d'aller s'agglutiner dans les cafés, cinémas, plages, marchés, magasins, salle d'attente ...en catastrophe, brutalement, semblant sortir d'un long sommeil, et du fait que les gens sont totalement écervelés, suicidaires et ceci venant de cela : abrutis par les messages débiles et répétitifs des médias. Il aurait fallu, dès le début en Chine, que le gvt explique que c'est juste une question de bonne distance et laisser les gens juger et décider à chaque instant. Au lieu de cela, il infantilise et abrutit un peu plus (si cela est possible). Il s'ensuit que les gens se conforment un temps, remplissent en gémissant leur laisser-passer (sic), vont s'agglutiner dans les immeubles, circulent à l'intérieur avant d'aller faire les courses et se transmettre ainsi (sans encore avoir pris la moindre mesure du danger), des postillons. C'est clair, ils continuent à se comporter comme si de rien n'était. Certes les médias ont changé leur discours, ils sont devenus culpabilisants : et ça rentre par une oreille ...etc. le gvt a choisi la voie la plus nulle : il va déployer l'armée pour obliger la populace à se confiner et tenter par la force d'aplanir la courbe. Il aurait dû faire confiance aux gens, arrêter tout rassemblement (ce qui n'est tjs pas le cas, c'est juste les promenades qui sont interdites), stopper la transmission nouvelle, tester sans relache, isoler les cas sans relache.
  2. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Le Bistrot du port ne sert plus de boisson. Ce samedi matin est bien étrange ! Mais la terrasse reste ouverte et chacun peut venir avec son café et ses croissants. Les tables ont été espacées soigneusement. Il n'y en a plus que quatre. Ce matin, j'ai ainsi pu bavardé avec Gérard le cantonnier qui s'apprétait à aller curer les fossés du côté des Lazules. Les gens répètent mécaniquement ce que les médias répètent inlassablement. Voilà en gros le fruit de notre bavardage. Or, me dit ensuite Bernado, les médias produisent des vérités générales et c'est à chacun d'adapter ces normes selon les circonstances. Par exemple, la notion de civisme est rabâchée, des reportages, des historiques ... la mamie Angèle qui n'a plus toute sa rête, n'a plus ici que ce mot à la bouche. Le problème, je fais remarquer, c'est que l'on se réfère à ces notions médiatisées et qu'on oublie l'essentiel : les médias passent par essence à côté de l'essentiel. Tu nous le montreras une autre fois, me dit Minouchka, qui veut libérer la table pour les marins-pêcheurs du Konk-Leon. Nous continuons à discuter en revenant par la plage. Ludo, le fils aîné d'Angèle voulait acheter une tourte d'avance pour la mettre au congélo mais sa mère s'y est opposé au nom du civisme. Comment lui faire comprendre que mettre une tourte dans le congélo n'est pas un acte d'incivisme, aurait parait-il hurlé Ludo, qu'on l'aurait entendu à l'autre bout du port !
  3. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Discussion sur la terrasse. Il fait encore doux malgré la nuit tombée. La chatte vient nous frôler les jambes avant de partir chasser les mulots. La question porte sur le doute qui a accompagné depuis le début la naissance de la science moderne. L'idée qu'il y a une vérité humaine, une nature humaine et qu'il est nécessaire de lutter contre ceux qui croient que tout est possible, que l'homme, la vie et toute chose n'ont aucune essence, aucune vérité, aucune nature. Les rationalistes ont ouvert cette voie en disant ceci : nous faisons partie de la nature, nous agissons en tant qu'êtres naturels, c'est vous, vous qui vous opposez à notre recherche, qui êtes dans l'erreur en vous cramponnant à des interprétations de ce qu'est l'homme et la nature. On a tendance à être convaincu par ce discours et pourtant quelque chose en nous semble insister et vouloir dire stop, il y a quelque chose qui cloche.
  4. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Quel temps magnifique. Les gens viennent sur la plage, ils se tiennent à bonne distance les uns des autres. Ils sont intelligents : ils comprennent le danger. Ici, il n'y a pas besoin de loi ni de police pour contraindre les gens à faire ce qu'il convient. Ici, nous avons décidé depuis que le virus mortel s'est approché de notre pays, de ne plus nous rassembler. Tout est organisé dans ce but. Plus de salle d'attente, plus de transport en commun, plus aucun lieu commun. Nous formons des petites communautés que nous tenons séparées et qui travaillent chacune à remplir une fonction et cela tout le temps que durera l'épidémie. Tout fonctionne autour d'une règle : la bonne distance. Ailleurs, c'est la bêtise qui panique : les gens continuent à se rassembler dans les magasins, les transports, les lieux de travail et par ailleurs ils s'interdisent les promenades. C'est comme s'ils s'imposaient une camisole punitive et que cela allait les protéger du virus qu'ils vont attraper dans les magasins.
  5. toutes ces questions sont ridicules. Elles montrent notre bêtise. Nous ne voyons pas le danger là où il se trouve. La contamination se produit où ? Est-ce sur la plage ? ou dans les magasins ? dans les transports en commun ? elle se produit là où les gens se rassemblent, sont trop prés les uns des autres : point final. Donc, ce n'est pas les parisiens en tant que tel, ni les promeneurs isolés sur la plage ou dans les bois qui sont les vecteurs efficaces du virus : c'est l'organisation du confinement mal pensé et surtout les imbéciles qui ne réfléchissent pas et qui cherchent des boucs émissaires n'ayant aucun rapport véritable (pur imaginaire).
  6. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Le langage, ce que nous disons, ce que nous voulons dire, tout cela constitue une partie de notre être, une partie qui produit des discours. Et puis il y a la matière, les corps. Tout ce que je viens d'écrire est un mélange. Il faut de la matière pour produire un discours et la matière est ce dont on ne cesse de parler. Descartes a tenu un discours sur cette dualité. Il a parlé de l'être selon ses deux formes : espace, langage. Les hommes tiennent des discours sur le corps et sur l'âme, en disant que l'âme est ce qui constitue leur être véritable, en disant que le corps impose des conditions et des limites à cette âme. On peut comprendre notre difficulté à voir le danger mortel que nous courons sans cesse, en particulier dans notre lenteur à réagir contre la propagation du virus qui nous menace en ce moment, à le laisser envahir l'espace, en nous comprenant comme ces êtres de discours parlant du corps idéalisé pour ne pas avoir à nous en approcher (faire l'autruche). Tout va très bien madame la Marquise. Le reflet dans le miroir. Don Quichotte déclamant ses vers et fonçant sur des moulins à vent.
  7. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Une épaisse brume couvre le pays. Nous déjeunons. Ce qui est capital dans ce genre de situation, c'est que chacun veille à ne pas céder à la tentation de se plaindre. C'est une tentation car chacun de nous est à chaque instant à la croisée des chemins. Ou bien il accepte ou bien il ne veut rien savoir. S'il ne veut rien savoir, alors il doit trouver une raison pour justifier son refus et c'est pour cela qu'il se plaint : il va trouver une chose qui ne va pas, il va la ruminer puis il va en faire part aux autres qui sont eux-mêmes à la croisée des chemins. Celui qui se plaint entraîne dans sa chute les autres qu'il culpabilise en exposant sa souffrance. L'autre voie, celle de l'acceptation exige que le monde soit bon, plein de bonnes choses : celui qui se plaint dit que le monde est mauvais, c'est un rabat-joie, un pisse-vinaigre, un méchant qui refuse le monde et ne supporte pas que les autres soient heureux (cercle ascendant, cercle descendant). Il y a mille et une façons de se plaindre. Par exemple juger, regarder d'un point de vue moral (histoire de la cruche que l'on regarde de l'extérieur au lieu de se trouver à l'intérieur).
  8. Le gvt aurait pu, dès l'épidémie en Chine, fermer les frontières, interdire les grands rassemblements, surveiller chaque cas suspect, établir des sortes de coupe-feu dès qu'une zone était infectée. Il a choisi de laisser filer le virus, de laisser faire la nature en tentant d'aplanir la courbe et de l'étaler de telle sorte que le système médical encaisse. Ce choix signifie qu'il y aura des morts et que l'on accepte cela : au nom de la nature, au nom de l'économie. Ce point de vue se tient. Il est risqué : si le nuage de virus se propage partout, et très vite, alors le calcul va déboucher sur un cauchemar. Les français étant particulièrement écervelés et faisant trop confiance dans le politique et les médias, ont transmis le virus avec rapidité. Il faut désormais stopper l'incendie, car le pic va être foudroyant. Cela implique un confinement qui repose non pas sur le jugement de chacun (cela le gvt et les médias l'ont durablement anéanti, à force de prendre les gens pour des andouilles), mais sur la loi. Les français comprendront-ils enfin, grâce à la loi, de quoi il retourne : un virus mortel s'approche d'eux (non, il n'est pas le fait des chinois mangeur de pangolin, ni des italiens mangeurs de pâtes). Le gvt aura des comptes à rendre. Les médias, eux, continueront comme si de rien n'était à faire le spectacle, avec les guerres, les famines, les épidémies et avec le foot et bien sûr, le terrorisme venu de ces sales pays qui nous envoient leurs maladies, qui plus est.
  9. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Trouvé ce tantôt un journal de bord pour rire et se détendre, les adultes ont besoin de rire. Il faudrait une rubrique histoire de toto. Bernado a essayé de me faire rire. Les journalistes sont des nuls, ils ont dit aux français de ne pas s'en faire et maintenant ils leur disent de s'en faire. Ha ha. Ce n'est pas drôle lui a dit une forumeuse acharnée et connaisseuse. Pourtant c'est drôle. Les politiques ont repoussé les mesures de confinement afin que la vie politique et démocratique puisse suivre son train de sénateur. Ha ha. Ce n'est pas drôle ! Mince alors. Alors que les chinois, les italiens, les espagnols appliquent la règle à la lettre, les français se transmettent le virus dans la bonne humeur. Les journalistes morigènent les mauvais français. Ceux-ci croient que c'est pour rire. Haha, trop drôle.
  10. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Quel magnifique matin de printemps ! Les dunes tout autour et la tranquillité enfin ! Je suis avec Minouchka, nous nous laissons bercer par le chant des fauvettes et le rythme des vagues. Tout le monde, au village, s'isole, dans le doute, bien que personne ne soit sans doute infecté. On s'impose cette discipline, d'un commun accord. Les cercles se referment : je suis avec Minouchka, Bernado et Francesca dans une petite villa en bordure de l'océan. Bientôt nous rejoindront la fille de Minouchka et mon fils, ils vont s'imposer une douzaine de jours de confinement avant de nous rejoindre.
  11. I.Thomas-Gil

    Hors saison

    Le gouvernement impose le couvre-feu. Chacun reste chez soi et on laisse le virus aller au bout de son temps. On voit l'utilité d'un gouvernement : il faut se confiner en même temps. Cette épidémie va servir de leçon pour toutes les épidémies à venir. Elle montre aussi qui sont le gens. En particulier, tous ceux qui sont dédoublés, duplices : ils font sans faire. Ils se conforment mais gardent un oeil ironique. Ils se donnent l'air de savoir. Ils se prennent à leur propre jeu. Dès qu'on leur tourne le dos, ils ricanent. On ne la leur fait pas. Ils sont bêtes et vides. Ils sont peureux et baissent les yeux mais ils mettent un point d'honneur à transgresser : ils ne réfléchissent pas, ils ne comprennent pas. Excellents vecteurs des épidémies.
  12. oui, c'est bien le problème. La plupart des gens ont juste une petite toux, rien de particulier. Mais le virus prolifère et se transmet par cette petite toux. Les médias ont répété cela et les gens pensent que ce virus est sans gravité. Or, il se transmet ainsi, par cette stupide imprudence et ce raisonnement complétement amoral. Car pour certains d'entre nous, c'est direct les soins intensifs. Et lorsque le pic va arriver ce sera la panique et l'horreur dans les hopitaux pour certains d'entre nous, comme en Chine. On sait ce que nous risquons, chacun, et on veut continuer à vivre comme si ce n'était que la grippe. En croyant qu'on va passer à travers.
  13. ou bien il se reproduit et c'est la prolifération et donc les anti-corps et la fièvre, la toux .. ou bien il ne bouge pas et il reste unique. Je ne saisis pas comment un virus peut se transmettre sans être entré en activité et avoir déclenché une maladie, des symptômes, des éternuements et une transmission ...du fait de cette prolifération !
  14. Si quelqu'un choppe un virus : ou bien il se déclare et le combat commence, petite toux etc ...S'il ne se déclare pas comme vous le supposez, il restera unique et ne se tranmettra pas.
  15. je pense que les chinois ont compris et accepté cette rude discipline. Je pense que l'Etat italien tente d'imposer cela mais si les gens veulent absolument voir leur foot ou leur opéra et ne rien changer à leur vie ...que dire, sinon qu'ils sont ....
  16. Ah mince ! je savais qu'il y avait des espèces dites réservoir : le virus ne se reproduit pas et on l'attrape en les mangeant. Mais je ne savais pas que les hommes pouvaient abriter le virus, sans qu'il ne se mette à se reproduire. Mais dites-moi, si le virus est unique comment va-t-il se transmettre ? Et s'il met un mois à se déclarer, il fera certes repartir la transmission, mais à mon avis, si les hommes entre temps ne sont pas devenus un peu plus prudents, il y a de quoi se poser des questions sur l'instinct de survie de notre espèce, non ?
  17. comment comment, vous ne cherchez pas lesquelles ? Ne faut-il pas penser la question du confinement de telle sorte que pendant 12 jours, chacun d'entre nous soit seul et s'il est en famille alors il faut qu'au bout des 12 jours, si l'un des membres de la famille est malade, alors on teste les autres et on met le malade sous cloche. Au bout d'un mois; tout devrait être réglé. Non ?
  18. oui, j'avais compris et c'est très juste. Il faut en tirer les conséquences ...
  19. Ah mince ! je savais qu'il y avait des espèces dites réservoir : le virus ne se reproduit pas et on l'attrape en les mangeant. Mais je ne savais pas que les hommes pouvaient abriter le virus. Mais dites-moi, si le virus est unique comment va-t-il se transmettre ? Et s'il met un mois à se déclarer, il fera certes partir la transmission, mais à mon avis, si les hommes entre temps ne sont pas devenus un peu plus prudent, il y a de quoi se poser des questions sur l'instinct de survie de notre espèce, non ?
  20. si tout le monde, à partir de maintenant, s'isole pendant 12 jours, tous les malades vont aller au bout du combat contre la prolifération du virus dans leur corps, soit ils gagnent, soit ils perdent. Dans les deux cas, ils n'auront pas transmis le virus et celui-ci aura disparu (il faut un corps médical pour gérer le processus : protégé par des scaphandres comme dans la SF) après l'incubation : soit vous avez vaincu le virus et il disparait de votre corps, soit le virus prolifère et il faut vous hospitaliser,. Dans ce cas, vous êtes sous cloche.
  21. qu'est-ce qu'il y a de confus ? C'est clair comme de l'eau de roche : le virus ne vit que chez l'homme et ne se transmet que d'homme à homme (il ne se reproduit pas dans l'air, l'eau ..) Donc ...etc
  22. Si tout le monde reste confiné pendant la période d'incubation, plus aucun virus ne doit survivre. C'est sans doute ce qui explique le fait que le virus semble avoir presque disparu en Chine ?
  23. on attrappe une nouvelle souche, il me semble. Les virus mutent et le corps doit reprendre le boulot.
  24. Le virus au bout de la période d'incubation ne disparait pas ? Il est vaincu et détruit par les anti-corps, non ?
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