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Marzhin

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Tout ce qui a été posté par Marzhin

  1. Mu. Grands dieux merci ! Personne ne dérange, sauf les emmerdeurs et les emmerdeuses. C'est sûrement une de ces nouvelles chaînes de boulangeries-sandwicheries industrielles !
  2. Vous voyez, je suis parvenu à vous interdire de poster ! D'ailleurs, je gage que je vous censurerai encore plus, à l'avenir, c'en est fini de vous ! Complet ou blanc, le pain ?
  3. Je suis curieux de savoir qui le prétendrait, ainsi que refuser à quiconque d'intervenir !
  4. Je pense que bien des gens se comportent de manière intestine. C'est-à-dire, quel que soit le domaine - sport, philosophie, jeu vidéo, technique de maintenance, management ou couture, - des personnes que le domaine intéresse moins que les personnes qui s'y présentent dans leur environnement, et les moyens de les enrôler dans leurs trip(e)s. Comme au collège, mais en moins loufoque. A partir de quoi, les meilleures gens intestines sont capables de se donner un genre dans le milieu, justement parce qu'elles sont les meilleures intestines, et elles passent pour stylées, ce qui est une forme de pouvoir charismatique, politique - fatalement politique. Il y a des politiciens en philosophie, aussi, selon Leo Strauss la philosophie politique est d'ailleurs première avant la métaphysique, comme critique des opinions. Et puis, il y a des pouvoirs inhérents au domaine, c'est-à-dire loyaux, compétents. "L'intestinité" n'est pas toutes les formes de pouvoirs politiques, mais une forme largement répandue, la politique des couloirs, des rumeurs, des mondanités, des entre-soi. La reconnaissance des loyautés et des compétences procure un pouvoir éventuellement politique, auquel cas ce pouvoir est plus logique, mais il faut le distinguer des intestinités qui le menacent toujours or, quand ça l'ennuie, il tourne au zèle, ce qui n'est pas mieux. Plus compliqué encore, toutefois : il y a des loyautés et des compétences qui comprennent la nécessité de l'intestinité, contre les gens intestines. La confusion est alors totale pour le profane, surtout quand cette intestinité tourne au zèle, profane qui se croit d'ailleurs en demeure de proposer mieux - "la transparence", autre rêve zélé, après la débilité du rêve seulement intestins. Mais enfin, alors, il faut distinguer entre les intestins à chier depuis l'intérieur, et les intestins qui agissent comme des fibres depuis l'extérieur. La philosophie n'est pas ochlocratique par définition. Il faut arrêter, avec l'ochlocratisme-réflexe, quand on philosophe.
  5. Je ne suis pas chrétien, vous comprenez, je n'ai rien contre la masturbation pas plus que contre le Kama Sutra. Et c'est bien en me nommant révérend que vous vous plantez, et que vous démontrez votre christianisme cognitivement inconscient, ainsi que votre névrose freudienne. Se caresser, c'est bon. Lisez Otto Gross.
  6. Moi, je suis quelqu'un d'extrêmement condescendant, vous comprenez, et ce n'est pas la même chose que le mépris, parce que j'ai de la sympathie, c'est bien ce qui est le plus agaçant autant pour vous que pour moi. A l'inverse, ce qui m'agace aussi bien, c'est la "conascendance" de mes cibles. J'aurais préféré éviter le méchant jeu de mots que contient la notion de conascendance, mais, comme ceux qui jugent connasse ma condescendance, au point de la confondre avec du mépris, je peux bien me réserver cette petite ruse face à tous ces "conascendants", donc, dont @g.champion est de la pire espèce il faut le dire, parce qu'il présente bien. Car, comme je n'éprouve pas de mépris (du moins, si par cette notion il faut sacrifier à son amalgame actuel avec le dédain, sachant que nous sommes tous des priseurs et des mépriseurs, selon ce que nous chérissons - ce à quoi nous accordons du prix ou non ... ) eh bien, comme je n'éprouve pas de mépris, mon modèle faisait sens, j'ai amené quelque chose que j'estime valable, et qui explique pourquoi on parlait, par exemple, d’Épictète plus tôt en croyant me contrer et m'en conter. De tous mes conascendants, finalement, @sera-angel et @sovenka déchirent leur race : ils sont excellentissimes. Nul n'est sans savoir la rivalité nécessaire entre tout "maître et ses disciples", sinon les disciples ne progresseraient pas : c'est qu'ils veulent le dépasser, c'est-à-dire, en somme, l'écraser loyalement ... contrairement à tout autre conascendant mépriseur ou, pire, qui présente bien - ce qui est une forme radicale de mépris, dans l'âme, et je tends même à dire : de crétinisme. Au fond, que ce soit à sera-angel et sovenka, ainsi qu'à tous ceux qui me plussoyèrent ou abondèrent parallèlement dans mon sens, je n'ai même rien à apprendre. Il n'y a pas de transmission, sans condescendance des transmetteurs envers les transmissaires, ni sans conascendance des transmissaires envers les transmetteurs. C'est bien pour cela que je vous châtie bien, et que vous me le rendez au centuple, parfois par des articulations ingénieuses, parfois par de bonne frimousses, parfois par des sourires quiets, parfois par des rototos rigolos, parfois par des rots pourris, parfois par des rages de pleurs, parfois par des pleurs de rages, parfois par des gerbes franches, et parfois par de grosses grasses dégueulasses chiées.
  7. Bon, j'ai tout lu, c'était très décevant, zéro pointé pour la plupart, qui se reconnaîtra même au-delà de mes visées, tant elle est sujette au contre-mépris réflexe, avec ou sans mépris initial. Et puis, il faut bien sublimer votre lamentabilité existentielle, par diverse stratégie. Personnellement je n'en veux à personne pour cela. En tant que Père Méprisard, néanmoins, je dois dire que sur les premières pages après ma dernière intervention (4), à chaque fois que l'on évoquait mon surnom, j'ai eu un orgasme de mépris patriarcal, ce dont je vous suis naturellement reconnaissant. Pourquoi ? Parce que j'angoisse, et que ma moïque agressivité doit bien trouver des satisfactions, grâce à vous, grands dieux merci, vous existez jusqu'à nouvel ordre, c'est une très belle affaire. La philosophie ce sont des philosophies, à commencer par leurs philosophes. Simple, basique. Les philosophes proposent différents types de philosophies, plus ou moins mystiques, plus ou moins ascétiques, plus ou moins théorétiques. D'ailleurs, à vrai dire, on peut dire que toute mystique se soutient d'une ascétique relative et d'une théorétique possible, que toute ascétique se soutient d'une mystique possible et d'une théorétique relative, que toute théorétique se soutient d'une mystique relative et d'une ascétique possible. Évidemment, plus on est théorétique, moins on est ascétique semble-t-il surtout; plus on est ascétique, moins on est mystique surtout; plus on est mystique, moins on est théorétique. Ce n'est qu'un modèle. Mais, après tout, les mystiques intellectualisent moins qu'ils n'ascétisent, les ascétiques mysticisent moins qu'ils n'intellectualisent, et les théorétiques ascétisent moins qu'ils ne mysticisent. Ce sont des observations scientifiques pour naturalistes de la philosophie. C'est mon genre, et magiquement il vous méprise, cela s'est manifestement lu dans ce modèle que vous n'avez pas aimé comprendre, et c'est tout, vilains garnements. Venez recevoir votre énième correction du Père Méprisard, venez!
  8. Lis le lien au lieu de tout de suite sursauter. Or justement, d'ailleurs, il faut savoir autant s'en servir en philosophie (de ces sursauts) que les temporiser. Comme tout, dans la vie, au fond, quand on veut être un peu rationnel, ignorant ou savant peu importe. Pascal trollait donc.
  9. Eh voilà la raison émotionnelle, avec laquelle on n'ira nulle part. Imaginez, vous lisez quelqu'un dire : "Oh non pour moi c'est important d'être arrogant avec mon ignorance ou mon savoir." Cela passera, à bon droit, pour du trolling. De toute évidence, il y a des personnes qui se font de leur sentiment d'infériorité une fierté fielleuse, tandis qu'il y a des personnes qui se font de leur sentiment de supériorité une fierté péteuse. Dans les deux cas, c'est détestable. Donc il faut sortir de la raison émotionnelle, et se concentrer sur les arguments au lieu de pleurer et sidérer avec l'ignorance ou le savoir.
  10. La plus grande partie du temps, ce qu'on appelle vaniteusement "penser par soi-même", qu'on soit grand sage, pauvre fou, fou qui se croit sage, ou sage qui se reconnaît pour fou ... se résume à répéter des salades cryptomnésiques (des souvenirs inconscients qui se composent, décomposent et recomposent, sans singularité ni donc originalité). On rabâche l'idéologie démocratique humanitaire, quand on prétend que tout le monde vaut philosophiquement. Ce n'est pas vrai, que tout le monde a la même valeur, prenez les athlètes sportifs, même si l'accès à la philosophie est de base possible pour tous. Comme au sport. En outre, je constate de nos jours beaucoup de réflexes "intellectueux", qui vivent tout intellectualité comme délictueuse, qui dénoncent toute entente des choses pour outrageante, car dit l'adage : "la vérité blesse", et il ne faudrait que s'entre-ménager, comme si les vexations et humeurs d'autrui étaient des contre-arguments. Évidemment non.
  11. Écoutez Guillaume, quand on emploie le terme autodafé, il faut être très clair ou ne pas l'employer. Pour le moment vous persistez et signez dans votre sottise (délire imbécile). Les mots ont un sens chargé d'Histoire, surtout celui-là, donc il va falloir que vous soyez très clair à ce sujet, maintenant, sans entourloupe.
  12. C'est quoi ton délire imbécile ? Un libéralisme
  13. Puisque Clarissa Pinkola Estès fut évoquée : Après donc Femmes qui courent avec les loups : Apparemment c'est un filon fortement genré qui est rentable. Ce n'est pas à moi de dire à chacune les conclusions qu'elle doit en tirer, pourvu que ce soit bien les siennes personnellement, et non parce qu'on lui a dit quoi en penser, quel que soit le sexe de cet(te) édicteur(trice). Tout ça, en partie grâce à son amitié pour son oncle !
  14. "Le sexe, c'est sale, vous n'y pensez quand même pas."
  15. Ah mais je vous avais confondue avec @Aruna, croyant que c'est lui qui parlait depuis "tout à l'heure". En somme, vous auriez dû dire, plutôt que connement ... ... "je n'aime pas les messages aussi longs, énumératifs et à tentative exhaustive". C'est votre liberté, mais ne soyez pas dénigrante, sang noir.
  16. Comme quoi, elle a toujours des enfants
  17. Vous n'avez pas lu les contributions immensément majoritaires au forum, alors.
  18. La patience, mère des vertus, manque cruellement de nos jours.
  19. Il y a un ouvrage qui a mon avis est fort à recommander, quoiqu'il passe totalement outre la dimension biologiste des sexes. C'est donc un sociologisme, duquel pourtant je me sens proche, en dehors de cette passe. Pour en parler rapidement : l'ouvrage en question combat ce qu'il nomme le différentialisme physique (femmes et hommes = propriétés différentielles) parce qu'il élude la corporéité différentielle, tout en évoquant contradictoirement et nécessairement le féminisme contre le masculinisme commun dans nos sociétés (ce qui est pourtant de différentialisme physique), certes en insistant sur nos communautés d'esprit (en quoi donc je le rejoins), à combattre logiquement le différentialisme genré (en quoi je le rejoins de même, puisqu'on attribue toujours témérairement des genres particuliers à un sexe ou l'autre ... encore qu'il y ait un différentialisme physique, puisque tendanciellement c'est la territorialité qui inspire plus les mâles - s'approprier des ressources et les défendre - et la séductivité qui inspire plus les femelles - afin de conduire à soi = sé-duire un mâle garant territorial, pour son confort à elle et la progéniture ensuite logiquement ... ce qui n'engage psycho-culturellement à rien ! en dehors des genres culturels/cultures genrées). Mais trêve de suspense. Cet ouvrage, c'est le Sexe du savoir, de Le Doeuff - Michèle de son prénom. Où Le Doeuff, donc, défend ce que tout féminisme défend logiquement, comme égalisation sociojuridique des conditions : à défendre ce qu'on nomme en grammaire l'épicène, c'est-à-dire - au-delà du neutre, qui subit toujours une influence ou l'autre - le non-référable, non-attribuable, non-discernable, sexuellement parlant (le neutre correspondant toujours à une castration, ablation des testicules ou des ovaires, dans l'idée). Par exemple, l'adjectif versatile ou le nom juge sont épicènes, puisqu'à dire un ou une juge versatile, juge versatile ne subit aucune altération, et qu'en soi donc juge et versatile ne permettent pas de distinguer un sexe, sans pourtant être neutres. Vous suivez ? A partir de la page 276, aux éditions Champ Flammarion, 1998, on lit la chose suivante : Cette thèse est désormais courante 20 ans plus tard, mais voyez la suite : Coup de génie de Le Doeuff, puisqu'elle remarque le symptôme. Or, Le Doeuff correspondait avec Deleuze - prénom Gilles - qui théorisa si bien le masochisme, que le psychanalyste Lacan - prénom Jacques - reconnut l'ouvrage de Deleuze sur la question, pour essentiel et plus pertinent que tous les travaux psychanalytiques sur la question, alors que Deleuze contesta la validité de la psychanalyse - du moins d'un certain usage de la psychanalyse - avec son ami Guattari - prénom Félix. C'est dire la probité ! L'essentiel à retenir, donc, c'est qu'à travers ce masculinisme, on s'impose tou-te-s un masochisme, auquel il faut référer le machisme. Le machisme est un masochisme, évidemment pour les femmes qui le subissent voire qui se font machistes inversées, mais aussi pour les hommes qui ne parviennent pas à instaurer d'autres modes de relation plus véraces ... relations en dehors des clichés machistes. C'est triste, n'est-ce pas ? A partir de la page 280 : Le pire dans cette histoire, donc, c'est que des féministes elles-mêmes rejettent la science au nom de cette soudure, alors pourtant qu'aucune d'entre elles ne renonceraient - au hasard, par exemple - à la stérilisation découverte par Pasteur - prénom Louis - pour une opération gynécologique. Soudure toujours perpétuée par Mill - prénoms John Stuart - au XIXème siècle (page 310 : John Stuart Mill fut néanmoins féministe à sa façon reconnue par Michèle Le Doeuff, mais est celui qui associera foncièrement la notion d'intuition et de féminité, alors que les siècles précédents définissaient l'intuition comme saisie immédiate des choses, bonne chez Descartes - prénom René - autant que chez Kant - prénom Emmanuel ... soit donc que ces deux derniers siècles ont accentué le différentialisme genré jusqu'à l'absurde, plus que les siècles précédents prétendument supposés tyranniques !). A partir de la page 235, on rentre dans le vif du sujet de ce topic la Femme et la nature : Le Doeuff à le génie de ne pas rejouer la guerre des sexes. Le savoir est épicène. Mais Le Doeuff ne s'arrête pas là : Au fait, saviez-vous qu'on disait une médecienne, pour désigner une femme pratiquant la médecine ? ... L'ouvrage de Le Doeuff est riche. Et logique. D'une profonde probité. Michèle Le Doeuff est probe, et c'est personnellement tout ce que j'attends du féminisme - sinon il n'est que la preuve, que les femmes peuvent être autant de mauvaise foi que les hommes ! Probe : un adjectif épicène.
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