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Guillaume_des_CS

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Tout ce qui a été posté par Guillaume_des_CS

  1. Pour moi tous les hommes (et surtout les femmes d'ailleurs ) sont intelligents, sages, avancés, forts et fiables, etc., au même niveau. Oui, je vous laisse votre idée de "valeurs"... C'est cette idée même qui corrompt les hommes et arrive à faire penser (vivre!) à certains d'entre-eux qu'ils sont inférieurs aux autres, et là, on recommence au point de départ...
  2. Non, désolé, je ne veux pas progresser: je veux régresser! Bon, je vous taquine, pardon. Je crois que nous sommes d'accord alors? Il n'y a pas d'hommes supérieurs et par contre contre il y a bien des hommes qui se sentant inférieurs s'inventent des hommes supérieurs? N'est-ce pas?
  3. C'est bien ce que je craignais, nous ne parlons pas de la même spiritualité. Je respecte la vôtre, mais la mienne ne m'impose jamais de me surpasser ni de surpasser quoi que ce soit. Elle m'invite à me découvrir. À me... retrouver? Me recomposer au plus proche possible de mon "modèle" originel? Elle m'invite donc à faire l'inverse exactement du "surpassement"...: je dirais presque: à me déconstruire! En tout cas, à fuir toute espèce de compétition...
  4. Pourquoi voulez-vous que ce soit "élevé" (ou "bas" donc...)? Je ne cherche pas à avoir des conceptions élevées ou basses. Qu'elles soient sincères et éprouvables (donc modifiables) me suffit. Je n'attends pas davantage des autres... Ben... si, bien sûr. Mais de laquelle parlez-vous vraiment? Parlons-nous bien de la même? J'ai l'intuition que non... Parce qu'être (ou se sentir) supérieur résulte forcément d'une compétition, non?
  5. Oui, mais d'où sont-elles parties? Je veux dire: pourquoi se sont-elles premièrement inscrites dans la compétition (incontournable, vous êtes d'accord?) qui a fait qu'elles se sentent finalement supérieures à celles qui y ont moins bien réussi? Bien sûr, je me garderais bien de généraliser, mais la loi de Pareto (20/80) n'est jamais très loin... Oui, je suis d'accord, "ça" marche un peu dans tous les sens puisque de toute façon c'est un vice...
  6. Non bien sûr, il n'y a pas d'hommes supérieurs. Par contre, il y a des hommes qui se sentent inférieurs, et qui se fabriquent des hommes supérieurs... (Le plus souvent, ils commencent d'ailleurs par eux-mêmes...)
  7. Hum... Oui, et non. Oui, la nouveauté (pour moi), je la perçois peut-être en comparant (inconsciemment?) la couleur de sa peau à la couleur de la mienne (ou plutôt à la seule couleur de peau que je connaissais jusqu'alors); mais (non) je crois que ma première perception de cette différence réside davantage dans l'étonnement, la surprise, la découverte... La comparaison ne me semble se produire qu'au moment où je dois m'expliquer la différence. (?)
  8. Oui, la comparaison peut aider, mais est-elle indispensable à la perception de la différence? Il me semble que cette perception procède davantage de l'humilité face à la découverte de quelque chose "de nouveau" à soi-même? Oui, un exemple (je ne suis pas très doué pour les exemples, vous aurez remarqué je pense; je suis plus à l'aise dans l'abstraction hélas...): j'arrive à l'école maternelle, et je rencontre une petite fille différente de toutes les petites filles du monde (de mon monde jusqu'alors). Elle est noire! Ma première idée est-elle de comparer la couleur de sa peau à la mienne?... Non, ma première idée (à moi, j'en conviens), c'était d'essayer d'en savoir plus: comment était-ce possible? Y avait-il d'autres choses qu'on m'avaient cachées (forcément! je le pensais!...), etc. etc.
  9. Je pense (mon intuition) que nous sommes d'accord sur ce point. Il me semble que lorsque vous dites "je valorise", je dis moi "je considère". "Valoriser" est donner une valeur n'est-ce pas? Ce qui me gène c'est qu'une valeur est généralement comparable quantitativement à une autre valeur... "Considérer" c'est à mes yeux davantage "prendre en compte cette valeur sans ouvrir béante la porte de la comparaison". Comment constater les différences? En s'y ouvrant?
  10. Non, on ne les valorise pas (relisez ma dernière phrase chère Jane...) Pourquoi devrait-on les valoriser? Les mesurer? Les comparer?... L'essentiel n'est-il pas de les constater, les accepter et les considérer?
  11. Non, vois-tu, ça ne marche pas tout à fait comme ça. Écoute-moi bien, applique-toi. Au moment même où tu ressorts cette vieille échelle empoussiérée du placard pour mesurer les différences entre les hommes, tu rétablis la mesure d'une quantité de supériorités/infériorités. Autrement dit, tu réhabilites l'égalité! (Comment as-tu pu, toi, si studieux, mon meilleur élève!..., ne pas voir que mesurer les différences serait contraire aux premier et quatrième principes? Tu me sembles bien distrait... Ne serais-tu pas en train de batifoler à droite à gauche?) Non, sur Kovania, on ne mesure pas les différences. On les accepte, on les considère sans devoir les valoriser. C'est tout.
  12. C'est très bien Pierre. Très bien. Euh... Presque très bien. Tu as juste encore un tout petit effort à faire pour bien comprendre... C'est que, vois-tu, ton escabeau là (cette échelle de Richter-Guillom), ben..., si on l'avait planqué au fond du placard, ce n'est pas par hasard. (Fallait pas le ressortir...) Donc, voilà, tu vas apprendre par cœur la première et la troisième page de ceci. Laisse tomber la deuxième, elle est un peu pourrie par des âmes bienveillantes... (Et n'oublie pas de remettre l'escabeau là où tu l'as trouvé, hein?)
  13. Et hop! Encore un bon point pour Persil-Fleur! (Prenez exemple!...)
  14. De deux choses l'une: ou tu ne dors jamais, ou tu vis à LA... Si c'est la deuxième, je t'envie (euh... non; enfin... je vais réfléchir...)
  15. Amour inavoué?... C'est le sujet, non? M... Foutu maintenant...
  16. Et moi et moi, comment me trouves-tu, Lysiev? Tu me manques
  17. Je suis étonné que personne n'ait relevé la contradiction évidente (super euphémisme!) entre ce post et l'introduction du sujet (par le même auteur je crois)... Bon, c'est clair: j'ai raté mon effet (recherché)! Le sujet lui-même nous ferait-il peur?...
  18. Je vous aime. C'est "ça", la vie. Croyez-moi, vous êtes aimable Madame. Et je vous aime. Continuez, continuez de vous faire aimer, bravez cette violence inouïe! Vous verrez... Vous voyez déjà j'en suis sûr. Aimer, être aimé-e, partager, participer de cette entité sublime que nous ne pouvons comprendre, est la vie. Car l'être constitué de cette entité est la vie. Pourquoi la comprendre? Comprendre est un concept, une idée (une nécessité?) humaine. Vivre, est-ce comprendre?
  19. (Je ne fais que passer par là... Reviendrai plus tard...) "S'il n'y a pas d'enjeu "vital"...": est-ce possible? Est-il possible de concevoir l'amour sans enjeu vital?... "...un aspect "malsain"...": à chaud, j'ai débord répondu "non!"; après réflexion... Hum... Cela m'a rappelé un petit poème que j'avais écrit (dont la genèse est un peu "malsaine"...) il y a quelque temps... Je vous le livre. Advienne que pourra!... Akhenaton Pourquoi faut-il toujours que seuls les bravaches, hâbleurs et présomptueux, osent m'adresser ? Pourquoi les plus fins, les plus intelligents, me voient-ils comme "vache sacrée" ? Pourquoi les plus doux, les plus vrais, les plus proches d'eux-mêmes me fuient-ils de même ? Pourquoi tout est-il... si compliqué ? Akhenaton, regarde-moi. Ne vois-tu pas au fond de moi cette lueur d'espérance ? Ne vois-tu pas la souffrance que creuse en moi cette timidité paralysante ? Ne vois-tu pas que seul, un dieu fait roi, de mes errances dans les limbes de la folie pourra me sauver ? Ne vois-tu pas qu'il est grand temps, et que ce dieu... c'est toi ! Akhenaton, parle-moi. Ne me laisse pas ainsi la peur au ventre, le coeur pressé de solitude, Ne me laisse pas tomber dans l'antre vil des bas-fonds de la ville, Ne me laisse pas me donner au glaive par désespoir d'atteindre l'astre, Ne me laisse pas sombrer dans le vacarme de la nuit... Akhenaton, éveille-moi ! Toi qui possèdes forcément toutes les vertus de ce monde, et des autres ! Toi qui sais la magie sidérale de la séduction venimeuse qui seule saura me libérer de mes tourments, Toi qui me cherches sans me trouver depuis la nuit des temps, Toi, Ô mon dieu, pose seulement tes yeux sur moi, je te ferai... roi ! Akhenaton, pardonne-moi... Je suis la folle de Chaillot, la Cendrillon de pacotille... J'ai cru pouvoir avec des mots, bousculer l'ordre immuable, traverser les univers, défier le temps, et le vent, et le feu, et la mer et l'éther, et les dieux ! Je suis aveugle, je suis muette, obsolète en naissant j'irai donc seule chemin faisant vers le tombeau de la beauté, J'y finirai... tout effacée.
  20. Whaoo! Beaucoup de choses... Je n'ai aucun problème avec le passé (je n'en pense aucun mal, au contraire...) ; il me constitue, actuellement. Je suis mon passé, aujourd'hui. C'est un capital. Précieux. Mais, mon passé, mon actualité (donc), ne détermine en aucun cas, jamais, dans aucune dimension possible, ce que je serai... dans... une milliseconde! Par contre: MOI, je le détermine. Oui, je vis dans mon futur (je suis un utopiste, un créatif, un être qui se projette dans l'avenir pour exister dans le présent). Et oui, cela peut être vu comme une faiblesse (aux yeux des hommes "pragmatiques", et même à mes propres yeux quand j'intellectualise/j'analyse l'état de l'être (de moi-même donc) dans son environnement actuel); mais bon, c'est ce que je suis. Je dessine mon présent (en fait mon avenir tel que perçu par moi-même dans mon présent) au travers de la rétro-projection que je fais de mon idéalisation de l'avenir de ce présent... Et... Je suis forcément mégalomane car je crois sincèrement que si chacun d'entre-nous fonctionnait ainsi, alors nous pourrions dessiner ensemble le monde de demain. Et là, tu tiens... Kovanien?
  21. Oui, je crois que tu te trompes. Mais bon, c'est un peu subtil... Différencier "spirituel" de "physique" me pose problème. Je suis un "tout" complexe qui intègre l'un et l'autre et qui ne peut se penser l'un sans l'autre... Je n'ai pas un passé spirituel (qui serait la mémoire si je te comprends bien) différenciable d'un passé physique qui serait les "blessures" qu'évoque (pardon je ne sais plus si c'était @Aruna ou @Jane Doe ou peut-être même quelqu'un d'autre, sorry), non, je suis l'un et l'autre à la fois, indissociable. Donc quand je pense le passé, mon passé, je ne peux le réduire à une conceptualisation. C'est aussi un vécu, en même temps... Mais dans tous les cas, regarde bien: en quoi cela m'obligerait-il à penser mon avenir (en relation à ce passé)?! En quoi? Où? À quel instant? Et surtout: pourquoi?
  22. Je ne peux pas, hélas! Et c'est toute ma question. Tu ne fais que me la retourner... (C'est pas sympa ) Par contre, je peux lui interdire l'accès à la définition de mon devenir (de mon avenir, mon futur, non, le futur de ma participation à LA vie, donc du futur du monde, etc.)
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