Guillaume_des_CS

Cela va bien au-delà hélas... La modération du forum (juste après cet échange) me somme de la mettre en veilleuse... Très puissante cette "Anna" me semble-t-il... Bon, moi, je vais disparaître, c'est clair. Alors bonne chance à la liberté d'expression sur ForumFr!

Je vois que vous avez quelque humour... Bonne continuation avec vos vomissements. Merci de me les épargner dorénavant...

Ah mais... c'est que je vis aussi. Mais je vis dans la vraie vie. Avec des amis, en chair et en os. Des gens que je peux toucher, embrasser chaque jour. Tenez, par exemple, à l'accorderie ! Vous connaissez l'accorderie ? Googlelisez si vous voulez... Tenez, regardez, je leur ai même dédié un poème à mes amis (merci de me permettre de rendre hommage à cette "belle" initiative): À l'accorderie C'est pas d'la conn'rie Y'a des gens comme toi Y'a des gens comme moi Pourtant toi et moi On est différents Et de bon aloi On s'engueule souvent Tu n'y es pour rien T'en as trop bavé Et mine de rien T'es tout délavé Et puis moi aussi Je dois avouer J'étais tout aigri Avant d'arriver On s'est rencontrés Un beau jour d'été Autour d'un café On a discuté À l'accorderie C'est pas d'la conn'rie On peut tout se dire Sans devoir rougir On partage le lien On partage le pain Chacun a sa part Il n'y a pas de quart Ceux qui viennent de loin Ceux qui sont du coin Ceux qui parlent bien Ceux qui disent rien Ceux qu'étaient nantis Ceux qui ont pâti Chacun la moitié Tous l'ont tout entier À l'accorderie C'est pas d'la conn'rie Il y a les anciens Qu'on aime écouter Et puis les gamins Qu'on voudrait aider Il y a l'espérance Qui mouch' la souffrance De la solitude Dans la foultitude Et puis y'a l'essence C'est la compétence Qui donne tout son sens À notre présence Car c'est bien le temps Qui remplace l'argent Solidarité En est bien la clé T'as besoin de moi Je suis rien sans toi Sans fraternité On est tous baisés Il y a toi et moi Il y a moi pour toi À l'accorderie C'est pas d'la conn'rie

Je n'ai que faire de votre compassion Madame. Au contraire, si vous lisez mon sujet "sur les restos" entre les lignes, vous comprendrez que je l'exècre (votre compassion). Cela dit, que vous soyez agacée ne vous donne pas le droit de traiter les gens comme vous le faites et de porter jugement à l'emporte pièce comme vous le faites à l'égard de @Loufiat! C'est à mes yeux, littéralement, un comportement d'intolérance inacceptable. Vous êtes dangereuse Madame. Non tant par votre intelligence, que je continue d'admirer, mais par votre indignité à la porter. À bon entendeur... Je vous salue.

Pourquoi cette agressivité? L'ai-je jamais "traité" d'intellectuel? Et serait-ce d'ailleurs une insulte que de l'être? Vous vous égarez non?...

En fait, je ne "m'informe" pas du tout. Je vis coupé de toute influence médiatique (ou en tout cas le plus possible). En gros, ce qui se passe dehors ne m'intéresse plus vraiment (paradoxalement?). Je rêve le monde... (sans drogue )

Non, en effet. Je ne m'informe pas avec cette revue

Oui, tu m'étonnes toujours. Je t'avoue qu'il m'est difficile de te suivre... Je suis plutôt sur "la ligne de front"... Plutôt dans le combat. Pour moi, la démocratie est conflictualité par exemple. Je ne suis pas un penseur. Encore moins un être doué d'une intelligence, d'une prédisposition à la spiritualité. Mes origines probablement... (sous-prolétariat industriel...). Mon enfance... Va savoir. Non, non. Je préfère rester sur "mon" terrain et me dire que c'est dans cette matérialité de l'existence que l'être se réalise. Et je veux continuer de me battre pour que mes enfants aient la même chance que j'ai eue de pouvoir me réaliser dans ces limites. Car je dois bien l'avouer: je peux mourir. J'ai tout eu, jouis de tout ce que j'ai eu. Je suis libre de tout besoin. Sauf d'un: donner à mes enfants (les enfants de l'Homme, tu m'auras compris je pense) la/les mêmes chances!

Non, je ne l'ai pas prise à Renaud. La personne que je décris dans ce poème est réelle. Elle existe. Et elle vit dans le même HLM que moi. C'est aussi simple que cela. D'autre part, je devais faire le lien avec le "logement social" attribué à la directrice de cabinet du président de l'assemblée nationale (qui sont tous deux mis en cause dans mon poème)... Désolé de vous décevoir: Renaud me semble bien loin des réalités d'aujourd'hui...

Je connais Renaud, et j'avais compris la référence. Je pensais qu'il y avait autre chose... En fait, quand vous écoutiez Renaud (j'imagine), j'écoutais ça, et Ferré... Mais j'aime beaucoup Renaud aussi

Je comprends. En termes systémiques, on prend en compte cette problématique sous un autre angle (l'augmentation proportionnelle, voire exponentielle de la complexité en rapport à l'augmentation de la "connaissance" qu'on en a), mais je dirais que ton analyse est assez proche du sens qu'on lui donne. Mais bien sûr, cela n'engage que moi (petit artisan...). Morin pourrait ne pas être d'accord...

Et vous de mots pour vous expliquer apparemment...

Je ne pense pas que l'intelligence de la complexité doive impliquer quelque saveur que ce soit... Je vois là deux plans d'analyse bien éloignés. Maintenant, ne vois-tu aucun avantage à cette intelligence (cette compréhension) de la complexité? Dans le domaine, par exemple, de la médecine? De la physique?... Ne produit-elle jamais rien de positif à tes yeux?

C'est ainsi que je conçois le dialogue (avec toi, je veux dire des gens comme toi...)

Oui, il est blême (souvent)... Et pourvu qu'il le reste! Car s'il lui venait l'idée de prendre les couleurs du feu, ou du sang... (elles sont très proches d'ailleurs...) On pourrait bien alors croiser un troisième type de personnes dans les gares (en plus de ceux qui réussissent et de ceux "qui ne sont rien"...)

Je comprends. Je ne partage pas mais je comprends. Quand même... Si tu veux expérimenter la complexité, regarde juste le cœur d'un anthemis (une marguerite)... (fractales, fractales...)

Le problème, c'est que vous avez raison tous les deux, toi et @Vetdcejve. Si au moins chacun d'entre-nous pouvait prendre conscience que tout comportement n'est pas seulement le résultat d'une "volonté"... Nous interagissons avec notre environnement. Nous subissons la pression psychologique de la violence sociale, etc. etc. Il y a quand même des choses à changer dans cette société; à changer "profondément"... Tiens, d'ailleurs, je publierai un nouveau sujet dans la rubrique "politique" qui va dans ce sens, tout à l'heure...

Ben, c'est un peu spéce quand même... C'était à l'occasion de l'affaire des homards du mec qui présidait l'Assemblée Nationale je crois, ou je ne sais plus quoi... Et de sa directrice de cabinet (non pas les chiottes hein? enfin...) qui avait un hlm à Paris qu'elle n'habitait même pas...

Un beau "cri du cœur" Lysiev. Tiens, je te dédie ce poème que j'ai commis il y a quelques mois... LES BÉNÉFICIAIRES Vous l'avez croisé dans la rue Mais vous ne le connaissez pas Il se soustrait à votre vue Et fuit le monde à petits pas Passer inaperçu l'obsède Rester un inconnu le hante Il ne demande pas votre aide Bien que ses blessures soient béantes Je le vois souvent au LIDL À treize heures trente exactement C'est quand on peut y être seul Et le rester assurément Il est couvert de cheveux blancs Et porte grands cernes sous les yeux Les uns sont la faute des ans Les autres des alcools miteux Il fait ses courses avec une liste Mais ne prend jamais de chariot C'est dans un petit sac cycliste Qu'il enfourre tout avec brio Je n'ai jamais vu son regard C'est un passager anonyme Un moins que rien dans une gare Ombre toisée du haut des cimes Il ne mange pas de homard Et n'a pas droits aux hlm Les premiers lui donnent le cafard Et les seconds le rendent blême !

Oh m... désolé... Y en a trop! Aide-moi: quelle page?

Merci de m'avoir éclairé. Tout cela est bien trop théorique pour moi hélas Comme j'ai indiqué mille fois je crois: je ne suis pas philosophe... Bien cordialement,

Belle contribution. Merci. Je vous répondrai. Promis.

Tu es intrépide Lysiev! Décidément, t'es toujours HS! Grrr... Pourtant, je suis sûr que tu aurais quelque chose à dire sur le sujet. L'as-tu lu au moins?

Merci. Cependant, "aller voter" n'est pas, croyez-moi, caché sous mes étiquettes de mots... Le kovanianisme s’inspire sur ce point sans complexe de l'anarchisme... Sur ce point et sur d'autres d'ailleurs, mais sans s'y soumettre évidemment. Vous êtes mystérieuse décidément... Complexe évidemment. Difficile à cerner. Où et quand agissez-vous en dehors de ces routines que vous décrivez? Je ne vous questionne pas, comprenez-moi: je questionne votre représentation. Celle-là même qui vectorise votre intelligence sur ce forum. J'aime à résoudre les énigmes...

Non. Elle (la misère, ceux qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté) n'atteint aujourd'hui que que 12 à 14% des Français selon les sources. Seulement 8 à 9,4 millions de personnes (oui, les Français sont 67 millions). Et oui, elle n'atteint jamais les fonctionnaires, ni les hommes politiques. Je ne suis pas citoyen de la France. Je suis citoyen du monde. Je suis... kovanien. Accessoirement, je suis quand même dans les 12 à 14%...