petitemaudite

J'ose espérer que ça se voyait que j'étais sarcastique. D'abord je parlais de montrer son désir lorsque le couple est sur le point de passer à l'acte. C'est-à-dire vraisemblablement dans l'intimité. Il n'y a pas de vulgaire qui tienne, homme ou femme d'ailleurs. Et surtout il s'agissait de manifester l'envie par les actes, en substitut de le faire par la parole, si par exemple ça gâche un peu de parler d'être d'accord dans un moment qui est déjà bien passionné. Evidemment que "ça peut le faire", c'est ce qu'il faut, idéalement. Accompagné ou non d'autres marques de consentement, c'est ce qu'on veut, dans un prémisse à l'amour. Bon, on est pas tous toujours autant à l'aise qu'on devrait. Parfois l'accord verbal seulement, ou parfois juste les actes qui font que ce sont les deux partenaires qui participent sans forcément que l'enthousiasme soit très visible, on peut s'en contenter pour que le consentement soit clair.

Sur ce point très précis, je ne suis pas d'accord. Et alors vraiment pas. Bon, contre les lois proposées, du peu que j'en sais, effectivement, ceux qui n'ont rien à se reprocher n'ont pas à se sentir concerné. Mais alors la montée de la diabolisation des hommes, ça je suis désolée, mais c'est dangereux pour tous les hommes, coupables ou innocents. D'abord j'ai vu les #metoo totalement abusives, qui dénoncent un homme parce qu'elles n'aiment pas qu'il s'affiche avec une copine jeune. Non mais on croit rêver. Attention elle dit pas que c'est pour ça, hein, elle le dénonce avec un #metoo. Il faut ensuite aller la confronter pour savoir la vérité. Ca a dû faire plaisir à toutes les femmes qui ont vraiment subi quelque chose, cette crédibilité ajoutée. Il y a aussi celle qui a peur de son ombre mais qui sort seule la nuit quand même, et donc cette homme qui passait par là l'a effrayée, comme un chat l'aurait effrayée tout autant. Qu'elle parle de son ressenti c'est très bien, mais on apprécierait qu'elle laisse les innocents tranquilles ! C'est dangereux tout ça. Ça les attaque, nos hommes, c'est pas sans conséquence si on laisse couler. Mais bien plus important, ça reste une vérité que n'importe quelle femme peut détruire la vie de n'importe quel homme simplement parce que ça lui chante. Suffit de prétendre qu'il l'a violée. Oh le tribunal ne le condamnera pas, certes non. En fait il n'y a pratiquement aucune chance qu'il y ait un tribunal. Mais il viendra se faire arrêter par la police, annonçant haut et fort que c'est pour viol, et embarquer, devant tous les gens de son quotidien. Il passera 48 heures de garde à vue, rien de moins, dépouillé de sa liberté, de ses possessions et de sa dignité, pendant que des policiers qui ne cherchent pas la vérité mais sa condamnation, le cuisinent et le manipulent, le privent de sommeil pour que ça marche mieux, en déformant autant que possible ses déclarations. Après oui, il est libre de sortir, rejoindre sa vie où tout le monde a eu 48 heures pour débattre du viol qu'il a commis sans qu'il puisse même se défendre. Bien sûr, il ne va pas où il veut, 'manquerait plus qu'il puisse aller dans des endroits où il serait possible que sa présumée victime aille se balader. Et sa famille, qui en a été informée et a été interrogée, qu'en pense-t-elle ? Pendant toute sa garde à vue, ce sont ces doutes, sa famille qu'il aime, dont il est séparé, qu'il ne peut protéger ni même au moins soutenir. Vont-ils y croire ? La police rend tout tellement accablant. Si cet homme n'a pas développé de traumatisme qui le suivra à vie, en tout cas cette femme et la police ont fait leur possible pour que si. Mais il retrouvera sa pleine liberté. Son travail peu probable. Les rumeurs tu voix, c'est pas bon pour l'espace de travail. Tant pis pour ta carrière. Et les gens autour, qui va vraiment croire à son innocence, il y a pas de fumée sans feu, hein. Probablement obligé de déménager, tant pis si c'est ici que tu as investi ton immobilier avec le travail de ta vie. Et sa femme, qu'elle le croit ou non, va-t-elle supporter tout ça ? Rien n'est moins sûr. Qu'on arrête avec ces craques. Un homme qui n'a rien, absolument rien à se reprocher, a parfaite légitimité à avoir peur pour sa vie. On devrait aussi avoir peur pour eux, si on n'était pas aveugle.

C'est vrai, ça. Que la femme montre qu'elle en ait envie ? Mais c'est inhumain, qui voudrait voir sa partenaire avoir envie de faire l'amour ? Bref, simplement déplorable. Et ça se croit adulte.

Bah comment tu appelles ça, toi, pas prendre la peine de voir si elle est consentante, et en mesure d'exprimer si elle est consentante, dans les cas où le gars semble de bonne foi croire qu'elle l'est "par défaut". Ce n'est "que" de la négligence, mais la négligence quand on cherche à faire zizi pan pan, c'est grave et ça peut être criminel si ça concerne la question du consentement.

Bah c'est une manière confusément élégante, de dire que la personne n'a jamais cherché à voir si la "partenaire" est consentante. En gros c'est toujours un viol normal, mais c'est pas le viol "je te mets un couteau sous la gorge et je te prends malgré tes supplications", c'est "quoi elle est muette ? Et alors, elle a pas dit non en tout cas !"

Je vois pas ce que ça a de si choquant. Du point de vue de la fille c'est un peu comme si son petit copain venait passer la nuit avec elle. Un petit copain c'est quelqu'un que tu prends le temps de connaître, tu développes une relation et des sentiments, une certaine envie de se protéger l'un l'autre et de se sentir proche. Tu es pas forcément prête pour faire l'amour, mais tu as envie de te sentir un peu plus proche, de passer la nuit ensemble. Et tu lui a même dit, va savoir combien de fois, qu'il n'y aurait pas de sexe. Après tout, si tu as envie d'être un peu sensuelle, quel est le problème de dormir en sous-vêtements auprès du garçon en qui tu as confiance ? Bien sûr en réalité c'était pas son petit ami, mais ils se sont parlés et se sont sentis en confiance. Ce n'est pas si différent dans la tête de la fille. Le problème c'est qu'elle aurait dû apprendre, et peut-être que l'éducation a essayé de lui apprendre, que les inconnus rencontrés sur Internet peuvent, et s'ils en ont l'occasion vont, trahir cette confiance (dans la mesure où ceux qui ne le feraient pas, ne cherchent même pas à venir te voir). Elle n'était pas prête pour ça.

Je trouve pourtant que je m'explique clairement. Oui tu as fait ce que tu as pu pour tes enfants en les éduquant, et oui tu les as laissés voler de leurs propres ailes. S'ils avaient décidé d'ignorer ton éducation, pendant un temps, parce que, démontrer pendant un soir qu'on peut être un peu sensuelle à un homme mûr c'est super cool, eh ben il se serait passé quoi de différent, par rapport au cas présenté dans la news ? Des fois l'éducation marche, et apparemment c'est le cas pour toi (qu'est-ce que tu en sais au fond, tu sais juste qu'ils sont heureux. Ils en ont peut-être eu, des hommes mûrs dans leurs lits). Et dans le cas de la news, ça n'a pas marché. C'est dommage, pour le dire faiblement.

Je veux dire : les parents font ce qu'ils peuvent. Mais on peut pas attendre 18 ans pour que les enfants puissent être laissés seuls face à certaines responsabilités et à une partie de la vie. Il faut y aller petit à petit avec l'âge. Les ados, vont passer du temps seuls à la maison, pendant laquelle aucune autorité ne peut être physiquement là pour les protéger. Et des dangers existent. Bon du moment qu'ils laissent la porte fermée, il ne reste que les inconnus sur Internet, qui pourraient les convaincre de les laisser venir les voir. Il y a des tentatives de prévenir ces dangers, via l'éducation. Mais, ça ne marche pas toujours. Va savoir si ça marche un peu. Moi les inconnus sur Internet ne m'auraient jamais fait dire quelque chose de personnel, mais bon.

Ouaip, mais à partir d'un certain âge, c'est normal de laisser les enfants se débrouiller quelques jours pendant que les parents ne sont pas là. De toute façon ça fait un bail qu'ils passent certains moments de leur vie sans chaperon. Il arrive un moment où c'est juste dommage que l'éducation selon laquelle les inconnus sur Internet c'est dangereux à rencontrer, ne marche pas.

Ce que je veux dire c'est que ça sert à rien d'accuser les parents, les vôtres ont pas fait mieux (encore qu'avec des frères et sœurs, je suppose que c'est plus compliqué.)

Je parle de ce que peut faire une ado si l'envie lui en prend quand ses parents lui laissent la maison. Et oui, j'avais un homme mûr dans ma vie à cette période, mais je l'ai rencontré de façon parfaitement sûre, et il n'a pas été facile à séduire. Il y aurait eu bien plus de risques qu'un type de mon âge me fasse des trucs que je ne veux pas, que lui. (Faut dire qu'il aurait rien eu à faire dans mon lit si j'avais pas voulu faire l'amour). Chuis pas d'accord, c'est trop facile d'impressionner. Et de toute façon il y a un monde entre particulièrement forte et nunuche.

En l'occurrence, le mien serait pas venu du net, mais de trois portes plus loin dans ma rue, on se connaissait très bien. Mais bon, moi c'est moi.

C'est rude quand même, de dire ça parce qu'elle était tétanisée ! Nunuche d'inviter un homme qu'elle rencontre sur Internet, chez elle, et d'être consentente pour qu'ils se couchent dans son lit en sous-vêtement, c'est dur à nier. Mais pour le reste...

Ben s'il est pas condamné simplement pour rapport sexuel avec mineur (quelle que soit la façon dont la loi appelle ça), c'est qu'elle doit être à un âge où ça aurait passé, ou bien ça aurait pas été aussi grave qu'un viol si son consentement était sûr. Donc je sais pas, 15-17 ans. Moi à cet âge-là, mes parents avaient pas peur de me laisser de temps en temps seule pour quelques jours, du moment que je savais qui appeler, où aller si j'ai un problème qu'ils auraient réglé s'ils avaient été là. Et franchement, c'est un peu normal quand même. D'ailleurs j'aurais très bien pu faire venir un homme à la maison. Vu qu'on aurait été seuls, qui aurait pu nous empêcher de nous coucher dans mon lit en sous-vêtements ? A la rigueur, j'aurais pu avoir peur que les voisins le voient entrer chez moi et qu'ils se rappellent que je suis seule à la maison.