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Tout ce qui a été posté par Pasadena
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Au passage, signalons une loi française antédiluvienne cependant toujours en vigueur, qui interdit aux femmes le port du pantalon.
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On ne s'en porterait que mieux ! Donc, pour vous, un garçon qui se maquille et qui porte des talons est forcément un homo ? Ce peut être aussi une personne non-binaire, transgenre, ou seulement excentrique ? Et un homo en costard, ça vous gêne ?
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On retrace les faits. Alexis se présente au lycée maquillé et chaussé de talons. Cela choque une élève qui en parle à ses parents, lesquels saisissent la direction de l'établissement. L'info est reprise par les réseaux sociaux et en manière de soutien à Alexis, de nombreux élèves se sont présentés au lycée maquillés. Depuis, la direction du lycée a fait machine arrière. On a eu il y a quelques années le cas de ce chauffeur de bus nantais sanctionné pour s'être présenté à son travail en short, par temps de canicule, et qui a reçu le soutien de ses collègues qui eux, arborèrent une jupe. Personnellement, je suis pour que chacun vive selon ses envies, soit libre d'exprimer son identité. Même si je sais que si je sors de chez moi en jupe, ça risque de me causer de sérieux problèmes. Mais les temps changent, les idées reçues n'ont qu'à bien se tenir et les normes sont affaire de normopathes.
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Transgenre ou gothique, on s'en fout un peu. L'important est qu'il se sente libre d'exprimer son identité, non ?
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Le RSA et les aides ne sont pas des salaires mais des minima de survie prévus et par le législateur et par la communauté européenne. Lorsqu'un responsable politique, par stratégie électoraliste, propose de soumettre les allocataires à l'obligation, ou même au choix, de faire quelques heures de bénévolat en contrepartie des aides qui leur sont allouées, il fait la démonstration de son ignorance des législations afférentes. Le bénévolat procède d'une démarche personnelle, volontariste. Le bénévolat sous contrainte n'est plus du bénévolat, ça s'appelle de l'exploitation et je ne donne pas cher de la qualité du travail fourni dans de telles conditions. N'importe quel employeur lucide et responsable vous dira que la qualité du travail fourni est indissociable du montant du salaire. Vous ne pouvez pas attendre de quelqu'un que vous rétribuez d'un salaire si bas qu'il ne changera rien à ses conditions de vie déjà difficiles, qu'il s'investisse dans son travail. L'échec des CES puis des CUI-CAE, l'échec encore des soi-disant entreprises et associations d'insertion, dispositifs qui depuis la fin des années 80 ont coûté "un pognon fou" au contribuable et qui n'ont servi qu'à marginaliser plus encore les publics auxquels ils étaient destinés, devrait suffire à convaincre ceux de nos responsables politiques qui cultivent une véritable vision d'avenir de travailler à la mise en place du salaire de vie. N'en déplaise aux bons apôtres du passéisme, on n'y coupera pas. Cette solution devra être adoptée tôt ou tard en France, délibérément ou sous la contrainte des évènements. Elle l'a déjà été en Finlande et dans certaines provinces canadiennes. Le mythe du plein-emploi a vécu. On ne peut plus continuer à élargir les marges de la Société au nom de la "valeur travail". Le salaire de vie apportera à chacun sécurité et sérénité face aux dépenses courantes, et n'interdira pas de pourvoir à des emplois disponibles ni de se former pour pouvoir mettre en place un projet de vie.
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Il y en a manifestement que cela gêne qu'un ado transgenre exprime son identité. Moi je trouve génial que chacun puisse exprimer son identité, quelle qu'elle soit, ça montre qu'on est encore un pays libre où les mentalités évoluent avec l'époque. Il restera toujours des irréductibles attachés à une "normalité" qui n'appartient qu'à eux.
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@Franck_N : Les "emplois aidés" aidaient surtout les administrations et les assos' qui en étaient les principaux pourvoyeurs. Leurs "bénéficiaires", une fois le contrat échu, se retrouvaient avec des monceaux de paperasses et des délais de carence. Jusqu'au contrat suivant... Après, sur le milieu associatif, il y aurait beaucoup à dire. Mais ce n'est pas le sujet de ce topic.
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Aux dernières nouvelles, ils auraient révisé leur copie : la "contrepartie" se ferait sur la base du volontariat. Ce qui, au plan de l'éthique, change la donne. Mais ne change rien au niveau législatif. Si je suis bénévole dans une association, c'est que j'ai adhéré à cette association, que j'en suis membre et qu'en tant que tel, j'ai pris connaissance de ses statuts et je les ai approuvés. Par contre, si je ne suis pas membre de ladite association, à quel titre vais-je pouvoir lui accorder cinq à sept heures par semaine de mon temps, même si c'est sur la base du volontariat ?
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D'abord, on évite les clichés : tous les RSAstes ne sont pas des marginaux mais des personnes marginalisées - ce n'est pas la même chose. Il y a parmi eux une majorité de diplômés, de gens formés, ayant un bagage, de l'expérience. On compte aussi pas mal d'artistes. Ce qui se passe avec le RSA, c'est que c'est le bout du rouleau, le "reste à vivre" que la Société vous consent lorsque toutes vos démarches d'intégration ont échoué. Être RSAste ne fait pas de vous un zonard, mais vous cantonne dans une voie sans issue. C'est le cas de tous les minima sociaux : ils existent parce que la Société n'a pas d'autre réponse à apporter. En quoi peut-on être employable avec en gros 600 balles pour survivre, plus de trous dans son CV que dans un gruyère, plus de véhicule et parce que les loyers ont explosé dans les bassins d'emploi, des questions d'éloignement ? Quel patron de PME ira miser sur un profil qui réside à 50 kilomètres du lieu de travail et qui est tributaire des transports en commun quand il en existe encore (pas évident en milieu rural) ? La précarisation des emplois depuis la fin des années 80 (qui correspond à l'apparition du RMI dont Rocard et la Gauche ne sont pas les initiateurs, le RMI vient de l'application d'une directive européenne), n'a fait que grossir les rangs de ce que les "bien pensants" qualifient d'"assistés". Cette précarisation a généré chez les moins formés, les plus vulnérables d'entre nous, l'équation maudite contrats jetables = salaires minables, avec ce que cela suppose d'accès biaisé à la formation. Les assos' prétendument sans but lucratif et les administrations, qui en étaient les plus grosses pourvoyeuses, se sont bien servi des "emplois aidés", qui en effet les ont beaucoup aidées, tout en maintenant leurs "bénéficiaires" dans les marges de l'emploi et par là, de la Société. Quand le RMI est devenu le RSA, il a été question de conditionner cette allocation de survie à une recherche active d'emploi. C'était déjà le cas avec le RMI, on sait ce que ça a donné, ça a aussi bien fonctionné depuis que le RMI est devenu le RSA, car ça ne change rien au problème de fond : l'insertion ne peut pas passer par le sous-emploi mais par le CDI, sous réserve d'un salaire minimum équivalent ou supérieur au SMIC. En-deçà, on est dans le baratin et on n'avance pas. Si on veut vraiment sortir les gens de l'exclusion, il faut se donner les moyens de les former en fonction de ce qui est recherché par les employeurs potentiels. Si on veut que les gens acceptent de suivre des formations, il faut que celles-ci débouchent sur du concret qui paye, du CDI avec un vrai salaire, quitte à devoir s'installer ailleurs où ces emplois n'existent pas, ne seront pas créés faute d'une économie viable - c'est le cas malheureusement de nombreuses régions françaises à l'écart des grands centres urbains. Un tel accompagnement étant impensable selon la logique ultra-libérale en cours, qui vise à restreindre les moyens alloués aux services publics, sachant que ce n'est pas le privé qui va s'y frotter, il reste une solution : le salaire de vie. En attendant, je ne suis pas sûr qu'il soit très facile dans un pays où la bureaucratie est à ce point pesante, de demander à l'associatif, qui par ailleurs est devenu un fourre-tout qu'il serait temps de dépoussiérer -mais là c'est un autre débat-, de prendre en charge des RSAstes selon une logique perverse de bénévolat forcé.