Totof44

Parce que les compétences des chômeurs et celles attendues par les entreprises en question ne coïncident pas forcément. Parce que le travail ne paie pas assez. Et quoiqu'il en soit, quelques dizaines de milliers d'emplois vacants ne peuvent donner du travail à plusieurs millions. Justement si. Je peux t'assurer que rien que "rentrer dans pôle emploi", c'est déjà compliqué. Le fonctionnaire qui m'a fait face m'a clairement envoyer chier. Jamais je n'ai rencontré quelqu'un d'aussi méprisant. Et ce n'était que le début. Dizaines de milliers vs plusieurs millions. Donc non. Et quant bien même, beaucoup ont d'excellentes raisons de ne pas s'y plier. Je suis parti travailler à 400 km de Madame. 118 euros chaque semaine pour ne pas sacrifier notre couple. Et c'est parce qu'on estime que nous n'en avons que pour un an que je l'ai fait. La durée aurait été indéterminée que je serais toujours dans la galère.

Le rapport, c'est que ton discours vise toujours à faire culpabiliser les gens dans la galère et à protéger les véritables parasites. Hors, l'idée de ces réformes c'est de faire peser la responsabilité du chômage sur les chômeurs. Malgré toutes les études qui aboutissent à la conclusion que couper les vivres aux chômeurs ne fait pas baisser le chômage. "parasite". Je m'efforce de faire des phrases courtes quand je m'adresse aux enfants. M'adresser à l'autre avec des phrases grammaticalement complexes, c'est estimer ses capacités cognitives. Bref. Pôle emploi dit que de nombreux chômeurs ne franchissent pas leurs portes. Donc la mesure du chômage à partir des inscrits à pôle emploi en catégorie A qui ont réussi à ne pas se faire radier, c'est choisir un indicateur bidon. Le thermomètre de mon frigo ne me dit pas la température qu'il fait dans ma cuisine. C'est quoi le rapport avec ce que tu as cité ?

Salauds de pauvres ! Tu jalouses les chômeurs ? Reste à définir ce terme... Donc le gouvernement qui prétend régler le problème du chômage en faisant la chasse aux chômeurs qui sont à peu près tous des fainéants, s'attaque, d'après pôle emploi, à une réalité qu'il ne peut pas saisir. Ce qui importe, c'est ce qu'il pourra avancer comme chiffres pour son bilan. Que les chiffres s'appuient sur la moitié de la réalité, on s'en fout. Bref, un gouvernement ne traîne la grolle.

Ah ben oui, ces salauds de pauvres ! Et après ça tu OSES reprocher à ton contradicteur d'être cynique.

Oui, vues les abysses dans lesquelles tu la plonges, ça me semble préférable.

Les races n'existent pas tout court. La race est une construction de celui qui racialise. Bien sûr que tu peux t'attaquer à l'islam. Et je n'ai aucune leçon de républicanisme à recevoir. Je n'ai pas eu besoin des réactionnaires pour être Charlie, Mila ou Samuel Paty. Sauf que ce n'est pas à l'islam que vous vous attaquez. C'est aux personnes, en multipliant généralisations, amalgames et confusions. Ah bon ? Prouve-le. C'en est un. Non, ça c'est le voile intégrale interdit depuis 12 ans, et la loi en question, bien que portée par la droite était une bonne loi. Je ne défends que le droit du croyant de pratiquer sa religion comme il l'entend, du moment qu'il respecte les lois, et ce, sans souffrir des doigts pointés.

Parce que je n'étais pas convaincu par le ton ironique.

Le sujet démarre avec de nombreux messages qui moquent l'idée qu'on puisse voir dans ce qui est appelé "autorité" des dérives oppressantes. Et je voyais là une manoeuvre, certes efficace, mais assez sale d'inversion des rôles. Comme quoi, tout n'était décidément pas mieux avant.

Tu n'acceptes aucune nuance. Tu te montres incapable de comprendre qu'on peut être féministe ET lutter contre les discriminations racistes dont sont victimes les musulmans. Monter des polémiques à n'en plus finir parce qu'une femme choisit de se balader dans la rue avec un bout de tissu sur la tête, tantôt en la traitant d'ennemie de la Nation, tantôt de victime, ça n'est pas défendre la cause des femmes. Tu veux donc que les musulmans se cachent, y compris quand leur pratique n'entrave les droits et libertés de personne. Et ça, c'est précisément instrumentaliser la lutte des iranienne pour servir une causse illibérale, aux antipodes du féminisme. Ce n'est pas du racisme de le croire. Le racisme est du côté de ceux qui savent que c'est faux mais qui inventent, déforment et exagèrent.

Ils sont ici quelques-uns à ne pas considérer l'immigration comme une chance mais plutôt comme une difficulté, à vouloir, à minima la réguler, à s'interroger quand ils voient ce à quoi ils ont droit en ayant beaucoup travaillé et ce à quoi d'autres peuvent prétendre à peine débarqués, etc, à voter à l'extrême droite, sans jamais avoir tenu le moindre propos xénophobe. Ceux-là, je ne partage leurs avis, leurs constats, leurs aspirations. Peut-être que ce sont des adversaires, qu'on va avoir des débats parfois polémiques. Mais je ne les considère ni comme anti-républicains, ni comme fachos. J'appelle "peuple" un ensemble d'individus qui partagent les mêmes règles et les mêmes droits. Et je considère comme anti-républicains, ou en tous cas comme ennemis de l'idéal républicain ceux qui souhaitent fonder l'idée de peuple sur autre chose que l'égalité des droits. Toi, si je ne me trompe pas, tu as déjà tenu ici des propos racistes. Soit je me trompe et te confonds avec un autre, soit tu es conscient d'avoir dit une connerie, soit tu fais effectivement partie des ennemis de l'idéal républicain. Tu ne comprends pas ma position. Ou alors tu fais mine de ne pas la comprendre, précisément pour servir une cause tout sauf féministe. Et à ce moment là, ça s'appelle de la diffamation.

Pas toutes. Quand j'obéis, c'est parce que je sais que la demande de l'autorité est légitime. On parlait plus haut de forcer l'enfant à manger ses épinards. C'est légitime de la part de l'adulte d'exiger que l'enfant se nourrisse, et pas seulement de malbouffe. C'est légitime d'apprendre à l'enfant que contrairement à ce que peuvent laisser penser les rayons de supermarchés, on n'a pas trouvé la corne d'abondance et que la nourriture ne se gâche pas. C'est légitime de vouloir que le jeune enfant varie les saveurs et de l'encourager à goûter ce qu'il ne connait pas. C'est légitime, lorsqu'il est ado, de lui dire que s'il ne veut pas de ce qu'on prépare pour la famille, il n'a qu'à se préparer son plat lui-même. Mais ça n'est pas légitime de préparer chaque semaine le plat qui lui donne des hauts le coeur, de lui enfoncer la fourchette dans la bouche, et de le priver de dessert parce que décidément, les épinards, ça ne passe pas. L'autorité peut être bienveillante et saine.

J'ai vu des adultes hurler sur des gamins. Jamais ils ne se seraient adressés de la sorte à un autre adulte. J'ai vu des adultes frapper des gamins, parfois après les avoir mis cul nu devant tout le monde. J'en ai vu humilier des gamins en sachant très bien que dans sa position celui-ci ne se défendrait pas. Moins grave, certes, combien de fois j'ai vu un enfant privé de ce qu'il avait envie de faire, non pas pour son bien, non pas parce que c'est compliqué de lui en laisser la possibilité, mais seulement parce que c'est une contrainte pour l'adulte. Oui, il y a des enfants ingrats, et c'est même assez fréquent. Mais ça n'a rien à voir. Un enfant victime de sévices sexuels ne dira rien, parce qu'il se soumet à l'agresseur qui est également l'autorité à qui il doit obéir. Le fait de nourrir l'enfant n'autorise pas le père à s'en servir de souffre-douleur ou d'objet sexuel. Je ne suis pas certain que Yves Bonnardel remette en cause l'autorité parentale. Ce n'est en tout cas pas ce que j'ai compris de ces lignes. Sauf que ce sont précisément ceux qui ont lutté pour les droits de l'enfant qui ont permis l'école obligatoire. Hélas ! Vivement qu'on puisse de nouveau autoriser les parents à frapper leurs gamins, qu'on fasse des économies d'argent public en fermant le 119, voire qu'on puisse les renvoyer à la mine. Ces wokes ! ça ne fait pas deux ans qu'ils emmerdent le monde, ça fait un siècle et demi ! La culture patriarcale remonte au néolithique, c'est dire si elle est bien ancrée dans nos moeurs. Rien qu'étymologiquement, l'enfant, c'est celui qui ne parle pas. Donc qui se soumet. Peut-on avoir une conception de l'autorité qui ne passe pas obligatoirement par la domination ?

Mon pauvre, les délais entre nos réponses ne sont pourtant pas si longs, tu pourrais faire un effort pour ne pas perdre le fil. Je te dis que si t'insulte, je ferme le dialogue, et te pousse à te rapprocher de mes ennemis. Au passage, c'est toi qui cherches à dévier en jetant Poutine sur la table. En me prêtant à l'occasion une position qui n'est pas la mienne, et qui ne l'a jamais été. A moins que tu ne me parles de ce plat canadien bien fat.

C'est pourtant évident. Quand un macroniste vient m'exclure de ce qu'il appelle "l'arc républicain", et que ses porte-paroles le répètent en boucle depuis deux ou trois ans au motif que le racisme continue de m'indigner, je ne peux plus le considérer comme un simple adversaire avec qui j'ai des désaccords que le débat démocratique doit trancher. Je ne le vois plus que comme quelqu'un qui dérive vers l'autoritarisme et l'absolutisme. Quand des gens se questionnent sur un vaccin qui vient de sortir se font immédiatement traiter de conspirationnistes, il ne faut pas s'étonner qu'ils ne cherchent plus à "s'informer" via des sites effectivement conspirationnistes, et que la voix de la science finisse par être complètement inaudible pour eux. Quand quelqu'un qui ose se poser des questions sur l'accueil des migrants se fait immédiatement traiter de facho, il ne faut pas s'étonner qu'il finisse par s'enfermer dans le vote ultra-réactionnaire. Quand deux voisins qui viennent du même pays échangent dans leur langue maternelle se font traiter d'anti-français, il ne faut pas s'étonner qu'ils tendent plus l'oreille aux discours effectivement anti-français des imams comme Iquioussen. Certains en appellent à cette police du vêtement. Heureusement, ils ne sont pas au pouvoir. Mais ils ont déjà un quasi monopole de la parole sur certains plateaux. De quoi ?? Je ne sais pas ce que tu as vu, mais ça ne devait pas être sur un de mes posts.

Herbert Garrison, sors de ce corps.

Qu'en sais-tu ? Pour beaucoup, le désaveu n'est pas contre le candidat investi par la NUPES, mais contre les institutions. D'ailleurs, il semble que dans la circonscription qui a élu la députée Obono, la droite ait fait moins de voix qu'elle. Est-ce à dire qu'ils sont encore plus nuls ? Et de quelle couleur étaient ceux qui ont été élus dès le premier tour ? Pas libéraux ni fachos.

C'est le minimum quand on a assez bossé, qu'on a pris de l'âge, qu'on s'est usé et que la production de richesses est suffisante, oui. Même quand j'achète du pain, j'enrichis le capital. Sur 1,17€ que me demande mon boulanger, une partie va dans la poche du propriétaire du local, une autre dans celle du banquier qui a fait un prêt. En vérité, cette rémunération du capital serait marginale, je m'en moquerais un peu. Mais cette part va croissante depuis des années, et je préfèrerais que cette richesse permette aux travailleurs de travailler moins.

Ceux qui en appellent à une police du vêtement en France ne font pas la guerre à la domination des femmes, mais à la religion, poussant, par réactance, à la radicalisation. Fachos, islamistes, même combat. On peut s'identifier à me too sans applaudir Sandrine Rousseau.

Les caisses ne se vident pas. Si le capital contribuait comme on le lui demandait il n'y a pas si longtemps, les comptes seraient largement dans le vert. La productivité du travail a aussi largement augmenté, donc on produit plus de richesse avec moins de main d'oeuvre, donc on peut se permettre de travailler moins. C'est vrai que ce serait mieux. Mais la tâche des aidants peut être extrêmement lourde, tous ne peuvent l'accomplir seuls. Certains y laissent même leur vie. Donc quand je dirai que repousser l'âge de départ en retraite habiller Paul (l'assurance retraite) en déshabillant Pierre (assurances chômage et maladie), tu ne me contrediras pas ? Quand on sait que chez les plus pauvres, on meurt plus souvent avant ses 62 ans que chez les plus riches, on peut se dire que les libéraux ont trouvé là un bon moyen d'économiser des sous en augmentant le nombre de personnes qui ne toucheront jamais de retraite. Elle est pourtant fondée : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-est-il-vrai-que-25-des-francais-les-plus-pauvres-sont-deja-morts-a-lage-de-62-ans_5359327.html

Nous produisons de plus en plus de richesses avec toujours moins de main d'oeuvre. Quoi de plus évident que de travailler moins ? Faire contribuer. Sur l'argent qu'ILS ont piqué aux travailleurs.

Comme si le bourgeois de droite conservatrice n'était jamais grossier. Après, je concède qu'un député qui sait s'exprimer en maniant correctement la langue et qui préfère employer la grossièreté parce qu'il estimerait que ce serait la langue de ses mandants, témoignerait par là un profond mépris à leur égard. Les idées de gauche sont belles quand elles sont cachées, donc.

Oh tu sais, j'ai suivi les questions au gouvernement : les autres groupes ne sont pas en reste. Au passage, on peut dire d'un élu qu'il raconte de la merde... Mais demander à qu'il se taise, il y a là une ligne rouge. Quoique tu penses de ses électeurs, c'est leur droit d'être représentés.

C'est simple, ce sont qui confondent le combat pour la dignité des femmes et celui pour que les musulmans développent une honte de leur culte. Des extrémistes autoritaires qui n'ont aucun sens de la nuance, et qui, au fond, ont un idéal de société pas si éloigné que ça de la charia.

Quel est le rapport ? Légaliser ne veut surtout pas dire qu'on va encourager. Mais qu'on aura un contrôle dessus, et qu'on pourra faire beaucoup plus de prévention. La répression ne fonctionne pas, c'est un fait.

Est-ce la dynamique en cours dans les nombreux pays qui ont légalisé le cannabis ? C'est le cas sur le tabac. Pourtant, sauf erreur de ma part, les fumeurs se fournissent plus auprès des buralistes que des vendeurs à la sauvette. Il y a moins de clients potentiels.