Persil-Fleur

La sensualité incarnée...

Elle est chouette ta Pomme. J’aime bien cette revisite...

Allez, pour revenir au sujet. Les deux approches sont séduisantes... « Il y a dans la sensualité une sorte d’allégresse cosmique. » (Jean Giono) La volupté est faite de désir, de perversité, de curiosité allègre, d'insistance libertine. (Colette)

Euh oui... on a dérivé sur l’océan de ce topic, poussés par les amas de détritus qui surnagent Revenons au fait...

Je ne me méfie jamais de l’amour. J’adore le trouver partout où il est. Et il se loge en de nombreux endroits inattendus. On n’a jamais trop d’amour dans une vie. Celui qu’on donne ou reçoit d’une femme, d’un enfant, d’un ami ou d’un animal est fabuleux, même si ce sont des formes d’amour très différentes. (je fais rarement l’amour avec ma chatte, mais elle m’aime quand même ^^)

Oui, c’est pour ça qu’il m’a semblé important de dissocier la décision côté homme et côté femme. Nous n’avons pas la même approche de cette décision commune. Tu as certainement raison de souligner qu’il s’agit d’un enfant virtuel lors de la décision. Un enfant qu’on imagine sain, en bonne santé, gambadant et gazouillant. Une fois de plus, lors de l’annonce d’un événement douloureux concernant l’enfant à la naissance, en ce qui me concerne ce serait la tristesse de penser qu’il sera malheureux et que nous le serons aussi... plus que le décalage avec une envie personnelle. Je n’ai jamais eu le rêve que mon enfant soit surdoué ou président de la république pour épater les autres. L’envie qu’un enfant soit beau, sain, vif, c’est avant tout un bienfait qu’on lui souhaite, bien avant d’en être un pour nous.

Parce qu’il te manque mon inter précédente, plus détaillée sur cette décision du point de vue des hommes. D’ailleurs, ton avis sur cette inter m’intéresserait Elle insiste sur le déchirement du passage femme-double fusionnel à femme-mère. L’amour me semble souvent au cœur de la décision. L’amour pour la femme, pour l’enfant, et pour un sentiment global de nécessité de construction familiale qui nous dépasse, d’ordre cosmique... ce qui n’exclut pas certains égoïsmes individuels.

Ah... Carla... un labyrinthe souterrain inextricable... une hydre à cent têtes... et elle s’entête

Sourire... ^^

Détrompe-toi, ma réponse montre que c’est plus complexe que ça. On le fait toujours en partie pour l’amour de l’enfant... mais pas uniquement. On le fait aussi beaucoup pour l’autre, et aussi pour le couple et aussi pour la société puisque une part de la décision vient répondre à un sentiment profond, cosmique, d’humanité. Si on veut être plus précis, il faudrait réaliser une étude pour savoir, en fonction des aspirations des uns et des autres, quelle proportion moyenne de la décision se fait pour l’amour de l’enfant. Et il faudrait distinguer les hommes et les femmes, puisque les motivations ne sont pas exactement les mêmes. Effectivement, les hommes et les femmes très religieux remonteraient fortement la moyenne... et il y en a encore un nombre important en France.

J’ai hésité... tourné viré entre plusieurs chansons... Celle-ci prend aux tripes. La voix d’Yves m’ensorcelle...

C’est grave, Hell, que tu sois incapable de percevoir les gens qui apportent un ensemble de conseils utiles, d’idées nouvelles, de visions complémentaires aux autres. Pourquoi rester sur ce forum si personne ne t’apporte rien ? @metal guru est probablement dans le vrai. Si tu restes sur un forum où les pensées des autres n’ont aucune valeur, ça ne peut être que pour étaler ta science. Mais, pousse ta logique au bout. A quoi sert d’étaler ta science au milieu de gens qui te sont trop inférieurs pour la comprendre ? Au milieu de gens qui non seulement ne comprennent pas ta science, mais la dénigrent ? D’ailleurs, tu t’inclus toi-même dans ceux qui n’apportent rien aux autres en disant que personne n’apporte quelque chose aux autres. Tu es fan d’introspection, et tu as un discernement supérieur à celui d’Einstein, alors pose-toi cette question : « Personne ne m’apporte rien. Je n’apporte rien à personne. Que fais-je ici ? » Il est probable que @metal guru répondrait que tu perds ton temps, et que tu fais perdre leur temps aux autres...

J’ai bien compris, mais je ne suis absolument pas d’accord sur ce point. C’est peut-être le cas pour elle, et pour de nombreuses femmes. Mais, pas pour de nombreux hommes. Côté homme, c’est souvent un acte profondément altruiste qu’il sait contraire à son intérêt de vie à deux. On y va à reculons... et on le fait pour la femme. Une part majeure de la décision se prend par amour pour la mère, qui ressent un besoin profond d’enfant. Pourtant, une autre part est en opposition critique par pressentiment très fort qu’on va perdre la femme qu’on aime pour se trouver en face d’une mère de famille casanière et centrée sur son enfant (c’est la part qui négocie avec la femme pour repousser la décision le plus possible). Une part est une sorte de ressenti profond cosmique que la famille c’est important. Une dernière part est une envie d’amour partagé avec un petit être à venir. Pour de nombreux hommes (la majorité ?) c’est très très loin d’être un choix qu’on fait pour soi-même.

Les horreurs qui existent sur notre planète sont monstrueuses. Sans compter les maladies terribles et la mort. Vivre dans un pays pauvrissime, être battu régulièrement, et côtoyer des lépreux au visage rongé par la maladie, ainsi que des polyomyélitiques rampant sur des moignons de membre, ça change une vision du monde. Par chance, il existe aussi de l’amour, de l’amitié et de la beauté sur cette Terre. Des enfants, de la musique... On n’a qu’une vie... soit on regarde le verre à moitié vide et on se tire une balle, soit on décide d’avancer de façon bouddhiste vers le beau, l’amour, le plaisir plutôt que la souffrance, et vers une forme de bonheur. Dans ce cas, on peut s’ouvrir à toutes sortes de partages et d’aventures. La famille est une de ces nombreuses aventures humaines possibles.

Et quand tu as fait le choix d’avoir des enfants ce n’était pas tout bêtement pour fonder une famille aimante sans savoir bien exactement où cette aventure allait te mener ? La plupart des gens que je côtoie dans le cadre professionnel sont dans ce cas là. Et ils aiment leurs enfants. Il me semble qu’il y a très peu de parents qui ont fait des choix égoïstes sans aimer particulièrement les enfants, et qui ne cherchent pas avant tout à faire leur bonheur. Bonne fin de journée à toi

Un enfant c’est en premier lieu une grosse responsabilité et une grosse contrainte avant d’être un plaisir. Comme beaucoup d’autres, j’en étais pleinement conscient. Donc, si j’avais pu m’occuper d’autres enfants, j’aurais préféré. Le plaisir n’est venu que plus tard. Tu n’as probablement pas d’enfant si tu n’as pas vécu ça. Certains parents sont irresponsables... mais pas tous...

C’est ton avis... je ne le partage pas. Ca ne m’arrangeait pas d’avoir des enfants au moment où ils sont venus. C’est beaucoup d’efforts et de responsabilité pour les rendre heureux. J’aurais pu travailler sinon dans un métier au service des enfants, ce qui aurait été plus simple. Et je n’étais pas mûr pour quitter ma vie de couple amoureux en tête à tête. Mais, c’était un geste d’amour envers ma femme qui en souhaitait. Et envers un petit être à choyer et à accompagner. Cela dit il y a bien sûr toujours une part de plaisir personnel dans l’amour des enfants, comme dans celui des adultes. Ça n’a rien de honteux ni d’égoïste, à partir du moment où c’est équilibré.

A chacun sa philosophie de vie. Certaines personnes n’aiment pas les enfants, d’autres les aiment, c’est ainsi... Certains voient ce monde comme un enfer, d’autres y trouvent encore des oasis de beauté. Il y a des pessimistes qui ont peur d’un mégot par terre et prétendent qu’un enfant serait malheureux dans un tel monde... et il y a des gens comme @soisig qui avancent dans la vie avec optimisme et considèrent que l’avenir sera radieux. Je suis un pessimiste qui cherche toutes les raisons possibles d’être optimiste. Le sourire d’un enfant est clairement le plus beau signe que l’amour existe sur Terre. J’adore les enfants et ils me le rendent bien. Je n'imaginais pas une vie sans donner de l’amour au quotidien à des enfants. J’en ai trois, ils sont grands à présent. Ils sont très heureux, très préoccupés de la planète, mais absolument pas catastrophistes, mormons ou malthusiens. C’est eux qui bâtiront l’avenir... pas toi, ni moi, Chanou.... Et. fort heureusement, il y a plein de nouveaux enfants dans la famille.

J’ai réagi sur ton post, mais ça concernait le débat en général... pour rappeler qu’il ne s’agit pas d’une variable d’ajustement mais d’un humain.

Bien sûr, je respecte le choix des couples qui décident de ne pas en avoir, comme celui de ceux qui décident d’en avoir. Il me semble triste que quelqu’un renonce à cette forme d’amour pour des raisons économiques, politiques ou d’environnement. Pour moi, ces critères ne sont pas les bons critères en la matière. Bien sûr, ce sont des mécanismes très complexes. Quand on n’en fait pas, on n’est absolument pas plus vertueux que les autres. Sans les enfants des autres, tous les services collectifs dont ils bénéficient seraient impossibles. Si tout le monde décidait d’arrêter d’en faire l’humain disparaîtrait.

Il me manque un mot pour comprendre après « jamais »...

Ohlala, on dirait qu’on discute de barils de lessive au supermarché. Faire des enfants c’est un geste d’amour envers une personne, puis envers ces enfants. La seule composante à prendre en compte c’est l’amour. Heureusement que je me suis contrefoutu des problèmes de retraite et d’environnement, en ayant les miens. Ils sont heureux, et ils rendent le monde meilleur en étant là. L’amour et l’amitié qu’ils prodiguent autour d’eux est une récompense inestimable. @Plouj a totalement raison. A force d’être pessimistes, renfermés sur soi, d’avoir peur de son ombre, on ne fait plus rien. On nie même leur qualité d’être humain en décidant du sort des enfants avec des critères financiers, économiques ou écologiques, comme une quelconque autre denrée. Sans parler de ceux qui veulent les griller au lance-flamme... Retrouvons un peu de mesure dans l’analyse de l’humain.

Il est impossible d’être toujours dans le vrai concernant les autres, surtout sur un forum virtuel où ils jouent et ne montrent qu’une facette de leur personnalité. Méfie-toi des jugement hâtifs. Il me semble tout aussi impossible que tes écrits soient tellement hermétiques qu’on soit pratiquement toujours dans le faux te concernant. Certaines personnes peuvent t’apporter des idées. Profite-en...

Tu es d’ailleurs de mauvaise foi, puisque tu l’avais entériné sur cet autre topic. Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que la ptite Greta ne finance pas tous ces voyages en ouvrant sa modeste tirelire... qui paie le salaire des 5 skippers et leurs billets d’avion au retour ? Certains ont été moins naïfs que toi et ont retracé les requins financeurs...