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Persil-Fleur

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Tout ce qui a été posté par Persil-Fleur

  1. Tout à fait d'accord. Allouer des budgets aux hôpitaux est immédiatement rentable par rapports aux mesures plus hypothétiques. Effectivement, le gouvernement baisse probablement les bras devant les 10 ans nécessaires à la formation d'un médecin réanimateur. Et le conseil des médecins (assujettis au numerus clausus depuis si longtemps) est sans doute opposé à aller chercher à l'étranger les médecins qui nous manquent. Ce sont tous ces a priori et barrières "politiques" qu'il faut faire sauter momentanément afin de recruter à l'étranger les personnels médicaux nécessaires pour passer la crise d'engorgement des hôpitaux. Et libérer la vie économique et sociale des Français.
  2. Non, Pic... comme dirait Sénèque "Ce n'est pas parce que c'est difficile que nous n'osons pas... C'est parce que nous n'osons pas que c'est difficile ! " Le gouvernement n'ose pas s'attaquer à l'aménagement des hôpitaux. C'est plus facile d'interdire à tout va et de confiner, puis d'allouer en vrac en amont 5 milliards d'euros aux vaccins, aux tests, aux masques et aux vélos (sic !) sans aucune garantie d'efficacité, plutôt que d'allouer la moitié de cette somme (puisqu'elle est disponible) en aval directement aux hôpitaux... et de se retrousser ensuite les manches pour trouver des solutions concrètes en nombre de locaux, d'appareils, de personnels permettant d'augmenter les lits en réa. Comme l'a fait l'Allemagne. Il n'y a donc rien d'insoluble là dedans. Et il n'est jamais trop tard pour bien faire. A condition de ne pas disperser son énergie et ses budgets pour des mesures dilatoires qui n'offrent aucune solution sûre à court terme. Les plus grands pays du monde débloquent des budgets considérables pour les vaccins. Si les chercheurs allemands ou américains trouvent un vaccin, on en bénéficiera en France. Ne serait-il pas plus pragmatique de réduire nos investissements sur les vaccins (et les vélos !) pour investir le gros de notre budget national dans nos hôpitaux, sur nos 5000 ridicules lits de réanimation (25 000 en Allemagne) là où aucun pays ne viendra nous aider pour améliorer notre hôpital public ? C'est sûr que c'est moins "glamour" ou prestigieux au plan national et international pour les politiques. Ca va moins faire couler d'encre aux journalistes et pousser des "cocorico". Mais, ce sera en définitive plus efficace à court terme. Chaque nouveau lit créé sauve potentiellement une vie, de malade du Covid ou des autres malades graves (cancer,...)... et remonte la limite de sabordage de notre économie et de notre vie sociale. S'il faut, comme tu le précises, 3 ans pour former des infirmiers et des médecins réanimateurs, il existe une solution possible à court terme, en attendant que nos étudiants nationaux soient formés. Recrutons ces personnels médicaux (en CDD ou CDI) dans les pays de l'Est, en Afrique et dans tous les pays qui sont bien incapables de lutter avec nous en terme de salaires et de niveau de vie. C'est déjà le cas dans de nombreux autres services médicaux. Ce n'est qu'une question de décision politique, de déblocage budgétaire correspondant, et de travail conjoint sérieux et acharné avec chaque hôpital ou groupe d'hôpitaux.
  3. Euh Pic, pourquoi arrêter ton découpage en si bonne route ? Si l'on suit ta logique de comparaison des maladies à celles qui leur ressemblent le plus, cela fait grimper artificiellement le taux de décès Covid de 10% des maladies en France, à 20%, puis à 41%, et enfin à 50% des seules maladies "pulmonaires" dis-tu... on peut alors pousser un cran plus loin en affirmant que parmi les "maladies pulmonaires liées au Covid ", le Covid à lui-seul représente (étrangement) 100% des décès de ce type de maladies en France ! Un taux si élevé semble gravissime... Mais, si on arrête de manipuler les chiffres dans le sens le plus dramatique comme le font les journalistes pour affoler les populations, ces comparaisons trompeuses n'ont pas d'intérêt pour prendre les bonnes décisions à l'échelle globale des enjeux et du budget d'un pays. La Santé Publique d'un pays doit raisonner autrement. Cela paraît une évidence que 150 000 décès par an liés au cancer (touchant toutes les tranches d'âges y compris les jeunes enfants), c'est plus lourd, plus long, plus coûteux, et plus grave que 31 000 décès par an liés au Covid (touchant essentiellement les personnes de plus de 65 ans). Toutes proportions gardées par ailleurs. Un décès est toujours un décès de trop. Seul le nombre réduit (inadmissible) de nos lits d'hospitalisation donne une importance indue au Covid.
  4. Sans rire, le Nouvel Ordre Mondial existe vraiment désormais Mais, il a changé de nom... il s'appelle Covid Roi ! Ce tout petit virus, qui n'a rien de plus inquiétant que les autres, a réussi à faire tourner la tête de la plupart des dirigeants mondiaux dans le même sens... pour tous saborder leur économie en même temps. Si ce virus ne nous est pas envoyé par des extraterrestres fort habiles, j'en perds mon latin
  5. Le questionnement est fondamental. C'est ce qui nous permet aujourd'hui de voir que de très hautes autorités comme le gouvernement ou des représentations de médecins sont capables de juger une situation de travers. A cause de leurs prismes propres qui les empêchent d'avoir une vue globale saine. Par contre, supposer comme le font près de 20% des Français (complotistes) qu'il existe des intérêts communs cachés entre les médias, les médecins, les labos et le gouvernement pour nous rouler dans la farine, est une hérésie. La montée de la pensée complotiste en France et partout en Europe (accréditée par plusieurs études) est aujourd'hui un souci. Car cela signifie qu'un grand nombre de citoyens ne sont plus capables de raisonner sainement. Si le gouvernement ne raisonne pas sainement... et que les citoyens non plus... on est mal barrés
  6. Bonjour Pic, Ton raisonnement se tient sur le principe. Seul un complotiste acharné pourrait dire le contraire. Pourtant, ta conclusion est erronée. Car, derrière l'illusion que ces acteurs parlent tous de la même chose on s'aperçoit que chacun évoque un pan de la réalité totalement différent... en se basant sur des indicateurs différents. En réalité, aucun d'entre eux ne parle de la même chose, à savoir des mêmes enjeux, quand ils évoquent cette maladie. Contrairement à ce que tu dis, de nombreux médecins contredisent leurs collègues en affirmant : 1/ qu'avoir 40 décès par jour du Covid en France n'a rien de dramatique. Ce chiffre stable (voire en baisse, puisqu'il était de 50 précédemment) contredit ceux qui voient la maladie progresser 2/ que les mesures de fermeture de bars à Marseille auraient pu être utiles en temps de crise, mais qu'elles sont en l'occurrence inutiles puisqu'elles arrivent après le pic de l'épidémie à Marseille en pleine redescente de tous les indicateurs Je rappelle ici cet indicateur majeur que certains médecins citent à bon escient, alors que la majorité des médecins et le gouvernement le négligent : le "nombre de décès " dus au Covid. Ce nombre de décès est en décroissance en France. C'est le seul juge de paix. On s’affole et on s'obnubile sur une batterie d'indicateurs en amont qui montrent une progression des malades. Or, plus de 98% de ces malades guérissent. Pourquoi, les médecins sont-ils inquiets alors ? Ils se focalisent sur le "nombre de malades" au lieu de suivre le "nombre de décès" parce que le nombre important de malades génère un nombre infime de malades graves qui encombrent le peu de lits de réanimation disponibles (et leur hospitalisation est longue). Ce faisant, ils mettent à risque tous les autres patients souffrant d'autres maladies graves. Ils déstabilisent les hôpitaux. Le problème n'est donc pas le Covid mais la structure hospitalière française, dotée de 5 000 lits quand l'Allemagne dispose de 25 000 lits. C'est notre hôpital qui est malade. Les médecins ont pour seul objectif d'éviter l'engorgement de leurs maigres services de réanimation. C'est louable, mais ça ne justifie pas les mesures prises en amont. Si le gouvernement avait lancé un plan ambitieux de création de lits pour faire sauter ce goulet d'étranglement, nous pourrions sortir sans masques, et éviter toutes les restrictions économiques qui détruisent nos emplois. Comme pour la grippe dont tout le monde se fiche. Car, avoir chaque année des millions de Français malades de la grippe n'a aucune importance. Vu qu'à l'arrivée seuls 10 000 morts seront à déplorer. Ce qui est "mineur" à l'échelle d'un pays , même si chaque mort compte au plan individuel. Il faut d'ailleurs relativiser nos 31 000 morts du Covid en réalisant qu'il y a chaque année en France le même nombre de morts dus aux seuls accidents ménagers. Et 359 000 morts chaque année sur l'ensemble des autres maladies. Le nombre de décès liés au Covid ne justifie aucunement qu'on saborde notre économie et notre vie sociale. Mais, les budgets annoncés continuent de se focaliser sur l'amont : des milliards dédiés aux vaccins, aux masques, aux tests, aux vélos pour aller au bureau (sic !) alors que l'orientation prioritaire devrait se porter sur l'aval : la création de lits (incluant les appareils et le personnel). Pourquoi cette peur (en l'absence de complot) est-elle anormalement entretenue alors ? Les médecins ont peur pour les structures hospitalières, donc ils nous transmettent leur peur Les médias adorent l'audience (monter en épingle des faits divers sans importance mais qui font vendre), donc ils entretiennent avec fougue et volupté cette peur nouvelle et mystérieuse. Le gouvernement agit par facilité : interdire par oukaze est plus simple qu'aménager les hôpitaux. Le peuple applaudit sans distinction toute mesure de nature à protéger leur santé, même si elle est inefficace. Et le gouvernement agit par intérêt : entretenir la peur permet de détourner l'attention de tous les autres dossiers. Les gilets jaunes et toutes les manifs de nature à empoisonner l'action du gouvernement sont muselés.
  7. Aucune volonté de moquer cette chanson. Avec @eriu on parlait de jeux de mots traitant des cou... oupss Il m'est venu un mauvais jeu de mot autour des sons "cou ". Ca m'a fait penser à cette chanson. J'ai hésité à poster cette excellente version de Caetano Veloso qui accompagne le film d'Almodovar. Comme il s'agit d'un extrait amoureux marqué, je n'ai pas voulu importuner Eriu Et j'ai posté Isabelle Boulay parce qu'elle utilise le "coucouroucoucou" dans le refrain, comme Nana Mouskouri,, à la différence des interprétations mexicaines ou de Caetano Veloso qui chantent "Aye aye aye ". Voilà, tu sais tout
  8. Coucouroucoucouille ! Excellente journée à toi !
  9. A regarder attentivement pour comprendre où on en est aujourd'hui ! C'est extrêmement court et instructif.
  10. Très juste. Parfaitement adapté à la situation du moment Les peuples acceptent des choses qu'on aurait cru inacceptables parce que des politiques cyniques ou incompétents, relayés par des médias cyniques ou incompétents, entretiennent une peur factice. Les politiques ont ruiné nos entreprises et notre vie sociale en confinant massivement sans réfléchir... et ça continue. Heureusement, ça ne durera pas éternellement. En dépit de la chape de désinformation massive : "la maladie progresse, c'est affreux nos proches vont tous mourir si on ne s'isole pas" (démentie par le nombre de décès observés), des voix courageuses commencent à s’élever contre ces mesures iniques et inefficaces. Certains signalent que le vrai message devrait être : " cette maladie n'a rien de dramatique, mais c'est affreux, nos hôpitaux sont largement sous-équipés. Ils vont exploser". D'autres commencent à pointer les incohérences de gouvernements qui ont pris pour prétexte le manque de lits en réa et de moyens humains et matériels en hôpital pour nous confiner... et qui atermoient désormais sur le sujet des hôpitaux depuis mars dernier. Malheureusement, quand on s'apercevra qu'on a agité sous notre nez un simple chiffon rouge, et que cette maladie n'est pas plus grave que les accidents ménagers à l'échelle de la France, on se réveillera avec la gueule de bois. On bottera le derrière des politiques pour qu'ils créent des structures hospitalières adaptées. Et le Covid retombera au rang de xième maladie parmi tant d'autres. Alors, une autre peur se substituera à celle du Covid. Sur laquelle les politiques pourront à nouveau surfer en niant leur responsabilité avérée. La peur du chômage et de la pauvreté au sein de peuples ruinés et saignés à vif. Il y a peu de temps un budget de la France à 3% de déficit nous mettait en danger. C'était intenable. On prévoit désormais un budget à 7% de déficit. Qui va payer l'addition ? Nous... les lampistes. Que dire du futur seuil de pauvreté, déjà élevé ?
  11. Et encore... là, on touche à peine du doigt toute l'immensité perfide de la Covid...
  12. En théorie, ça devrait passer toujours... sauf pour les gens qui se fourrent le doigt dans l'oeil L'erreur est humaine
  13. Parfois, une vérification bien menée vaut mieux que de vagues rumeurs non étayées...
  14. Parce que ça commence par les trois même lettres ? ...
  15. C'est tout à ton honneur Il peut m'arriver exceptionnellement, de façon fortuite, inattendue et inespérée, d'être lucide
  16. Allez... une fois n'est pas coutume... mais, il faut savoir se montrer humble et confiant en la nature humaine. @hell-spawn , toi et moi avons parfois eu des désaccords concernant la réalité profonde des relations entre individus. Aussi, je suis agréablement surpris que face à un problème majeur comme le Covid, nos deux esprits sachent faire la part des choses concernant nos différends pour nous rapprocher... en sachant raisonner de façon pragmatique. Merci à toi de dépasser nos différends pour voter avec sincérité pour une idée toute bête... mais qui semble assez saine et de bon sens logique. Ton geste m'a surpris. Il me touche plus que celui de n'importe qui d'autre trouvant cette idée intéressante
  17. Ton âne a mal compris En même temps, c'est normal... ce serait étonnant qu'un âne fasse mieux que nous... ou que nos politiques... encore que... La nouvelle flambée de coronavirus n'est que de la poudre aux yeux de la part des médias et des politiques. Dans la réalité, la courbe des décès bouge à peine... preuve que le nombre de cas graves augmente à peine. On nous affole à mauvais escient. Ce qui va mal ce sont les hôpitaux qui avec leurs malheureux 10 lits de réanimation sont débordés dès qu'il y a un pauvre malade qui frappe à la porte... Le malade ce n'est pas nous, c'est l'hôpital en France. L'hôpital est le parent pauvre, démuni de moyens corrects et naturels pour assumer le Covid en plus des cas graves en réanimation pour 67 millions de Français. N'oublions pas que 98% des malades Covid guérissent... et que seuls les services de réanimation pour les rares cas graves sont en difficulté. Créons 30 lits supplémentaires en Réa par hôpital ou 20 000 lits de réa dans 4 ou 5 points stratégiques en France... et nous pourrons vivre normalement. Sans confinement, en allant danser et chanter dans les bars, en faisant de l'exercice en salle de sport... en vivant pleinement notre vie sociale sans aucune privation de liberté.
  18. Belle formule. Mais, le masque n'est pas fautif. De nombreuses études montrent son utilité pour éviter de propager le virus. Et ça nuit très peu à l'économie, à part certaines activités (enseignement, cinéma, télévision,...). Par contre, toutes les mesures de confinement et de restriction d'activité sont contre-productives. Elles tuent nos emplois et minent nos relations sociales. Elles ne sont pas nécessaires si on est suffisamment équipés en lits de réanimation dans les hôpitaux. Alors, effectivement toutes les mesures de confinement prises dans tous les pays du monde masquent l'incompétence des politiques à analyser correctement la situation et à renforcer les hôpitaux en lits de réanimation. On pourrait même dire que cet ennemi invisible les arrange. Il accapare toutes les attentions. Et c'est plus facile de pondre des oukases pour restreindre les libertés que de restructurer les hôpitaux. Mais restreindre n'arrange pas la situation, ça l'aggrave. Tant que les populations ne manifestent pas massivement leur désaccord, les politiques continuent la facilité et la poudre aux yeux. En donnant le sentiment illusoire qu'ils se démènent. C'est malheureux à dire mais la nouveauté de ce virus fait perdre la tête à nos dirigeant englués dans le principe de sécurité. Et les arrange au plan politique. 30 000 morts en France comparés au 30 000 morts des accidents ménagers, ou aux 359 000 morts des autres maladies ne justifie pas qu'on ait sabordé toutes les activités économiques en confinant, et qu'on continue à le faire. Si on augmente notre capacité en lits de réa, on pourra vivre normalement face à un virus dont plus de 98% des gens guérissent.
  19. Il n'y a pas besoin d'être médecin ni politicien pour juger la situation avec du bon sens. La majorité des médecins de toutes les régions de France ont indiqué que le souci majeur pendant la crise (et à nouveau actuellement) était le manque cruel de lits en réanimation pour couvrir à la fois les besoins en Covid et en autres maladies ou accidents du quotidien. On a confiné 67 millions de Français pour éviter d'engorger nos malheureux 5 000 lits en réanimation. On devrait être en train de mettre les bouchées doubles pour créer au plus vite une vingtaine de milliers de lits en réanimation, incluant les appareils et le personnel qui vont avec. Manifestement, ce n'est pas la priorité du gouvernement qui communique sur tout autre chose : un énorme budget vélo, la fermeture des bars, la fermeture des salles de sport,...
  20. Je dis juste que je m'interroge sur la nécessité de mesures de confinement total du pays, puis de restrictions sévères économiques de toutes natures dont on est en train de mesurer actuellement le taux de surmortalité des autres maladies généré par le Covid 19 et le coût exorbitant pour la France. A mon sens, augmenter le nombre de lits en réanimation est bien plus efficace que toutes ces mesures. Et moins coûteux. Cela dit, "relativiser" ne veut pas dire qu'on se fiche de ces morts là. Si on peut suivre l'exemple de l'Allemagne et diminuer les 30 000 morts pour passer à 9 000 morts, c'est forcément une bonne chose. Si tu peux retrouver tes "calculs différents" qui démontrent que l'Allemagne n'a pas fait mieux que nous, et les fournir ici, ce serait plus efficace comme argument Les chiffres que je cite sont concrets, et faciles à analyser. Il y a certainement des imperfections dans le système de comptage des deux côtés. Mais, la balance penche nettement en faveur de l'Allemagne vu la disproportion des chiffres. D'ailleurs, même si l'on suit ton raisonnement et que l'on considère ces chiffres comme ne donnant aucun éclairage du tout, choisissons alors un chiffre totalement objectif : le nombre de lits en réanimation. Le baratin c'est de prétendre que, face au Covid 19, l'Allemagne n'a pas pu faire mieux avec ses 25 000 lits de réanimation que la France avec ses 5 000 lits de réanimation. Quand on sait que ce paramètre est essentiel pour sauver des vies face au Covid 19, qu'on a confiné tout le pays et galéré dans tous les hôpitaux à cause de ce manque de lits, le mauvais élève saute aux yeux et le Maître aussi...
  21. Accessoirement, 30 000 morts du Covid 19 c'est exactement le nombre de morts annuels des accidents ménagers en France... Par contre, c'est moins de 10% du nombre de morts annuels en France suite à d'autres maladies (359 692 morts environ). Relativisons
  22. Bah, Macron et Edouard Philippe, suivis par tout le gouvernement nous avaient bien envoyé un chapelet d'annonces télévisées (reprises bêtement partout dans les médias) pour nous expliquer que les masques étaient inutiles pour le grand public... Et la vérité a bien fini par émerger d'elle-même. Les masques sont un dispositif essentiel de lutte contre la propagation du virus. Je ne doute pas qu'un jour un énarque moins con leur souffle qu'il suffit de créer 20 ou 30 000 lits en réa pour que tout se dégonfle... La Corée du Sud pour son utilisation remarquable et immédiate des masques qui leur a permis de ne pas confiner et de continuer à se balader massivement dans les parcs avec très peu de morts en pleine pandémie. L'Allemagne pour avoir su créer 25 000 lits en réanimation et avoir ainsi 3 fois moins de morts que nous (9409) avec une population plus nombreuse... Et la liste est loin d'être exhaustive Nous, au lieu de mettre le paquet sur les masques et les lits de réanimation, on choisit de débloquer des centaines de millions d'euros pour le vélo... dont une partie non négligeable pour former les gens à monter sur un vélo
  23. Oui, tout à fait Mais, en bon Gaulois je n'ai peur que d'une chose. C'est que le ciel me tombe sur la tête. Et ce n'est pas près d'arriver... sauf météorite imprévue Quand des pays plus malins nous auront montré la voie, on prendra enfin des mesures qui laisseront le coronaminus à sa place.
  24. En fait, le nom d'origine est anglo-saxon : Covid 19 est l'abréviation de "Coronavirus Disease 2019 ". Comme il s'agit d'un sigle, tout le monde en France, spécialistes comme grand public, a appelé cette maladie le Covid 19 au début. Parce qu'il s'agit d'un coronavirus, et que virus est un nom masculin. On a assimilé le virus et sa maladie. En utilisant un terme générique. Après plusieurs mois d'utilisation de ce mot partout dans les médias et au sein de la population, les intellectuels de l'académie française ont trouvé un moyen de faire parler d'eux. Ils ont estimé qu'il fallait piner la mouche, et appeler un chat une chatte... Il faut reconnaître que la traduction littérale de "coronavirus disease" est "la maladie du coronavirus ". Donc, un mot féminin. Ce qui est exact au plan littéral et littéraire. Néanmoins, il fallait que ces vieillards cacochymes mettent leur réveil sur "on " et réagissent dès le début pour que l'habitude s'installe. Surtout pour un mot qui est répété des millions de fois chaque jour partout : dans la presse , les radios, les télés, les médecins, le grand public... il leur a fallu des mois pour s'apercevoir que ce mot existait (ou pour apprendre l'anglais ). Venir régenter tout le monde a posteriori, une fois que l'usage est établi et que l'on utilise LE Covid 19 dans toutes nos conversations, n'a qu'un intérêt polémique très faible. Cela me semble une intrusion désagréable dans nos conversations de la part d'une vieille institution poussiéreuse anti-moderne, longtemps masculine et sexiste, totalement racornie sur elle-même. Pour ma part, je continuerai à considérer qu'il s'agit d'un sigle générique... et à dire le Covid 19. N'en déplaise à ces sommités littéraires... En plus, ce n'est pas désagréable d'avoir un mot étranger qui tourne dans nos langues en restant à la fois masculin et féminin.
  25. Accessoirement, voici la courbe du nombre de décès dus au Covid en France, jour par jour au 15 septembre. Cela permet de voir que le problème actuel, contrairement aux annonces apocalyptiques des médias et du gouvernement, n'est pas là où ils le disent. Le souci majeur est bien l'engorgement de nos capacités de réanimation lilliputiennes, et non la progression de la maladie au niveau national. Ca laisse le temps à un gouvernement responsable de créer les structures de réanimation nécessaires avant un éventuel retour de l'épidémie à très grande échelle. Mais, c'est plus facile d'envoyer 300 millions en l'air pour nous apprendre à rouler à vélo et autres mesurettes, que de se retrousser les manches pour réaménager nos structures hospitalières... à l'instar de l'Allemagne. Qui dispose de 5 fois plus de lits de réanimation que nous.
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