Fraction

Exactement !!! Ma frustration et mon échec personnel n'ont qu'à retourner dans leur pays !!!

L'ironie du sort, c'est que ce sont les corrompus qui nous traitent de décadents. Lorsque le réalisme devient autoréférent, lorsque la force est à son propre service, lorsque le langage pense par lui-même, son ontologie devient cancéreuse.

Elle vous a parlé en privé ? Je ne veux pas savoir. J'ai une haute idée de la femme. Ma mère est vierge. Ni vous ni elle ne saurait corrompre mes illusions. J'en ai besoin pour être un homme équilibré.

Mais ma maîtresse Paléocène représente la gente féminine. Son verdict est sans appel : je ne mérite aucune femme ! Je croyais que la féminité n'étaient ni de droite, ni de gauche ni essentialiste, ni existentialiste ni tongue, ni espadrille ni barbe, ni moustache Mais voilà que Paléocène vient bouleverser tous mes repères : La femme ne veut pas de Fraction !!! Je suis un homme perdu.

Désolé, je suis comme tous les hommes. Votre comportement m'est apparu explicit. Mais je l'ai mal interprété. Vous avez sans doute raison : je n'en vaux pas la peine. Je suis une grosse merde. Je le savais déjà. Les autres me déçoivent. Mais je me déçois aussi, souvent.

Renaud n'est pas un chanteur, c'est une institution. Qu'il soit alcoolique n'enlève rien à son humanité. Qu'il soit féministe n'enlève rien à sa virilité. Et il est sans doute davantage à la hauteur de son public que vous.

Je suis un homme, mon profil est là pour le prouver. Vous m'avez pris pour une femme parce que je vous ai avoué être féministe. Mais il existe des hommes féministes. Pensez au chanteur Renaud. Je crois que vous vous fatiguerez bien avant d'être censuré.

Lorsque c'est vous qui parlez, vous vous autorisez la complexité. Mais lorsque ce sont les autres, vous ne l'acceptez pas. Excusez-moi, mais en vous lisant, j'ai cru que vous cherchiez un plan cul. L'avidité sexuelle des femmes me fait peur. Mais je saurais dresser une nymphomane pour la reconduire dans le droit chemin. Le sexe et l'amour sont liés, mais pas nécessairement.

Voilà mon problème. Dans un couple, il faut un leader et un contradicteur. J'ai la personnalité pour être le leader de mon couple. Mais je suis victime d'une crise de la volonté. Je n'ai pas envie de vacances, ni envie d'un môme, ni envie de changer de vie. Ce qui me manque, ce n'est pas la puissance de décision, c'est la décision elle-même.

Monsieur, vous êtes un phallocrate et un raciste presque assumé. Je ne vous juge pas idéologiquement. Qui en aurait le droit ? Je suis favorable à une liberté d'expression presque totale, comme aux USA. Et à votre âge, on ne peut plus rien faire pour vous. Je ne souhaite pas que le forum vous censure, bien que ça ne devrait pas tarder. Je vous souhaite au contraire de rencontrer une femme qui vous fasse changer d'avis. Parce que la féminité en vaut la peine, elle a des ressources que la virilité ne soupçonne pas.

Malheureusement, les femmes d'exception manquent souvent d'éloquence. Elles ne savent pas revendiquer leurs valeurs. Et elles subissent trop souvent. Ma mère en a eu l'expérience.

J'ai connu des bretons pourris jusqu'à la moëlle. Et j'ai connu des maliens plus vertueux que le pape. Mon âme est scientifique et rationnelle. Je ne suis pas très politisé, et je refuse de politiser Darwin comme vous le faites. On a le droit d'avoir une opinion sur l'immigration et l'identité française. On a le droit de souhaiter laver plus blanc que blanc. Mais de grâce, épargnez Darwin. N'impliquez pas la science dans votre idéologie.

Darwin explique beaucoup de choses. Mais ce n'est pas un essentialisme. Un prix Nobel peut très bien enfanter un tueur en série. Vous éludez le phénomène socio-culturel, quand d'autres le sacralisent, j'avoue.

C'est en écoutant des discours phallocrates que je découvre mon féminisme. Sur le plan anthropologique, vous avez vos raisons. Les femmes ont le monopole de l'utérus, alors que les hommes n'ont pas le monopole des spermatozoïdes. Cette asymétrie rend l'adultère féminin plus traître que l'adultère masculin. Cela a des conséquences sur les mœurs. Mais il ne s'agit là que de reproduction, et non de l'âme. L'âme féminine n'est pas l'égale de l'âme masculine. Mais ce n'est pas non plus son complément. Le libre arbitre dépend de la responsabilité de ses actes. Or, les deux sexes en sont pourvus.

Vous êtes peut-être une femme d'exception. Or, je ne suis pas exceptionnel. Et je ne mérite pas une femme d'exception. Mais pourtant, c'est l'exception ou rien. La vie est impossible, sauf miracle. Mais le miracle est permanent. La loi, le temps, c'est le miracle.

Le matriarcat n'est pas une inversion des valeurs : Plutôt que de conquérir l'espace, on va s'occuper de nos œufs. Dans l'espace il n'y a rien. Dans nos œufs, il y a tout. Le matriarcat est catalysé par la révolution médiatique. Hitler n'aurait jamais réalisé son forfait à l'époque du téléphone mobile. La révolution médiatique signifie la transparence. On peut en regretter les excès médiatico-judiciares, mais pas le bienfondé essentiel. Si vous n'êtes ni soumise ni prédatrice, alors vous êtes peut-être adaptable. Or, l'adaptabilité est la plus grande qualité du vivant.

Au début, tu te rebelles. Mais quand tu sais que l'engueulade va durer trois jours, tu économises ta rébellion. C'est comme ça que les hommes se font dominer par leur femme. Elles ne lâchent rien, ce sont des hyènes.

Ah, OK. C'était du second degré. J'ignorais, avant de vous connaître, que les femmes était capables de faire du second degré. Mon ex m'interdisait de faire des métaphores entre l'amour et l'économie. Pourtant il existe de nombreuses analogies entre les deux. Elle m'interdisait même les effets de style : comment peux-tu dire une chose qui en signifie une autre ? Mais maintenant que je vous connais, il n'y a plus de malentendu. Et vous n'êtes pas obligée de m'ignorer.

Je ne comprends pas ce machisme qui voudrait que la femme soit sociale, empathique, et de gauche. C'est un préjugé, un essentialisme des plus naïfs. Mon père est libertaire, libéral, et même libertin. Alors que ma mère est conservatrice, et même réactionnaire. J'aime les femmes innocentes. Mais dans un couple, il faut toujours un méchant, un vicelard. Mais pas deux. Et je préfère que ce soit moi. Cela dit, je suis incapable de négocier une transaction, avec un commerçant sémite par exemple. J'ai trop d'inhibitions et de culpabilité. J'ai le profil du fonctionnaire, à la mode militaire : Obéir et servir.

C'est beau l'innocence. Encore faut-il qu'elle soit crédible. La clientèle de la nymphomanie n'est pas fréquentable. Et l'avidité assumée conduit à la débauche. En somme, il y a du bon dans la frustration. Pour ma part, c'est tous les samedis soir, en position du missionnaire, et la lumière éteinte.

Je suis vert de peur. C'est plutôt vous qui devriez faire attention à vos déclarations salaces. Il y a peut-être parmi nous des prédateurs sexuels, vous n'en savez rien.

La vérité est étrangère à l'argument démocratique. Une vérité n'est pas vrai parce qu'elle est majoritaire. Une vérité n'est pas vrai parce qu'elle est institutionnelle. Une vérité n'est pas vraie parce qu'un notable l'a déclarée. Une vérité est vraie parce qu'elle est nécessaire et suffisante pour justifier l'épreuve humaine.

Vous l'avez bien cherchée. Œil pour œil, dent pour dent

L'univers est une imposture. Donc, l'éveillé est seul au monde. Et il est wanted. L'âme humaine peut s'adapter à n'importe quelle condition humaine. Mais elle ne peut pas manger des cailloux, et elle ne peut pas aimer du langage. La solitude est amère au début, et puis on ne peut plus s'en passer. Il est aisé de politiser la psychiatrie quand on en ignore tout : La schizophrénie est le parent chronologique du solipsisme. Mais c'est le solipsisme qui a l'antériorité référentielle.

L'humour est toujours border line. Les blagues de Toto, ça confine à la niaiserie. La cruauté mentale connait une intervalle de légitimité, à condition qu'elle soit justifiée, tantôt par un effet de style, tantôt par la dérision ou le cynisme du réel.