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Fraction

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Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. Monsieur Dupont Moretti a viré névropathe, à force de défendre des coupables. Mais Maître Verges a su préserver un cynisme plus optimiste. Il n'y a pas de recette. Tous les notables ont les mains dans la merde. Je préfère être à ma place qu'à la leur, comme vous.
  2. L'amour des autres est inclus dans l'amour du Bien. C'est comme plaider pour Michel Fourniret. Personne ne veut s'y coller, mais il faut bien le faire. Sinon la Justice ne serait plus crédible.
  3. Mon activité libidinale est au point mort. Mais l'abus de pouvoir m'excite encore. Genre solliciter des faveurs sexuelles à ma locataire. Ou faire du chantage à ma femme de ménage. Parce que je ne crois plus en mon pouvoir de séduction.
  4. L'amour est pyramidale : _ Il y a l'amour des biens. _ Il y a l'amour des siens. _ Et puis il y a l'amour du Bien. Mais curieusement, l'amour des biens peut court-circuiter le néocortex. Nous rendre animal. C'est là toute l'essence de la corruption humaine. Et si votre mère était jugée pour fraude fiscale, j'imagine que vous tenteriez de la couvrir devant les juges. Il n'y a guère que le crime qui ne mérite aucune complaisance, ni aucune complicité : _ Qu'est-ce que tu veux faire plus tard, mon chéri ? _ Je veux décider à la place des autres ! _ Quoi ??? Mais qu'est-ce qu'on a fait de mal ??? On t'a tout donné. On t'a envoyé en colonie de vacance, on t'a inscrit au judo. Mon Dieu, j'ai enfanté un monstre !
  5. Il existe une beauté réaliste et une beauté plastique. Hélène Ségara est dotée d'une beauté réaliste. Alors qu'Adriana Karembeu est doté d'une beauté plastique. Or, lorsque c'est trop plastique, on n'arrive pas à y croire. Et la jouissance y perd. J'aime les femmes qui me font du mal. J'aime les femmes-flics. Si un jour j'allais en prison, j'aimerais que Marion Maréchal soit ma matonne. Mais les femmes-flics me cassent tellement les couilles que je finis toujours par les tuer. C'est l'amour vache. Les femmes qui se maquillent trop ont des choses à prouver. Des petites cernes, un teint blanchâtre, c'est pardonnable. Ca vaut mieux qu'un pot de peinture sur la figure. Mais il est vrai qu'on pardonne plus facilement à un homme d'être moche qu'à une femme. Moi, il faut que ma femme soit physiquement désirable. Mais j'ai tellement de défauts à lui faire accepter, que je devrais trouver des compromis.
  6. Mon mépris est impersonnel. Je méprise la foule mais pas les individus. Nos députés sont quinquagénaires, mais l'Assemblée Nationale a 15 ans d'âge mental. C'est un effet d'échelle. Je ne cherche pas les secrets. J'ai trop à faire avec les évidences. Donc effectivement, je fais des tautologies. J'énonce parfois des évidences qui ne font pas avancer le schmilblick. Mais, malgré tout, ces évidences méritent d'être formulées. Parce qu'elles cristallisent les aprioris, elles rendent l'eau trouble plus limpide, plus translucide. Elles valent davantage que le silence. Je tente de devenir un super-empathe. Il paraît qu'ils peuvent terrasser un pervers-narcissique. L'amour est plus fort. Le Christ avait raison.
  7. Et pour séduire une femme ? Est-ce que la politesse suffit ? Ce n'est pas en respectant sa tranquillité qu'on va attirer son attention. Sans aller jusqu'à l'offense, il faut savoir jouer de provocation, d'intrusion. Oui, je sais, ça laisse le champ libre aux gros lourdingues qui se croient drôles. Peut-être en fais je partie. Mais dans l'ordre social qui est le nôtre, c'est plutôt l'homme qui doit faire une offre, faire le premier pas. La femme ne fait que renvoyer des signaux avenants et réceptifs. Je trouve ça un peu débile, et pénalisant pour les introvertis. Mais l'ordre c'est l'ordre.
  8. Tout est art. Même la programmation informatique. Même la procédure judiciaire. La méthode n'existe que par bribes, par fragments. L'art, c'est le fil conducteur. Qui peut le plus peut le moins. Qui peut la création peut la répétition. Qui peut l'idéalisme peut le réalisme. Qui peut la conscience peut la matière. Le réalisme n'est qu'un sous-ordre du Bien. Il lui est immanent.
  9. Quand je parle des taux c'est une métaphore. C'est pour évoquer la contrainte de la Banque Centrale. Les femmes vénales ne m'intéressent pas. L'argent, il en faut. Pour moi, l'argent représente une sécurité, et il me permet de faire des projets. Mais je ne suis pas cupide.
  10. Je ne suis pas défaitiste. La contrainte disciplinaire, ce n'est pas un fascisme. Si les taux sont à zéro, alors les investissements se barrent dans le n'importe quoi. La gratuité est chronophage et énergivore.
  11. C'est le même coût que le réalisme : la contrainte disciplinaire. En outre, l'amour peut aussi devenir régressif. Il vaut mieux être seul que mal accompagné. Mais tout est bien : si ma femme devient trop régressive, la vie va scénariser une rupture.
  12. L'amour ne s'achète pas, mais il a quand même un coût.
  13. Oui, la vie est précaire. Le réalisme nous oppose une contrainte disciplinaire. Et on n'obtient rien en demandant poliment. Mais si tout était gratuit, ça serait pire.
  14. Le neurone n'est ni biologique ni objectivable. Et il est pourvu de trois synapses. La conscience est une grammaire systématique. Appétit + causalité => projet Voilà là une grammaire motrice réduite à sa forme la plus analytique. Amour + espoir => rêve Ca c'est la forme synthétique et personnelle.
  15. Obéir et servir, telle est ma devise. En bon contribuable, je conçois la sodomie comme un acte de piété inconditionnelle.
  16. Il faut ici envisager l'espoir comme une causalité possible, un scénario crédible. Le rêve, ou la branlette, a besoin d'un scénario crédible, donc d'une causalité. La branlette est régressive quand on ne croit pas en son pouvoir de séduction, parce qu'elle ne permet pas de scénario crédible. Il vaut mieux apprendre à rêver au-dessus de ses moyens.
  17. Appétit + causalité=> projet Amour + espoir => rêve
  18. Non, ça c'est trop facile. On peut resservir cette soupe à tous les repas sans prendre de risque. N'avez-vous pas quelque chose de plus consistant ? Insultez-moi, faites-moi du mal.
  19. Contredites-moi. Mettez-moi en difficulté. Jugez-moi. J'aime le challenge.
  20. J'ai longtemps subi. J'ai bêlé avec les moutons. Mais je n'ai jamais hululé avec les loups. Aujourd'hui, j'ai suffisamment de ressources personnelles. Ma répartie est totale, totipotente. Et quand bien même personne ne m'aimerait, je saurais jouer le rôle du méchant seul contre tous. Les forums m'ont appris à structurer ma pensée. Ils m'ont appris à vaincre le mauvais esprit, la paresse du pessimisme. Mais malgré tout, les forums permettent un esprit transgressif qu'aucun autre média ne permet.
  21. Merci coach. Mais je crois que ce soir c'est Youporn, comme d'hab.
  22. Il faut apprendre à ne pas se laisser faire. Nul besoin d'être agressif pour se faire respecter. Quand on croit en sa propre légitimité, les mots viennent tout seul. Manquez-vous de confiance en vous ? Ne vous excusez pas d'être vous-même.
  23. Je fréquente les forums depuis 20 ans. Il y a à boire et à manger. N'allez pas sur Usenet, ce sont des marécages. J'aime notre forum pour sa bienveillance. Le modérateur est indispensable au bon fonctionnement d'un forum. Parce que l'anarchie ne promeut que des gens infréquentables.
  24. J'alterne un jour sur deux : Démence-dépression. Confiance-doute. Récréation-engagement. Si j'étais responsable de mes propos, je pourrais être condamné à 200 ans de prison dans certains états américains. Mais la République m'a dédouané : Liberté de conscience, liberté d'expression, liberté de culte, laïcité. Mais moi, il ne fallait pas me dire ça. Je peux tout conquérir, toute prendre, sauf moi-même. J'ai tellement trollé que j'ai pendu le dernier des sages, maître Yoda.
  25. Pour moi, il existe plusieurs féminismes. Le féminisme humain, rationnel, et le féminisme idéologique et corporatiste. J'avoue que mon adhésion porte plutôt sur le premier. C'est comme l'écologie. Il y a l'écologie scientifique et l'écologie passionnelle. Mais qui n'est pas écologiste ? J'ai trouvé Marlène Schiappa très crédible dans son rôle. Cela dit, l'idée de discrimination positive m'apparaît despotique, et antagoniste à la méritocratie. Mais si on passe à la proportionnelle, on pourra faire du chabada-bada.
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