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Fraction

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Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. Quesako ??? Vous devez me confondre avec un autre. Redescendez, mais par paliers, ne vous précipitez pas. En fait, il ne s'agit pas d'une matrice. Il s'agit d'un phénomène neuro-médiatique. Un matrice, mais sans matrice. Il n'y a pas d'administrateur. Mais on est obligé de l'objectiver, voire de la personnifier, pour pouvoir en parler. Evidemment que le Diable n'existe pas. C'est juste la prise mâle de vos peurs et de vos colères potentielles. C'est impersonnel. Le focus de la conscience est femelle, la forme du média est mâle. La réalité est en quelques sortes une extrapolation de vos croyances possibles. Le champ du crédible.
  2. Excusez-moi, mais dans ce topic, il y a eu beaucoup d'attaques personnelles. Il convient de les résoudre dans ce topic lui-même. Moi, j'ai suffisamment de ressources personnelles pour lutter seul contre tous. Mais d'autres sont plus sensibles et plus vulnérables que moi. Et je ne laisserai pas opérer les vautours, ni les corbeaux. La bienveillance et la sensibilité sont ici perçues comme des faiblesses. Mais la force est à leur service, la force n'est pas au service d'elle-même.
  3. L'éveil a besoin de contrainte. Les innocents ont besoin d'être déniaisés. Peut-être que Elisa* fait partie de cette contrainte. Encore faudrait-il qu'elle soit loyale.
  4. Le format oral permet les intonations du langage. Il fait parler les hormones. Et les hormones ont une vertu pénétrante pour l'esprit. Mais le format oral est biaisé, pour les mêmes raisons. Il peut donner raison à des gens qui ont tort. Alors que le format écrit permet une contextualisation et une conceptualisation plus légitimiste. Mais il est atone, c'est le lecteur qui interprète le ton, comme ça l'arrange. Non, ça ne me plait pas d'être maître. Plus mon altérité est faible, plus je suis pauvre et misérable. A quoi bon être milliardaire, si on habite sur la Lune ? L'arrogance et le cynisme n'ont pas d'amis. Mais effectivement, ils ont une qualité de pénétration. Mais avouez que je n'ai rien dit de mal. Mon crime est bénin, et facilement pardonnable.
  5. Meuh non, on vous aime. Que serait Louis de Funès sans Fantômas ? Et que serait Fantômas sans Louis de Funès ? Mais arrêtez de vous en prendre à des créatures sans défense.
  6. Le format écrit, c'est mon format de prédilection. Je suis maître, sans concurrence crédible. Donc, je peux me permettre l'arrogance et le cynisme, dans la mesure de sa vertu pénétrante. Il n'y a pas que la sagesse, la vérité, et la morale. Et quand bien même il n'y aurait que ça, encore faudrait-il savoir les vendre, les faire assimiler. Et pour ça, on a besoin d'un service communication.
  7. C'est ma prestation qui est arrogante et prétentieuse. Mais vous ne savez de moi que ce que je vous ai offert. Dans l'intimité, je suis plutôt introverti et humble. Oui, nous sommes régis par la loi de l'audience. A quoi bon énoncer une grande vérité que personne n'écoute ? La polémique est une drogue dure. Il faut savoir ce que veut le client.
  8. Parfois on croit diagnostiquer une malhonnêteté intellectuelle. Mais la vérité est bien pire.
  9. Je n'irais pas jusque là. Disons que tout est relatif. On est tous l'omniscient d'un autre. Je me cite : " Ce que tu sais, je le sais, mais ce que je sais, tu ne le sais pas." Elisa* m'a traité de mégalo. Il est vrai que ma prestation était arrogante et un poil prétentieuse. Mais comparez alors l'audience de la piété et l'audience de la transgression. Il n'y a pas photo : la transgression fait beaucoup plus d'audience.
  10. Ce qui est le plus douloureux et le plus illégitime, ce sont les attaques personnelles, ad hominem. Surtout lorsqu'elles sont gratuites et non argumentées. Il est vrai que notre charte interdit les insultes. Mais il existe des insultes parfaitement légales, et pourtant moralement et esthétiquement répréhensibles.
  11. "Sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteuse." Elisa* est dans son rôle, même si elle fait parfois preuve de mauvais esprit. La contradiction et le doute participent à la vérité. Quand on contredit un omniscient, on lui donne raison, car ça lui permet de se justifier.
  12. Oui, la volonté est susceptible de corrompre la véracité. Ca revient à croire ce qui nous arrange. J'ai longtemps lutté contre ce phénomène très répandu, j'ai donc lutté contre moi-même. Trop peut-être. Le jour de ma conception, j'ai peut-être été soumis à un dilemme, un choix exclusif : _ Soit l'amour médiocre et régressif. _ Soit la Vérité et le désespoir. Finalement, ce choix n'était pas exclusif, puisque j'ai eu les deux.
  13. Ma femme idéale n'était qu'un apriori. Je l'ai construite avec mes références viriles. Ce n'était qu'un clone avec une poitrine. Je m'aimais moi-même, finalement. Si je connaissais le logiciel de "la bonne personne", alors je pourrais la programmer sur Excel. Mais elle ne pourrait plus me surprendre, je pourrais prévoir tous ses comportements. Le coït a besoin de plasticité, de lubrification, mais aussi de contrainte.
  14. Bonjour, On ne change pas le monde en chantant des chansons, ni en philosophant, ni en décrivant les problèmes. Mais ça y participe. Il y a deux niveaux de langage : le langage de l'acteur et le langage de l'observateur. Le premier induit l'autre, le second transcende l'autre. Ne dénigrez pas ainsi les intellos, même s'il est vrai qu'ils brassent beaucoup de vacuité.
  15. Le monde part en couille. Et on dirait que tous les esprits sont synchronisés. Il y a de plus en plus de fous, et les fous d'hier sont encore plus fous. Mais est-ce que les sages d'hier sont encore plus sages ? Internet est un catalyseur : Il rend les sages encore plus sages, et les fous encore plus fous. Mais Internet n'est ni une plus-value ni une moins-value. Il ne faut pas croire en la gratuité. C'est souvent un cadeau empoisonné, un facteur d'entropie.
  16. L'humanité perd son niveau de conscience, en effet. Les atrocités d'hier sont les faits-divers d'aujourd'hui. On s'est habitué au pire. Et en s'y habituant, on l'a peut-être laissé entrer. Essayez de comprendre cela : Je vois ce que crois, et je crois ce que je vois. Il s'agit d'une circularité. Cette circularité est extrapolative, c'est à dire qu'elle fait murir la chose vue. C'est comme cela qu'on fabrique les cauchemars. Mais c'est aussi comme cela qu'on fabrique la réalité. Et c'est aussi comme cela qu'Hollywood fabrique les films d'horreur.
  17. Comme je l'ai déjà exprimé, le Diable m'a lobotomisé il y a 15 ans, par suggestion. Donc oui, je suis amputé d'une partie de mon humanité et de ma conscience. Cela fait 15 ans que je n'ai éprouvé aucune émotion, excepté les émotions reptiliennes (peur, colère, libido). Je pourrais vous en expliciter le processus, mais il faudrait que vous me le demandiez. Je ne prétends pas avoir un niveau de conscience supérieur. Lorsque les médias me parlent d'un crime immonde, mon pouls ne varie plus. Je trouve cela régulier et factuellement normal. En revanche, lorsque je défie les scientifiques, ils me fuient, parce que je suis le maître de l'épistémologie, et que la matrice a peur de moi.
  18. L'omniscience aboutit à l'absurde. L'humanité évolue dans une intervalle semi-lucide, semi-onirique. Quand on va au cinéma, on abolit son esprit critique. On laisse les génies nous raconter des histoires abracadabrantes. Et on en sort plus heureux et plus épanouis. Je ne suis pas mégalo. Mais j'ai conscience de l'hypertrophie de mon intellect. Et j'ai conscience qu'elle ne m'aide pas à me sociabiliser. Mais je suis en guerre. Ce que je ne pense pas moi-même, je le laisserai penser aux autres. J'ai eu une vie psychologiquement tourmentée. Le Diable n'existe pas, mais il se manifeste. C'est un transformiste : il prend la forme de ce qui vous fait peur. Mais aujourd'hui, j'ai compris que la conscience était partout chez elle. Et je n'ai plus peur.
  19. Vous êtes une femme critique. Et j'aime l'esprit critique des femmes. Je ne leur fais pas de procès en sorcellerie, ni en psychiatrie. Mais le problème, c'est que les femmes jugent avec des adjectifs. Alors que moi, je diagnostique avec des causalités. Donc, nous ne parlons pas la même langue. On n'empêche pas une femme de juger. On n'empêche pas un homme de diagnostiquer. On n'empêche pas un chien d'aboyer. C'est contre-nature. Staline n'aimait pas la nature humaine. Il a buté 18 millions de personnes. Et il a échoué comme une grosse merde. Il avait le gène de l'échec. C'est pour éviter cet échec programmé et congénital que je dois m'efforcer de me compromettre avec la nature féminine. Si vous essayiez de me facilité la tâche en faisant un effort de compréhension, ça m'aiderait beaucoup.
  20. "Intellectuel" n'est pas un titre autoritaire. Il n'y a pas d'un côté ceux qui ont le droit de penser, et de l'autre ceux qui ont le droit d'écouter. Tout est branlette. Et là je vais réhabiliter la science : La science s'est battue contre l'argument d'autorité religieux. Ce n'est pas parce que le prophète l'a dit que c'est vrai. La vérité n'est pas initiatique. Seule l'histoire-géographie est initiatique. La Vérité est tantôt démonstrative, tantôt probante, tantôt intuitive. L'évidence est une grammaire, une grammaire symbiotique.
  21. Evidemment que vous n'êtes pas un goujat. Vous êtes un intellectuel qui tente de comprendre les femmes, voire de les essentialiser. Mais je sais bien que vous les aimez. Quelque part, essayer de comprendre, c'est une façon d'aimer.
  22. Malheureusement, et c'est là encore une question épistémologique : on peut démontrer un déterminisme, mais on ne peut pas démontrer l'aléatoire. On peut démontrer qu'un discours est cohérent, mais on ne peut pas démontrer qu'il ne l'est pas. Alors ne préjugez pas de ce que vous ne comprenez pas. Peut-être est-ce vous qui n'êtes pas à la hauteur de votre lecture.
  23. Vous êtes fermée à la spiritualité. Mais le matérialisme ne vous apportera que peur, haine, fatigue, et désordre. Vous pensez que tout est matière, moi je pense que tout est conscience. Ca mériterait une mise au point épistémologique. Mais je crois que vous n'en êtes pas à la hauteur. La matière dissocie, la conscience unifie. Le Big Bang n'est pas récursif. L'industrie n'est pas récursive. Le langage n'est pas récursif. Mais la conscience est récursive. La récursivité, c'est l'autocréation, l'autojustification, et l'autoréférence. Mon pêché majeur est de rationnaliser la spiritualité. Mais le prêchi-prêcha de la religion s'est fait mettre minable par la science. La religion a tort, mais pour de bonnes raisons. La science a raison pour de mauvaises raisons.
  24. Le génie est partout. Mais les génies sont rares. Les juifs ont réussi à capter le génie environnemental. Parce que leur ontogénèse est auto-suggestive, un peu comme la mienne. Ca leur coûte la haine des jaloux et des médiocrates.
  25. Oui, les éboueurs fonctionnaires ramassent même les poubelles de ceux qui ne payent pas leurs impôts. C'est ça le sens du service public. Nous ne sommes pas des commerçants. La Sécurité Sociale n'est pas budgétisée : D'abord elle rembourse les ayants-droit, ensuite elle se budgétise, en aval. La meilleure des administration est finaliste, avaliste. Tout comme les génies : Les génies ne sauraient répondre d'un carnet de commande, ou d'une autorité. Ca les rendrait médiocres. Le génie est libre et oisif, finaliste et non mécaniste.
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