Fraction

Les étudiants font la révolution tous les quarante ans. Moi-même, j'ai lancé une brindille sur des CRS lors de la manif contre le CIP de Balladur. Cela a occasionné une tendinite assez douloureuse. Je n'avais pas grand chose à revendiquer, mais c'était plutôt festif. Les soixante-huitards se sont rationnalisés. Ils sont devenus cadres, actionnaires, PDG, ... La vraie révolution pour un homme, c'est de devenir papa. La posture permute.

Pirouette, cacahuète. Plus je suis humble, et plus mon néant me pénètre. L'arrogance est perdante, mais sa balistique est un excellent outil dissuasif.

Erratum. Vous voyez, moi aussi ça m'arrive de me tromper. Arrêtez de complexer. Non, je ne suis pas trop bien pour vous, et si, vous me méritez.

Non, Michèle Alliot Marie était Ministre de la Défense.

Je n'ai jamais vu une femme Ministre de l'Intérieur. Il ne faut envoyer aucun signal de faiblesse à la voyoucratie. Nous les pourchasserons quoiqu'il en coûte. La veuve et l'orphelin doivent dormir sereins. Cette sécurité fondamentale est constitutive du contrat social.

Je ne suis pas un prêchi-prêcha de la bien-pensance de droite. Mon discours n'engage que moi. J'ai conscience de la complexité des problèmes. Mais j'ai bien peur que l'avenir nous contraigne à certaines restrictions comportementales. Le contraire du progressisme, c'est la discipline. Or, la discipline ne fait pas beaucoup d'audience. Elle n'est pas populaire. Mais le peuple français est suffisamment intelligent pour comprendre que les marchands de rêves jouent contre lui.

Les innocents seront un jour sécurisés. Mais il nous faudra alors devenir intrusifs et outrageants envers les suspects.

Je ne me définis pas par mon intelligence. Je me définis par mon humanité. Je préfère être une bonne poire naïve, comme Dieu, plutôt que d'être un salaud calculateur. L'intelligence n'est qu'un outil, ce n'est pas une fin.

Oui, la précarité extrême peut nous enseigner des valeurs oubliées. Moi, je n'ai pas été éduqué à l'ancienne, mais j'ai été éduqué par des anciens. Je connais la valeur des choses et des êtres. Je n'ai pas besoin d'être rééduqué par des psychiatres staliniens, puisque mon âme et mon intelligence les dépasse. Je ne fais pas de cadeau, et je n'en reçois pas non plus.

La culture française est un vivier chaotique, sans dimension directrice, ni appartenance péremptoire. On appelle "culture" tout ce qui s'écrit, sans aucune épreuve de vérité ni de réalité. Moi, en intervenant sur ce forum, je tente une épreuve de vérité face à la contradiction. TF1 et Canal plus ont tendance à dénigrer les réseaux sociaux. Parce qu'ils sont jaloux de leur audience. Mais plutôt que d'être jaloux de ses concurrents, pourquoi ne pas les imiter ? Pourquoi TF1 ne deviendrait pas un influenceur du Net ? Elle y retrouverait son audience, sauf qu'elle serait conditionnée par une épreuve interactive.

Non, ça ne me dérange pas de passer pour un con. J'ai suffisamment de ressources personnelles pour jouer seul contre tous. Je souhaite fédérer, mais notre réalité est clivante. On ne pourra pas satisfaire tout le monde. Il y aura des perdants.

Pourquoi conseiller des lectures dont personne ne connait l'auteur ? Moi, je vous conseille d'apprendre à lire en vous-même, et de corriger votre mauvaise foi et la corruption de votre jugement propre. Et je m'applique à moi-même ces préceptes.

Mon discours est anxiogène, je vous l'accorde. Mais notre époque n'est-elle pas elle-même anxiogène ? Michel Fugain a fait un carton dans les années 70. Mais aujourd'hui, son innocence naïve parviendrait-elle à vendre un millier de disques ? La variété française optimiste est assiégée par le rap plaintif. Non, nous sommes dans une période de doute, de laquelle il faudra se remettre en question. Le progressisme nous a offert des droits "en veux tu en voilà". Mais il s'est avéré que ces droits étaient viciés, et qu'ils ont laissé le néant nous pénétrer. L'exclusion n'est pas un crime. Les protons sont exclusifs, l'évolution des espèce est exclusive, le système immunitaire est exclusif, la police et la psychiatrie sont exclusives. L'exclusivité, c'est la 2ème qualité du système, après la cohésion. La France manque d'exclusivité, elle ne sait pas dire "non".

Effectivement, j'aime provoquer, mais je crois que c'est pour une bonne cause. A quoi bon décrire l'évidence ? La pertinence de la parole est proportionnelle à sa contre-intuitivité. Je n'éprouve aucun mépris pour les pauvres. Mais je renonce à la pitié, à laquelle je préfère la fraternité. Or, la fraternité est aussi faite de contraintes, sans lesquelles aucune émancipation n'est possible. Les religieux croient que Dieu est réel. Moi je crois qu'il est potentiel, comme un crédible opératoire. Les religieux croient que Dieu est un sujet. Moi, je crois que c'est un objet. Il ne peut pas y avoir deux sujets dans un seul esprit, ça relève d'une schizophrénie de type cancéreux.

Je fais du conceptuel, et vous souhaitez de l'évènementiel. Soit. La loi de 1905 est certes un grand pas vers la tolérance et la diversité. Mais elle prive la France du droit de privilégier sa religion historique. L'athéisme n'est pas une absence de métaphysique, c'est un choix métaphysique. Le Dieu des athées, c'est la Nature et sa néguentropie, dans ce qu'elles ont de plus chaotique. La France a tué son père en 1968. Qui suis-je pour juger l'histoire ? Je ne suis personne. Mais lorsqu'une famille n'a plus de leader, plus d'arbitre, alors tout devient contractuel. Or, la contractualisation est un bordel organisé, à terme. "Il n'y a pas de mal à se faire du bien", "il est interdit d'interdire", ... Je veux bien l'entendre. Mais il s'agit là d'une incitation à la débauche, et d'une castration de l'autorité.

Je ne fais pas du TF1, je fais du Fraction. Eloignez les enfants, ils n'ont pas mérité ça. Mon discours nage volontairement à contre-courant de la démagogie ambiante. La popularité ne m'intéresse pas. L'intellectuel authentique préfère pénétrer profondément 10% de l'audience, plutôt que d'en pénétrer superficiellement 90%. Je ne suis pas traditionnaliste, et mon regard se porte davantage sur le futur que sur le passé. Mais j'ai peur que la France soit dans une dynamique de déni chronologique. Elle a tué son roi, puis son Dieu, puis son père. Mais la seule façon de tuer son père, c'est de se substituer à lui, en assimilant sa pertinence. Je n'ai pas tué mon père, je m'y suis substitué en devenant lui, et meilleur que lui.

Les revenus du travail ne s'administrent pas, outre le smic. Ce qui s'administre, c'est la redistribution. Or, nous sommes parmi les champions du monde de la redistribution. Et ça devient une incitation à la faiblesse et une prime à la victimisation. Cependant, la politique familiale m'apparait stratégique et pertinente. Je suis célibataire sans enfant, et je consens à payer pour les familles nombreuses.

Le travail est la meilleure école de la causalité. Dans le monde du travail, c'est la force qui offre des droits, et non la faiblesse. Si vous détenez des solutions faciles, alors ce ne sont pas les bonnes solutions. La France devrait revenir aux fondamentaux causaux, comme Newton et Darwin. Trop de moraline est mauvais pour la santé mentale, c'est la dose qui fait le poison. Avec trop de moraline, vous allez finir par croire que l'argent c'est mal, et que les enfants mongoliens c'est bien. Ce jugement est déséquilibré et il relève du déni de causalité.

Il faut être tolérant avec nos amis les cons. Ce sont eux qui nous protègent, qui nous nourrissent, qui nous dirigent. Vive les cons !

Effectivement, l'économie doit rester à sa place. Elle décrit la causalité des biens, mais pas du Bien. Les enjeux d'aujourd'hui sont plus existentiels qu'hier. Certains parlent même de déclin de la civilisation, voire d'effondrement pour les plus pessimistes. Et ce n'est pas l'argent qui nous en sortira à lui seul. La dette publique sera administrée par la BCE tôt ou tard. Ce qui m'inquiète c'est le déficit, et c'est là que la productivité entre en jeu.

Plus l'environnement urbain se dégrade, plus le foncier baisse. Et plus le foncier baisse, plus l'environnement urbain se dégrade,... C'est un cercle vicieux qui polarise la banlieue. Les cercles vicieux sont faciles, les cercles vertueux sont difficiles. Il faut une étincelle pour brûler une forêt, et 20 ans pour qu'elle repousse. Il faut 10 minutes pour perdre sa crédibilité, et 20 ans pour la reconstruire.

Boursorama conseille de conserver, et dit que le potentiel est atteint. J'ai perdu sur le SBF 120, trop risqué. Désormais, je me focalise sur le CAC40.

J'ai 32 actions Atos, mais pour l'instant, je suis perdant. J'ai profité de la crise Covid, 4000 euros de plus-values sur 10 000 investis. Eh oui, des profiteurs de crise, il en faut, c'est comme les fossoyeurs. Pour l'instant, je garde 6400 euros de liquidités en attendant la prochaine crise financière tant annoncée.

Il est vrai que ce forum ressemble souvent à un règlement de compte idéologique, voire démagogique. Mais ça ne me dérange pas, c'est autant aux autres de me juger qu'à moi de les juger. Il existe une haine anti-riches constante, c'est vrai. Si le monde ne m'a pas reconnu, ni reconnu les miens, alors cela signifie qu'il est corrompu. La mauvaise foi n'est pas toujours consciente. Et puisque les riches passent rarement à la télé, alors on les imagine comme on le veut. L'estomac environnemental est l'archétype de la peur, voire du complotisme. Parce que cet estomac gargantuesque justifierait griffes et crocs. L'argument rationnel a parfois un moteur irrationnel et phantasmatique off.

Je vois de l'invective, mais pas d'arguments. La violence est un défaut de moyens. L'anonymat me permet une audace que la société réelle ne me permet pas. Au pire, même si je passe pour un con, c'est auprès de gens que je ne verrai jamais. On ne vient pas sur un forum avec des tabous de pucelle, à chaque média ses moteurs et ses inhibiteurs.