Fraction

Oui, mais c'est comme ça que tu m'aimes.

Je préfère cibler 5% de l'audience en profondeur, plutôt que 95% de l'audience superficiellement. Si on pouvait prouver Dieu, on l'aurait déjà fait. Mais la preuve n'est que la dimension objective de l'évidence. Il existe aussi une évidence rationnelle et une évidence intuitive, à faire mûrir.

L'ordre social a beaucoup évolué. Le divorce est devenu quasi systématique. L'homoparentalité finit par se faire accepter. Le christianisme ne peut pas transgresser le dogme, mais sa marge interprétative est permissive. Il existe un ordre social culturel, dont l'arbitrage humain est souverain. Mais il existe aussi un ordre social naturel. Or le génie naturaliste est animé par un finalisme exempt de toute intelligence formelle. C'est en cela que le génie naturaliste est susceptible de commettre un mal mineur pour obtenir un bien majeur.

Je ne crois pas en Dieu, je crois aux notions. Au Commencement était la Notion. Et la Notion était avec la Forme. Et la Notion était la Forme. Le premier principe n'est pas phallique, il est utérin. Nous sommes UN avant d'être dissociés. La récursivité féminine précède la singularité virile.

Ici, je ne parle pas d'un bien incorporé ni incarné. Je parle d'un bien notionnel. Ce "bien notionnel" partage son réseau de légitimité y compris parmi les scientifiques, les journalistes, et les intellectuels. Votre conception de la monarchie n'est pas adaptée à celle du Bien. D'abord le Bien sollicite ses propres contre-pouvoirs, et son propre surmoi constitutionnel. Ensuite, le Bien, c'est comme la Vérité, c'est davantage un moteur qu'un cristal. Au 20ème siècle, la science pensait qu'elle pourrait tout maîtriser un jour. Mais la science du 21ème siècle a compris que la nature homéostasique ne se contrôle pas, elle se conditionne seulement. C'est la conception libérale et naturaliste anglo-saxonne qui triomphe du cartésianisme.. Le Bien et le libéralisme entretiennent une intervalle de connivence.

La vie ça pue. A Paris, on a le bruit des enfants, l'odeur des pots d'échappement, le tapage du BTP... Le caca, l'anxiogène, le bruit, et l'odeur, ça fait partie de la vie. Vos pudeurs de gazelle ne sont pas proportionnées à la pertinence de mes propos.

Il ne faut pas craindre l'absolutisme du Bien. L'absolutisme du Bien ne peut pas être une dictature, puisque la dictature, c'est mal. Le Bien notionnel est distinct du Bien institutionnel. Le Bien notionnel est capable de tuer un innocent pour en sauver deux autres. Mais le Bien institutionnel en est incapable empiriquement et déontologiquement.

Le Sida a été plus efficace que Jean-Paul 2 s'agissant de la répression des mauvaises mœurs. Régner par la peur serait-il parfois plus pragmatique que de régner par la confiance ? La notion du Bien serait-elle suffisamment dissociée pour faire le mal au nom du Bien ? La carotte et le bâton, c'est pour les bourrins. On ne confie pas la nature humaine à des garagistes. On n'est pas des bagnoles, on n'est pas des clébards. Un homme, ça se responsabilise, offrons-lui le miroir de lui-même. La féminité se définit plutôt par sa responsabilité, alors que la virilité se définit plutôt par sa liberté. Ca ne date pas de Cro-Magnon, ça date du règne mammifère.

Face au banquier, il y a dans le chapeau de cow-boy et dans la paire de Santiags une douce arrogance de prédateur. Encore faut-il savoir les porter.

La vertu est constituée d'inhibitions à 70%, et de moteurs à 30%. La pudeur et la modestie sont des inhibiteurs très efficaces s'agissant de bienséance ou de politiquement correct. La plus impitoyable des censures, c'est l'autocensure. Il va sans dire que le moteur de la véracité peut entrer en contradiction avec l'inhibiteur de la pudeur. Malheureusement, ce sont les vérités les plus impudiques qui sont souvent les plus éloquentes. La foi, l'orientation politique, les appartenances, la vie privée, recèlent une qualité d'informations d'une verticalité sans égale. Les catholiques latins entretiennent des tabous relatifs à l'humilité. Ils ont du mal à parler d'argent, par exemple. Mais quand on rédige un CV, il faut savoir se vanter. Quand on va voir son banquier, il faut savoir se vanter. Quand on veut séduire son futur beau-père, il faut savoir se vanter. La modestie a les défauts de ses qualités.

Tu m'as mentionné, quel plaisir pour mon ego. Sauf que mon ego n'existe plus depuis que les anges ont nationalisé ma conscience. Je ne sais même pas si c'est moi qui te parle en ce moment.

Et moi, je suis vraiment un auto-éditeur d'épistémologie, ..., mais qui n'a réalisé qu'une seule vente. Comme quoi, je n'aurais pas menti.

Les signes extérieurs de richesse ne sont pas toujours explicits. Quelqu'un qui ne peut pas dire une phrase sans un gros mot, ou sans parler wesh, ça en dit long sur son rang social. Moi, si je vous avais dit que j'étais essayiste en algorithmique ou en physique quantique, beaucoup m'auraient cru. Mais je me suis cramé en révélant ma situation réelle. Comme quoi, ma prédation n'est qu'un amateurisme de sincérité.

Je n'en doute pas. Mais c'est peut-être dommage pour toi. Le facteur financier est une météorologie capable de briser beaucoup de choses. Le simple fait de la promiscuité constitue un stress permanent.

J'ai 23 ans d'expérience sur les forums, j'ai commencé sur Usenet, sans modérateur. Ce n'est pas sur les forums qu'on trouve l'amour ni l'amitié. Les rares opportunités avortent très vite, faute d'éloignement, (ou elles sont trop petites pour les mailles du filet). Ici, ma misogynie n'est qu'un jeu de communication qui permet de conditionner et d'emballer mon message. Mais mon moteur principal, c'est l'argument de vérité, la véracité désinhibée.

Quand un Conseil d'Administration devient monopolistique, rentier, il ne peut pas résister longtemps à son nouveau statut ontologique. En effet, s'opère alors une sélection naturelle du moins-disant philanthropique, déontologique, et volontariste. La subjectivité n'est souvent que la temporalité de choix plus fondamentaux, d'une formule synthétique plus objective et plus rationnelle.

Très transgressif, cruel, mais néanmoins inhibé et drôle.

Apparemment, tu as les moyens de choisir. Mais pour combien de temps ? Il faut anticiper. Il y a beaucoup plus de belles femmes que d'hommes riches. C'est un jeu de chaises musicales.

Ce n'était qu'une hypothèse. Moi, je n'accepterais jamais une situation où je deviendrais tributaire de ma femme. L'amour on sait quand ça commence, mais pas quand ça finit.

J'ai atteint l'émancipation du propriétaire. Mes actifs sont supérieurs à mes dettes. Mais je n'atteindrai jamais l'émancipation de travailler à mon compte. Je préfère encore laisser décider d'autres pour moi.

Ok. Tu m'as vanné. Laisse moi une semaine pour m'en remettre.

personne ne vous reprochera d'être un bourgeois, hormis quelques jaloux qui ont raté médecine ou qui sont devenu papa au mauvais moment.

Chaque membre du couple devrait avoir le choix. Mais je ne connais pas de choix qui ne nécessite pas d'argent. Si ma femme est SDF, j'aurais un ascendant moral et financier sur elle. Je pourrais négocier toute sorte de choses, formelles ou informelles. Ma déontologie me limitera, mais sociologiquement, la déontologie est une goutte d'eau dans l'océan de l'égoïsme.

L'amour d'un homme peut être d'une puissance inouïe. Pensez au sacrifice militaire, et son abnégation inhérente. Les pompiers, le GIGN, ... Même si les femmes ont un fonctionnement cognitif prompt à l'empathie, les hommes n'ont pas à rougir d'une quelconque carence sentimentale. Mais l'amour des hommes ne détecte que les basses fréquences, l'amour viril est plus inertiel. Alors que certaines femmes peuvent changer d'opinion à chaque fois qu'elles changent de mec.