Bayard

Et bien toutes les options sont ouvertes.

Bah, un classique, vous me retournez les turpitudes que j'avais découvert et dénoncées à votre endroit. A vos défauts devrai-ajouter un manque évident de créativité, ainsi qu' un talent certain pour le plagiat ?

Je vous comprends. Je crois même que ce n'est l'intérêt de personne. Pour autant, je le crois inéluctable à terme. Reste à savoir qu'elles en sera les modalités et les cotisations prélevées pour la partie restante en répartition. Mais je vous avoue que si l'on pouvait y échapper je ne serais pas contre. Ps : il ne me semble pas avoir évoqué Détroit

Ce qui est bien avec des gens tels que vous, c'est qu'on voit tout de suite à qui on a affaire :- Une personne très supérieure aux aux autres, brillante, un puits de sciences sans fond, d'un à propos enviable, d'une tolérance à tous égards, libre d'esprit et de tout engagement idéologique et surtout qui ne doute pas un instant que la vérité, la seule, l'habite en permanence. Félicitation gentleman. En effet, comment un ignorant tel que moi serait de bonne compagnie pour un être astral tel que vous ? Aussi, je ne saurai que trop vous conseiller de perdre votre temps avec un si triste individu, soit disant réaliste, conformiste, sans originalité et j'en passe et des meilleures. Merci de nous rappeler que Jupiter, n'était peut-être pas le seul.

D'abord, vous allez être déçue mais je n'étais pas en France lors des dernières élections. Ensuite, pour faire court, lorsque j'ai envie de critiquer un programme, je ne me gêne pas pour le faire. Par contre quand tout un programme est constitué de constats et de réponses démagogiques sur fond idéologique, alors je ne perds pas mon temps à le reprendre point par point. Cela me semble inutile. De toute façon, on ne convainc que rarement un militant. On peut le déstabiliser durant un moment, mais il y'a en général toute une culture derrière lui, qu'il est vain de combattre. Et puis le dogme est là pour le soutenir. What else ?

Mais pouvez-vous comprendre que l'on appartienne à aucun parti, qu'il n'y a pas pour le moment de programme satisfaisant, qu'on ne soit pas assez sectaire pour militer et que l'on exhibe pas forcément ses péchants politiques qui risquent de changer en fonction des contextes économiques et sociétaires ? Ce n'est pourtant si difficile à comprendre...je sais bien qu'aujourd'hui ce n'est pas la pudeur qui embarrasse. Mais pour ce qui me concerne, les gens qui ont des certitudes qui ne reposent que sur leurs illusions et leur idéologie me fatiguent un tantinet.

Ben c'est votre avis et il se défend. Mais ce ce n'est pas le mien.

Ben on essaie, quand c'est possible, mais ce n'est pas toujours le cas, il faut le reconnaître, d'être plus fourmi que cigale. J'avoue ne pas avoir de solution. Peut-être peut-on imaginer un système où la répartition se ferait pour les plus défavorisés, alors que les autres, si une part de leur retraite se ferait par répartition et pour une autre part, par épargne privée. Ceci dit, je ne sais pas si cela est possible en droit et en économie.

1) Merci de reprendre ce que je disais pour ce qui concerne les aspirations. Toutefois je vous ne m'avez pas convaincu sur le militantisme et la sauvegarde de sa liberté de réflexion. 2) Comme pourrai- je me prononcer pour le programme d'un parti, dont le programme n'est pas encore publié et que celle ou celui qui l'incarne n'est pas encore désigné ? J'essaie d'être, autant que faire ce peut, cohérent avec ce que je dis. 3) je vous ai parlé d'humilité. Mais il semblerait que je n'ai pas été compris. Alors j'évoquerai la réserve et la discrétion. En quoi cela empêche de débattre sur des thèmes. Que vient faire le courage là -dedans ? Vous pensez que l'on risque sa tête ici en exprimant des idées incompatibles avec les autres ? S'agissant des critiques sur le programme des autres et sur celles et ceux qui le défendent, que cela vous peine ou non, je ne compte absolument pas m'en priver.

Si le débat sur le libéralisme ne vous intéresse pas, alors j'éviterai de m'étendre sur le sujet, encore que je n'ai jamais proposé qu'il ait lieu. S'agissant du régime de répartition, c'est bien entendu un bon système dans la mesure où tous les critères de sa pérennisation sont présents. C'est, selon moi en tout cas, peu probable qu'il résiste encore longtemps face aux problématiques auxquelles il sera confronté dans l'avenir et j'en ai citées quelques unes dans mon post. Plus de solidarité dites-vous ? Mais avec une répartition dans le social de 57% de nos recettes, que voulez-vous répartir de plus ? Maintenant on peut toujours discuter sur la légitimité des bénéficiaires de cette répartition... Mais en tout état de cause, il me parait très difficile de faire mieux. D'ailleurs qui fait mieux ? Et je n'évoquerai même pas notre dette publique qui s'élève maintenant à 100% de notre PIB. Je suis d'accord avec vous pour dire qu'une partie de ces complémentaires de retraites représente une manne pour les compagnies financières assurances. Quant à la théorie de complot, je ne vois pas trop ce qu'elle vient faire là.

Peut-réellement parler de libéralisme économique lorsque 57% des recettes sont redistribuées dans le social ? Cela ne me semble pas très sérieux. Non le système de répartition tel qu'on le connaît actuellement est appelé à se transformer, non pour je ne sais quel complot ou volonte du gouvernement, mais par nécessité économique. D'ailleurs quand on étudie un peu le problème, on peut constater que si les Français épargne autant, c'est aussi pour compléter leur retraite. Que font les fonctionnaires par exemple avec la Prefond ?

Et ? Vos cours magistraux sont toujours un régal. Pour autant tout ce que vous dites sont des lieux communs. Qui ne serait pas d'accord avec banalités. D'abord, on n'élit pas un programme, mais celui qui l'incarne. C'est un peu comme si vous affirmiez qu'il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et maladif. Mais avant de dégainer, vous devriez lire plus attentivement les posts de ceux à qui vous répondez et surtout ne pas jouer sur les mots pour avoir quelque chose à répondre. D'ailleurs, il n'est pas toujours utile d'intervenir pour dire quelque chose. Parfois un cigare n'est rien d'autre qu'un cigare, selon la phrase consacrée de Sigmund Freud.

Très sincèrement, je n'en sais rien. J'ai assez reproché à celles et ceux qui n'ont que des sentiments qu'ils nomment certitudes, pour n'avoir que des doutes. Pour autant, ces précautions étant prises, je peux exprimer de fortes interrogations en me demandant ce qu'un type, viré de l'Elysee, et en instance de jugement, fait avec des passeports diplomatiques, tout en étant reçu, trois semaines avant le voyage de notre président, par celui du Tchad. Et dire que les flics disent toujours que les coïncidences ça n'existe pas... Pour qui je vote ? Mais pour celle où celui dont le programme se rapprochera le plus à mes aspirations. Pourquoi, il y a une autre motivation de vote ?

Pourquoi devrai- je proposer quoi que ce soit ? Je ne suis ni à la tête de l'Etat, ni un chef de parti. Je ne milite pour aucune idéologie, ne briguant aucun mandat. Je n'ai rien à vendre. Il appartient à ces gens qui ont la prétention de nous rendre plus heureux de proposer. Pour ce qui me concerne, je ne suis qu'un électeur et il me revient uniquement de faire des choix. Refusant de militer afin de conserver toute ma liberté de réflexion, je n'ai rien à vendre. Ayant quelque connaissance en politique, en économie et en histoire, je ne me resouds qu'au pouvoir qui m'est donné, de critiquer les programmes qui me paraissent utopiques, démagogiques ou inappropriés à la situation qui est la nôtre.

Non, on ne peut. C'est en tout cas c'est ce que je pense. Ce gouvernement s'est discrédité à différentes reprises. Pour autant, on ne peut gober aussi tout ce qu'on nous raconte.

Un Auchan va s'ouvrir, à l'instar de celui qui existe en Chine va s'ouvrir sans caissières, sans personnel, complètement automatisé. Alibaba, toujours en Chine, à ouvert un hôtel complètement automatisé, sans le moindre personnel.

Ah parce qu'en plus critiquer votre programme est interdit ? Ça laisse présager la société que vous souhaitez nous construire des contes de fées aux citoyens. Raconter autant de contes de fées aux gens ce n'est pas les respecter selon moi. En l'occurrence, vous faites plus de constats que de propositions sérieuses. Il ne suffit pas de dire que les riches sont des salauds et les pauvres des victimes de leurs turpitudes pour faire un programme sérieux.

J'adore les gens qui ont l'ambition de dicter ma conduite et les idées que je dois avoir. Pour ce qui me concerne, je laisse pour ma part les citoyens libres de penser ce qu'ils veulent. Je constate que c'est loin d'être votre cas. Le doute n'amène pas comme vous le prétendez à baisser les bras. C'est avant tout un acte d'humilité, ce que vous devriez vous exercer à adopter au lieu de réciter des litanies faites de lieux communs et de clichés relevant de l'illusionnisme. Enfin, je dis ça je ne dis rien. Penser ce que vous voulez et entretenez vos chimères si vous le souhaitez.

... Garantie d'emploi Nous appelons tous les Etats européens à conclure un accord multilatéral pour garantir des emplois décents à tous les résidents européens qui en cherchent un. Cette Garantie permettra aux autorités locales d'employer des millions de personnes dans des emplois utiles et de rémunérer des millions de travailleurs dans des domaines tels que l'aide sociale, qui ne sont actuellement pas rémunérés. Grâce à cette Garantie d'emploi, nous pouvons mettre fin à la crise du sous-emploi et du chômage en Europe. Un peu comme la garantie de logement pour pour tous. Et puis on deviendra tous riches et en bonne santé grâce aux garanties offertes. On verra même des cul-de-jatte remarcher parce qu'il y aura des garanties. Vous pensez encore que ce catéchisme de bonnes augures chimériques fonctionne encore ? Je sais bien qu'en cette période de noël, tous les vœux sont permis. Mais la politique ne se contente pas de vœux pieux mais d'authenticité. Pour en imposer en Europe, et maintenant Macron le découvre, lui qui voulait faire plier l'Allemagne, il faut un rapport de force favorable. Croyez vous que nous soyons réellement en position ? Je ne sais pas pourquoi, mais moi j'ai de sérieux doutes.

Oui. Et puis il faut un minimum de connaissances sur l'Institution et ses procédures.

Le système de retraite par répartition, était à mon avis parfaitement adapté à une société ayant connu le plein emploi comme lors des trente glorieuses. Aujourd'hui, le chômage est devenu chez nous endémique, j'allai dire culturel. On vit avec 6 millions de chômeurs et je ne sais combien de pauvres. Notre société française n'offre pas suffisamment de postes de travail et quand elle en offre, on s'aperçoit que les demandeurs d'emploi ne sont pas formés pour les occuper. Et cela malgré les milliards de la formation gérés pas les syndicats et qui se thésaurisent bêtement au fil des ans. Pourquoi faire ? Que ferions nous actuellement d'une démographie satisfaisante s'il n'existe pas de travail ? En fait, seuls la confiance et l'espoir dans l'avenir font que l'on ait envie d procréer. Or en France, c'est loin d'âtre le cas. Tous les sondages montre que nous sommes plus désespérés et plus pessimistes que des populations qui connaissent la guerre dans leur pas. Pour revenir aux retraites, je ne saurai trop que conseiller aux actifs d'aujourd'hui, de commencer à la préparer en ayant à l'esprit que la répartition se réduira à sa plus simple expression. La répartition des richesses ? Mais que voulez-vous répartir de plus lorsque l'on sait que si nous sommes le pays le plus imposé au monde, à 100% d'endettement du PIB, que le remboursement de la dette devient le 2 ème poste de notre budget et que 57 % de nos recettes sont consacrées au domaine social ? La réalité, je sais, est déplaisante. Mais malheureusement c'est celle-ci. Peut-on continuer à rêver ?

Je n'ai rien compris. Mais ne vous en formalisez pas. C'est moi qui suis un peu lent d'esprit.

Peut-être, mais soit nous ne fréquentons pas les mêmes gens, soit votre consultation est peu scientifique. Cordialement

Félicitation pour votre parcours, mais aussi pour la gratitude dont vous faites montre au mode de vie français. Faire croire que rien n'est possible en France ou que d'acquérir des connaissances, y compris pour des jeunes issus de classes sociales défavorisées relève d'un des travaux d'Hercule, est absurde. C'est certes plus difficile, mais fort heureusement on peut y arriver. Celui qui me donnait des cours de maths au lycée avait pour mère une femme de ménage qui vivait seule dans un taudis. Son grand problème était de savoir comment il allait se payer l'uniforme pour entrer à Polytechniques, école dont il avait réussi le concours. Quant à moi, de parents modestes (il n'y avait qu'un petit salaire qui rentrait), cela ne m'a pas empêché de faire l'I.E.P.