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DKKRR

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Tout ce qui a été posté par DKKRR

  1. Je suis d'accord avec vous mais il n'a jamais été question d'affirmer qu'il fallait céder à toutes ses pulsions ou que cela constituait un facteur d'émancipation ou plus simplement un bien ou un mal. Par-ailleurs cela ne répond pas à la problématique. Quelle est la "valeur" des références qui nous permettent de le baliser (ce réservoir pulsionnel) ? En l'occurrence, notre conception de la morale, de la juste attitude qu'il convient d'avoir, des limites que l'on doit se poser ? Je le redis, une dernière fois (car nous ne faisons que nous répéter tous les 3 en changeant la forme à chaque fois), tout cela est essentiellement subjectif et les limites des uns ne seront pas les limites des autres, les balises des uns ne seront pas celles des autres (chacun justifiant son attitude avec la subjectivité inhérente à son être). Raison pour laquelle j'affirmais initialement qu'en dehors d'une autorité suprême, le bien et le mal ne sont que des conventions sociales et chacun a raison à travers ses raisons (ce que personne n'a pu réfuter en dehors de sa propre subjectivité, avec des arguments imparables en fait). De ce fait, seule la loi du plus fort peut s'imposer (le vainqueur écrit l'histoire, répand sa morale et tente d'annihiler toutes les autres) et en conséquence il est parfaitement inepte que de dire à quelqu'un qu'il a tort dans l'absolu (il n'a tort en fait que selon les schèmes de perception de la personne qui juge) puisque personne n'a tort (ou alors tout le monde a tort). Or Droitdereponse procède ainsi en disant "ils ont tort, il faut les tuer", ce qui fait qu'il se situe sur le même plan que ses ennemis qui disent, eux-aussi, "il a tort, il faut le tuer". Enfin bref, j'en termine là car c'est bien trop redondant.
  2. Au final vous ne faites que confirmer ce que je dis. Vous vous demandez en quoi cette prohibition vous fait grandir. Tout d'abord vous avec fait le choix de partir du principe que cette prohibition est justifiée et vous ne vous demandez pas en quoi elle peut nuire à votre émancipation, en quoi elle peut vous priver d'un certain "développement personnel". Vous prenez donc certains interdits sans les questionner mais vous questionnez pour les justifier (amor fati, mieux vaut épouser son destin et trouver des justifications aux contraintes extérieures dont on ne peut s'extirper plutôt que d'affronter son destin et d'assumer ses choix avec les effets "temporels" qui pourraient résulter sur notre personne). Donc partons de votre perspective. Vous vous demandez en quoi cette prohibition vous fait grandir, donc vous donnez un sens à vos actions (en l'occurrence à une action que vous ne pouvez développer). Sens parfaitement subjectif. Chacun étant à même de définir de lui-même les raisons qui le poussent à s'orienter dans telle ou telle voie sans qu'une lumière extérieure puisse le guider. Chacun construit son propre plan concernant le labyrinthe qu'est la vie. La seule assurance que l'on peut donc avoir est que l'on finira tous, en procédant ainsi, par se prendre quantités de murs avant de finir par périr dans ce même labyrinthe. Les adeptes de boko haram ne procèdent pas différemment. Eux-aussi se demandent en quoi les obligations et les interdits posés par leurs chefs leur permettent de grandir.
  3. Tout cela pour signifier que le relativisme est le nécessaire aboutissement de la négation du Divin. En dehors d'un référentiel transcendant l'humain, tout se vaut. Le bien et le mal n'existent pas et ne sont que des notions dont le contenu est arbitraire, relatif à un espace et à une époque. L'inceste est de nos jours perçu comme une pratique forcément mauvaise, dégoûtante et ce, selon nous, dans toutes les cultures. Or il fut un temps où chez les Parthes, cette pratique existait parmi les élites et possédait un sens. Il en est du même du meurtre "gratuit". Pour nous il s'agit d'un mal, d'un signe de faiblesse, de lâcheté mais pour d'autres c'est un moyen d'affirmer sa puissance, de perpétuer sa domination, de montrer que l'on fait partie d'une certaine élite (dans une perspective où seuls les forts méritent de vivre). C'est dire si nos schèmes de perception sont profondément relatifs et que seule une autorité supérieure est à même d'établir une vérité (c'est le Créateur qui détermine le mode de fonctionnement de ce qu'Il crée. Les créatures n'ont pas le pouvoir d'établir les règles).
  4. Je retiens ce propos car c'est le seul argument que j'ai pu retenir jusqu'à présent mais cependant je le trouve non seulement contradictoire avec vos propos précédents (étant donné que vos meurtres entrainent d'autres meurtres et n'ont jamais supprimé ni diminué les meurtres), mais en plus particulièrement faible car vous ne répondez pas à la problématique. En effet, vous prétendez que la nocivité d'une action se mesure dans le fait qu'elle puisse être destructrice pour l'ensemble de la communauté mais en plus que l'auteur de celle-ci n'aimerait pas que l'on développe la même à son encontre. Mais concrètement, en quoi le fait de nuire à la communauté et de participer à sa propre destruction est mal ? En quoi le fait d'agir avec les autres comme l'on aimerait pas que l'on agisse avec nous est mal ? Quels sont les éléments vous permettant d'affirmer une telle chose si ce n'est la subjectivité inhérente à votre être. La question est toujours présente. Pour un nazi tuant des Juifs, cette action est saine et vise à débarrasser la terre de ce qu'il perçoit en tant qu'élément nocif. Pour un Juif tuant un nazi, cette action est saine et vise à débarrasser la terre de ce qu'il perçoit en tant qu'élément nocif. Le fait de savoir qui a commencé ne change rien à la donne. En fait, je vous ai demandé comment définir universellement le bien et le mal mais vous ne l'avez pas fait. Vous m'avez juste donné votre propre conception de la chose (qui n'est pas une vérité irréfutable et qui entre en confrontation avec les vérités d'autres personnes qui conçoivent les choses différemment).
  5. En ce qui me concerne je pense être cohérent avec mes propos sur les femmes dans le sens où j'estime que les hommes doivent également faire des efforts dans leur hexis corporelle afin de ne pas, eux aussi, s'exposer de façon à trop attirer les regards de l'autre sexe. J'essaye personnellement de faire cet effort au quotidien si cela peut vous rassurer. Quant au fait d'être faible, oui vous avez tout à fait raison. Je suis très faible, nous sommes tous faibles et nous avons tous besoin de prendre des précautions pour ne pas sombrer en faisant trop confiance à notre raison qui peut si facilement être dominée par nos pulsions. N'avez-vous jamais de regrets d'avoir agi d'une façon qui ne convenait pas ? Cela démontre bien que vos pulsions arrivent parfois à prendre le pas sur votre raison (ce qui est le cas pour nous tous). Mieux vaut prévenir que guérir. De la même façon que j'aimerais que ma femme prenne des précautions pour minimiser les risques de se retrouver dans des situations qui pourraient potentiellement la "troubler", je ferai encore plus d'efforts afin de ne jamais lui causer un tort aussi cruel que l'adultère et me priverai volontairement pour qu'elle soit le plus satisfait(e?) de moi.
  6. Ce n'est pas pour moi que les choses sont ainsi, mais c'est plutôt lorsque l'on se place dans votre perspective que l'on ne peut que conclure que toutes les violences se valent. C'est-à-dire qu'en ce qui me concerne la vérité ne peut provenir que d'une entité transcendante, en l'occurrence Dieu. En dehors de ce cadre conceptuel, ne peut exister que le relativisme moral. En quoi le référentiel d'un soldat de l'onu tuant un violeur de boko haram serait-il meilleur que celui de sa victime ? En quoi les raisons d'agir d'un nazi (comme vous aimez beaucoup prendre en exemple les nazis) seraient-elles moins nobles que celles de ses ennemis ? Seule notre morale personnelle, notre éducation (une forme de conditionnement parmi d'autres), nos diverses socialisations nous conduisent à penser que le bien est ceci et que le mal est cela. De ce fait, nos grilles de lecture sont essentiellement subjectives. Si aucune Autorité Supérieure ne vient les valider, alors elles se valent toutes et le meurtre, le vol, le viol ne sont ni meilleurs ni pires que le fait d'aider son prochain puisque "meilleur", "pire", "bien" et "mal" ne signifient rien. Chacun possède des raisons qui lui sont propres. A partir de notre paradigme, nous évoluons dans la vie en faisant ce que l'on estime devoir faire (être "bon"; dominer les autres; jouir du plus de plaisirs possibles; n'écouter que ses pulsions et passions etc...) En fait, dans votre perspective, personne ne peut revendiquer être meilleur que qui ce soit ou être plus légitime dans ses agissements que ne le sont les autres quant à leurs propres actions. Vous qui aimez classer les gens dans des catégories en décidant qui sont les gens biens et qui sont les gens mauvais, définissez-moi le mal puisque vous semblez le percevoir avec autant d'aisance et donnez-moi un seul argument, autre que religieux (et surtout transcendant votre propre subjectivité), expliquant en quoi le meurtre est une mauvaise chose ?
  7. Je ne vous cacherai pas que je m'attendais un peu à ces propos car c'est toujours ce que l'on me répond lorsque je parle de relativisme moral et du fait de mettre sur le même plan la violence de nos soldats et celles de combattants d'entités ennemies. Raison pour laquelle je vous disais n'avoir jamais été confronté à un argumentaire réfutant avec pertinence mes propos. Si je peux me permettre de résumer les vôtres, vous répétez, sous d'autres termes certes, ce que vous aviez déjà dit précédemment. A savoir que vous êtes dans le camp du bien et que vos ennemis sont dans le camp du mal et que de ce fait il est nécessaire que la terre entière se mobilise pour vous suivre dans vos combats purificateurs. Je me permets de me répéter une dernière fois, vos ennemis développent exactement les mêmes pensées. Vous êtes les deux faces d'une même pièce. Chacun tue, conquiert et fait montre de violence afin de protéger ses intérêts, d'asseoir sa domination, et en même temps, d'éliminer ce qu'il perçoit comme une "impureté". Vous justifiez votre combat au prétexte que vos ennemis violent et tuent mais plusieurs fois des soldats Français (ou même Us si l'on veut étendre à l'occident en général) se sont fait accuser de viols sur des populations civiles. Nous ne comptons même plus les bavures (dommages collatéraux) avec tous ces civils dans le monde ayant perdu la vie suite à des attaques de drones, des bombardements ou autres. Toutes ces interventions, ces guerres "gratuites", ces soutiens militaires et diplomatiques à ces dictateurs (comme au Tchad récemment). Les seuls nerfs motivations à la violence internationale sont l'argent et le pouvoir que l'on peut difficilement dissocier. Cessons donc d'enjoliver le terrorisme en le présentant comme une croisade noble. Vous me faites penser à ces soldats Chrétiens qui jadis pourfendaient des Juifs et des infidèles qu'ils faisaient rôtir dans des marmites, qui ont massacré avec la plus grande barbarie tous les civils qui occupaient Jérusalem, lors de sa prise, et ceci avec la conviction de purifier la terre et d'éliminer des ennemis de l'humanité, tueurs et violeurs certainement. Ce sont les gens qui entretiennent votre discours qui constituent, en réalité, les véritables ennemis de l'humanité et en ce qui me concerne, je ne perçois aucune différence entre quelqu'un soutenant l'état Islamique et vous.
  8. Moi aussi je trouve inadmissible qu'une femme ne puisse pas se promener la nuit paisiblement mais de la même façon que je trouve inadmissible que des gens volent ou causent volontairement du tort à autrui. Mais cependant, s'il faut effectivement lutter pour que la société soit plus apaisée d'un certain point de vue, il faut néanmoins faire avec la réalité. Ainsi, dans un monde idéal la police n'existerait pas si tout le monde respectait les règles, mais cela n'est pas le cas, de ce fait il faut se battre pour que l'on se rapproche de cet idéal tout en nous préservant des actions malfaisantes de certains. Je ne crois pas qu'il ne s'agisse que d'une question de confiance pour tous les hommes qui veulent que leur femme s'habille de telle ou telle façon. Personnellement cela ne me plairait pas que des hommes jouissent à la vue de ma femme du fait de la survenance d'instincts bestiaux. Quant à la confiance elle ne fait pas tout. Nous sommes des êtres humains donc des êtres faibles. Je pense que bon nombre d'adultères sont justement la conséquence d'un manque de vigilance. Certaines personnes peuvent avoir la volonté de ne pas tromper leur conjoin(e) tout en finissant néanmoins par le faire à force d'enchainer des situations dans lesquelles leurs pulsions peuvent finir, à un moment ou un autre, par prendre le dessus sur leur raison. Le meilleur moyen de perdre pied c'est de perdre sa vigilance en se croyant immuniser et en se faisant trop confiance. Il faut garder à l'esprit le fait que nous sommes faibles et que nous devons nous prémunir en conséquence. Personnellement j'abhorre l'adultère et la fornication et je préconise une peine très sévère contre ces fléaux. Cependant, qui sait si moi-même je ne pourrais pas tomber là-dedans à la faveur de certaines situations particulières si je baissais ma garde et que je ne prenais pas certaines précautions ?
  9. C'est une cause humanitaire d'un certain point de vue. En allant s'entre-tuer entre terroristes, au moins la terre se voit purgée d'extrémistes qui veulent imposer leurs idées ou défendre des intérêts néo-coloniaux par la guerre. Et ce qu'ils soient en uniforme Français ou non, tous ces gens là sont des terroristes néfastes pour notre monde et l'uniforme ne moralise pas la cause ================ On retrouve là une constante avec nos stigmatisés précédent . La morale mettrait au même niveau toutes les violences , la mienne est aussi légitime que celle de l’état . Un djihadiste français ou un soldat français , c’est pareil . Un black block ou un skin violent ou un ultra jaune et un gardien de la paix , c’est pareil . Voire celle des FOs seraient moins légitime , ils seraient finalement là pour permettre l’expression de la légitime violence . En l'occurrence votre argument n'en est pas vraiment un puisqu'il peut se retourner contre vous. A savoir, que pour vous, comme pour vos ennemis, vous êtes légitime à user de la violence car vous défendez une cause nécessairement noble. Votre violence serait donc saine, pure et viserait à mettre fin à toutes les autres violences, mais c'est exactement ce que disent vos ennemis. Le relativisme moral est le nécessaire aboutissement de la négation du Divin. Le bien et le mal n'existent pas. Chaque action est rationnelle, chacun a ses raisons d'agir comme il agit. Pouvez-vous nous expliquer, de manière irréfutable, en quoi les balles d'un soldat français purifient-elles plus les âmes que celle d'un combattant de boko haram par-exemple ? Les deux balles tuent au service d'intérêts en étroit lien avec le pouvoir et l'argent. Donc oui, toutes les violences se valent dans cette perspective puisque les intérêts des uns ne sont pas supérieurs à ceux des autres. De ce fait, vous n'êtes pas meilleur qu'un combattant de l'état Islamique lorsque, comme lui, vous appuyez la violence. Les seuls qui se démarquent réellement sont ceux qui, comme moi, vouent une haine totale à toutes ces violences et condamnent fermement ceux qui tuent et ce quel que soit leur camp. Et je continuerai (je pense) à penser ainsi jusqu'au jour où quelqu'un sera capable de me sortir un argumentaire pertinent réfutant mes propos présents (ce que je n'ai jamais encore pu voir).
  10. En fait, je constate que nous nous plaignons beaucoup d'un monde hyper-violent, nous déplorons surtout cette violence lorsqu'elle nous touche directement et nous nous apitoyons sur le sort de ceux qui se trouvent victimes d'un conflit qui nous émeut particulièrement. Cependant, ainsi que cela est régulièrement le cas, nous ne parvenons malheureusement pas à percevoir la part de responsabilité qui nous incombe dans ces effets que l'on déplore avec gravité.L'humain est pleinement responsable de l'état du monde dans lequel il évolue et s'il est vrai qu'un petit nombre peut causer de grands troubles qui impacteront la majorité, il est tout aussi vrai qu'une majorité, immobile, qui s'évertue à attendre de l'autre des efforts qu'elle ne fait pas elle-même et qui ne parvient même plus à apercevoir certaines tares qui la caractérisent et qui, de fait, rendent ce monde invivable sous certains aspects, alors il est tout aussi vrai que cette majorité peut perpétuer, voir amplifier, une situation qu'elle pourrait grandement améliorer en agissant autrement.J'ai personnellement une part de responsabilité, nous avons tous une part de responsabilité dans l'état des sociétés dans lesquelles l'on évolue.Alors songeons à perfectionner nos caractères, nos comportements sans attendre de l'autre qu'il agisse similairement. Si chacun à son niveau fait un effort sur soi pour affiner grandement sa personnalité alors résultera nécessairement un changement qui s'avérera positif à l'échelle du monde.Cela passe tout d'abord par la maitrise de soi, par le contrôle sur son égo, par le fait de pardonner plus facilement, d'user d'une multitude d'efforts pour moins s'énerver quand bien même la pensée de l'autre nous révolterait et/ou que son comportement nous déplairait.La violence engendre la violence qui engendre à son tour la violence. Rentrer dans ce cercle infernal et apporter sa pierre à cet édifice nocif pour l'humanité ne constitue certainement pas une attitude sage.Il n'est pas question de se changer en profondeur d'un coup, nous ne sommes que des humains et nous sommes donc par nature faibles mais il s'agit de progresser chaque jour en luttant contre les mauvais côtés de notre nature qui nous poussent notamment à nous énerver, à répondre à l'agressivité par l'agressivité, à ne pas pardonner, à être irrespectueux des autres etc...Essayons petit à petit au quotidien de nous transformer et si nous ne voyons pas les signes de notre changement d'attitude sur l'approche qu'auront les autres avec nous alors nous en sortirons quand même gagnants par une amélioration substantielle de notre être et par une moindre soumission aux autres qui n'auront alors plus un grand impact sur nos réactions et sur notre état émotionnel. Donc la vraie question : AGIR CONTRE LA VIOLENCE OU AGIR CONTRE SOI-MEME
  11. Serait-il, par-exemple, possible de voir dans les vagues d'attentats qui nous touchent en occident (et qui ne sont que des minorations de celles qui touchent d'autres mondes depuis bien longtemps) que de simples émanations de ce que constituent nos sociétés modernes. Que ce soit au niveau étatique (j'entends par là nos croisades incessantes à travers le monde, notre production et nos vente d'armes); Que ce soit au niveau politique à l'échelon national (toutes ces guéguerres entre politiciens sur les plateaux télés ou par médias interposés); Que ce soit au niveau "télévisuel" ou plus globalement "culturel" (toutes ces télé-réalités et ces émissions de décryptages de celles-ci où l'on célèbre, outre le sexe, les violentes altercations entre les candidats; tous ces films et ces jeux vidéo qui normalisent la violence la plus glauque qui soit, toutes ces vedettes qui s'écharpent publiquement pour des broutilles); Que ce soit au niveau de nos engagements professionnels (ces rapports tendus et discourtois qui nous lient à nos collègues et/ou à nos supérieurs et ou subordonnés, toute cette jalousie et cette concurrence malsaine) Enfin, que ce soit au niveau familial. Partout la violence est présente autour de nous et nous-même le sommes quotidiennement avec les autres pour, bien souvent, des choses qui ne se distinguent en réalité que par leur caractère insignifiant. Constatons le nombre de fois où nous nous énervons dans une journée contre quelqu'un parce qu'il ne conduit pas assez vite, parce qu'il nous a grillé la priorité, parce qu'il est apparemment de mauvaise humeur au vu de sa face qui nous déplaira présentement, parce qu'il nous a mal répondu, parce qu'il a mal fait ou n'a pas fait ce qu'on attendait de lui, parce qu'il pense différemment de nous etc.....
  12. C'est avec plaisir que je vous attends dans ce sujet afin que vous puissiez démontrer le caractère mensonger de ces affirmations. Si demain vous passez en justice et que vous vous contentez de dire au juge "c'est un menteur", alors il est probable que votre propos reste comme lettre morte, en l'état.
  13. Je ne pense pas que les femmes sont des sextoys, je pense qu'en Occident les hommes les considèrent comme tels et ce ne sont pas leurs commentaires salaces que l'on peut fréquemment entendre lorsque leurs regards croisent certaines femmes, dans le cadre professionnel notamment, qui me convaincront du contraire. Quant à votre vision des femmes Occidentales et Maghrébines, je suis parfaitement en accord avec ce que vous dites. Si je peux me permettre de vous poser une question, est-ce que la volonté de plaire et d'attirer les regards (ce que nieront les femmes par-ailleurs), ne constitue t-elle pas une forme d'auto-réduction de son être à son enveloppe charnelle ? Les femmes ne sont pas naives, elles savent pertinemment que si elles travaillent leur hexis corporelle de sorte à bien figurer en terme de sex-appeal, alors beaucoup d'hommes ne les envisageront plus que sous un angle fortement réducteur et uniquement lié à leur physique et que leurs pensées et leur attitude, vis-à-vis d'elles, seront profondément intéressées et conditionnées au degré de jouissance que leur simple vue fera naitre en ces hommes. Le problème vient originellement des hommes, je suis d'accord avec vous sur ce point et je pense que la grande majorité des femmes sont victimes de ces derniers qui leur font intégrer certaines structures de pensées bien spécifiques afin qu'elles désirent volontairement s'orienter dans une voie, présentée comme progressiste, émancipatrice, lors même qu'elle n'aboutira en fait que sur une nouvelle forme de domination de l'homme sur la femme. Le fait est que même si la culpabilité première émane des hommes, il faut vivre avec la réalité. De la même façon vous n'irez pas vous promener seul tard la nuit dans un quartier mal famé en vous disant que c'est votre liberté d'agir ainsi. Il faut donc s'adapter aux maux de notre société.
  14. Ces femmes occidentales vous répondront qu'elles préfèrent s'habiller à la mode occidentale car elles ont pleinement intégré les codes culturels en vigueur qui font que si elles veulent être considérées, si elles veulent que leur soit accorder de la valeur (valeur toute relative au fond), elles se doivent de travailler leur hexis corporelle au mieux afin que le décalage soit moindre entre ce qu'elles seront susceptibles de produire et ce que la société attendra d'elles (société masculine en fait). Les normes sont créés par des hommes. La femme est sans cesse dans un rapport de dépendance à son corps qui devient constitutif de son être. Elle existe parce que séduisante. Des plus jeunes âges aux plus anciens, elle se doit de plaire, elle se doit d'attirer les regards et elle passe des heures devant son miroir (on le voit particulièrement chez les jeunes collègienes et lycéennes) afin de susciter l'intérêt des autres (des hommes en fait). Demandez-vous pourquoi il n'en est pas de même pour l'homme. En tant qu'hommes, nous n'avons pas à nous astreindre au même niveau d'efforts. Nous pouvons sortir de manière débraillée sans pour autant que l'intérêt que les autres nous porteront en pâtisse. L'homme est, quant à lui, jugé sur bien d'autres aspects (outre son physique, il y aura son charisme, sa fortune, son intellectualité, son statut social). Il n'est pas, contrairement à la femme, réduit uniquement à son enveloppe charnelle. En occident les femmes sont perçues comme des sextoys avant tout. Les gens se permettent tout un tas de commentaires salaces à leur encontre. Que n'en ai-je pas entendu de la part de collègues dans tous les métiers que j'ai exercés. La femme belle attire les sourires, les propos doux, la patience de son interlocuteur. Interlocuteur qui n'agit pas de même avec les femmes ne ravissant pas autant ses yeux. Les femmes ne sont plus perçues en tant qu'êtres doués d'intelligence, avec une âme, un caractère, une histoire de vie mais en tant qu'objets potentiellement générateur de plaisirs. Je n'ai jamais vu une société déconsidérer autant la femme que l'occident et je dois dire que le mécanisme à l'oeuvre est si puissant que les femmes n'ont d'autres choix que d'agir ainsi, si elles désirent la reconnaissance des autres, et celles-ci vont même jusqu'à penser que se réduire à n'être qu'un corps constitue une chose positive. Que les regards malsains qui les atteignent sont nobles. Que les attentions qui leur sont portées sont altruistes. Dans notre société d'adultère, de fornication et de couples mono-parentaux, j'ai vraiment du mal à entendre des discours affirmant que les gens savent se contrôler et ne savent pas ce qu'est une pulsion sexuelle et que par-conséquent, toute mesure visant à réguler les rapports entre les sexes est nécessairement néfaste.
  15. Parce que je considère que la perfection ne peut émaner que d'une autorité supra-humaine et c'est ainsi que je perçois ces prescriptions religieuses.
  16. J'aurais personnellement tenu les mêmes propos mais à l'égard de la femme Occidentale si profondément déconsidérée et réduite uniquement à son physique dans notre société. C'est dire si ce genre de choses sont relatives.
  17. Il est vrai que les prescriptions religieuses englobent tous les domaines dans la vie du Croyant. L'Islam est, en effet, un mode de vie et une politique et j'aimerais bien savoir en quoi cela est mal pour vous.
  18. Le problème étant que vous hiérarchisez les situations de façon qui peut apparaitre malsaine. Que l'un de ses parents soit tué par l'autre ou part un individu totalement étranger ne change rien à notre statut d'orphelin. Il n'est pas plus "utile" de parler des crimes conjugaux que des crimes "extra-conjugaux" qui sont incomparablement plus nombreux (il n'y a même pas la moindre comparaison possible à ce niveau là). C'est le crime qu'il faut combattre et non pas un crime. Encore plus lorsque vous semblez ne vous intéresser qu'à une partie de cette forme de crimes (puisque les cas d'hommes tués par les femmes ne trouvent pas leur place dans vos propos). C'est dire si finalement cela donne la sensation que le but recherché est tout autre que celui revendiqué et qu'une certaine misandrie (inconsciente ou non) est peut-être à l'origine de la motivation qui anime ceux qui entretiennent ces débats "partiels". Quant à l'existence, ou non, du crime passionnel, cela ne sert à rien de me citer l'avis d'une personne pensant comme vous car c'est avec vous que je discute et j'aurais préféré entendre votre argumentaire plutôt que celui d'un autre. Mais cependant pour revenir aux propos de cette personne avec qui je suis en désaccord. Je note deux phrases : "l’enjeu étant de tuer l’objet de la douleur ou la douleur elle-même." "Morte, la victime semble appartenir pour toujours à celui qui l’a tuée." C'est exactement ce que j'ai affirmé précédemment et c'est ce que je nomme "crime passionnel", à savoir tuer par passion, du fait d'un amour trop intense conduisant, parce qu'il ne peut être "concrétisé en actes ou paroles", à une douleur insupportable que l'on tente de "guérir" à travers le meurtre pour que l'objet de notre amour/haine nous appartienne à jamais (n'appartienne à personne d'autre plus précisément). Vous rejetez cette appellation car pour vous elle induit une minoration de la responsabilité de l'auteur de l'acte criminel mais je pense que vous n'arrivez tout simplement pas à dissocier compréhension (toute action est compréhensible et donc rationnelle) et agrément.
  19. La violence la plus représentée dans notre société, c'est assurément la violence d'un homme envers un homme. Pourquoi n'en dire mot ? Ne pas organiser de grands débats sur cette question ? Pourquoi placer le débat uniquement sur le plan sexuel et au sein du couple ? Ne gagnerait-on pas à tenter d'annihiler toutes les violences et ce quel que soit le sexe du destinataire ? Notamment en discutant de ce qui les favorise. Considérez-vous que cette forme de violence (physique et au sein du couple) est la seule qui vaille la peine de lutter contre ? Et si oui, pourquoi.
  20. Je pense que vous vouliez me demander plutôt si le monsieur aurait cogné aussi fort si c'était un homme ? En l'occurrence peut-être que celui-ci aurait cogné encore plus fort s'il s'était agi d'un homme dans le but de mettre hors d'état de nuire son conjoint de sorte à ce qu'il ne puisse pas riposter. Je ne pense pas qu'il y ait plus de violences, au sein d'un couple, de l'homme envers la femme si l'on considère que la violence n'est pas uniquement physique. Il y a des hommes qui se font tuer par leur conjointe. La violence psychologique est un fait et celle-ci est difficilement quantifiable pour établir des statistiques permettant de savoir combien d'hommes la subissent. D'ailleurs cela n'intéresse personne de savoir si les hommes en sont victimes car un homme victime d'une femme se fera traiter de "tapette" et son témoignage n'intéressera pas. S'il y a plus de femmes qui périssent sous les coups de leurs conjoints que l'inverse c'est uniquement du fait d'un déficit physique. La femme ne peut pas passer par le coup de poing comme l'homme le fait, c'est ce qui fait d'elle une plus grande "psychologue" au sein du couple car c'est cette forme de violence dont elle peut principalement user. Si les rapports en terme de force étaient inversés, alors les statistiques le seraient assurément également, sauf à dire que l'homme est intrinsèquement violent et que le gabarit n'entre nullement en compte dans sa prédisposition à la violence physique. Cela ramènerait le sujet sur le plan de la génétique et il serait impossible à qui que ce soit de prouver de telles affirmations. Nul doute que sa violence physique plus importante résulte de sa force supérieure et non pas d'une disposition génétique. Quant aux autres formes de violence, rien n'établit que les hommes le sont plus que les femmes (et je pense même personnellement l'inverse). Placer le débat sur un plan sexuel en affirmant que les femmes sont tuées parce que femmes (que les auteurs de ces meurtres/assassinats agissent parce qu'ils ne supportent pas ce sexe) c'est profondément mensonger et cela ne sert qu'à créer des nouvelles polémiques qui profitent assurément à certains qui tentent d'apporter de fausses réponses à ces fausses polémiques. L'homme est aussi violent que la femme. Les hommes sont les plus impactés dans notre société par la violence physique (ceux sont eux qui subissent le plus de meurtres). Mais seule une forme de violence intéresse les médias, demandez-vous pourquoi ?
  21. Ce n'est pas une question de malsanité ni de sanité à mon sens mais de nature humaine. Je ne sais pas si cet amour est malsain mais je sais que c'est l'amour. Je sais que c'est une forme d'amour qu'ont éprouvée, qu'éprouvent et qu'éprouveront des milliards de gens. On ne contrôle pas ses sentiments. Vous ne décidez pas que l'autre vous appartient mais vous éprouvez un ressenti, sur lequel vous n'avez aucun pouvoir, qui vous fait comprendre qu'il vous appartient et réciproquement. Certains aiment au point de "je suis toi, tu es moi, je t'appartiens, tu m'appartiens". Il est vrai que cet amour, qui je pense se construit sur la durée, a peut-être tendance à disparaitre dans nos sociétés modernes où les couples ne sont qu'apparence et éphémérité mais cependant il existe bel et bien. Il n'y a jamais de solutions faciles à des problèmes graves. Vous avez malgré tout fait le choix, et je le regrette, de la facilité en résumant les choses simplement, à savoir "ils sont mauvais c'est tout" mais cela et non seulement erroné, à mon sens, et ne résoudra rien non plus je le pense également. Les choses sont bien plus compliquées que cela me semble t-il. Le fait même que certaines personnes se suicident après avoir tué leur conjoint(e), voire toute leur famille, démontre bien la complexité du phénomène. L'excès peut tous nous toucher, sans que cela ne préjuge de notre degré de sanité, de morale ou de valeur intrinsèque, fonction des sentiments que l'on éprouve et du contexte social qui sera le nôtre. Moi-même qui réprouve tant la violence, je me dis que je serais susceptible d'y verser s'y j'aimais avec passion un être depuis un certain temps et que j'apprenais que celui-ci me trompait. Qui sait si malgré mes pensées, malgré mon pacifisme, je ne me transformerais pas en meurtrier sur un coup de folie causé par un trop plein d'émotions. Cela ne vise pas à excuser (je serais coupable et mériterais d'être fermement condamné dans de telles circonstances) mais à comprendre quels peuvent être les ressorts de tels drames. Qu'en somme ce n'est pas simplement une question de "méchants et gentils".
  22. Voilà une réponse d'une intelligence supérieure qui nous change des lieux-communs habituels insidieusement répandus par une classe politique qui voit, selon moi, un intérêt à présenter les choses de cette façon. Plus l'on aime, plus les risques de souffrance sont importants. Plus une personne m'indiffère moins je serais sensible à sa trahison éventuelle, à sa colère, à son dégoût, à sa haine ou autres. L'amour, la passion se situent dans un lien de corrélation avec certains excès qui peuvent aller jusqu'à la destruction d'un couple (aussi bien symbolique que physique). Le sexe de l'autre n'entre nullement en compte dans ces excès. On ne tue pas son conjoint ou sa conjointe parce qu'il s'agit d'un homme ou d'une femme (les couples homos où règnent la violence peuvent témoigner de cela). Certaines personnes ont placé le curseur sur cet élément car ils ont de l'intérêt à ce que ces violences soient assimilées à des "féminicides" (violences dirigées contre une personne du fait de son sexe féminin) mais cela n'a rien à voir. Lena Postrof est certainement trop jeune ou n'a pas encore eu l'opportunité d'éprouver une passion telle que celle que peuvent éprouver d'autres et/ou possède un mode de vie qui lui permet de relativiser et de gérer de façon moins brutale les conflits qui peuvent découler de la vie de couple et je pense qu'elle gagnerait à ne pas réduire son champs de compréhension à son propre vécu en essayant plutôt de tenter de rentrer dans la peau de ceux qui ont vécu des choses différentes, plus intenses ou qui n'ont pas un contexte de vie aussi favorable, et ceci afin d'interpréter avec plus de justesse des situations qui lui sont, pour le moment, incompréhensibles. Ps: comprendre ne signifie pas approuver ou minorer je tiens à préciser.
  23. Pourquoi faudrait-il arrêter d'affirmer l'existence de ce que vous ne pouvez pas concevoir. Peut-être que votre contexte de vie ne vous permet pas d'envisager ce que peut être un crime passionnel mais je peux vous assurer que ce genre de méfaits existe bel et bien. L'énonciation d'une telle évidence (à mes yeux) n'a pas pour but de minorer l'acte en lui-même mais plutôt de lui donner une explication. Tout crime est rationnel (au sens Boudonien du terme). Personne ne tue volontairement sans qu'une raison lui apparaisse légitime. Avoir des raisons ne signifie pas avoir raison mais toutes les raisons ne se valent cependant pas. La passion de l'autre, il faut l'éprouver pour connaitre le sens qu'elle revêt. Pour certaines personnes, la mort est plus douce que la séparation (pas nécessairement physique) avec l'être tant désiré. Rien ne les effraie plus que d'imaginer ce qu'elles conçoivent en tant qu'extension de leur être, aux mains d'un autre. L'imagination même d'une telle éventualité constitue pour eux la pire des douleurs. Le seul remède efficace contre cette torture se retrouve dans un départ définitif de cette terre de la personne aimée, ce qui permet de sceller à jamais l'union des deux âmes. Donc oui, certains crimes sont passionnels. Ils ne visent pas l'autre du fait de son sexe. Cet élément n'entre nullement en compte dans leur motivation malsaine mais seul le lien invisible qui les relie et qu'ils ne peuvent se résoudre à trancher constitue l'élément motivant dans l'affaire. C'est terrible, cela se doit d'être fermement puni mais je ne place personnellement pas ces assassinats sur le même plan que d'autres. Ce n'est pas une question d'éducation mais de nature humaine que tous vos efforts ne pourront jamais changer le moins du monde. Lorsque l'on aime, l'on se doit d'être prêt à souffrir en payant le prix fort de notre amour et plus l'on aime plus la souffrance sera potentiellement brutale (que ce soit à travers une séparation, un décès de l'être aimé ou du fait de sa violence qui mettra fin à notre existence). C'est terrible mais je ne vois pas comment l'on peut lutter contre de tels phénomènes en philosophant comme vous le faites.
  24. C'est une cause humanitaire d'un certain point de vue. En allant s'entre-tuer entre terroristes, au moins la terre se voit purgée d'extrémistes qui veulent imposer leurs idées ou défendre des intérêts néo-coloniaux par la guerre. Et ce qu'ils soient en uniforme Français ou non, tous ces gens là sont des terroristes néfastes pour notre monde et l'uniforme ne moralise pas la cause.
  25. C'est totalement abscons ce que vous dites. Si je résume votre propos, dire de quelqu'un qu'il est affilié aux Frères Musulmans c'est signifier qu'il veut prendre le pouvoir par les urnes pour imposer, par la suite, la charia ? Quant aux Salafis, vous ne savez peut-être pas que ceux-ci ne sont nullement intéressés par la politique et ne se mobilisent pas dans ces affaires (vous confondez avec les "khawarijes" ou "takfiristes modérés" que rejettent violemment les Salafis). Pour revenir à votre définition, assez floue, de ce que sont les Frères Musulmans. En d'autres termes, vous signifiez que le CCIF veut prendre le pouvoir en France et imposer la charia ? Sur quoi vous basez-vous pour de telles affirmations ?
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