Pirlouit2017

Nous n'avons d'ailleurs sur ce fil que des témoignages de gens prétendant être au bord de l'indigestion au bout de deux bouchées. Ce qui révèle des problèmes gastriques qu'on ne soupçonnait pas au sein d'une population qui n'est pas censée souffrir gravement de malnutrition.

Tu es en train d'expliquer que ces députés se mêlent de ce qui ne les regardent pas ? Ou qu'ils veulent rendre obligatoire ce qui, justement, n'est considéré comme rien d'autre qu'affligeant par les professionnels ? On n'est pas obligé de singer les Américains dans ce qu'ils ont de plus grotesque, comme d'être infichus de rester 2 heures à table.

La proposition de Prométhée : revenir aux pratiques médiévales en matière de déroulement du repas. Tu veux un tranchoir que tu jetteras aux chiens ? Une civilisation naît, progresse en se raffinant, puis tombe en décadence. Je vous suggère de vous interroger si la décadence s'incarne dans le fait d'avoir arrêter de s'essuyer ses doigts graisseux sur son justaucorps ou de proposer d'y revenir !

Ah oui, ça c'est bien ! Se promener avec carrément le cruchon qu'on porte aux lèvres.

Non, j'ai mieux, proposer de savoir se tenir et de respecter des règles de politesse que n'importe quel gamin de 6 ans est censé déjà savoir suivre.

Ca doit être charmant de vous avoir à table. Vous négociez aussi le remboursement partiel des frais de déplacement pour vous être rendu à l'invitation ?

Oui, d'ailleurs on devrait suspecter tout restaurateur d'être un empoisonneur sur pattes et de lui coller un procès si ce qu'il prépare vous a fait prendre un gramme. L'étape suivante, c'est l'alimentation par pilules, qui devrait constituer le secret espoir de tous ceux se faisant gloire de laisser leurs assiettes intactes.

Ce sont ces autres qui s'abaissent tout seuls en refusant de savoir se tenir et en s'abandonnant au règne du caprice, comme considérer comme autrement que malpoli de tout laisser dans son assiette. Vous demandez des doggy bags à vos hôtes aussi ? Une carte de resto se compose d'une pluralité de mets. Si tu considères que la moindre salade constitue déjà une épreuve insurpassable, pourquoi veux-tu te rendre au resto ? Ce serait comme aller à un concert en détestant la musique et en demandant aux musiciens de mettre une sourdine. Non parce qu'à lire certains, on dirait que le restaurateur vous attend dans la rue avec un fusil et vous force à vous installer à l'une de ses tables et qu'y manger est un pensum.

On parle d'une OBLIGATION faite à des professionnels de satisfaire des lubbies de personnes ne sachant pas se tenir. Ce serait comme obliger les hôteliers à fournir des sacs de vomis dans les chambres, au cas où le client considérerait qu'il n'a pas à se lever s'il a la gerbe. Eh bien sois logique et ne vas pas au resto. Si tu as un estomac (de mec ?!) qui ne supporte pas plus de quelques grammes de carottes râpées, pourquoi imposer à un cuisinier de lui signifier que ce qu'il prépare n'est pas avalable ? Dans d'autres sociétés, l'anthropophagie était délectable. On importe et on rend obligatoire ?

Savoir finir son repas, ce n'est pas "gaspiller". C'est plutôt être capable de quantifier ses besoins, tout en appréciant le travail de celui qui a préparé ce repas. Un client qui laisse la moitié de son assiette se montre relativement injurieux vis-à-vis du cuisinier. Si vous êtes infichu de manger une assiette, restez chez vous à grignoter un radis, car de toute évidence vous n'êtes pas sortable.

Moi je propose que pour "démocratiser", on oblige aussi les restaurateurs à prévoir un espace où l'on peut pique-niquer au sol. L'effondrement de toute tenue sociale ne fera qu'élargir le fossé entre classes sociales, la petite minorité demeurant capable de cultiver l'élégance regardant de plus en plus avec horreur des masses qui s'abandonnent au laisser-aller le plus absolu. En militant pour le recul civilisationnel du plus grand monde, vous ne faites que créer votre propre ghetto. Ah oui, j'oubliais, quand quelqu'un bouffe trop, il faut lui pratiquer des ablations chirurgicales. C'est vachement dans l'esprit du Serment d'Hippocrate. Libre à toi d'exalter la Société de la démence, accomplie avec la complicité de Diafoirus hors de toute éthique, qui profitent de la vulnérabilité mentale de certains pour s'en foutre plein les fouilles.

Se faire couper l'estomac et donc s'infliger des sévices par ablation d'un organe relevant de la pathologie mentale, on ne comprend en effet pas ce que cette personne vient chercher dans un resto. Faire tourner en bourrique le patron ?

Oui, c'est tout aussi charmant !

Il est surtout possible qu'on ne fréquente pas les mêmes coins. Je ne me sers pas sur les étals de Barbès. Quand je me fais un resto, je ne négocie pas la note avec le patron. Quand je suis un habitué, il est rare qu'on ne m'offre pas au moins le café mais je verrais comme particulièrement ahurissant d'exiger que le dessert soit le cadeau de la maison ou d'avoir une ristourne sur le Châteauneuf-du-Pape.

Rares étant les restos qui renoncent à toute marge, tes proportions ne relèvent de rien d'autre que d'une fantasmagorie. Si tu as un appétit d'oiseau, commande un plat unique et non le triptyque entrée-plat-dessert.

Se comporter en porc fait toujours du "bien" à ceux qui aiment se vautrer. La prochaine fois, tu brouteras l'herbe de mon pré.

Ca c'est le ponpon ! Tu marchandes où ? Chez le fromager du coin ? Ca doit être un régal un client comme toi !

Le fast-food aussi. La prochaine fois, va au McDo, c'est plus rationnel si tu ne sais pas rester autour d'une table.

Quand on ne vire pas dans la clochardise, non ça ne se fait pas. Après, bien sûr, c'est tout le savoir-vivre qu'on peut abolir, en instaurant comme obligatoire le fait de manger la tête dans l'assiette, en aspirant à grand bruit. Comme en Chine...

Ou lorsqu'on veut rendre obligatoire le fait pour les restaurateurs de se plier aux exigences d'asociaux particulièrement malotrus. Ne pas finir son plat relève juste du manque élémentaire de savoir-vivre. Quand on a peu faim, on ne commande pas un menu entier, et quand on n'a pas faim, on ne se rend pas du tout au resto. Et dans le cas contraire, on se force, cela s'appelle la politesse et la maîtrise de soi. Comme manger la tête dans son assiette. On n'est pas non plus obligé d'exalter les pratiques de gougnafiers des autres.

Impossible ! Car le Royaume-Uni se bat toujours avec fair-play, dans les règles du noble art, sans coups en-dessous de la ceinture. C'est même établi dans les films !

Favorable à la Trilatérale ? https://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677

Parce qu'il faut être halluciné pour mettre sur le même plan le pouvoir de l'argent et l'amicale des pêcheurs à la ligne. http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/24/amazon-ou-comment-ne-pas-payer-ses-impots_5205158_3234.html

Ta BD laisse entendre que la loi est l'expression de la volonté générale. Ce qui, au vu du pouvoir de quelques lobbys, relève de l'escroquerie intellectuelle. Mais libre à toi de penser que tu influes sur son contenu. Le problème est de considérer que le pékin moyen serait moins veule, corruptible et inapte que le professionnel de la politique. C'est une gageure qui, historiquement, ne se vérifie guère.

Dans les faits, ton second précède ton premier. Et ton "homogénéisation" est notamment initiée par des lobbys qui œuvrent à la concentration monopolistique. Tu crois que c'est un hasard si les normes communautaires plombent le commerce indépendant ?