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aliochaverkiev

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Tout ce qui a été posté par aliochaverkiev

  1. Donc personne n'est responsable de rien. C'est bien ce que je pensais : vous êtes un esclave volontaire dès lors que vous décidez que vous n'êtes responsable de rien. Vous êtes pour moi un objet d'étude intéressant. Expliquez moi en quoi vous êtes déterminé par les autres (ou par le système). Expliquez moi en quoi vous n'êtes rien. Votre idéologie m'intéresse.
  2. Je subodore que tu dois être un esclave volontaire toi. Allez, confie toi, quel reproche fais-tu au monde ? Je sens que tu es une victime. Confie toi au maitre que je suis.
  3. D'accord cet esclavage-là existe, mais je ne parle pas de cet esclavage-là, je parle de l'esclavage volontaire.
  4. Je me juge sur mon action et sur mes résultats et non pas sur votre jugement. J'adore provoquer les esclaves, c'est la seule manière de les sortir de leur esclavage.
  5. Dans ta façon de penser, qui est en ligne avec l'héritage catholique, tu penses que les pulsions t'asservissent, ce qui veut dire que tu ne t'identifies pas à la totalité de ton être, mais uniquement avec ton surmoi, avec les règles implantées en toi. Je ne suis pas de cette culture-là, pour moi "je" suis pas seulement le "moi" mais aussi le "ça" et le "surmoi", bref, l'être que je suis inclut aussi mes pulsions. Tu te divises et tu ne t'identifies qu'avec ton moi. Enorme différence culturelle, il est possible de voir là l'abime qui sépare les héritiers du judaïsme et les héritiers du christianisme : ces héritiers-là, les chrétiens, sont divisés à l'intérieur d'eux-mêmes. Je parle de l'esclavage volontaire, c'est un oxymore certes, mais il existe. Et l'esclavage volontaire crée le maitre. Il faut que tu essayes de sortir des pensées communes ressassées depuis des siècles. Je ne parle pas de l'esclavage subi, mais de l'esclavage volontaire. L'esclavage volontaire crée le maitre, tendis que c'est le maitre qui crée l'esclavage subi. Tu m'inspires certaines représentations. J'essaye de t'imaginer. Je me dis "déjà utilisé" croit dans l'harmonie de l'univers. Pour toi il y a une harmonie préétablie. Et tu tentes de t'inscrire dans cette harmonie. Tu me fais penser aux anciens Grecs qui allaient consulter la Pythie non pour savoir si leur entreprise (la guerre à l'époque) allait gagner, mais pour savoir si leur entreprise s'inscrivait dans l'Harmonie. Tu as une vision statique du monde. Celle qu'avait Einstein lorsqu'il traficotait sa variable d'ajustement pour justifier d'un Univers stable. Tu es en bonne compagnie. Alors que moi je tente sans cesse de donner des "coups d'épaule" pour animer, donner un mouvement qui porte sans cesse au-delà. Nous incarnons deux caractères différents : toi tu pars du principe d'une harmonie préétablie dans laquelle l'homme doit trouver sa place, moi je pars de l'idée que tout est à construire. Tu es un disciple d'Apollon là où je suis un disciple de Dionysos.
  6. En effet vous n'êtes pas dans la compassion, vous êtes dans l'identification. Pour être compassionnelle il faudrait que vous soyez dans l'ordre du sentiment; ce qui n'est pas votre cas.
  7. J'aime les délires de Mara-dit-gît, ça fait combien de temps qu'il ne travaille plus, qu'il n'est plus dans le réel ? Les délirants sont intéressants, leurs discours puisent dans les archaïsmes. Grâce à eux on peut se faire une idée des pensées des hommes préhistoriques. Pour un paléontologue Mara-qui-git est une aubaine.
  8. Il y a ceux qui s'identifient aux victimes et il y a ceux qui s'identifient aux meurtriers. January a fait son choix, celui qui lui fait plaisir. Cela dit les autres aussi se font plaisir. Allons y gaiement, que le meurtre de cette enfant permette aux uns et aux autres de jouir. Le but de la vie n'est-il pas la recherche du bonheur ?
  9. Dompteur de mots n'aime pas qu'on ne le comprenne pas. Du coup il devient nietzschéen.
  10. Si je parle de l'observation (et non de la spéculation) je serai enclin à penser comme vous. En effet il y a cette question d'énergie. J'ai pu vérifier cela dans certains moments de ma vie professionnelle. Telle personne est là, avachie dans un travail subalterne qui la désole. Je lui propose un autre poste. Elle refuse. Je me rends alors compte qu'elle n'a pas l'énergie de passer le cap : elle ne parvient pas à sortir de son habitude pour passer à autre chose. Elle est arrêtée, bloquée. Alors je l'aide, je l'épaule, je lui montre comment faire, je la sécurise, je dépense une énergie quotidienne à la rassurer, à lui donner confiance. Elle finit par sauter le pas. Et elle s'y met. Il a fallu que je lui communique mon énergie. Une fois installée dans son nouveau travail elle s'épanouit, elle est heureuse. Mais mieux : elle gagne elle-même de l'énergie d'avoir pu constater qu'elle était capable de faire autre chose qu'un travail répétitif. Il est vrai aussi qu'elle fut mieux rétribuée. Pourtant je ne pense pas que l'énergie puisse sauter d'un être à un autre ! donc je dirai que beaucoup de personnes sont inhibées : elles ne parviennent pas à donner du champ à leur propre énergie. Bref le système est responsable de tout et moi je suis responsable de rien. Vous aimez trop le confort Swam.
  11. Je parle des esclaves volontaires, pas des esclaves contraints, il faut suivre, petits dissipés !
  12. Et ca y est, le délire ! Avec Lococo on est dans l'asile, ça dépayse de temps en temps. Sortons du délire et parlons du réel. Ce qui m'étonne c'est que, même lorsqu'il y a des possibilités existantes de s'instruire (la formation permanente ça existe Lococo) les personnes n'en profitent pas. Il y a des personnes qui, manifestement, sont aliénées par leur travail, mais qui ne bougeront pas, malgré toutes les possibilités qui s'offrent à eux. Ces personnes restent passives. Etonnant.
  13. Les raccourcis de Pales ne doivent pas nous empêcher de parler du problème posé par l'actualité. Revenir sans cesse sur les crimes du passé, savoir qui est responsable du péché originel est un débat sans fin qui ne fait pas avancer d'un iota les problèmes actuels, qui eux, sont bien réels. Que Pales exprime un conditionnement chrétien atavique (qu'il soit réellement chrétien ou pas) c'est-à-dire qu'il ne s'intéresse qu'à la Culpabilité, cela ne nous autorise pas à sombrer dans sa névrose de la quête du premier "pêcheur".
  14. Disons que Pales est antisioniste, après tout pourquoi pas. Il n'est pas antisémite puisqu'il aime les Palestiniens, et si parfois il dérape dans la stigmatisation d'une "essence" juive, là oui cela frise l'antisémitisme, mais il faut y voir à mon avis l'expression de son esprit frustre. Le Royaume de Dieu appartient aux simples d'esprit.
  15. L'esclave par choix est-il vraiment inconscient ? Je ne parle pas là de l'esclavage qui consiste à accepter la loi de la majorité en démocratie. Car je peux très bien me donner à moi-même cette règle : je me rangerai sous la décision de la majorité (après avoir défendu bec et ongles, mon point de vue ). Je peux considérer que cette règle est celle qui permet de vivre du mieux qu'il soit possible. Je ne parle donc pas de la soumission à mes propres règles, mais de la soumission personnelle à autrui. Attali faisait remarquer qu'il était étrange que les salariés ne revendiquent pas le droit permanent à être instruits pendant leur carrière pour pouvoir explorer ainsi différents types d'emploi (salariés ou entrepreneurs). Pourquoi attendre toujours le danger du licenciement ou de la faillite ? Pourquoi ne pas explorer le champ des possibles ? Nous n'avons qu'une vie, pourquoi ne pas tout explorer, dans le mesure du possible ? Le salarié devrait exiger le droit à une éducation permanente sans attendre d'être en situation difficile. Il écrit : "Qu'on ne me dise pas que, si on refuse [ce droit à acquérir des compétences ] c'est par aversion du risque : c'est en réalité , trop souvent, par jouissance de l'aliénation". Retour sur ce plaisir à être esclave. Ce n'est pas l'inconscient qui détermine l'esclavage volontaire, c'est le désir, la jouissance à être aliéné.
  16. Dans l'Express de cette semaine, un dénommé Laurent Alexandre dont on nous dit qu'il est "chirurgien, énarque, entrepreneur" nous ressort les théories raciales du 19 siècle mises au goût du jour. L'intelligence serait d'origine génétique : "On sait aujourd'hui que l'ADN détermine plus de 50 pour cent de notre intelligence". J'adore ce : "On sait" !!! Tu parles personne ne sait rien du lien entre gènes et ce que certains appellent intelligence. D'autant qu'il n' y a pas de gène de l'intelligence. La réalité est bien plus complexe et laisse supposer que ce sont les relations croisées et multiples entre les gènes qui sont déterminantes. Nous sommes repartis pour un tour. Ce n'est plus tout à fait racial quand même, il y a un "progrès" si je puis dire par rapport aux élucubrations raciales de jadis. Ici la distinction est établie entre les individus et non pas entre les races. Mais il reste cette idée : l'intelligence est innée. Décidemment nous n'en sortirons jamais. Le personnage justifie a posteriori les différences sociales observées par un substrat génétique. Je ne suis pas dominant socialement parce que j'ai su y faire, je suis dominant parce que mon (ou mes) gène (s) de l'intelligence m'ont surdéterminé à être dominant. Le plus drôle c'est qu'il pense qu'il faut compenser cette imbécillité génétique par l'éducation. Alors que, s'il était logique avec lui-même, il suffirait de traficoter l'ADN des imbéciles pour y insérer le (s) gène (s) de l'intelligence. Comme quoi on peut être chirurgien, énarque, entrepreneur et être con.
  17. Lettre 19 29 avril 2018 Samuel, A propos de la fête Lag Ba'Omer Le jeudi 3 mai 2018 se déroule la fête juive Lag Ba'Omer. Lag signifie 33, Ba'Omer signifie « dans le Omer », le Omer étant la période décomptée à partir du deuxième jour qui suit Pessah jusqu'à la fête de Chavouot qui commémore le don de la Torah sur le mont Sinaï. Cette période dure exactement 7 semaines. Chavouot sera célébrée cette année les 20 et 21 mai 2018. Lag Ba'Omer se déroule donc 33 jours après Pessah comme son nom l'indique. Il s'agit d'une fête secondaire dans le calendrier juif. Son origine est obscure. Elle est mentionnée pour la première fois dans la littérature rabbinique du Moyen âge. Cette fête célèbre l’anniversaire du décès du rabbin Chimon bar Yo'haï qui proposa une étude mystique de la Torah. Ce rabbin vécut au deuxième siècle après J.C (on dit encore, plutôt que J.C, Jésus Christ, E.C. : ère commune, cette dénomination étant plus neutre que J.C. abréviation qui réfère au christianisme). Cette étude mystique donna naissance à la Kabbalah (la Kabbale) l’étude ésotérique de la Bible, étude appuyée sur un livre de référence : le Zohar dont ce rabbin serait l'auteur à moins que ce ne soit un autre rabbin : Moise de Léon, qui vécut au 13 siècle de l'E.C. et qui en serait l'auteur selon certains historiens. Pour illustrer l’esprit de la Kabbale voici un texte de l'un de ses adeptes anonymes : « La Kabbalah enseigne que l'univers ne commença pas par un atome ni une particule subatomique, mais par une pensée de Dieu. Cette pensée de la création comprenait un monde dans lequel chaque être humain pouvait apprécier le bonheur et la plénitude complètes, libre de toute forme de chaos et de douleur. C'est ce que le Créateur désire et c'est son intention. Pour manifester la plénitude complète, il nous faut évoluer dans notre moi supérieur. Il nous faut effacer la négativité et remplacer l'ombre par la Lumière dans nos pensées, émotions et actions. C'est dans ce but que les enseignements et outils de la Kabbalah furent donnés à toute l'humanité et le plus grand de ces outils est le Zohar» Le mythe du golem par exemple est une figure de la Kabbale. Il s'agit donc d'une approche fantastique de la culture juive. Approche parfois un peu incompréhensible (ésotérique : énigmatique, mystérieux) car elle verse dans des spéculations que rien ne permet de vérifier. C'est une approche hors sol du monde, c'est-à-dire une approche un peu magique, découplée de l’expérience et de l’observation réelles. Mais la kabbale peut permettre d’exprimer avec bonheur nombre de sentiments intérieurs. Ce peut donc être un mode d'expression, une façon de donner corps à des mondes qui, bien que surréalistes, n'en sont pas moins des réalités d'un autre monde. Selon la tradition, pour avoir critiqué le pouvoir romain, le rabbin Shimon bar Yo'haï dut se réfugier avec son fils dans une grotte où ils demeurèrent douze ans, s’enterrant jusqu’au torse pour économiser leurs vêtements, étudiant la Torah pendant que Dieu pourvoyait à leurs besoins en suscitant un caroubier et un cours d’eau. Les savoirs sur lesquels ils méditaient étaient si profonds qu’à leur sortie leur regard pouvait embraser le monde. A l'approche de sa mort le rabbin divulgua à ses disciples les secrets sublimes dont il était devenu le détenteur. Il est dit que cet enseignement contenait la lumière primordiale cachée grâce à laquelle Adam pouvait voir d'un bout du monde à l'autre avant d'être chassé de l'Eden. C'est pour cela que cette fête est célébrée en allumant de grands feux. En Israël un grand bûcher est allumé près de la tombe (supposée) de Rabbi Shimon bar Yohaï, vers deux heures du matin, au milieu de danses et de cris de joie. Ce jour est aussi l'occasion de fêter la fin d'une épidémie qui aurait décimé les disciples d'un autre rabbin, le rabbi Akiva, dont Chimon bar Yo'haï fut l'un des élèves. Les raisons de cette fête n'ont pas plu à tous les juifs. Certains virent dans cet enthousiasme pour l’ésotérisme un manque de sérieux. Ceux-là décidèrent d’utiliser cette fête pour commémorer le soulèvement des Judéens au deuxième siècle de l'E.C. mené par Shimon bar Kokhba contre les Romains qui occupaient alors la Judée. Les sionistes vénèrent ce chef de guerre, ils y voient un modèle dans leur lutte nationaliste. Néanmoins cette récupération est ambiguë. Shimon bar Kokhba mena une guerre contre un ennemi dont il n'avait pas mesuré la puissance : les Romains eurent raison de lui, ils massacrèrent un nombre considérable d’Hébreux, ils détruisirent Jérusalem et ils dévastèrent la Judée. Faute d'avoir su apprécier le rapport de force cet homme a entraîné la disparition de la Judée. Il fallut attendre 2000 ans pour qu’Israël renaisse. De plus cet hommage rendu à un chef certes charismatique mais suicidaire exalte exclusivement la guerre. Dans le contexte difficile du problème posé par le devenir des Palestiniens une telle exaltation est maladroite. Ces nostalgiques de la guerre totale allument eux aussi des feux partout en Israël, le feu exprimant pour certains l'ivresse des passions guerrières. Nous sommes aux antipodes des intentions originelles de Chimon bar Yo'haï, qui voulait illuminer le monde et non pas le plonger dans la guerre.
  18. En 1853 Joseph Arthur de Gobineau (1816-882), romancier français, sort son « Essai sur l'inégalité des races ». Dans ce livre l'auteur part de cette idée : il y eut une seule humanité à l'origine mais, à la suite de la dispersion de celle-ci dans le monde et de l’isolement de leurs implantations géographiques, apparurent des descendances qui se différencièrent radicalement sur le plan biologique et culturel. Le biologisme de Gobineau est sommaire mais il affirme des différences de caractère entre les trois races propres à leur « être ». Ces trois races sont la race noire qui descend de Cham, la race jaune qui descend de Sem et la race blanche qui descend de Japhet. Gobineau dresse une description de chaque race et crée une hiérarchie entre elles mettant au sommet la race blanche, la seule qui soit apte à construire des civilisations, et tout en bas la race noire. Pour lui le moteur de l'histoire est le mélange des races qui provoque le métissage (c'est ainsi qu'il affirme que les sémites sont le résultat du croisement entre les races noire et jaune), métissage qui dans un premier temps est favorable à l’émergence des civilisations pilotées par la race blanche mais qui, à terme, finit par provoquer la dégénérescence et la fin des civilisations (pour lui les grecs anciens ont dégénéré sous l'action du métissage avec les sémites). Le métissage conduit ainsi à l’émergence d’idéologies telles que l’égalité de tous, égalité conduisant à dégrader la puissance créatrice des blancs. Si le métissage permet aux races inférieures de s’élever, en revanche il provoque l’abaissement de la race blanche. Gobineau est un pessimiste : à terme l'humanité disparaîtra emporté par un métissage et une indifférenciation des peuples et des individus conduisant à l’extinction de toute dynamique. Son essai n'eut pas de succès en France, en revanche il reçut un écho favorable en Allemagne auprès d'une élite pensante. Ce que retint cette élite de cet ouvrage c'est le danger du métissage et la nécessité de maintenir la pureté de la race, notamment la race germanique, expression la plus pure de la race blanche, seule race civilisatrice dans le monde.
  19. Parce que la transmission ce n'est certes pas auprès de vous qu'elle est assurée par des personnes comme Satinvelours ou moi, elle est assurée dans la Réalité, auprès d'enfants, d'ado et de jeunes adultes à travers nos activités sociale et familiale réelles. Transmettre à des personnes qui ne font rien d'autre que d'émettre des opinions, sans fournir aucun travail de recherche, et qui ne donnent aucun sens social à leurs bavardages n'a aucun intérêt. C'est en ce que vous représentez la NEGATION du sens de la transmission que vous excitez chez ceux qui transmettent réellement une énergie renouvelée. Votre désir de savoir n'a pour but que d'accroitre votre confort. Vous engendrez une révolte salutaire. Merci encore d'inspirer cette révolte salutaire; en dégradant la pensée dans son exercice vous êtes le combustible dont se nourrit le feu et le sentiment de la nécessité de toujours transmettre...dans le réel, dans les populations qui ont réellement besoin que nous leur transmettions les savoirs. J'aime en vérité venir travailler ici : savoir que je viens dans la nuit me rend meilleur. Continuez d'être la nuit : vous êtes ainsi l'un de mes combustibles. Le travail sur la littérature que fait par exemple satinvelours ici est un travail qui n'est pas destiné à vous : elle forme tous ces professeurs des pays francophones qui ensuite vont transmettre à leur tour la culture française dans le monde. Vous n'êtes certes pas la cible de ses efforts ! Au contraire. Votre façon de néantiser la pensée en ne lui donnant aucun autre sens que celui de jouir pour vous-mêmes, cette façon que vous avez de dégrader la pensée permet d'accroitre l'énergie de créer. Merci encore et merci pour ceux qui reçoivent notre enseignement dans le réel et se déploient ensuite dans la vie avec succès (nous avons cette chance de voir les effets de notre action).
  20. L'idée de race, qui n'avait jamais réussi à accaparé les esprits malgré sa conception déjà ancienne pris soudain une importance intense avec la publication en 1859 par Darwin de son œuvre maîtresse : « l'origine des espèces », dont le titre complet est celui-ci : « l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la lutte pour l'existence dans la nature ». Cette œuvre fut ainsi comprise : les espèces dérivent dans le temps les unes des autres; les individus d'une même espèce se distinguent les uns des autres par des différences anatomiques, fonctionnelles ou morales plus ou moins amples; les différences sont favorables ou non, selon les circonstances. L'animal doué l'emporte sur ceux qui ne le sont pas; sa descendance est la plus nombreuse : elle domine la progéniture des individus défavorisés et, peu à peu, se substitue à elle. Une nouvelle espèce remplace l'ancienne. Cette vision engendra cette philosophie : le moteur de l’histoire dans le règne animal est la compétition entre les espèces donc, pour certains penseurs, le moteur de l'histoire entre les hommes est la compétition entre les races humaines. Ce saut philosophique est un saut dans la guerre. Il n' y a pas d'entente entre les races, il y a combat. Reste à définir les races humaines. Ernest Renan définit les races selon des attitudes spirituelles différentes voire antagonistes. Ce n'est pas encore la race dans son acception la plus étroite : un ensemble de spécifications biologiques. En effet même ceux qui pensaient qu'il existait des différences raciales entre les hommes partaient tout de même du principe qu'à l’origine il n' y avait qu'une seule espèce humaine, influencés en cela par le mythe de le Genèse dans la Bible : il y eut un premier homme Adam, il y eut une première femme, Eve, et le genre humain descend de ce couple originel.
  21. Ma réflexion sur les maitres et les esclaves n'a pas pour vue le débat sur la question tel qu'il était mené au 19ème et au 20 ème siècles. Je ne parlais pas de l'esclavage subi mais de l'esclavage choisi. Ce qui fait question, pour moi, c'est cette observation suivante : dans quantité de couples, de plus en plus, des hommes choisissent, volontairement, d'être les esclaves de leur femme. C'est même étonnant le nombre d'observations qu'il est aujourd'hui possible de faire dans ce sens. La libération de la femme devait renverser le despotisme des hommes, grâce à leur libération professionnelle, à la maternité choisie, à un arsenal de lois réprimant la violence faite aux femmes etc. Le despotisme dans le couple étant due à l'essence même de l'homme, du macho, si les femmes se libèrent, ouf, fini la tyrannie des hommes. Finie la tyrannie dans le couple. Or ce qui est observé c'est que de plus en plus de couples sont tels que la femme exerce un despotisme radical sur l'homme. Le nombre d'hommes tués dans le couple ne cesse lui aussi d'augmenter. Etonnant tout de même. Mais ce qui est encore plus étonnant c'est que la femme était ou est (encore) soumise par force à l'homme (la libération n'est pas achevée) tandis que dans ces couples où la femme exerce sa tyrannie il est clair que l'homme se soumet par...choix.
  22. aliochaverkiev

    La conscience

    Vous employez le mot "faible" dans un autre sens. Jouer dans le registre de la mauvaise foi ne m'intéresse pas. J'ai suffisamment de travail pour ne pas perdre mon temps dans des enfantillages.
  23. Le sens du mot antisémitisme a varié au cours du temps. Aujourd'hui il désigne toute hostilité exprimée et commise contre les Juifs en tant qu'ils forment une communauté historique, culturelle et religieuse. Le mot exact qu'il faudrait employer c'est : antijudaïsme, pensée ou idéologie qui existait avant l'émergence de l'antisémitisme. Dans le mot "antisémitisme" il y a, ajoutée à l'antijudaïsme, un jugement racial. C'est cette dimension raciale qu'il est nécessaire de comprendre pour expliquer la vague d'extermination engagée contre les Juifs par les Européens au vingtième siècle. La signification raciale du mot fait qu'il désigne dans son objet tous les sémites, y compris les Arabes (en opposition donc avec le sens aujourd'hui donné à ce mot par les Occidentaux). Mais aussi ce mot implique la détermination inamissible du sémite: puisque sa détermination est raciale il lui est absolument impossible de sortir de sa qualité de sémite, l'idée raciale étant celle-ci : une race est déterminée par une hérédité, par des gènes et par un ADN spécifiques dont le porteur ne peut pas se débarrasser. Le concept de race enferme, emprisonne l'individu dans une essence irréfragable. L'individu est absolument déterminé par ses gènes. Dans cette philosophie-là, un hébreu ou un arabe converti au christianisme par exemple reste un hébreu ou un arabe. Pour comprendre cette philosophie il faut revenir à l'époque de la création du mot. Lui-même construit à partir du mot : sémite. Au dix-neuvième siècle les philologues (grammairiens spécialistes des langues anciennes) en étudiant la structure des langues du monde occidental et du moyen orient en conclurent qu'elles pouvaient malgré leur diversité être ramenées à seulement deux souches distinctes (et étrangères l'une à l'autre ) : la souche indo-européenne dont les Germains, les Indiens, les Grecs, les Latins, les Perses etc. seraient les descendants et la souche sémite dont les Hébreux et les Arabes seraient les descendants. Ecoutons Ernest Renan, philosophe français (1823-1892) penseur représentatif des idées en cours à cette époque-là, lors de son discours d'introduction au Collège de France, en 1862 : "La ligne de démarcation [entre indo-européens et sémites] révélée par l'étude des langues, ne tarda pas à être fortifiée par l'étude des littératures, des institutions, des mœurs, des religions". "On reconnaît dans les littératures de l'Inde, de la Grèce, de la Perse, des peuples germaniques des genres communs tenant à une profonde similitude d'esprit". " La littérature des Hébreux et celle des Arabes ont aussi entre elles beaucoup de rapport...mais au contraire, elles en ont aussi peu que possible avec [celle des indo-européens]". Dans ce discours Ernest Renan tient à souligner le caractère radicalement "étranger" de l'esprit sémite vis à vis de l'esprit indo-européen, donc de l'esprit européen. Il continue ainsi : "Les peuples indoeuropéens eurent à l'origine, un vieux droit...la vie patriarcale des Hébreux et des Arabes fut soumise, sans contredit à des lois toutes différentes" "Enfin la comparaison des religions est venue jeter...des lumières décisives. [Cette étude] a démontré que tous les peuples indo-européens eurent à l'origine, une même langue, une même religion". " Cette religion c'est le culte des forces et des phénomènes de la nature" tandis que les développements des peuples sémitiques offrent un caractère dogmatique, de monothéisme sévère" "Voici donc deux individualités qui remplissent à elles deux le champ de l'histoire [occidentale et moyen oriental]. "Essayons de démêler dans cet ensemble complexe la part de chacune des deux grandes races qui par leur action combinée et le plus souvent par leur antagonisme ont amené l'état du monde dont nous sommes les aboutissants". Renan emploie le mot "race", mot dont l'écho dans les esprits fut désastreux.
  24. Lettre 18 28 avril 2018 Samuel, Après les Livres de Samuel, suivent les Livres des Rois. Premier livre des Rois Histoire de Salomon Salomon fut un roi admiré auquel la tradition attribue l’écriture du Livre des Proverbes. Mais c'est en tant que bâtisseur du Temple de Jérusalem qu'il grava son nom en lettres d'or dans les annales d'Israël. Ce temple édifié à la gloire de l’Éternel eut pour vocation de supplanter tous les lieux de cultes locaux dispersés à travers le pays afin de symboliser l'unité d’Israël. Il sut maintenir la paix dans le royaume en développant des relations commerciales avec ses voisins et en contractant un mariage avec la fille de Pharaon, le roi d’Égypte. Selon la Bible jamais Israël ne fut aussi prospère que sous son règne. Salomon est connu aujourd'hui dans le monde entier pour son jugement notoire appelé « Jugement de Salomon ». Deux femmes qui vivaient sous le même toit mirent au monde simultanément deux garçons. L'une étouffa par mégarde le sien en s'endormant sur lui.Quand elle trouva son enfant mort elle vola l'enfant de l'autre femme pendant son sommeil mettant à la place le sien.Quand cette dernière se réveilla elle se lamenta, mais, observant attentivement le bébé, elle se rendit compte que ce n'était pas le sien. Aussi exigea-t-elle de l’autre qu'elle lui rendit son enfant. Mais celle-ci ne voulut rien entendre. L'affaire fut exposée à Salomon. Le roi les écouta, puis il ordonna : « Qu'on m'apporte une épée ». Un garde apporta l'épée. Le roi lui dit : « Partagez l'enfant vivant en deux et donnez la moitié à l'une et la moité à l'autre». Alors la femme dont le fils était vivant s’adressa au roi, car sa pitié s'était enflammée pour son fils et elle dit : « S'il te plaît, Monseigneur ! Qu'on lui donne l'enfant, qu'on ne le tue pas ! » alors que l'autre disait « Il ne sera ni à moi, ni à toi, partagez ! » Alors Salomon prit la parole et dit : « Donnez l'enfant à la première, ne le tuez pas, c'est elle la mère » . La Bible continue en ces termes: « Tout Israël apprit le jugement qu'avait rendu le roi et tous le révérèrent car ils virent qu'il y avait en lui une grande sagesse divine pour rendre la justice » Cet événement fut mis en peinture par de nombreux artistes dont Giacomo Pacchiarotti (Italien, 1474-1540) et surtout par Nicolas Poussin (Français, 1594-1665) dont le tableau est exposé au Louvre. Salomon construisit d'autres édifices publics imposants à Jérusalem. Toutes ces constructions grevèrent considérablement les finances du royaume. Ainsi Salomon dut céder la région du Nord d’Israël au roi de Phénicie dont il était le débiteur mais surtout il écrasa d’impôts et de corvées ses sujets. Du coup une partie de la population commença à marquer de l'hostilité envers la dynastie davidique et la tribu de Juda (les rois d’Israël sont tous issus de la tribu de Juda, quatrième fils de Jacob et de Léa). En plus Salomon eut plusieurs femmes issues de peuples étrangers, il les aima et il leur rendit hommage en respectant et en honorant leurs dieux, ce qui était contraire à la Loi. La remise en question de la centralité du temple de Jérusalem commença à être remise en question par les prêtres de Silo que le roi avait évincés. (A Silo, ville de Samarie, une province d’Israël, avait été édifié un grand sanctuaire qui constituait le lieu central de la religion d’Israël avant que le temple fût construit). Ces prêtres suscitèrent des révoltes parmi les officiers du roi afin de retrouver leur prééminence religieuse. C'est ainsi que Jéroboam, de la tribu d'Ephraïm, se révolta contre le pouvoir de son roi. Mais il ne put rien tenter contre Salomon et il dut s'exiler en Égypte. Salomon régna de 970 à 930 avant J.C. Quand il mourut il transféra son pouvoir à Roboam, le fils qu'il eut d'une de ses femmes : Naama, une Ammonite, peuple sémite (non hébreu) qui vivait à l'endroit de la Jordanie d’aujourd’hui.
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