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Tout ce qui a été posté par aliochaverkiev
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Ne pas avoir d'enfants est le meilleur service à rendre à l'humanité
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Dan229 dans Education et Famille
Vous êtes un phénomène ! J'aime ! -
Ce message est hors sujet non ? Vous auriez pu me le transmettre en bal. Pourtant vous ne serez pas sanctionné. Pourquoi ? De quel droit vous me tutoyez ? Vous êtes flic ? Le respect vous connaissez ? Fin du HS.
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Les propos antisémites c'est moi qui les subis, vous êtes gonflé vous, Pila sort des attaques antisémites et c'est moi que vous avertissez. vous faites fort.
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Figurez vous que, pour avoir protesté contre Pila je suis averti et menacé d'être banni ! dingue non ? En tout cas si je disparais du forum que l'on sache que ce sera pour avoir défendu la judéité ! Décidemment ça continue.
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D'accord avec toi. Il s'agit bien sûr d'une guerre de territoire. Et qui dit guerre de territoire dit rapport de force. Le problème est : comment sortir de cette logique de guerre ? Ceux qui perturbent la situation ce sont les Européens avec leur antisémitisme tourné aussi bien contre les juifs que contre les arabes. Car ne te trompe pas Hanss, ceux qui, ici, (européens) ont de la compassion pour les enfants palestiniens, n'hésiteront pas à massacrer ces mêmes enfants si leurs intérêts vitaux étaient en jeu.
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J'imagine que vos ancêtres ont dû tuer les miens sans vergogne. Les Européens m'amusent à transférer leur culpabilité sur les Israéliens. Qui êtes vous ? Un Européen ? Remontez dans votre ascendance, débusquons ceux, qui, dans votre lignée, ont tué 3 000 000 de juifs polonais sur une communauté de 3 300 000 juifs. Vous les Européens vous êtes à jamais disqualifiés. Vous avez commis le pire du pire et en plus vous la ramenez. Vous avez assassiné mes ascendants et vous osez me faire la leçon. Vous êtes un monstre. Et vous le savez. Je veux bien entendre la critique des Arabes à mon endroit mais certainement pas celle des goys européens. Vous qui avez commis le pire que 'humanité" a jamais vu.
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La plupart des intervenants qui soutiennent (avec amour) les Palestiniens n'enverraient jamais leurs enfants en première ligne, en raison de leur culture européenne. Mais ils sont magnanimes avec le comportement des Palestiniens. Pourquoi ? Parce que, malgré leur compassion, ils considèrent que les Palestiniens sont des 'inférieurs", c'est pour cela qu'ils sont complaisants avec leur comportement. Pour eux les Palestiniens c'est l'équivalent du bon sauvage de Rousseau. On pardonne au bon sauvage comme on pardonne aux animaux. Moi je ne pardonne pas, parce que pour moi un Palestinien c'est un homme, pas un chien.
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Ne pas avoir d'enfants est le meilleur service à rendre à l'humanité
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Dan229 dans Education et Famille
Vous écrivez, de manière concise, ce que je ressens. Une foromeuse me demande de me décentrer, elle a raison. Je me décentre et je "tombe" sur quoi ? Sur ce que vous avez écrit ici. Je choisis (j'aime votre terme : "choisit") de me laisser guider. J'ai un guide. Qui ? Vous dites : "Dieu", ça me plait. Sauf que le mot "Dieu" est tellement galvaudé que je rechigne à dire Dieu. -
Merci ! C'est sympa de m'encourager à devenir ce que je suis ! cela dit, votre message me va droit au cœur.
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Je ne vois pas en quoi Anatole est haineux. Il fait simplement remarquer que les méthodes d'action des Palestiniens sont originales : mettre les bébés devant. Curieux. C'est dire le respect d'une certaine culture pour les enfants. Ensuite c'est bien beau de critiquer Israël, comme si ça suffisait. Peut-être serait-il intéressant de trouver des solutions. Mais comme les compassionnels (pour les Palestiniens) ne se sentent responsables de rien, il disent : qu'Israël se démerde. Très bien. Alors que fait-on ? On ouvre les frontières ? Vous savez tous, tous ceux qui défendent les Palestiniens, que faire cela c'est exposer à leur tour les populations juives à des massacres, car laisser enrendre que les Palestiniens sont de gentils garçons qui n'oseraient pas toucher un enfant juif, faut quand même pas se foutre de la gueule du monde. Alors que faire ? Laisser rentrer des Palestiniens progressivement, au compte-gouttes, pourquoi pas ? Trouver d'autres solutions ? Oui mais avec qui ? Vous, qui êtes si amoureux des Palestiniens vous n'en voulez pas chez vous, surtout pas ! Même les pays arabes n'en veulent pas ! Alors que faire ? Le problème devient de plus en plus difficile à résoudre puisque les aides octroyées aux Palestiniens les encouragent à faire des enfants ! Certains jouent cyniquement la démographie contre les Israéliens. Non, vous n'avez aucune solution. Derrière votre compassion il n' y a aucune attitude responsable. Tant que vous ne ferez pas l'effort intellectuel de proposer des solutions, pour moi votre compassion c'est bidon, c'est une façon de se faire passer pour "bons" à bon compte.
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Ne pas avoir d'enfants est le meilleur service à rendre à l'humanité
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Dan229 dans Education et Famille
D'après cette étude sociologique il faut aussi que le carré de la distance entre les deux pupilles de l'homme soit égal à la racine carrée du cube de la longueur du périnée de la femme, sinon ça ne marche pas. -
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Non ce ne serait pas le fin du judaïsme. Israël, le pays, a déjà été détruit dans le passé. Et même complètement détruit par les romains, Jérusalem ayant été rasée, puis interdite aux Juifs. Les Juifs ne disparurent pas pour autant, ils furent dispersés. Israël a dû attendre 2000 ans pour retrouver une terre. Si cette terre devait à nouveau lui être ôtée, Israël survivra dans la diaspora, comme il a survécu pendant des millénaires. Israël est la Mémoire.
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les maitres et les esclaves
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Nous ne fonctionnons pas de la même façon vous et moi : je me fais du souci pour ceux dont je m'occupe. C'est comme ça et je ne changerai pas. Ensuite j'ai décidé de faire mienne mon hérédité culturelle maternelle : nous sommes tous responsables de tout, c'est un choix culturel. Vous avez une représentation du monde qui n'est pas la mienne. Je ne cherche pas à vous convaincre, à vous convertir ! Mais vous ne me convertirez pas non plus. Je tiendrai ma position culturelle, et tant que je vivrai je me déciderai responsable de l'état du monde. C'est comme ça. -
nDans "Le Point" du 10 mai 2018 Stanislas Dehaene est interviewé. "Comment apprendre vite et mieux de 7 à 97 ans". J'achète le magazine. Déception. Après la longue litanie des diplômes et fonctions du personnage, destinée à séduire les esprits faibles, Dehaene, qui vient d'être nommé au Conseil scientifique par Blanquer, nous sort une conception de l'enseignement classique qui reprend tous les poncifs des années 50 et 60. Comment un tel homme qui produit des études aussi poussées sur le fonctionnement du cerveau, peut, quand il s'agit d'action, émettre des idées aussi classiques ? Il y a bien un gap, un abime même entre la pensée et l'action. Il y a des personnes qui sont incapables d'imaginer une quelconque action originale quand bien même ils seraient des génies dans l'analyse des situations. Ecrire des pages entières sur la conscience sans soi-même prendre conscience que toutes ses idées émises sur l'éducation sont issues de principes et préjugés reçues exclusivement du milieu social d'origine reste énigmatique. Dehaene parle des maths. Il met ses enfants dans une école qui adopte la méthode Montessori et il s'émerveille que ses enfants soient capables, très jeunes, de faire des additions avec des nombres à 4 chiffres. Il en déduit que les enfants ont, très tôt, une capacité à l'abstraction concernant les nombres. C'est faux. Bien sûr la plupart des parents qui espèrent que leurs enfants deviennent des lumières, apprennent à leurs enfants à compter très tôt. Et la plupart des enfants en effet se mettent à compter rapidement. Et les parents de s'émerveiller : Ouh ! ma fille ou mon fils sait déjà compter jusqu'à 100, quel futur génie ! Je suis moi-même tombé dans le panneau avec mon fils ainé. Mais en l'observant je me suis rendu compte que parfois il déraillait dans l'ordre d'énonciation des nombres. Cela m' a surpris. Le déraillement était rare mais il existait. En observant les enfants géniaux des autres parents je me suis rendu compte qu'eux aussi parfois déraillaient. Je me suis alors aperçu que les enfants comprenaient qu'il y avait un ordre d'énonciation. Mais à aucun moment ils n'avaient saisi que le nombre prononcé était le cardinal d'un ensemble ! Ils ne produisaient pas une extraction savante du nombre à partir d'un ensemble d'objets ! Ce sont les adultes qui croient ça ! Dehaene tombe dans le même panneau ! Il croit que, parce que ses enfants peuvent compter très tôt jusqu'à cent, qu'ils ont compris que les nombres étaient une succession construite de quantités incrémentées d'une unité dans l'énonciation. Absolument faux. Ainsi un homme mondialement connu pour ses travaux n'est pas foutu de comprendre le fonctionnement du cerveau d'un enfant, lequel travaille d'abord par mimétisme, en s'appuyant sur une mémoire (la mémoire ordonne les évènements dans le temps, donc elle ordonne les nombres dans l'ordre donné par les adultes à l'enfant), et non pas sur la manipulation d'abstractions, et non pas sur la manipulation savante de cardinaux. Disons qu'apprendre aux enfants à compter très tôt exerce leur mémoire certes, mais cet apprentissage ne permet absolument pas d'anticiper sur leur capacité à l'abstraction future mathématique.
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Naissance du concept d’existence
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
J'adhère à la position de Nietzsche, il n' y a pas d' "être", cette conception est un pur imaginaire. Comme il n'y a pas de "Dieu", au sens monothéisme. Mais il y a, comme tu dis, les valeurs. Ce sont quoi les valeurs ? Comment apparaissent-elles ? C'est que nous sommes sans cesse (sauf les oisifs d'ici) obligés de faire des choix, car nous sommes tous en action (sauf les oisifs d'ici, bis repetita). Dès lors que nous avons des choix à faire, nous nous orientons en fonction de valeurs. Donc tu as raison, la question est : comment détermine-t-on des valeurs ? -
Correspondance 2 Le 13 mai 2018 Bonjour Samuel, Il existe des synagogues aux USA où la circoncision est remplacée par une autre cérémonie : le Brit Shalom. Cette cérémonie est promue par différentes branches du judaïsme libéral (le judaïsme humaniste, le judaïsme réformiste, le judaïsme progressiste) qui s’opposent à la circoncision qu'ils considèrent être une mutilation imposée à l'enfant, sans son consentement. Aujourd’hui il existe même un pays en Europe, l'Islande, qui envisage de faire voter une loi l’interdisant. La circoncision restera possible mais uniquement si celui qui la demande est autonome dans son jugement, c'est-à-dire s'il est adulte (ou peut-être adolescent). La question de l’identité juive (et donc de la circoncision) est un objet de débat incessant entre les libéraux et les orthodoxes. La circoncision rituelle de l'enfant mâle au huitième jour de sa vie fait partie d e la Loi juive, la Halakhah. Dans la bible hébraïque, Tanakh, il est écrit, Genèse 17, 11-14 : « Vous retrancherez la chair de votre excroissance et ce sera un symbole d’alliance entre moi et vous. A l'âge de huit jours, que tout mâle, dans vos générations, soit circoncis par vous ; même l'enfant né dans ta maison, ou acheté à prix d'argent parmi les fils de l’étranger, qui ne sont pas de ta race. Oui il sera circoncis, l’enfant de ta maison ou celui que tu auras acheté ; et mon alliance, à perpétuité, sera gravée dans votre chair. Et le mâle incirconcis, qui n'aura pas retranché la chair de son excroissance, sera supprimé lui-même du sein de son peuple pour avoir enfreint mon alliance» Les orthodoxes ont une lecture littérale de la bible, c'est-à-dire qu'ils prennent les écrits pour argent comptant, sans aucun recul ni esprit critique. Les libéraux au contraire pensent que même si la Loi est d'inspiration divine, elle a été exprimée par la bouche d'êtres humains et qu'en cela elle est déjà une interprétation. Pour eux ce sont d'abord des hommes qui parlent (Dieu ne parle pas) et en cela il est nécessaire de s'attacher à l'esprit des textes mais pas à la lettre des textes. Comme tu fais partie, malgré toi, à New York, d'une synagogue tenue par les orthodoxes (ton grand oncle en est le rabbin) ils ne cessent de faire pression sur toi pour que tu te fasses circoncire. Pour eux en refusant la circoncision tu exprimes intentionnellement le désir de ne pas faire partie de la communauté, ce qui les exaspère. Néanmoins ils ne peuvent pas te dénier ton identité juive (si tu décides d'épouser cette identité) car selon d'autres aspects de la Loi tu es juif, même non circoncis, car ta mère est juive. En effet même dans les groupes les plus orthodoxes, l'identité juive est définie par filiation matrilinéaire. Un enfant né de mère juive est identifié comme juif, qu'il soit circoncis ou pas. Dans le judaïsme progressif, les garçons non-circoncis sont autorisés à suivre l'éducation religieuse et à faire leur bar mitzvah s'ils sont issus de mère juive et ont été élevés avec une identité juive. C'est en 200 de l'Ere Commune qu’apparaît cette règle de la transmission de l'appartenance au peuple juif par la mère, règle édictée dans la mishna. La mishna regroupe les lois orales juives prononcées par les rabbins, loi orale consignée dans le Talmud. Il suffirait que, dans le cas où tu aurais envie de faire partie d'une communauté, tu trouves une synagogue tenue par les libéraux pour que tu ne sois plus sollicité comme tu l'es actuellement. Encore faudra-t-il que tu trouves une synagogue qui remplace la circoncision par le brit shalom car tous les libéraux n'acceptent pas encore cette cérémonie. Aujourd’hui le judaïsme libéral regroupe la majorité des juifs religieux dans le monde. La division entre orthodoxes et libéraux date du siècle des Lumières avec l’apparition de la Wissenschaft des Judentums (science du judaïsme) reconnue par les tendances libérales, rejetées par les tendances orthodoxes. La Wissenschaft des Judentums a été fondée par des juifs allemands qui ont voulu adopter une approche historique et scientifique du judaïsme avec l'intention de resituer l'histoire des juifs allemands dans l'histoire allemande. Ses initiateurs prirent de la distance avec l 'esprit religieux du judaïsme adoptant même parfois un point de vue athée tout en restant ancrés dans leur identité judéenne. C'est ainsi que fut ultérieurement créé le mot « judéité » qui réfère à une identité juive ancrée dans l’histoire , la mémoire, la défense de certaines valeurs, par opposition avec le mot « judaité » qui exprime le fait d’appartenir à la religion juive. L'union mondiale pour le judaïsme libéral est présente dans 42 pays du monde avec 1200 communautés et réunit près de deux millions de membres. Son siège est à Jérusalem et ses bureaux régionaux à Londres, à Moscou et à New York. Je te parlerai dans des jours prochains de l'antisémitisme puisque tu t’interroges beaucoup sur cette idéologie. Mais je préfère attendre de t'avoir parlé de l'exil à Babylone du peuple juif car c'est à partir de cet événement que s'est développée la diaspora juive, diaspora qui n'a plus jamais cessé d'exister depuis, qu' Israël ait retrouvé un territoire ou pas. La diaspora juive, soit la dispersion des Juifs dans le monde a créé une situation unique qu'il est nécessaire d'apprécier pour pouvoir parler de l' antisémitisme. Je t'en parlerai dans une prochaine correspondance. Je t'aime, mes pensées vont toujours vers toi
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J'ai déjà écrit, il faut développer votre attention Blaquière, que ce que je mets entre guillemets sont des citations du livre de Dehaene. Je porte ainsi à la connaissance d'un certain lectorat, les résultats de ses recherches. Cela me parait important d'informer, avant de produire ses propres jugements. Bien sûr je pourrai citer des liens. Mais ce n'est pas ma culture : je ne renvoie pas le lecteur vers un lien, je lui écris in extenso les textes à découvrir. Je suis naturellement porté vers le travail , c'est comme ça Blaquière, je ne me contente pas de cracher ici, comme vous le faites, mes pulsions matinales.
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les maitres et les esclaves
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Me décentrer c'est tout de même quasiment mon métier. Quand, hier, je passe trois heures à écouter une ado qui vient prendre des cours de maths mais qui est en train de vivre une situation désespérante, je renonce à l'enseigner et je l'écoute. Je sais qu'il est nécessaire de renoncer à moi-même, qu'il est nécessaire que je l'écoute pour qu'elle puisse reprendre pied. Ce travail d'écoute occupe la moitié de mon temps lorsqu'il s'agit d'enseigner. Nous sommes dans une société ou tous ont de tels problèmes qu 'aucun n'écoute plus personne. J'écoute, avec, il est vrai, une intention : si cette jeune fille se sent à l'aise avec moi je parviendrai à mieux lui transmettre la discipline que je dois lui transmettre. Mon travail est donc un travail de décentration permanent. Même quand la personne va bien il faut sans cesse que je décrypte sa manière de raisonner pour parvenir à la corriger, à lui communiquer une nouvelle manière de raisonner, apte à la faire réussir dans ses objectifs. C'est d'ailleurs épuisant ce travail ! (travail qui n'est pas ma fonction sociale, qui est un travail supplémentaire que je me donne). Il ne s'agit pas de mon propre bonheur quand je dis que je suis inquiet de rester "aveugle". Je ne suis pas en recherche d'un bonheur personnel. Le seul fait de voir que les "oiseaux blessés" dont je m'occupe capables de reprendre leur vol, après que je suis intervenu, suffit à mon bonheur. Non, c'est autre chose, c'est une angoisse liée au sens des choses et des actes. Où tout cela va-t-il ? C'est l'angoisse engendrée par des "fins" impossibles à entrevoir. M'arrêter et me laisser habité peut m'apporter un bonheur personnel, mais ce bonheur-là ne m'intéresse pas, même si j'aime le vivre de temps en temps. La jouissance et le bonheur personnels ce ne sont pas des motivations suffisantes pour me faire agir. Je participe d'une culture originelle dans laquelle il est dit : chacun est responsable de tout. Si je suis, à ma mesure, responsable de tout, comment puis-je me satisfaire d'être heureux, quand tant de personnes ne vont pas bien ? Si le monde ne peut aller mieux que sous l'impulsion de l'action, fut-elle infinitésimale de chacun, comment se satisfaire de ne plus rien faire et d'être heureux pour soi seul ou sa famille ? Des lors que je n'agis plus pour tenter quelque chose, même de dérisoire au regard des problèmes du monde, je deviens responsable du mal de ce monde. C'est la culture à laquelle je participe. J'aimerai "voir" où tout cela va. Quand l'oiseau reprend son vol après qu'il se soit arrêté dans le havre que je lui ouvre, je me dis : son vol va m'indiquer le sens des choses. Mais son vol ne m'indique rien. C'est cela que je voulais exprimer. -
L'intérêt, entre autres, qu'il y a pour moi de venir poster sur le forum est que j'y rencontre parfois une l'hostilité dont j'ai besoin pour me stimuler. Je ne cherche pas toujours l'hostilité, et si je rencontre aussi de la sympathie j'en suis bien sûr heureux. Mais l'hostilité m'est aussi nécessaire pour aiguiser ma réflexion. Il est probable que je pratique parfois la provocation pour susciter cette hostilité dont j'ai besoin pour me stimuler. Il s'agit certes là de manipulation, mais il me semble qu'est manipulé qui le veut bien. Le fait d'être attaqué ici, sur ce fil, par un prédateur d'enfant, prédateur qui semble vouloir s'incruster, n'est pas inintéressant. Cette intrusion est stimulante. Les genres littéraires sont variés. Il n'existe pas que le roman (ou la nouvelle) et la poésie. Il existe aussi, notamment, la correspondance et la biographie. Je laisse le prédateur, maintenant, s'exprimer. .
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les maitres et les esclaves
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Le sentiment d'impuissance provient d'un sentiment d'échec. Les personnes, celles que vous aidez à se faire ou à accoucher d'elles-mêmes suivent toujours un chemin, in fine (et c'est d'ailleurs le but de toute aide, que les personnes se libèrent de vous, et tracent leur propre chemin) un chemin autonome qui me parait inexorablement aller dans une direction qui me laisse seul sur mon propre chemin. Quel chemin aurais-je voulu qu'ils suivent ? J'aurais voulu qu'ils suivent un chemin qui éclaire mon propre chemin. Je reste aveugle sur les horizons vers lesquels je m'avance. J'espère secrètement, qu'une fois lancés, ceux que j'ai aidés me montreront une lumière qui éclairera un horizon, celui vers lequel je m'avance. S'il y a un sentiment d'impuissance, c'est l'impuissance qui me parait irrémédiable de ne pas pouvoir distinguer les buts, les fins vers lesquelles je vais. Je marche pourtant, toujours, je ne suis pas à l'arrêt, mais je ne sais pas vers quoi je vais. Je ne parle pas de la mort, là, je parle de cette énigme : comment se fait-il que je puisse aider, que je puisse dynamiser des personnes, déchiffrer avec eux les horizons propres à les rendre heureux ou plus heureux qu'ils ne le sont, et pourtant ne pas voir vers quoi, moi, je vais ou je veux aller. C'est le paradoxe : je peux guider quelqu'un vers une libération, peut-être même suis-je guidé par un être, c'est ce que je ressens parfois, mais je ne sais pas vers quoi cet être, s'il existe, me guide. Je reste aveugle sur la nature du monde que je souhaite voir advenir. A moins que je cherche à venir au secours d'un être que je ne pourrai jamais secourir, un être de mon passé, un être qui est mort, et que je n'ai pas pu sauver. -
"Toute information qui parvient à l'espace de travail conscient devient immédiatement susceptible de réguler, d'une façon radicale, toutes nos pensées. Dès que nous prenons conscience d'une information celle-ci devient capable d'influencer nos décisions et nos actions volontaires, en nous donnant le sentiment qu'elles sont sous le contrôle de notre volonté." "Qui dit conscience dit connectivité. Le partage global des informations exige une architecture neuronale spécifique qui relie les nombreuses aires corticales souvent distantes les unes des autres en un tout cohérent".
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Lettre 21 12 mai 2018 Samuel, Les dimanche 20 mai et lundi 21 mai 2018 sera célébrée la fête appelée : Chavouot (ou Shavou'ot). Cette fête commémore le don des Tables de la Loi reçues par Moïse de Dieu sur le mont Sinaï. Elle a lieu 7 semaines après Pessah. Chavouot célèbre aussi la récolte des premiers fruits après semailles lors de Pessah (les fêtes religieuses sont couplées avec des fêtes agricoles, les Hébreux, avant d'être dispersés dans le monde, ayant été avant tout un peuple d'agriculteurs). C'est pourquoi elle est aussi appelé fête des prémices ou Yom ha-Bikkourim, yom signifiant « jour » en hébreu. Les prémices sont une offrande religieuse prélevée sur les premiers fruits de la récolte dans diverses religions, offrande offerte aux prêtres des temples ou des églises. Cette fête est encore appelée « Pentecôte juive », pentecôte signifiant 50ème jour en grec. Traditionnellement les synagogues sont décorées de fleurs et de plantes vertes pour célébrer cette première récolte. Des bougies sont allumées et la nuit est passée à étudier la Torah. Le décalogue (les dix commandements) est lu à la synagogue. Le repas de Chavouot se compose essentiellement d’aliments à base de lait. Selon la tradition les Hébreux n'eurent pas le temps de préparer un repas à base de viande dans l'attente de recevoir les Tables. Il est aussi habituel de manger des brioches pour commémorer les deux pains briochés qui, à l’époque du Temple, étaient faits chaque année à partir du blé nouveau d’Israël apporté au temple en offrande collective. C'est aussi la coutume de lire le Livre de Ruth. Ce Livre qui prend place entre le Livre des Juges et les Livres de Samuel raconte la destinée de Ruth. Une famille d’Israël, Elimelek et Noémi, et leurs deux fils, partit vivre dans les Champs de Moab, situés dans le petit royaume de Moab, près d'Israël, de l’autre côté du Jourdain, royaume peuplé par les Moabites, peuple étranger aux Hébreux. Les deux fils se marièrent à deux femmes moabites Orpa et Ruth. Mais Elimelek et ses deux fils moururent, et Noémi resta seule avec ses deux brus. Elle décida de revenir en Israël. Seule Ruth la suivit. La jeune femme fit la connaissance d'un israélite, Booz qui s’éprit d'elle. Ils se marièrent.Tous les deux eurent pour fils Obed qui engendra Jessé qui engendra David. C'est pour cela que Ruth est restée dans l'histoire, car c'est d'elle, une moabite, une étrangère, que descend David, le grand roi d’Israël.
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Naissance du concept d’existence
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
Dès lors que nous parlons du "contenu" de la conscience nous dérapons, nous tombons dans des impasses engendrées par le fonctionnement même de la raison. C'est idem pour l'ego, la transcendance de l'ego. Il y a fourvoiement par manque de prudence par rapport au mode de fonctionnement de la raison. Il ne peut pas y avoir de contenu de la conscience sur un plan réel, quant à l'observation. Il est impossible d'observer une conscience qui serait un contenant. Parler de la conscience comme un contenant, qui aurait donc un contenu, est une opération fictive de la raison, une représentation de l'imaginaire. Un imaginaire utile, au regard des conditions d'exercice de notre faculté de penser, mais un imaginaire quand même. L'imaginaire est nécessaire à l'élaboration de notre conception des choses, mais il est nécessaire de toujours faire la distinction entre imaginaire et réel observé. Sinon nous fossilisons l'imaginaire alors que sa nature est telle que l'imaginaire doit sans cesse être modifié, recréé. Soit le cas d'une pierre qui roule devant nous. La pierre roule. J'observe le mouvement (comme j'observe le mouvement de la pensée). Je pose la question : qu'est-ce qui roule ? Comme je pose la question : qu'est ce qui pense ? Je réponds : la pierre, comme je réponds, pour la pensée : l'ego. Mais là où je dérape c'est que je vais en induire que, puisque c'est l'ego qui pense, c'est l'ego qui est à l'origine de la pensée, qui produit la pensée. Comme si je disais : c'est la pierre qui produit le mouvement. Alors qu'il ne me vient pas à l'idée de faire de la pierre la cause du mouvement (même si, pour qu'il y ait observation d'un mouvement, il faut quelque chose qui soit en mouvement) la métaphysique, aveugle, va faire de l'ego la cause de la pensée, le contenant de la pensée, comme si je disais : la pierre contient le mouvement. Non la pierre est en mouvement, elle ne contient pas le mouvement. L'ego, si je tiens à nommer celui qui pense, et pourquoi pas d'ailleurs, c'est Jacques qui pense par exemple face à moi, ce n'est pas Jean, donc ok, nommons celui qui pense, nommons-le : ego, l'ego donc ne contient pas la pensée, ni ne la provoque, même s'il est nécessaire à l'apparition d'une pensée (il n'y a pas de pensée désincarné, du moins pour l'homme) l'ego est en acte, l'ego est en acte de penser; comme la pierre est en acte, en acte de rouler. C'est là que la métaphysique nous égare et nous conduit dans des réflexions qui tournent en rond depuis que la philosophie (au sens grec) est née. La philosophie grecque, avec sa théorie de l'être, nous mène dans des impasses dont nul ne peut sortir. L'ontologie nous laisse espérer de profondes découvertes, mais en vérité, l'ontologie nous mène dans une impasse, la métaphysique nous mène à l'impasse. La philosophie grecque a son génie certes, mais un génie limité. En physique nous finissons par détacher le mouvement de la chose qui est en mouvement et nous étudions le mouvement seul, en soi (la cinématique). Il est nécessaire de détacher l'acte de penser de celui qui pense, détacher l'acte de penser de l'ego. Sinon nous tombons dans cette croyance que c'est l'ego, ce transcendant, qui engendre la pensée. J'ai même le sentiment que, dès que nous parlons de l'acte de penser, j'ai le sentiment que c'est bien, peut-être, l'acte de penser qui engendre l'ego, plutôt que le contraire. C'est une hypothèse. -
Tiens ça me donne envie de publier ici sa dernière rédaction, la voici (il fallait qu'il décrive des "impressions") «Se trouver seul, absolument seul sur une plage au crépuscule. Sensation quasiment impossible à faire partager. Je marchais donc seul sur le sable doré et velouté et chaud entouré de la mer et de dunes de sables si hautes que je n’avais pour horizon que la mer et le ciel d’un côté, le sable et le ciel de l’autre. Et le jour qui n’en finissait pas de mourir ! Et le tumulte des vagues qui furieusement venaient s’écraser contre les rochers ou leur murmure agonisant sur le sable. Et moi, moi seul au milieu de cette immensité avec dans la tête ce bruit de la mer, avec sur le visage cette brise douce et légère, avec sur les lèvres ce goût de sel et cette sensation de brûlure. Et le jour qui n’en finissait pas de mourir ! Une délicieuse volupté envahissait mon corps frémissant et mon esprit. Et cette sensation étrange… Alors même que venait de s’installer en moi cette euphorie, ce bien-être indéfinissable, un malaise m’enveloppait tout entier comme une nappe de brume. Une nostalgie infinie à ressentir l’extinction du jour et le crépuscule naissant jointe à cette volupté physique du paysage» Note au béotien Azad : la répétition dans le texte est voulu (il faut préciser avec un tel nul).
