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Naluue

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Tout ce qui a été posté par Naluue

  1. Naluue

    Rechute ?

    Bonjour, Bon. Parler de rechute c'est un peu fort. J'ai envie de parler à d'autres personnes qui vivent leur vie et qui pourront m'aiguiller, ou s'exprimer. Mon problème n'est pas inédit, il n'y a certainement rien qui unit plus les hommes que leurs maux, si ce n'est leur rire. J'ai très peur, ces derniers jours. J'ai très peur de revivre ce qui a commencé il y a maintenant trois ans. Et je me sais incapable de recommencer une telle guerre après seulement quelques mois de répit, de joie. Je ne sais pas pourquoi, depuis quelques jours donc, je me sens très, trop, anxieuse, je me sens vide, à nouveau je cherche du sens partout, je suis fatiguée et l'idée de ne jamais quitter mon lit me fait pleurer comme me réconforte. On le sait tous, ce n'est pas une bonne idée de devenir léthargique. Alors, je continue à faire ce que je fais quand je vais bien. Je me lève, oui, toujours, je fais ce que j'ai à faire, courses, ménage, admnistratif, puis je m'instruie le matin avec de la lecture et des ressources en ligne, sur un sujet qui me vient.. En ce moment, la Révolution française et Napoléon Bonaparte. Je marche, dix milles pas par jour, quand ça me prend, et parfois j'y ajoute du sport. La nourriture c'est délicat mais je mange relativement comme il faut quand il faut. Bref. Je vois du monde, j'évite de boire de trop. Ma vie, avec tout mon dur labeur, est devenue belle, je suis devenue belle, rayonnante, depuis des mois je me sens orange et rose, autant vous dire que je me sens bien, même si comme pour tout le monde, Il y a des journées pénibles pour le coeur ! Mais c'est revenu, je ne suis plus enjouée, je ne chante plus toute seule, j'ai les larmes aux yeux comme ça, pour rien, je me sens grise, à nouveau, je ne souris que face aux gens, et franchement, plus grand chose ne m'anime. Oui ! Je suis vraiment heureuse de les voir, en même temps, je me sens encore comme une fraude. Enfin, tout ce qu'on peut imaginer de désagréable. Ce qui me fait de plus en plus peur, ce sont mes vieilles habitudes qui me sussurent à l'oreille qu'elles sont toujours prêtes à me rejoindre, et parfois, au lieu de sussurer à mon oreille, elles viennent danser dans mon cerveau. En fait, depuis que j'ai arrêté de fumer il y a quelques mois, j'ai gardé une dernière cigarette industrielle dans mon tiroir. Histoire de rigoler je la prenais parfois dans mes doigts et la portais à ma bouche, avec peut-être un peu d'envie, mais également la satisfaction parfaite d'être au dessus de ça, désormais. Aujourd'hui, cette cigarette, je m'imagine la prendre, briquet à la main, pour hésiter, puis craquer. Après tout, une cigarette ? Après tout ? Non. Non. Non. Et puis j'ai l'impression de languir devant tous ces gens qui fument dehors et dans les films ! Et je sais pertinamment que c'est parce que je me sens faible, triste, anxieuse et fatiguée. Et si ce n'était que ça. Je recommence à m'imaginer à mon bureau, comme maintenant, le soir, une bouteille de vin rien que pour moi. Oui, ces vieilles habitudes. Oh et comme si ça n'était pas suffisant ! Je ressens le besoin de coller cette première cigarette brûlante contre ma cher, étouffer un crie, et relaxer tous mes muscles à mesure que la brûlure anesthésie ma peau. Quelle idée ça aussi. Oui, laissons le passé là où il est. Vous l'aurez compris, toutes ces pensées qui reviennent n'annoncent rien qui vaille. Je ne comprends pas pourquoi de vieilles inquiétudes, concernant de vieux événements, des choses auxquelles j'ai tourné le dos et dont le prochain pas de mon histoire a été de lutter seule, de travailler, de rompre avec TOUT mon passé et de m'en sortir, pourquoi tout ça vient me hanter à nouveau ? D'où sort cet élan de faiblesse ? J'ai une petite théorie, mais ça me paraît bien faible. J'ai rendu mon mémoire de recherche il y a une semaine. Ce genre de projet devient part intégrante de notre identité pendant un temps. On dit presque tous les jours "raah faut que je bosse mon mémoire", et parfois "désolée je vais bosser mon mémoire", ou encore "bon j'ai fini la première partie, je m'engage sur la dernière !". Alors on salive devant les vacances qui arrivent. Après ça. Pouf, l'exercice qui donnait du sens disparaît, on se rend compte de plusieurs choses. D'abord, qu'est ce que je fous là ? J'ai rien à faire là. Ca m'intéresse pas. Je suis pas sensée être là. Puis je suis une fraude, je ne suis pas une bonne étudiante ! La question ce serait presque, comment ça se fait que j'ai jamais échoué ? Je suis bien chanceuse parce qu'il n'y a aucun monde où je serais assez compétente pour réussir ce que je fais. Enfin, ça c'est de la méchanceté gratuite. Bon, j'ai trouvé une alternance pour l'année prochaine, a priori je devrais avoir mon année de master. En somme, je suis heureuse, mais pas trop en ce moment, et j'ai peur que ça ne soit pas qu'une mauvaise passe, que tout recommence. J'ai très peur d'allumer cette cigarette. J'ai peur d'acheter cette bouteille de vin. J'ai peur de recommencer à me faire du mal. J'ai peur de la seconde où je pourrais flancher, tomber à nouveau, du mauvais côté. Bien qu'il soit mal venu de poser une question en sachant déjà ce que je veux entendre, je me le permets. Rassurez-moi, tout le monde a de mauvaises habitudes pour passer les mauvais temps, et tout le monde doit résister, parce que tout le monde a mal au coeur parfois, et ... tout le monde a peur d'échouer ? Merci belle journée.
  2. Merci beaucoup. Je vais mieux. J'ai repris des couleurs, la vie aussi. Bonne fin de journée.
  3. Naluue

    Des cadavres au musée

    C'est bien ce que je dis : c'est vain. En revanche, je n'ai pas parlé de satisfaction, bien au contraire. Belle vie à vous aussi ! En paix.
  4. Aujourd'hui, après avoir bu une citronnade avec mes amis de la faculté, nous avons décidé d'aller voir l'exposition au musée d'à côté. Une section, la dernière, indiquant : attention, contenus pouvant heurter les âmes sensibles. Nous arrivons devant un paragraphe imprimé sur un mur, la thématique : la mort et ses cadavres. Des corps morts, qui ne forment qu'un chiffre inconcevable sans visage. Aujourd'hui, nous allions voir la mort. Aussi bateau que ce soit, la mort, c'est l'origine des plus grandes questions de l'homme, elle fait presque notre histoire. Banale, presque, les discussions sur la mort ça n'intéresse pas toujours. Moi, je découvre, c'est ma seule vie, lire mes prédécesseurs en parler c'est… troublant. Je pense à Albert camus, décédé, voiture contre un arbre, 49 ans. Quelle mort idiote et matinale. Moi, j'ai l'impression que la mort m'attend demain. Elle me regarde à chaque coin de rue, un regard creux et une bouche béante. La vie comme un étau, qui se referme à une vitesse exponentielle. Je dis demain, non pas parce que je crains un malheureux accident, mais parce que j'ai 21 ans aujourd'hui, hier pourtant, j'en avais 11. Ceci dit, en arrivant, je suis frappée par ses "portraits", des photographies d'une qualité palpable dans des cadres noirs d'environ ma taille, tout autour de la pièce, les murs sont blancs neige, il y a peu de monde et je perds vite le rythme de mes amis : je reste des minutes, de longues minutes, sur le premier portrait. Un fond noir, toujours des fonds noirs, un visage nécrosé et terne dont les yeux sont drapés par ce qui semble être un tissu de velour bleu roi. Je distingue un bandeau médical qui entoure la tête en passant par la mâchoire. Le second tableau est un homme, il n'a pas l'air mort, mais je me souviens que l'on pouvait deviner son œil fermé derrière le bandeau blanc déposé légèrement sur ses yeux. Perturbant, un visage mort. Les deux suivant furent pires. Une gorge, grossièrement recousue, du menton sur ce que j'imagine aller jusqu'au pelvis, après une autopsie. J'ai senti ma propre gorge me gêner à l'image d'une peau ainsi disposée. Je marche le long des photographies, enfin, un visage. Un œil, grand ouvert, l'autre bandé, une bouche entrouverte, la trace d'un liquide jaunâtre le long du nez. Je regardais cette photographie, longtemps, je me demandais pourquoi. Je savais que je cherchais à ressentir quelque chose, à trouver une réponse, à effleurer la mort et me familiariser avec elle, une mort inconcevable et vertigineuse. Je n'aimais pas regarder ces photos, mais je voulais pouvoir crier eurêka ! Je crois qu'en fait, je ne pourrai jamais comprendre la mort en étant vivante, je crois qu'en fait, il n'y a rien à comprendre de la mort. C'est une dure réalité à côtoyer. Non pas qu'elle soit triste, bien qu'elle le soit, elle est surtout incompréhensible et désagréable, parfaitement glauque. Moi, la mort me donne envie de vomir. D'ailleurs, j'y viens. Avec les oeuvres de fiction, j'en ai vu des choses gores, non pas que j'aime ça… Au contraire. L'artiste proposait la vidéo d'une autopsie, d'une durée de 5 minutes, à la colorimétrie bizarre et glauque. J'ai rejoins mes amis après avoir finalement lâché le portrait de la dame à l'œil ouvert, puis nous sommes entrés dans une petite salle noire dans laquelle se trouvait un banc. Au mur, une projection. Dans cette même volonté de comprendre je ne sais trop quoi franchement, j'ai regardé. C'était affreux, des organes dégoulinants, un corps vidé, des côtes… Ce n'est déjà pas un spectacle agréable, et puis j'ai vu. J'ai vu les plis de peau de l'homme qu'on avait ouvert, ses jambes poilus étendus à gauche de l'écran, son menton sur la séquence suivante. Oui, je pouvais regarder, comme tous mes amis l'ont fait d'ailleurs, mais j'étais terrifiée et écœurée. Je n'ai pas vu un cadavre, ni un mort, j'ai vu une carcasse, un tas de cher. Ce qui fut un homme et devenu : ça. Et mon corps à moi c'est aussi "ça". J'avais des hauts le cœur à cette idée. Je ne veux pas avoir l'air de me donner des airs. J'ai bien conscience que certains me trouveront simplement trop naïve ou puérile, ou que ce que je dis est une évidence commune qu'il faut que je digère. Mais je ne comprends pas ! Comment mes amis ont pu resté indifférents par la suite quand j'aurais pu y réfléchir avec eux pendant des heures (certainement sans jamais crier eurêka). Je n'ai pas le sentiment de me prendre la tête j'ai le sentiment de toucher du doigt l'incompréhensible ! Oui, la mort fait peur mais elle ne fait pas que ça. L'idée de la mort est une chose si dense et indiscernable. Un jour en balade j'ai vu la carcasse d'un bouc, bien rongée déjà. Le squelette ressortait, notamment les côtes encore rougeâtres comme une cage à organes… sans organe. Ce corps d'homme dans la vidéo, était exactement comme ce bouc. Répugnant. Naluue.
  5. Je paye ma tournée dès que j'aurai un travail grâce à mon mémoire Bien sûr que si je vais les honorer !
  6. Bonjour, Je me permets de m'adresser aux bibliothécaires présents ici, en tant qu'étudiante en première année de master en gestion de l'information et médiation documentaire. Dans le cadre de mon mémoire de recherche, j'ai besoin de rassembler des informations pour étayer ma réflexion. C'est pourquoi je viens faire appel à vous pour répondre à ce court questionnaire de 12 questions sur les SIGB, système de gestion des bibliothèques. Ce serait vraiment une grande aide. Merci ! Ci-joint le formulaire google form : Questionnaire
  7. Naluue

    Au secours bouture begonia

    D'accord, alors si je comprends bien, je coupe une ou deux feuilles. Et je m'assure qu'il y ai de l'eau dans la soucoupe pour que la terre reste humide ? Merci Vous me conseillez de couper une ou deux feuilles?
  8. Bonjour, J'ai pleins de plantes chez moi qui grandissent et ont l'air bien ravies, elles viennent toutes de boutures ou presque. Ma mamie m'a fait une bouture de son begonia géant il y a quelques jours. Elle a pris de la bonne terre et puis on l'a bien humidifiée. Mais je suis un peu triste parce que les feuilles deviennent toutes rammollos voire se replient... j'ai lu que ça pouvait être un trop plein d'eau, pourtant je n'ai pas fait plus que le nécessaire pour une bouture. Ou alors elle meurt tout simplement. Je suis un peu triste je trouvais sa plante magnifique. Je vous mets une petite photo si vous avez des conseils. Peut-être que c'est normal et que ça va s'arranger ... ? Merci. Ah et la tige c'est juste que ça me peinait de ne pas la voir tenir droite, peut-être que j'aurais du m'abstenir. J'ai improvisé.
  9. Bonjour, SIC = Sciences de l'information et de la communication. En somme, je fais un master en info-com et ça dirige vers archiviste, documentaliste, bibliothécaire, etc. J'en viens au fait. Je cherche BEAUCOUP de références pour enrichir ma bibliographie, mon état de l'art eeeeet mon sujet. Le sujet concerne en gros, l'impact du numérique/technologie sur les SIC : les habitudes de conso des usagers, la redéfinition du document, des modes de diffusions, et tout simplement la pertinence des centres de documentation. BREF J'ai trouvé quelques bouquins "sympa", dont certains que je peine à me procurer et quelques essais ou rapport d'étude... Deux ouvrages seulement que je trouve pertinents ET accessibles. DONC si vous avez la moindre idée, revue, article, publication académique, professionnelle, institutionnelle, ouvrage, ONG, actualités, site ! N'importe quoi que l'on puisse utiliser en tant que source dans ce domaine, JE PRENDS. hum hum, bonne journée, merci
  10. Naluue

    Le désir

    Qu'est ce que j'aime votre réponse ! Très agréable à lire, justement dit, belle observation. J'ai un peu choisi la section par hasard, un soir où j'étais fatiguée. Mon cœur a parlé ! Trois ans de philosophie ça laisse des marques on dirait. Sacré sujet en philosophie, le désir. Un élan de vie, conatus ?
  11. Naluue

    Le désir

    Je ne suis pas certaine qu'il s'agisse de la section appropriée. Je... Je suis fascinée par l'idée de désir, peut-être d'admiration, que l'on retrouve parfois dans la fiction. La beauté qui en surgit est… terriblement bouleversante. Faut-il encore être un brin empathique. Néanmoins, dans ma vie, ce genre de moment n'ont pas manqué, qu'ils soient complétement idéalisés ou simplement vécus, ils ont existé. Il me semble pour autant que je n'en reste pas moins frustrée, et que je voudrais à jamais que ce genre de sentiment se renouvellent pour toujours et à jamais. Le ventre retourné, les idées envahies, l'explosion, la fascination de chaque mouvement, chaque parole, le moindre souvenir qui puisse alimenter... le désir, l'excitation, le sentiment de vivre. Pour autant, je ne comprends d'où vient cette sensation étrange, cette envie surréaliste, déplacée voire imaginée de ressentir une forme de magie, ou que sais-je ? Pourquoi ne trouvons nous de la satisfaction que dans la fascination ? Un partage entre deux personnes, une excitation naïve et forte, marquante, essentielle, vivante. De la vie.
  12. Je suis arrivée sur ce forum à 15 ans. Je suis tombée très bas, dans l'espoir de mourir. Et maintenant j'ai l'air normale. Mais quand on a l'air normal, quel est le problème ?
  13. Ivre, oui probablement, pour changer. Méditation, sommeil, sport, travail, détente et vie sociale. Voilà 21 petites années que je cherche non pas le bonheur (c'est trop demander), mais l'apaisement. Rien ne va. Oh non je ne suis pas dramatique. Je fais tellement d'effort. Mais je suis de toute evidence inadaptée. Incapable. Minable. Mauvaise. Grise. Je suis grise, vide, je n'existe pas, j'ai la consistence d'un fantôme. Oh, si, j'existe bien quand il s'agit de donner mon corps à des pervers. Je ne sais pas être aimée. Je ne sais rien, je sais trop. La philosophie a détruit toutes mes certitudes, je flotte maintenant dans un flot de questions. Je voulais une famille, Je voulais une santé, Je voulais manger sans trouble alimentaire, Boire sans être alcoolique, Etre une femme qui sait être présentable, Je voulais aimer, Je voulais vivre. Je ris trop fort et mes blagues sont lourdes, je me tais et je souffre dans mon silence. Je suis imprévisible. J'ai peur de tout. Je suis bouffée par mon propre cerveau. Je suis malade, je suis folle, je suis fatiguée. Crise de panique parce que mes yeux me grattent, je réalise que je pourrais les arracher, puis je réalise que je pourrais faire du mal aux autres, à moi-même, alors je me mets en boule tremblante dans les coins de mon triste studio, puis je reste des heures terrifiée dans ma baignoire vide et silencieuse. Je voulais vivre. Je n'avais rien, et j'ai réussi à tout perdre. Mais alors, combien de temps avant que je devienne un cas social aux urgences psychiatrique. Si ce n'est pas déjà le cas. J'ai beaucoup de médicament chez moi, beaucoup de mes anciens traitements inutiles. Qu'est ce que je dois en faire ? Non vraiment, la sélection naturelle me supplie de mourir. Mon seul frein, c'est ma grande sœur, elle réussi si bien, comment pourrais-je lui faire ça ? Dans mes rêves, j'aimerais être une belle femme, coiffée et maquillée discrètement, avec une chemise et une jupe, des talons modestes une pincé de parfum, prête à étudier ou travailler. Pouvoir porter des robes sexy est raffinées au bar, une femme de caractère qui assume ses choix et crois assez en elle pour parler de philosophie à qui le veut bien. Mais je suis pitoyable, tous mes efforts ne riment qu'avec échec, et ce, depuis toujours. Je ne veux plus continuer. je suis seule, je le mérite, je me déteste, je continuerai à me gifler, me bruler, me couper. Je ne mérite que de la violence, je ne mérite que d'être abusée. Je me dégoûte. Je suis un monstre. Je ne comprends pas que l'on ne me tabasse pas au fond d'une ruelle, ça me ferait tellement de bien, c'est tout ce que je mérite. Je ressemble à ma mère, je suis un monstre.
  14. Naluue

    Une vie entière

    Un an et demi plus tard, et toujours, une partie de moi se brise quand je pense qu'il y a une vie entière à vivre sans toi.
  15. Naluue

    Orientation étude

    Excellente idée ! Merci pour les conseils
  16. Naluue

    Orientation étude

    Bonjour, Je suis perdue dans mes études j'aurais besoin d'avis extérieurs. Pour le contexte j'ai une licence en philosophie, j'ai aussi un boulot étudiant depuis un an où je travaille tous les samedi dans une médiathèque. Ca ne donne pas de quoi vivre mais ça aide un peu avec la bourse étudiante. L'été dernier j'ai postulé en master (documentation/information : les métiers d'archives et de bibliothèque) et en BTS tourisme, j'ai été accepté dans les deux domaines mais j'ai choisi le master. Le BTS m'intéressait plus mais on m'a encouragé à viser des études plus "glorieuses", donc le master. Et voilà, je réalise que ça ne m'intéresse pas du tout et que de fait je n'ai pas le courage ni les capacités de réussir cette année. C'est foutu. Ce qu'on me demande est trop difficile au vu de l'intérêt que je porte à ce domaine. J'en ai ras le bol des études et j'ai besoin de concret, j'ai envie de bosser en gros. Mais, tout le monde me dit que je vais regretter d'arrêter mes études pour des petits boulots. Et c'est sûrement le cas. En vérité j'aimerais bosser cette année et repostuler en BTS l'année prochaine. Le problème c'est que je suis pleine d'angoisse : vais je trouver du travail (j'ai un loyer à payer et pas de parents chez qui retourner), vais-je être prise en BTS ? Et si le BTS ne me plaît pas ? Mon angoisse c'est de finir à la rue. Je suis paumée et paniquée alors j'aimerais être rassurée ou inspirée, voilà, je sais qu'il y a beaucoup d'adultes ici, sûrement qui ont déjà traversé ce genre de difficultés. Merci
  17. Naluue

    Encore Naluue quoi

    Merci, je continue, mais c'est si dur parfois.
  18. Je n'ai plus rien à dire. La bouteille de vin qui m'accompagne tous les jours et me susurre que je ne suis pas alcoolique, tout en éteignant les lumières qui brûlent mon cerveau. J'écris à moitié ivre. J'essaye d'écrire quelque chose de sincère, mais je n'en dirais jamais assez. J'aime le goût acre de l'alcool et ce brouillard qui prend le dessus sur mon regard quelques minutes après mes premières gorgées. Je ne suis plus vraiment là, mais je suis aussi libre de tous les maux que j'avale et laisse pourrir dans mon cœur. Un cœur déjà pourri. Il n'y a rien à voir qu'une pauvre fille obnubilée par son poids et la volonté d'une maigreur mortelle. Une fille qui n'arrive plus à lire, qui oublie tout, une fille ailleurs, mais sans vraiment être quelque part. Une fille qui a le sentiment d'avoir tout vu, tout entendu. Je déteste mon master. Je suis bloquée, et je suis la seule à pouvoir me débloquer. Je suis là. Je ne suis pas là. Mon visage est beau, et hideux, aussi. C'est ironique, mais un visage en larme est plus charmant ; des lèvres rougies, des joues rougies, des yeux larmoyant et brillants... Le drame en deviendrait presque beau. Tout le monde a déjà connu ma peine, je ne suis rien. Je n'ai pas de famille, et je n'en aurait probablement jamais. J'aurais eu une misérable vie sur terre dont tout le monde ce serait passé, même ma mère... surtout ma mère. Pour autant je l'aime, même si je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Elle est laide, elle ne comprend rien, mais je l'aime. Si un jour elle a besoin de moi, j'espère pouvoir être là pour elle. J'ai aussi perdu l'homme qui me semblait être le partenaire d'une vie, mais c'est moi qui ai tout brisé. Tous les flirts semblent futiles et superficiels quand on a aimé si purement, comme des enfants. Mais il n'est plus là, et je suis celle qui l'ai libéré. Heureusement. Peut-être que dans mon esprit j'envisage à nouveau la fin. Peut-être que c'est ça. Disparaître entre les arbres. Depuis que je suis sur ce forum, je n'ai jamais cessé d'être malheureuse, sauf quand j'ai rencontré ce jeune homme. J'ai l'habitude des satires des plus aguerris, de la compassions des empathiques, des conseils de ceux qui se préservent mais qui comprennent… J'ai l'habitude des réactions de ce forum. Et me voilà à nouveau ici. Je ne veux pas de ce monde. J'aime les gens, mais je suis folle.
  19. Naluue

    perdue

    Je n'en peux plus, des années que j'enchaîne dépression et manie. Des phases que je ne contrôle pas. Je suis tellement instable, qu'est ce que je fous là ? Est ce que vraiment, un jour, on arrive à vivre dans ce balancier ? Je ne déteste pas les hôpitaux, je suis très reconnaissante parce qu'ils m'ont sauvé la vie. Mais ils ne peuvent pas rendre heureux. Et je suis fatiguée d'en dépendre à mon si jeune âge.
  20. Naluue

    perdue

    Par pitié, Quand l'hôpital continue d'appeler pour de nouveaux troubles et maladies à évaluer, où suis-je ? Est ce que je peux garder l'espoir d'être juste une jeune et normale fille, un jour ? Pourquoi moi Est ce qu'on existe au-delà de ces diagnostiques ? Où est ma place ? Bipolaire, trouble de l'anxiété généralisé, trouble alimentaire (anorexie, boulimie), trouble de la personnalité borderline. Où suis-je dans tout ça ?
  21. Naluue

    Trouble alimentaire

    @Sittelle @Mite_Railleuse Tellement merci pour votre soutien… on se sent si seul, fou et incompris face à ce genre de maladie.
  22. Naluue

    Trouble alimentaire

    Je suis aussi déjà passé par l'anorexie restrictive sévère il y a un an, c'est là que j'ai été prise en charge à l’hôpital... C'est tellement horrible d'être prisonnière. Mais la boulimie est tout aussi dure à vivre et dangereuse. Merci du témoignage, tant que tu t'aimes, tout va bien.
  23. Naluue

    Trouble alimentaire

    Recracher un aliment que je n'estime pas assez utile ou bon pour que j'ingère les calories. Penser pendant 40 minutes non stop si oui ou non je prendrai une part de quiche. Être affamée et se remplir des aliments les moins caloriques mais denses. Être affamée, manger comme un ogre avant de brûler ma gorge avec deux doigts dans la bouche. Pourvu que tout ressorte. Se convaincre qu'un café noir et une clope feront passer l'envie. Se convaincre que c'est chic, un ventre vide, qui gronde, rempli de café sans sucre, sans lait, sans douceur. Vomir au moindre faux pas. Compter inlassablement les calories ingérées "300 environ ce midi, 400 vers 18h, je dois avoir de quoi manger un peu ce soir sans dépasser 1300 calories maximum" "si seulement je pouvais ne plus jamais rien mettre dans ma bouche". "si seulement j'étais plus mince, plus mince que ça, encore plus mince". "je me dégoute" Se cacher dans les toilettes pour prendre un snack au travail. Se cacher pour manger. Comme si on volait la nourriture. Se sentir dégoutante de manger plus que les autres. Les kilos, les calories. Les kilos, les calories sont entrain de détruire ma vie. Les médecins n'y peuvent rien, pourtant je suis dans une équipe spécialisée à l’hôpital. Il n'y a rien à faire, je serai toujours prisonnière de mon image. Je me limiterai toujours à un corps, un objet, je n'ai rien d'autre que ça de toute façon. Je me déteste.
  24. Naluue

    Avoir une famille

    Merci pour les réponses de soutiens. C'est dur de se projeter quand rien ne semble aller quelque part
  25. J'espère qu'un jour je pourrai prendre soin de ma famille, une famille comme celle que je n'ai jamais eu. Mais au vu de l'état catastrophique et fatiguant de mon cerveau, je ferais sûrement un massacre. Autant rester seule ? Je donnerais tout pour la chaleur et la sécurité d'une famille. Quoi qu'on s'habitue. 21 ans, j'ai bien fini par lâcher l'affaire.
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