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hbou

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  1. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Ce soit être la version que je préfère (pour ceux qui ont oublié Aragon).
  2. hbou

    La méritocratie et vous.

    Cela va peut-être vous semblez hors-sujet au début... Mais finalement, je pense que c'est une bonne illustration.
  3. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Juste cette dernière chose et après j'arrête car cela n'a aucun intérêt. Le sens ne s'exprime pas, parce qu'il se montre, vous pouvez dire comment le voir, mais vous ne pouvez rien en dire d'autre. Vous avez montré le sens de l'existence à votre fille sans le savoir, parce cela vous "importe peu de savoir comment, qui ou quoi". Elle vous alors posé la question qui en découle, à laquelle vous avez répondu ce que vous avez appris à répondre, parce que cela vous "importe peu de savoir comment, qui ou quoi". Aussi, elle fera ce que vous lui avez dit, autre chose... Elle viendra peut-être un jour sur un site de philosophie pour échanger tous les non-sens (les opinions) qui ont été dit sur le sujet, parce que pour tout le monde il en va de même cela "importe peu de savoir comment, qui ou quoi". Et quand il y aura un problème dans sa vie ou dans la société, elle cherchera à qui en revient la faute, qui a dit ou fait le n'importe quoi. Peu lui "importera de savoir comment, qui ou quoi", l'important sera de savoir qui doit être puni. C'est "ainsi que les hommes vivent". Pour ma part, ce sont les opinions qui ne m'importent pas @Groenland
  4. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Votre fille est en train d'apprendre l'existence des choses. Elle ne pourrait rien apprendre d'autre sans cette connaissance, bien que personne ne sache si c'est mieux de le savoir. Jusqu'à présent, avait-elle des émotions ? Elle riait, pleurait, profitait de vos câlins... Nous pensons qu'elle était heureuse, je pense que c'est absurde. Elle vivait. Ce sont les hommes qui ont dit que la vie c'était de se battre les uns contres les autres, de tuer, d'envoyer des bombes, de contraindre par des lois... Les émotions, c'est quand elle ne saura plus si elle doit rire ou pleurer. Être heureux, ce sera devenu quand elle rira. Vous allez lui apprendre à vivre dans ce monde imaginé par les hommes. Vous n'avez pas le choix et elle non plus. Aussi, vous allez lui dire où elle se trompe et où elle a raison. Mais, il y a quelque chose que vous pouvez faire, surtout faites le pour vous, pas pour elle, car je ne sais pas ce qu'il en résulterait si vous le faisiez pour elle. A chaque fois que vous lui dites "ma chérie, on ne dit pas cela, c'est absurde", dites vous que c'est elle qui a raison. Écrivez le quelque part pour vous en souvenir. Car quand vous dites que c'est absurde, c'est parce que l'on vous a appris à le penser. Rappelez-vous, c'est elle qui sait vivre, rire et pleurer quand c'est le moment de rire et pleurer (comme les antilopes qui s'enfuient quand elles doivent s'enfuir), ce n'est plus vous qui avez appris à le faire selon ce que les hommes ont décidé pour vous. Vous pourrez alors chercher pourquoi c'est elle qui a raison. Vous en aurez plus appris qu'en lisant tout ce qui a été écrit depuis 2000 ans. N'importe quoi peut exister, c'est elle qui a raison, parce que c'est l'homme qui dit que cela "pourrait" exister. Il ne peut pas le savoir. Je ne sais pas ce qu'il faut lui répondre, alors répondez lui ce que vous avez appris. Mais rappelez vous que c'est elle qui a raison. Si vous trouvez pourquoi, vous avez la réponse à toutes les questions philosophiques. C'est maintenant que vous allez apprendre à votre fille ce qui individualise. Vous faites son malheur, mais pensez que ce serait sans doute pire d'être seul au monde en sachant ce qui lie, alors que personne ne le sait. C'est bien l'ignorance qui fait perdre le lien. C'est l'ignorance qui fait dire "ma chérie, les musaraignes qui volent, cela ne peut pas exister". En disant cela, vous venez de créer son individualisme. Elle va devoir se battre (se délier) contre ses camarades qui lui diront que bien-sûr que les musaraignes cela peut voler. C'est elle qui a raison, personne ne peut le savoir. Elle va se battre pour avoir raison, parce que vous le lui avez dit. Nous ne faisons que cela, nous battre pour avoir raison. Nous nous battons pour des choses qui n'ont pas de sens. Peu importe que les gens croient que les musaraignes volent ou pas. Je veux juste montrer que c'est pour avoir raison qu'il y a un président qui raconte n'importe quoi, des gilets jaunes qui se battent contre ce n'importe quoi en disant n'importe quoi. Toutes nos institutions ne servent qu'à cela, à chercher qui a raison, qui est responsable, qui il faut punir. Oui, vous avez raison... Comme vous l'avez vu peu importe d'avoir raison. Mon problème est que je sais ce qui "délie" et que je suis seul à le savoir. Et tout le monde peut le savoir, car aucune connaissance n'est invisible, ce n'est pas un dieu ou une intelligence surhumaine qui a permis à votre fille de se poser cette question qui est celle qui provient du sens et à laquelle vous allez répondre par du non-sens. Elle l'a appris par des objets créés par les hommes que vous lui avez donnés, qui sont chez vous. Nous apprenons le sens à partir de ces objets, mais nous ne pouvons pas l'exprimer, car nous voyons l'objet, mais nous ne voyons pas le sens, nous ne pouvons que le montrer en l'utilisant. Il n'y a pas de connaissance invisible.
  5. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Si tu veux une réponse simple, elle est ronde.
  6. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    J'ai bien compris que tu n'aimais pas l'église :-)... Je ne crois pas une seconde que nos ancêtres étaient plus crétins que nous, je pense même qu'ils croyaient peut-être moins de bêtises que nous.
  7. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Moi aussi. Le sens émerge du néant. La poule et la licorne existent. La poule est réelle, mais la licorne est imaginaire (le problème est que je ne peux jamais en être certain ; est-ce une croyance ?). La réalité est "un couplage" entre l'imaginaire et le réel. Je ne comprends pas pourquoi tu utilises le mot couplage. Parce qu'il y a "couplage" entre ce que l'homme peut vérifier dans le "réel" (c'est un non-sens, non ? C'est le réel parce qu'il a pu le vérifier) et ce qu'il a imaginé (que la poule pourrait exister)? Le beauté émerge du néant. Je reconnais que cette chose est belle, c'est le réel. Pourtant, je ne sais pas si c'est imaginaire, peut-être ce n'est pas cela la beauté. Est-ce une croyance de croire qu'elle est belle ? La poule est connue, la licorne aussi mais imaginaire, la beauté aussi, mais cela pourrait être une croyance. J'aurai pu prendre "ce qui compte" à la place de la beauté . Normalement, mais je ne suis pas sûr, la beauté devrait faire partie de la réalité. Si je la perçois par mes sens, c'est qu'il doit y avoir un sens quelque part. Est-ce cela que tu veux dire par "suspension" du connu et du "cru" ? C'est réel, mais je peux ne pas savoir si cela fait partie de la réalité ? Dieu est réel. Je perçois par mes sens tout ce qu'il a créé. Il n'est donc pas imaginaire. Mais je n'ai rien à faire pour le voir. Est-ce un non-sens ? C'est ainsi que je le nomme. Dieu émerge du néant, le non-sens émerge du néant. Normalement, il est réel, mais ne fait pas partie de la réalité. Est-ce encore une suspension du connu et du "cru" ? Est-ce une croyance ? Euh... La science et la technique ne définissent pas la vérité par des faits. Tu veux dire qu'elle remplace la vérité religieuse par une vérité par des faits ? Si tu dis cela, oui je pense que c'est un héritage qui est portée par la langue, ce que l'on dit qui évolue lentement. C'est d'ailleurs l'intérêt des mathématiques. Cela transforme la science et la technique en une religion, ce qui en déforme le sens. "Et pourtant, elle tourne!", n'est pas la vérité, mais se déduit d'une vérité (de quelque chose qui a du sens). Personne ne pouvait savoir si elle tournait! Ce n'est une incitation à le vérifier. Cette remarque justifie l'obscurantisme de l’église en s'appuyant sur l'obscurantisme des scientifiques. Galilée aurait seulement pu savoir qu'elle tournait si Dieu ou le Diable le lui avait dit. Je ne suis pas certain que l'église était aussi obscurantiste que cela.
  8. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Ce sont des non-sens... La souris n'a pas besoin de savoir tout cela pour réagir. Oui, je pense qu'il n'y a que des choses visibles. La licorne est une chose visible que l'on a jamais vu, ce que l'on nomme imaginaire. Le reste ce sont des non-sens, des choses sur lesquelles on ne peut dire que n'importe quoi sans jamais pourvoir se mettre d'accord. Vous disiez que vous n'aviez pas fait beaucoup d'étude. Nos sociétés valorisent un non-sens "l'intelligence", une chose invisible qui ne se voit pas, qui sert à justifiez que vous êtes bêtes, sans esprit, que sais-je, donc à vous dévaloriser. Ainsi, je le prouve, "la force de gravité provoque le mouvement des planètes"... mais vous ne pouvez pas le comprendre, vous n’êtes pas physicienne ! Si vous ne pouvez pas le comprendre, ce n'est pas parce que vous seriez bêtes ou que vous n'auriez pas fait d'étude, mais parce que c'est un non-sens. La force de gravité n'est pas une chose abstraite. N'importe qui peut vous la montrer. Vous ne sauriez peut-être pas quoi en faire sans avoir fait d'étude, certes. Alors que cette phrase vous laisse croire qu'une force invisible que vous ne pouvez pas voir meut les planètes, que seuls ceux qui seraient intelligents pourraient comprendre. C'est un non sens. L'homme ne sait pas pourquoi les planètes se meuvent. Cela ne servirait à rien à un animal de le savoir.
  9. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Je ne suis pas certain que ce soit les symptômes. Quand les pompiers m'ont pris ma tension (normalement 12, 27 une heure après l'accident), je n'avais rien de tout cela. Mais, vous n'êtes jamais d'accord, vous ne cherchez pas pourquoi, mais vous le justifiez. "Rê" (le dieu Soleil) est bien celui qui transporte le Soleil dans sa barque puisque le Soleil se lève. OK. Pensez ce que vous voulez. Je ne parle pas du mental (des licornes). Cependant, si vous dites que l'émotion est mentale, maintenant vous dites que ce n'est pas la réaction physiologique ? Sinon, je ne comprends pas ce que vous voulez me dire. Je ne comprends pas ce que vous dites. Ce que m'ennuie ce n'est pas que les gens disent des bêtises, mais c'est qu'ils ne le sachent pas. C'est la source de tous les conflits, des révoltes, des guerres... Non, ce n'est pas un point de vue, c'est vous qui donnez des points de vue. Dire que la lessive sert à laver le linge, ne dit pas si c'est bien ou mal de le faire, ni qu'il y a plusieurs sortes de lessives, etc. Cela ne dit rien. Tout le reste ce sont des âneries, c'est-à-dire des choses sur lesquelles on ne peut pas se mettre d'accord et on ne peut pas se comprendre. Ce n'est grave que si nous le savons pas.
  10. hbou

    Philosophie libre de sujet

    L'esprit c'est la licorne dont je parle dans la réponse suivante, c'est ce qui vous fait croire qu'il y a quelque chose à l'intérieur de vous, comme la morale. Il vaut mieux laisser tomber ce point. Je n'empêche les gens de chercher des licornes, mais cela ne m'intéresse pas. Vous détournez le sujet. Ce n'était qu'un exemple. Les mères dans le monde animal se débarrasse des petits anormaux. Vous voyez la normalité en tant que morale, je ne parle jamais de morale, car cela n'a pas de sens. Vous avez une conscience, je n'en ai une que très primaire . Un enfant à deux têtes ne survit pas. Un enfant qui a un cerveau atrophié qui ne pourra pas marcher, parler, manger seul, apprendre quoi que ce soit, qui ne reconnaîtra jamais personne, peut survivre dans mes maisons spécialisées pendant quelques années (je connais un cas dans ma famille). Dire qu'un trisomique est anormal, est un jugement de valeur, c'est la morale qui ne vient pas de l'intérieur, mais qui est imposé par la société. Selon les époques, il est anormal ou ne l'est pas. Vous le pensez parce que c'est ce que dit la société de nos jours. Je ne pense pas en bien et mal, pour moi c'est un être humain. Je ne peux pas vous dire. J'essaye depuis le début de vous expliquez que la réaction physiologique associé à la peur n'est pas la peur l'émotion. La réaction physiologique est programmée en nous, pas l'émotion. "Une architecture globale qui va de l'infiniment [...]" Je ne discute pas des licornes. Oui. Ça me dérange que l'on utilise pas des termes mécaniques pour l'homme qui pour moi est un animal. Ce qui signifie que l'homme ne connaît rien qui ne le concerne pas. Il ne peut maîtriser que ce qu'il a appris à faire. Si par mécanique vous entendez automate ou robot, ce n'est pas ce que je voulais dire. "Hors nous ne maîtrisons rien et tout est en constante étude, c'est bien que quelque chose nous échappe encore et toujours." Ce qui nous échappe encore et toujours est que nous ne parlons que de ce que nous ne connaissons pas, faisant comme si l'homme n'étant pas un animal, il pouvait savoir quelque chose qui ne le concerne pas. Nous pouvons appréhender comme un animal va réagir, parce qu'il a déjà réagi ainsi, nous ne pouvons pas savoir comment il va réagir. Il en va de même des êtres humains. Cela fait partie de que l'homme ne peut pas connaître. Vous confondez encore la réaction physiologique et l'émotion qui lui est associée. Ce n'est pas l'homme qui a créé la réaction physiologique, il ne fait que la définir en l'étudiant. Pour l'émotion c'est un peu plus tordu. Cela nomme des comportements animaliers (et donc aussi humains) qui sont associés à la réaction physiologique, la souris qui s'enfuit devant la chat, l'homme pétrifié lorsqu'il voit un lion. Nous percevons par les sens l'émotion, pas la réaction physiologique tant que nous n'en avons pas connaissance (ce qui concerne la biologie). Il pourrait alors sembler que l'homme n'a fait que nommer ces comportements, pour les étudier. Sauf que cela ne sert à rien, ce sont des comportements innés. L'émotion est devenu une connaissance lorsque nous l'avons associé à des connaissances, la peur des virus (ou de ses conséquences peu importe), ce qui change la réaction qui n'est plus ce que nous partageons avec les autres mammifères. Ainsi, l'émotion est ce qui nous permet de parler de comportements relatifs à des connaissances (humaines ; il n'y a des que connaissances humaines), c'est donc quelque chose de créé par l'homme, ce n'est plus inné. Pour le dire autrement, la souris n'a pas besoin de savoir qu'elle a des émotions, alors que lorsque l'homme ne le sait pas, il est malade (il a besoin d'aide psychologique). Dans ce dernier cas, nous devons lui associer une émotion (une connaissance créée par l'homme) pour qu'il puisse en parler, le savoir. Cette "émotion" va lui permettre d'agir de changer ses comportements, de ne plus réagir comme le ferait la souris. C'est pourquoi je dis que l'homme est créé par l'homme et que nous ne pouvons pas dire qu'une souris à des émotions. Bon, cela ne change pas grand chose. Cette souris qui a "peur" n'a simplement pas la connaissance d'avoir peur.
  11. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Je n'ai entièrement répondu il me semble... Le stimulus c'est le chat. Vous dites qu'il est ramené à l'intérieur (enfin son image). Je ne suis pas d'accord, mais comme je vais contredire 99% des gens, pour l'instant, je vais éviter le sujet. Il y a quelque chose à l'intérieur qui est une vision d'un chat. Il n'y a rien entre les deux, la réaction, la souris qui s'enfuit, fait suite à cette représentation interne, de même que la réaction physiologique. C'est bien la représentation interne qui provoque la réaction physiologique et la réaction (la souris qui s'enfuit). Est-ce que la réaction physiologique provoque la réaction de la souris, ou est-ce que la réaction de la souris provoque la réaction physiologique, ou est-ce que nous ne pouvons pas dissocier la réaction de la réaction physiologique ? Est-ce que le cœur provoque le mouvement du sang, ou est-ce que le sang provoque le mouvement du cœur, ou est-ce que nous ne pouvons pas dissocier les deux ? Si j'ai un caillot dans une artère, c'est bien l'arrêt de la circulation du sang qui provoque l'arrêt du cœur, et si j'ai un problème au cœur, le sang s'arrête de circuler. Nous ne savons pas dissocier les deux. La réaction et la réaction physiologique sont indissociables. Lorsque vous parlez du truc entre l'intérieur et l'extérieur, je pense plutôt que vous parlez du truc entre l'intérieur (l'image du chat) et l'intérieur (la réaction de s'enfuir). Et bien, selon les époques, c'est l'âme, l'esprit, et aujourd'hui la conscience ou le mental. Et tout le monde de raconter n'importe quoi sur quelque chose d'invisible, et des grands philosophes de chercher une licorne dans le cerveau. Je ne cherche pas les licornes et cela ne m'intéresse de savoir si elles avaient de grandes oreilles. Si l'homme a une licorne dans le cerveau, est-ce que les animaux en ont une? Disons que oui. Est-ce que la question que vous soulevez est de savoir si l'émotion (la souris qui pense j'ai peur) associée à la réaction (la souris qui s'enfuit) indissociable de la réaction physiologique, se produit avant, après ou simultanément? Si elle se produit avant, la souris se représente le chat, pense qu'elle a peur, et s'enfuit, c'est donc la licorne qui lui commande de s'enfuir. Dans ce cas, ce serait l'émotion de la licorne qui provoquerait la réaction physiologique. Si c'est simultané ou après, je ne comprends pas ce que serait la fonction de la licorne.
  12. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Je ne peux connaître ma pression artérielle qu'en la mesurant. Si la peur était la réaction physiologique, je ne la ressentirai pas. Or, vous me dites que vous avez peur pour votre vie. Comment auriez vous pu le savoir? Êtes vous certaines de ne pas confondre la peur et les réactions physiologiques du corps qui sont associées à la peur ? Ce n'est pas tout à fait cela. Je pense avoir répondu pendant que vous écriviez cette réponse. L'animal a des réactions physiologiques associées à la peur dans des situations où il est adapté. L'homme a des réactions physiologiques (ou pas) associées à la peur dans des situations humaines, j'ai peur d'être en retard à ce rendez-vous. Nous avons donc tous les cas de figure selon ce que nous pouvons en dire et si nous avons ou pas la réaction physiologique (dont nous n'avons pas connaissance ou si vous voulez qui ne fait partie de ce dont nous pourrions avoir conscience). Dans certains cas, nous ne pouvons parler de l'homme qu'en expression animale (ce que nous ne savons pas faire)... Vous observer la pression artérielle de la souris qui s'enfuie à la vue du chat ? Euh... Le problème de la communication est que nous ne pouvons dire que des âneries. Si je vous disais quelque chose qui n'est pas une ânerie, je ne sais pas, que la lessive sert à laver le linge, vous ne pourriez rien en faire. Donc, je m'excuse d'avoir été un peu brutal... mais sur la conscience, cela m'a vraiment faire rire. Et cela ne provenait pas de vous.
  13. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Pour la conscience, c'est un sujet délicat (parce que tout le monde dit n'importe quoi), aussi je ne vais pas répondre à votre question. Disons que c'est la connaissance du bien et du mal imposée par l'extérieur (la loi, la morale, etc.). Le mot conscience est utilisé généralement, et particulièrement ici, en tant que substitut à l'esprit qui est un mot devenu tabou depuis la laïcité. L'espèce est un mot créé par l'homme pour regrouper des individus (des choses vivantes) selon des caractéristiques définies par l'homme. Nous avons un million d'organismes simples qui apparaissent et seuls ceux qui sont adaptés survivent, cela peut former une espèce. Ce ne sont pas les organismes qui s'adaptent qui survivent, mais ceux sont qui sont adaptés, c'est-à-dire en accord avec leur environnement. Ainsi, un enfant anormal ne s'adapte pas pour survivre, il meurt. Que l'homme puisse s'adapter à des environnements différents ne signifie pas qu'il n'avait pas les capacités lui permettant de le faire. Cela signifie qu'à un moment sont apparus, selon ce que nous appelons le hasard, des animaux qui avaient une caractéristique particulière qui leur permettait de sélectionner leurs comportements en fonction de réactions physiologiques. Un lézard court et tombe dans le vide, il se relève ou pas, et s'il se relève il continue à courir. Dans la même situation, il réagira de la même façon. Un mammifère court et tombe dans le vide, il se relève ou pas, et s'il se relève il continue à courir. Dans la même situation, il ne réagira pas de la même façon. La réaction physiologique lui a permis de sélectionner ses comportements. Dans la même situation, il cherchera à faire autrement. Cela a constitué des espèces: les mammifères. Vous dites, que cette réaction physiologique permettrait à l'avance de savoir que dans telle ou telle situation, il ne faudrait pas se comporter ainsi. Je ferais partie d'une espèce, l'homme, qui par un "calcul", pourrait prévoir que je dois avoir peur dans la situation où je m'endors au volant et où j'ai un accident. Je suis désolé, pour moi cela tient du miracle. C'est pourquoi je parle de don divin. Pourtant, cela reste ambigu car vous n'avez pas forcément tort en disant que la souris saurait à la naissance (plutôt que avant de naître) qu'elle devrait avoir peur des chats. En fait, la souris a nécessairement des caractéristiques qui la conduisent à éviter les chats, indépendamment de ses réactions physiologiques, de la même façon que le lézard s'enfuit devant tout ce qui bouge. Aussi, elle n'a pas besoin d'avoir d'avoir la réaction physiologique que nous associons à la peur. La réaction physiologique lui permet d’éviter de reproduire les comportements, comme par exemple, d'éviter le lieu qui a provoqué sa peur. Je répète que le lézard se jettera à nouveau dans le vide, alors que la souris ira vivre ailleurs. Nous n'avons nullement besoin d'utiliser le mot conscience pour parler de cela, ni même d'émotion. Si l'émotion était la réaction physiologique, je citais un cas où j'avais eu la réaction physiologique sans aucune possibilité de "ressentir" une quelconque émotion, car je dormais. L'émotion est ce dont nous pouvons parler parce que nous en avons la connaissance. La souris n'a pas besoin d'émotion (pour réagir par des réactions physiologiques que nous associons aux émotions). Aussi, l'émotion est ce qui nous permet de parler d'une sensation/réaction (la souris qui aurait peur des chats, vous qui auriez eu peur pour votre vie). Cela signifie que l'émotion est quelque chose de créé par l'homme qui fait partie de la réalité (puisque nous la ressentons). Cela induit que nous ressentons des émotions par rapport à des choses que nous connaissons qui peuvent être imaginaires. Je peux avoir peur des virus (ce qui ne correspond à aucune sensation) ou de Dieu. Cela pose beaucoup de problème psychiatrique et psychologique. Je ne sais pas, un enfant de deux ans est le seul survivant d'un accident de voiture qui a tué toute sa famille. Il n'a pas eu d'émotion. Il a des souvenirs. Il lui est impossible de remonter en voiture, car les souvenirs sont associés à des réactions physiologiques que nous associons à la peur. L'objet de la psychologie est qu'il puisse l'associer à une émotion, qu'il puisse en parler. Il pourra alors dire qu'il a eu peur et la surmonter pour remonter en voiture.
  14. hbou

    Philosophie libre de sujet

    La peur c'est tout et n'importe quoi : une émotion (et c'est quoi) ou une réaction physiologique, ou un comportement qui n'est pas provoqué par la réaction physiologique mais associé à la réaction physiologique (pour éviter de reproduire le comportement). Le comportement est une sensation et une réaction. Les animaux dont l'homme ont ces comportements. Sauf que la peur est ce qui évite de les reproduire. Lorsque je dis que j'ai peur du vide, c'est soit parce que je répète ce que j'ai entendu, soit parce que j'ai expérimenté le vide et que j'évite de reproduire le comportement. Mais, je n'ai pas besoin de le savoir, puisque j'ai en même temps acquis l'expérience d'éviter de reproduire le comportement (éviter de m'approcher du vide) par la réaction physiologique dont je n'ai pas connaissance (ou conscience bien que ce soit absurde d'utiliser ce mot ici). Aussi, la peur est seulement ce que je peux en dire. Ce que j'observe chez les animaux est ce que je peux en dire, pas ce qu'ils peuvent en dire. Dire qu'ils ont des émotions, c'est supposer qu'ils peuvent avoir des réactions humaines (comme de porter un parachute pour sauter dans le vide). Nous pouvons dire qu'un animal souffre parce que ce n'est pas une émotion, mais pas qu'il a peur. Nous ne faisons alors que reconnaître un comportement associé à la peur. Sauf à considérer que la connaissance serait de reconnaître quelque chose, dans ce cas chacun dit n'importe quoi selon ce qu'il reconnaît, ce qui est manifestement le cas ici.
  15. hbou

    Philosophie libre de sujet

    C'est le fait que tout le monde dise n'importe quoi sans savoir de quoi il parle. J'apprécie beaucoup l'utilisation du mot conscience, dont personne ne connaît le sens, que tout le monde définit à sa sauce, et qui habite tout et n'importe quoi... Sur les animaux qui ont des émotions, cela ne me fait pas rire. Cela me ferait plutôt de la peine. Une souris saurait avant de naître qu'elle devrait avoir peur des chats, par un calcul inscrit quelque part? Ce ne serait pas la fuite en voyant le chat qui créerait la réaction physiologique qui la conduirait à éviter le lieu fréquenté par les chats, mais la réaction physiologique qui serait provoquée par la vue du chat qui provoquerait sa fuite? La souris aurait des dons divins qui proviendrait du mental, de la conscience ou de son esprit? Là dedans, qu'est-ce que l'on appelle l'émotion? La sensation, la réaction physiologique, la réaction de la souris, le calcul divin? Et donc j'aurais tort sur quoi? Parce que je ne porte pas la bonne marque de déodorant? Avez-vous déjà eu peur? J'ai eu la sensation, la réaction physiologique que j'ai pu connaître parce que les pompiers ont mesuré ma tension, et la réaction, je me suis réveillé. Où était l'émotion?
  16. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Ben oui, un mental, une conscience. Et tout le monde ira au paradis. Et youpi. Et vide Dieu, la démocratie et notre président. Et aimons nous les uns les autres... et achetez la lessive machin... et bonne nuit ...
  17. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Ah ! Je suis venu ici en croyant que la philosophie avait encore un peu de sens. Et toc, je suis mort de rire, alors que je ne croyais même plus que les humoristes pourraient me faire rire. C'est cool la philosophie.
  18. hbou

    Philosophie libre de sujet

    J'ai mis du temps à comprendre pourquoi c'était si difficile de décortiquer ce qu'était l'émotion. Il y a la sensation et la réaction, ce qui est la même chose pour l'homme et l'animal. L'émotion est ce qui est entre les deux pour déformer la réaction. Quelqu'un m'agresse pour une raison ou une autre, ma réaction selon des expériences antérieures est de lui foutre mon poing sur la gueule, de m'enfuir ou de l'ignorer. L'émotion se place entre les deux pour décrire une réaction qui sera un comportement humain, je fais un grand sourire, et ce que l'on peut en dire, il ne pas agressé (le bien, je suis tolérant) ou il m'a agressé (le mal), mais j'ai fait comme si de rien n'était. Ce qui induit le refoulement. Cela signifie qu'il est absurde de parler d'émotion pour les animaux qui sont des êtres vivants "normaux" (qui réagissent de façon adaptée aux sensations). Cela ne pose pas de soucis pour la douleur qui n'est pas une émotion, mais pour la peur qui est à la fois une sensation induisant une réaction, mais aussi une émotion. Par exemple la réaction à la sensation peut être remplacée par des comportements issus des connaissances, j'ai peur du vide mais j'ai un parachute. Aussi, l'émotion n'est pas utile à la survie, je n'ai pas besoin de me jeter dans le vide pour survivre. Par ailleurs, la notion de survie est ambiguë car il n'est pas nécessaire que je survive pour que l'espèce persiste. Cette synthèse reste pertinente.
  19. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Nous sommes d'accord, sauf que c'est là où cela ne colle pas. La réalité ce sont les faits, des croyances (?), ou tout au moins la vérification des connaissances. Il n'y en a pas d'autres. Il me semble d'ailleurs que c'est là-dessus que bloquent les philosophes lorsqu'ils cherchent ce qui est vrai. Ils le cherchent dans la réalité, dans les faits, alors qu'il n'y a pas de vérité dans les faits. Je pense que c'est l'héritage de la religion, mais je ne suis pas sûr. Aristote ne cherchait pas la vérité dans les faits (quoique...) et Platon la cherchait dans le divin (ce n'est pas les faits). Il semble que ce soit la religion qui définisse la vérité à partir des faits.
  20. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    J'ai touché un point sensible :-). Tu n'as pas compris ce que tu as lu sur mon blog. Wittgenstein a raison, nous ne pouvons dire que des non-sens. Il a dit cela, et rien n'a changé. Tout le monde a continué à dire des non-sens. Je n'ai que des non-sens pour te montrer que tout le monde ne peut dire que des non-sens. Il n'y a pas d'intelligence humaine, pas d'esprit et tu ne comprends pas ce que cela veut dire. La seule chose que nous pouvons appeler "intelligence humaine", c'est celle des gens de cette tribu dans cette vidéo. L'homme crée quelque chose qui a un sens, disons le mégalithe. Disons que c'est un calendrier perpétuel. Il peut alors voir le temps s'écouler. Je dis "disons" parce que je ne sais pas comment nous sommes passés du mégalithe au calendrier. Il ne peut jamais l'exprimer, seulement inciter à le voir en disant des choses qui n'ont pas de sens. Cela signifie qu'il ne peut pas plus savoir pourquoi il pourrait le voir, que ces gens de cette tribu ne peuvent savoir pourquoi le fleuve s'écoule. C'est ainsi. La seule chose que nous savons est que nous pouvons le voir et en faire quelque chose. Cela n'a un sens que parce que nous ne le voyons pas directement. Il faut qu'un humain le montre a un autre humain. Dix mille ans s'écoulent. Tu viens sur un site de philosophie et tu tombes sur des gens qui se demandent qu'est-ce que le temps? Ils ne peuvent répéter que les non-sens qui se sont accumulés depuis dix mille ans pour inciter à le voir. La question est alors pourquoi ne savent-ils pas que cela n'a pas de sens? C'est à mon avis, parce qu'ils croient qu'ils sont intelligents. La question est alors comment leur expliquer? Comme rien n'a de sens, pour leur expliquer il faut que tu te conformes à leur façon de penser. Dit autrement, il faut que tu dises les mêmes choses qu'eux. Alors, tu prends un dictionnaire, qui est le reflet de la façon dont ils parlent. Mais cela ne te permet que d'exprimer des non-sens. Tu vas chercher à sortir du cadre, parler d'une réalité qui n'est pas la réalité, et personne ne comprendra, chacun imaginera quelque chose de différent, ou comme les philosophes ou les sociologues tu vas créer des concepts pour essayer de sortir du cadre. Mais, ce n'est pas possible de sortir du cadre, car le sens se montre. Tu ne fais que chercher du sens dans le non-sens et il n'y en a pas. La seule origine du temps est celui qui a créé le mot. Le seul sens est qu'il permet de voir s'écouler les saisons. Et il n'a pas de cause matérielle, personne ne sait pourquoi c'est ainsi, et personne ne sait pourquoi quelqu'un a jour a créé le mot. De même que personne ne sait pourquoi tu as trébuché. La seule origine de l'histoire est celui qui l'a créée. Le seul sens est d'enchaîner les faits pour retrouver l'origine des choses. Dès que tu as un enchaînement de faits, tu racontes une histoire, et tu le fais pour trouver l'origine de la vie, du temps, de la religion, de Dieu, de l'intelligence humaine... Cela ne sert à rien. Il n'y a pas besoin de de cela pour voir le temps s'écouler. Seulement que tu ne sais pas plus comment tu l'as appris, que pourquoi tu as trébuché. Il te semble que Durkheim et les autres donnent du sens. Mais, tu te trompes. Le problème est le suivant : quand cela n'a pas de sens, tu ne peux que l'imposer, car tu ne peux pas le montrer, pire tu peux le montrer même lorsque cela n'a pas de sens. Ainsi, je peux te montrer Dieu, c'est tout ce qui t'entoure, ou l'esprit, que tu as trébuché et que tu demandes pourquoi, faisant comme si tu pouvais le savoir. Si tu as trébuché sur une pierre tu n'as pas besoin de le savoir pour l'éviter la fois suivante, ce n'est pas l'esprit, c'est l'intelligence humaine, celle des gens de cette tribu. Imposer quelque chose est ambigu, cela n'induit pas nécessairement la force. Tu fais manger de la glace au chocolat a tes enfants, tu leur a imposé un jugement de valeur, car il n'y a pas de raison qu'ils trouvent cela mauvais. Tu leur enseignes Dieu, il en va de même. Le problème est alors que tu ne peux pas l'imposer à quelqu'un qui ne l'a pas appris, car c'est un non-sens. C'est là où tu dois utiliser la force, éliminer les "hérétiques" ou les "convertir". Maintenant, tu as des non-sens qui circulent et des gens qui cherchent du sens sans aucune possibilité de le trouver, tout au moins dans les faits. Alors nous pouvons prendre le cas de Darwin. Avant Dieu, tout le monde savait que l'homme était un animal. Aristote qui a tout étudié, aurait pu te dire que les yeux des poissons avaient des similitudes avec ceux de l'homme. Pour lui, comme pour ces gens de cette tribu dans la vidéo, le monde était incréé (bien que je ne sois pas d'accord, c'est une façon de dire ce que je dis). C'était ainsi, tu ne pouvais rien savoir. Mais à son époque, cela ne servait à rien de le savoir. Après Dieu, tout cela a été oublié, puisque cela ne servait à rien. Mais Dieu induit que le monde ne soit pas incréé. C'est lui qui a créé la poule et l’œuf. Ce qui conduit à l'erreur de raisonnement d'Aristote, puisque dans les deux cas, c'est la poule qui cause l’œuf. Au fil du temps, d'autres connaissances sont apparues, que nous ne pouvons exprimer que par d'autres non-sens et qui ne peuvent que s'imposer, puisque ce sont des non-sens. Alors, il y a ceux qui vont remettre en cause les non-sens précédents, qui vont se battre pour imposer les leurs. La théorie de l'évolution ne sert qu'à cela. Pas à donner du sens, mais à dire que Dieu n'a pas de sens (ce que Darwin évite bien de dire), que l'origine de la poule n'est pas Dieu, mais l’œuf. Tu as l'impression que la pensée humain a évolué, mais ce qui a changé le cours des choses, ce sont d'autres connaissances, qui sont exprimées par d'autres non-sens. L'un de mes auteurs favoris est JS Gould qui était paléontologue qui faisait donc partie du clan de l’œuf. Il luttait aux USA contre l'enseignement des thèses créationnistes à l'école. Il luttait pour imposer un non-sens, que l’œuf est la cause de la poule. Il écrivait des histoires pour le démontrer par des faits, pour imposer un nouveau non-sens. Je suis du clan de l’œuf et sans doute que toi aussi. Alors, cela nous parle, nous le comprenons, pas parce que nous sommes intelligents, mais parce que c'est ce que nous avons à dire, les non-sens qui imposent le clan de l’œuf. Lorsque nous allons rencontrer quelqu'un du clan de la poule, nous n'allons pas comprendre ce qu'il dit. Qu'est-ce qui nous fait croire que nous aurions raison? Seulement que les évolutionnistes avaient la meilleure rhétorique. Ce qui nous fait croire à ce que dit Durkheim, c'est qu'il a fait l'école normale supérieur, qu'il a appris à convaincre, qu'il parle bien. Sa logique est issue de connaissances qui remettent en cause les connaissances de son époque. Cela lui permet de nous le dire et de nous convaincre que ce qui était dit avant était des non-sens. Mais, il ne crée pas du sens, cela reste un jugement de valeur. Mais à quoi cela mène de raconter des histoires pour chercher une origine que nous devrions connaître puisque nous avons appris à voir le sens? Nous cherchons à trouver comment il est possible que nous puissions le voir, alors que nous n'avons aucun souvenir de l'avoir appris. Ce n'est parce que nous n'en avions pas conscience, par là-même que nous l'aurions appris inconsciemment, mais parce que cela ne sert à rien de le savoir, l'intelligence humaine ne le permet pas. Nous cherchons l'origine d'une connaissance que nous avons apprise sans savoir comment et qui n'a pas d'origine. Alors chacun la cherche selon ses connaissances, l’astrophysicien dans les étoiles, la psychologie dans les comportements humains, de même que les romanciers, les sociologues également sauf ceux de l'école Durkheim qui le cherchent dans l'évolution des sociétés, les historiens le cherchent dans l'histoire humaine... Tous cherchent à me dire qui je suis, c'est-à-dire pourquoi je dis cela ou que je fais cela, tous cherchent à m'imposer une façon de faire, à agir selon le clan des poules ou celui des œufs pour le caricaturer, et tous le justifient par une origine inconnue, un dieu quelconque, des non-sens. Tous supposent que je ne peux pas le savoir par moi-même. Par exemple, qu'ils peuvent savoir pour moi d'où provient la connaissance que j'ai du téléphone, par là-même ce que je dois en faire, alors que j'ai nécessairement appris téléphoner en manipulant un téléphone et que personne ne peut rien savoir d'autre. Je n'ai pas beaucoup réfléchi au mot croyance. Je n'en connais pas le sens. La marche fait partie du néant. Tu marches, tu passes sur un trou et tu l'évites dans le savoir. Lorsque tu trébuches, c'est la vue qui te permet de compenser. Mais cela fait également partie du néant. A un moment, tu peux tomber et tu vas te relever et continuer. Cela fait encore partie du néant. La réalité est quelque chose d'imaginaire, dans le sens où ce n'est qu'un mot qui ne parle pas du néant. C'est elle qui te dit qu'il aurait pu en être autrement. Qu'est-ce que les croyances par rapport à la réalité? En fait, tu prends le problème dans le sens inverse de celui que j'ai décrit : nous ne faisons que vérifier la réalité. Nous vivons dans le monde qui a été imaginé par l'homme qui est constitué de non-sens, "nous n'aurions pas dû trébucher", c'est mal (ce qu'il ne faut pas confondre avec cela fait mal quand tu tombes). Tu me donnes alors un exemple où la réalité s'impose à nous. Le néant c'est que tu reprends ta route, et la réalité c'est que cela ne correspond pas à ce que tu attendais. C'est à dire qu'il y a un écart entre ce à quoi tu as été incité, "tu ne devais pas trébucher", et ce qui s'est produit. Tu dois alors chercher à faire coller ce que tu as vérifié avec la réalité. Les incitations qui ne collent pas avec la réalité, "je ne dois pas trébucher", te viennent alors en tête, "foutu téléphone". Et tu dois alors trouver un équilibre qui colle avec la réalité, "pour ne pas trébucher, je ne dois pas téléphoner en marchant". Mais, ce n'est pas parce que tu téléphonais que tu as trébuché, mais parce que tu n'as pas compensé le néant parce que tu faisais autre chose, et tu faisais autre chose parce que la marche fait partie du néant. Aussi, je ne comprends pas bien ce que tu dis. Je vais essayer autrement. Je ne sais pas ce qu'est une croyance. La Terre est une sphère est une croyance et la Terre est plate est aussi une croyance. La première nous pouvons le vérifier dans la réalité, c'est celle sur laquelle on compte je suppose, et pas le seconde qui est fantasmagorique. La Terre est une sphère ne se confond pas avec la réalité, c'est la réalité. Ceux qui pensent que la Terre est plate ont une autre réalité qui n'est pas la réalité, car ils ne peuvent pas le vérifier. Ils pourraient se détromper, en créant une fusée pour voir la Terre depuis le ciel et se faire mal, que la fusée explose en plein vol. Ils auraient pu prendre l'avion. Le problème est alors que la Terre est une sphère est aussi une croyance. Tu vas faire le tour de la Terre à pieds et tu ne pourras pas franchir les chaînes de l’Himalaya. Il faut maintenant faire le lien avec ton exemple. Je fais le tour de la Terre et je me fais mal, mes pieds gèlent lorsque j'essaye d'escalader l'Himalaya. Pourtant, ce n'était fantasmagorique, c'était bien la réalité. Des pensées me viennent, "il faudrait prévenir les gens que ce n'est pas possible de faire le Tour de la Terre". Cela ne remet pas en cause la réalité, mais la réalité elle-même, parce que nous ne connaissons pas le sens de la réalité qui est elle-même une croyance. Est-ce que nous cherchons alors à faire coller la réalité avec le néant, car là nous ne pouvons rien y faire? Est-ce là où nous tombons dans la fantasmagorie, dire ou faire n'importe quoi, c'est-à-dire quelque chose qui ne fait pas partie du réel, par là-même qui ne sert à rien. Il me semble que c'est ce que tu dis...
  21. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Je n'avais pas vu la question. Tu dis à un noir qu'il est noir, ce que je ne fais pas. C'est un jugement de valeur. La question est toujours pourquoi tu le dis. La couleur de peau noir a été dévalorisée pour justifier l'esclavage. C'est pourquoi tu ne dis jamais à un blanc qu'il est blanc. Tu lui fais donc remarquer qu'il est dévalorisé, ce qui ne veut pas dire que c'est pourquoi tu le dis. Le pourquoi tu le dis provient de ton éducation ce qui est un vague, ou de ton "jeu" de langage (qui n'est pas un univers sémantique, mais ce que tu as appris à dire). Bref, je ne sais pas pourquoi tu le dis. Peu importe. La majorité des gens pourraient ne pas s'en préoccuper, quelques uns pourraient s'énerver et tu pourrais t'excuser, et quelques uns pourraient ne jamais vouloir te revoir ou te donner un coup de poing. Pour ces derniers, c'est irréparable. Tu ne pouvais pas le savoir. Irréparable signifie que tu as créé un conflit, ce qui ne se répare pas, si ce n'est qu'avec le temps. Rien ne dit que tu n'as pas créé un conflit avec la majorité, car nous sommes dans des sociétés où nous refoulons les émotions. L'exemple n'est pas très bon, car il est quelque peu anodin, mais c'est celui qui me vient. Tu donnes un coup de pied à un chien c'est irréparable. Il faudra du temps si tu veux devenir ami avec lui. C'est pareil. Ce que dit Macron est irréparable pour une partie de la population. Nous disons qu'il a perdu leur confiance, ou je ne sais quoi. Nous faisons comme si nous avions confiance en quelqu'un ou pas, alors que ce n'est qu'un constat. Tu pourras dire ce que tu veux, tu auras le même résultat que si tu cherchais à l’expliquer à ce chien (pas tout à fait). L'intérêt de cet exemple, c'est que vraiment tu ne le sais pas. Tu prends un gamin de dix ans qui va dire à son copain, pourquoi tu es noir, il ne peut pas savoir que c'est un jugement de valeur. Son copain non plus, il l'apprendra plus tard. Ce sera irréparable lorsqu'il l'apprendra. Nous ne sommes qu'un corps. Le "pas tout à fait" c'est que nous pouvons être incité par le langage à ne pas montrer les dents ou à réessayer.
  22. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Je vais essayer de te répondre dans la réponse en attente. C'est une langue primitive comme je la décris. Le temps n'existe pas et je suppose que l'existence non plus (mais cela ne lui vient pas à l'idée d'aborder ce point). C'est la confrontation entre un univers sémantique et le néant. Quoi que tu écrives, tu ne fais que justifier ton univers sémantique. Wittgenstein disait que "la mort c'est la fin de la vie" (c'est la définition) et que tout le reste n'a pas de sens. "Naître" c'est attendre ou ne pas attendre la mort, selon que la vie existe ou pas. Pour toi et moi, la vie existe, pas pour ces gens là. Je n'écris pas pour dire cela, mais parce que nous leur imposons que la vie est bien et nous les faisons disparaître, pas parce que la vie existe, mais parce que nous le croyons. Nous sommes 100% à croire que la vie est bien, sauf eux, donc nous allons leur imposer cela, car que la vie ne soit ni bien, ni mal, ne fait pas partie de notre univers sémantique. Nous allons faire leur bien malgré eux, alors que ce sont peut-être eux l'avenir de l'humanité. Le jugement de valeur, ce n'est pas de croire que la vie est bien, mais de le dire sans savoir si nous pouvons le dire. Si tout le monde le dit, ce n'est pas un jugement de valeur. Si nous le disons à quelqu'un qui pense que la vie est mal, c'est un jugement de valeur. Mais si nous disons que la vie existe à des gens qui ne le savent pas, nous leur imposons que cela puisse être bien ou mal. Et c'est aussi un jugement de la valeur, sauf si nous savons leur dire que c'est une croyance. Or, est-ce que tu es bien convaincu que la vie est une croyance ?
  23. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Tu vois, je réinvente l'histoire humaine, à partir du langage. Il n'y a que la démonstration qui compte, en tout les cas c'est ce que je prétends. Si ce que je dis a du sens, tu n'as peut être pas encore compris que cela remet en compte TOUT ce qui a été écrit depuis 2 500 ans, mais en même tant que personne ne peut le savoir. Nous avons tendance à chercher des preuves, bien que cela ne serve à rien. Mais je suis moi aussi dans ce moule, alors lorsque je suis tombé sur cette vidéo... Aussi, je voulais seulement que tu regardes cette vidéo, en sautant, je crois, les deux premières minutes qui sont de la pub.
  24. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Je te réponds demain ou après-demain. Et je n'ai encore lu le texte de Ortega. Durkheim fait partie de mes auteurs de référence, bien que je n'ai lu que les formes primitives de la vie religieuse.
  25. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Si tu aimes la glace au chocolat et que tu dis que la glace à la vanille c'est dégueulasse, ce n'est pas un jugement de valeur. C'est ce que tu aimes, peu importe que ce soit arbitraire. Aussi, tu ne peux pas vraiment le savoir, car cela dépend de à qui tu le dis. Cela signifie que ce n'est pas à toi de décider si c'est un jugement de valeur, mais celui à qui tu le dis. Je crains que ce soit impossible d'en venir à bout. Je crois que si les gens connaissaient la vérité :-), cela serait différent. Il serait possible d'expliquer que c'est un accident, car la vérité n'interdit pas de vivre avec les non-sens (aimer la glace au chocolat) que l'on veut, alors qu'aujourd'hui c'est parfois irréparable.
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