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Tout ce qui a été posté par Swannie
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Trump devant May : «L'immigration change la culture et c'est très négatif pour l'Europe»
Swannie a répondu à un(e) sujet de SPQR dans International
C'est clairement donner raison à la "diversité" (sous entendu à l'islam donc aux mulsumans) et donner tort à la laïcité (sous entendu donc les français). Elle dessert donc, et pas qu'un peu, la laïcité, cette déclaration. Et c'est plutôt très négatif pour le pays. C'est vrai qu'en France, on bat des records par rapport à l'Espagne par exemple, mais ils sont vraiment en sous nombre les musulmans et ça va pas doubler du jour au lendemain. Il nous appartient donc de défendre notre culture et non de jouer les lâches au prétexte de tolérance puisque c'est en réalité de l'hypocrisie. Si on prend l'image que la France c'est comme la maison des français, aucun Maire n'a à céder à des préceptes religieux au nom de cette laïcité, que ce soit comme déco dans le couloir d'entrée ou toute autre pièce, comme dans les menus préparés en cuisine. Déjà les mosquées, c'est pas normal qu'il y en ait sur le territoire, ils ont qu'à faire ça chez eux, dans leurs maisons. En 1970, il n'y en avait que 100 dans toute la France, c'était déjà 100 de trop. J'ai rien contre eux, ils font ce qu'ils veulent en privé, mais dès qu'on touche à notre liberté, je monte au créneau. Normal. -
C'est clair que je ne vais pas les plaindre ceux là, ils nous bassinent déjà assez à se plaindre constamment, si en plus faut qu'on s'y mette aussi J'ai juste constaté que pas mal lisent ce forum sans jamais intervenir ou très rarement, alors on sait jamais
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Trump devant May : «L'immigration change la culture et c'est très négatif pour l'Europe»
Swannie a répondu à un(e) sujet de SPQR dans International
Là encore c'est une question de peur, mais cette fois de la part de ceux qui demandent l'arrêt de ces coutumes parce que leur religion est différente. Et si leurs enfants y prenaient goût, hein, à ce "bon" papa noël ? Si les signes religieux étaient interdits de partout parce que nous sommes une république laïque, ça n'arriverait pas. Le problème vient de là à l'origine : tu veux venir en France ? no souci, mais c'est une république laïque alors tu n'affiches pas ta religion et tu ne demandes rien qui soit contraire aux us et coutumes français bien ancrés : on va pas se mettre du jour au lendemain à casser toutes les églises et tous les calvaires (monuments) - y en a un paquet en France - parce que ce n'est pas leur religion, mais où irait-on là ? Chacun fait ce qu'il veut dans sa vie privée, mais publiquement, non, dans une république laïque. C'est une question de respect vis à vis du pays d'accueil. -
C'est exactement ça, une classe d'élèves en difficulté, de mon point de vue aussi. D'ailleurs j'ai lu récemment un article de "jesaisplusqui" car j'en lis beaucoup, où l'auteur disait que l'humanité, sans son ensemble, était encore loin d'être entrée dans ce que l'on nomme l'âge d'or, elle en serait, d'après lui, au stade de l'adolescence où la plupart piquent leur crise. Bien sûr il en est qui ont l'état d'esprit de l'âge d'or, mais en nombre infime et ceux-là ne sont pas écoutés, on tire à soi la couette de tous les côtés et tant pis pour les autres. Sinon, pour ceux qui liront ceci et qui cherchent vraiment un boulot avec l'objectif de s'épanouir, ce groupe qui embauche aux plus de 400 offres d'emploi hier encore, dont j'ai fait partie, s'il les intéresse, taper dans le moteur de recherche google (ou autre) : Barrière recrute. Cliquez sur le lien : "Groupe Barrière - Site offres d'emploi", puis cliquez sur "je me crée un espace candidat" (à gauche, un peu en bas). Good luck aux personnes de bonne volonté, mieux vaut aux autres de s'abstenir Je ne suis pas en train de faire de la pub, je l'ai écrit hier : j'ai témoigné pour redonner un peu le moral à ceux qui n'en ont plus ou peu. Même but ici Et aussi, précision : ce sont pour la plupart des jobs avec une bonne partie en travail de nuit, 2 jours de repos consécutifs semaine et non fixes, week-ends rares (c'est là où il y a le plus d'activité). Jobs pour courageux autrement dit.
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J'ai perso du mal à comprendre qu'on souhaite entrer dans le monde du travail en exigeant un salaire de départ que d'autres auront mis 5 ans à obtenir. Bon, ça dépend bien sûr du métier, il me semble normal qu'un haut diplômé espère un salaire en rapport avec ses compétences, mais il ne faut quand même pas oublier que l'expérience s'acquiert sur le tas, un débutant reste un débutant. 1500 euros net c'est énorme pour un débutant. "En moyenne, on peut estimer le montant du smic net mensuel à 1153 € pour 2018" ici : https://droit-finances.commentcamarche.com/faq/3567-smic-2018-montant-mensuel-du-smic ça ferait presque 350 € de + d'un coup, c'est du domaine de l'impossible à supporter par les entreprises de plus de 20/30 salariés puisque ça sous-entend de réajuster tous les salaires au dessus de ce SMIC, le résultat serait une augmentation du chômage et non une diminution puisque des boites déjà fragilisées mettraient la clé sous la porte. Je suis allée faire un petit tour sur le site de recrutement du groupe dans lequel j'ai travaillé, il y a actuellement 427 offres d'emploi, dont 151 en CDI (réparties dans toute la France). Et devinez quel est le secteur le plus demandeur ? la restauration... Pourtant, les personnes qui bossent bien ont vraiment des possibilités de promotion par les entretiens annuels de performances. Et puis il y a la grille des salaires minimum de la convention collective hôtellerie/restauration, même le niveau 1 est supérieur au SMIC (très légèrement, soit, mais il l'est), et plus la qualification est importante, plus le salaire grimpe, ici : http://www.cnt-so.org/Convention-HCR-grilles-des606
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Tu te rends compte de ce que ça engendrerait dans une boite de 200 salariés dont 20 seraient payés au SMIC parce qu'ils viennent d'arriver ou ont moins d'un an de boite ? Pas mal d'autres seraient rattrapés, déjà, il faudrait donc les augmenter aussi, et au final, ce serait les 200 salariés qui demanderaient un réajustement par rapport à eux. Dans toute entreprise, il y a des négociations annuelles pour les salaires, ça chaufferait grave si une telle mesure arrivait.
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C'est bien pour ça qu'il faut se motiver pour espérer gagner + au fil du temps. Quand un patron vous considère comme excellent, il est bien rare qu'il tienne à vous voir partir, il faut donc faire ses preuves. C'est ensuite le moment pour demander une augmentation si elle n'est pas donnée d'emblée, ça se négocie. J'ai connu pas mal d'employés très bien pendant leur période d'essai, et une fois le CDI en poche, ils se laissaient aller, et au bout d'un an, c'était franchement des boulets. Exemple : il a fallu supprimer l'accès à facebook et tout un tas d'autres sites internet là où je bossais (tel que les jeux) parce que des employés passaient des heures dessus. Normal, ils étaient payés pour ça ?
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Perso, un resto, même si la bouffe est excellente mais où je ne serai pas servie avec le sourire et aux petits soins si je demande du sel ou du pain (dans le sens de réaction immédiate), il peut toujours courir pour me voir y revenir. C'est le personnel qui fait en premier lieu sa réputation, la qualité de la bouffe ensuite. C'est certain que si c'est dégueulasse même avec un personnel charmant, il ne me revoit pas non plus, mais c'est quand même bien rare de trouver une bouffe dégueulasse, généralement, on en a pour son prix. Ce que la plupart des serveurs et serveuses ignorent bien souvent, c'est que les clients mécontents de leur attitude écrivent à la Direction, pour signaler leur mécontentement, décrivant la personne concernée, son attitude, ses paroles. J'ai vu et traité des centaines de courriers ou courriels de la sorte défiler dans mon boulot. 8 fois sur 10, j'envoyais aux clients un bon pour 1 ou 2 repas gratuits pour se faire "pardonner" cette attitude que nous déplorions, que nous étions vigilants sur l'accueil mais que voilà etc. La personne dans ce courrier était priée de réserver, de là, la résa était envoyée au maitre d'hôtel qui se chargeait lui-même de l'accueil des clients qui acceptaient tous l'invitation. Vous croyez que c'est normal ça ? que c'est au patron de "payer" les conneries des têtes à l'envers et des ronchons ? Bien sûr qu'on les identifiait, et qu'une sanction s'ensuivait, mais ça suffisait pas. Le personnel resto était un personnel tournant, il ne reste pas en place, en gros ils fait le job mais ça le fait "chier", excusez l'expression mais c'est la seule qui convient.
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Certes, il n'y a pas d'emplois pour 6 millions de chômeurs. La question qui se pose, est-ce que ces 6 millions cherchent réellement un emploi ? J'ai connu 3 personnes au RSA (RMI à l'époque) qui priaient plutôt le bon Dieu de ne surtout pas en trouver lorsqu'ils furent en période de demandeurs d'emploi pour garder leurs droits à la sécu notamment. Et qui n'en ont plus jamais "cherché" lorsqu'ils passèrent donc au RMI. Mes 2 enfants n'ont été que quelques mois au chômage chacun, car acceptant des boulots provisoires, notamment dans la restauration, ça recrute dur et on apprend le métier sur le tas lorsqu'on a aucune expérience dans le domaine, ce qui était leur cas. Comme je l'ai dit, moi-même je l'ai fait ce boulot. Donc si j'ai un conseil à donner, ce serait bien celui-là : acceptez n'importe quel job, mieux vaut de l'activité que rien, et ça finira par payer, le mot persévérance n'est pas un mot vain, étant bien consciente que sur ces 6 millions, peu sont partants pour cela, si on en trouve 500 000, ce sera beau.
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J'ai connu un Chef (on avait 2 restos là où je bossais dont un gastro), un artiste vraiment, j'étais en admiration totale devant ses compositions, qui balançait les casseroles dans la cuisine quand ça tournait pas comme il voulait Croyez-moi ou pas, ses subalternes l'adoraient. Parce qu'il était comme ça, un sanguin, il voulait la perfection, mais il apprenait tellement bien le job aux commis et autres, que tous l'adoraient.
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Avec tout le respect que je te dois Louise (j'aime tes interventions et donc te lire), le problème structurel vient en grande partie des individus, des français. Pas tous, bien sûr, mais une grande partie. Si vous demandez aux étrangers comment ils perçoivent les français (vous pouvez même aller voir sur internet, je dis "vous" car je ne m'adresse pas qu'à toi mais à tous même si je te cite), deux mots ressortent souvent : fainéants et ronchons (outre sales mais ça doit venir du métro ça ). Je ne dis pas qu'ils ont raison sur toute la ligne, mais comme on dit, il n'y a pas de fumée sans feu, et des fainéants-ronchons j'en connais perso un paquet... toujours en train de se plaindre. Autre exemple pour redonner le moral aux troupes sans travail fixe : pendant mon congé sabbatique, une fille a été embauchée, non pour me remplacer mais remplacer une autre qui a occupé mon poste. A mon retour, ils l'ont gardée, parce qu'elle était hyper compétente. Elle a débuté simple secrétaire, elle est maintenant Responsable RH, en 10 années, elle a accédé à ce poste, avec formations bien sûr.
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maximum ? pourquoi ? (outre la jalousie, ce n'est pas une raison valable). Perso je suis contente, quand quelqu'un gagne très bien sa vie et que son salaire est mérité, of course.
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Bien sûr, comme je l'ai souligné, notre état d'esprit, notre manière d'être, sincère et respectueuse, sont de grands atouts dans la vie. Des galères, j'en ai connu, surtout au début, les 10 premières années on va dire, ce n'est pas pour autant que je me suis aigrie ou fait dans l'agressivité, toute mauvaise expérience doit servir de tremplin pour mieux rebondir. Et se faire respecter, c'est important aussi. J'ai eu un patron qui m'a dit "ah, elle nous fait sa rebelle là" en riant. Ben oui, je tenais ma place et c'était très apprécié, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Il savait que l'explication qui suivrait tiendrait la route, et qu'elle serait faite dans le calme.
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ça a été le mien aussi, avant de trouver mon bon job et j'ai débuté au SMIC, j'y suis restée 4 ans ou pas loin. J'ai pris 3 boulots durs avec un salaire de misère, le minimum, avant.
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J'ai surtout témoigné ici pour redonner un peu le moral à ceux qui n'en ont plus en la matière. C'est vrai que j'en suis satisfaite, d'autant plus que je suis issue d'un milieu ouvrier, et mes parents étaient très fiers de mon job. Je me souviens lorsque je cherchais un logement et des difficultés pour en trouver un, de mon père me prenant le téléphone des mains pour parler à mon futur bailleur, et lui dire fièrement où je travaillais et depuis combien de temps, je ne me rendais même pas compte que cela pouvait l'influencer, et je l'ai eu le logement. Je sais que la surcharge professionnelle augmente, puisque je l'ai subie aussi même avec un 28 h semaine, mais j'ai dit non, une fois même j'ai dit à celui qui voulait me rajouter un travail : "vous voyez la porte là ? je préfère la prendre que de vous dire oui". Il n'a pas insisté, je n'en ai plus jamais entendu parler. J'ai eu affaire à pas mal de patrons différents, puisque comme je l'ai dit, le DG changeait tous les 4 à 5 ans. Jamais je n'ai eu à me plaindre d'un seul. Je ne nie pas que cela existe, des employeurs non respectueux, mais on peut discuter le bout de gras plutôt que de se braquer contre eux, la pire des choses à faire. Ajout : avant de lui montrer la porte, j'ai expliqué pourquoi je refusais ce travail, mais il a insisté malgré tout, cherchant à m'embobiner. C'était parce que j'aurais dépendu d'une personne pour me transmettre certaines informations, que je connaissais bien, et je savais que ce serait galère de les obtenir de sa part (rappels incessants, date à respecter, une jean-foutiste, et rien que pour ça, ce fut un non définitif). En bref, pour un travail d'une heure, j'en aurais passé le double rien qu'en rappels.
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c'est vrai. J'ai souvent dit à mon RH que si j'avais dû passer les tests qu'ils font passer maintenant, je n'aurais eu aucune chance d'être recrutée.
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ah bien désolée, j'ai fait une erreur, c'était donc le SMIC puisque j'ai commencé à ce poste en 1980. Bizarre, j'avais dans la tête que c'était le SMIG, sans doute parce qu'on devait encore en parler Sinon, pour des exemples plus récents que le mien, j'ai mes 2 enfants qui ont hérité de ma conscience professionnelle et s'en sortent bien maintenant, ils sont reconnus dans leur milieu, mais ils ont en effet galéré pour décrocher leur bon job, ça ne s'est pas fait un 1 ou 2 années, ni même 3. J'avoue avoir eu des craintes pour eux, surtout pour mon fils qui acceptait des boulots où il en bavait pour ne pas rester au chômage. Puis il a fini par faire un remplacement où il a été remarqué. Son Chef lui avait dit que si quelque chose à l'année se libérait, il penserait à lui, et c'est arrivé.
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Disons que dans le monde du travail, comme dans tout d'ailleurs, il y a ceux qui partent en vainqueurs et ceux qui partent en vaincus, en y croyant pas, à une éventuelle réussite. Ce qui m'est arrivé, être promue cadre, je ne l'avais pas souhaité, on m'y a mis d'office. J'ai tenté, pour ne pas faire la grincheuse. Personne n'a su que la vraie raison de mon congé sabbatique, c'était dû à la surcharge de travail, j'ai déclaré vouloir tenter une expérience qui, si elle fonctionnait, ferait que j'envisagerai de travailler à mon compte, j'ai donc dit à mon boss de l'époque qu'il y avait de très fortes probabilités que je ne revienne pas à l'issue. Je n'avais pas de problèmes de santé, sinon la tête toujours au boulot, mon note-book constamment à la main, notant sans arrêt des choses pour le lendemain ou la semaine à venir, je trouvais ça malsain au possible de ne jamais décrocher, et me suis dit que je ne devais pas être loin de ce qu'on appelle le burn-out, "au bord" comme j'ai écrit. J'avais tenté de réduire ma charge de travail avant, je me souviens d'avoir demandé à mon boss pourquoi c'était moi qui faisait tel travail, alors que c'était du domaine comptable. Réponse : "mais on sait qu'avec vous, ce sera fait et bien, et dans les temps, sans jamais avoir à vous le rappeler. Vous êtes une personne très consciencieuse, sur laquelle on peut se reposer et décrocher". D'où ma décision, comprenant que ça ne changerait jamais. La conscience professionnelle, travailler pour un patron comme on travaillerait pour soi-même, est la plus grande des qualités dans le domaine. Et bien sûr que non, je ne travaillais pas toujours autant ni avec la même productivité, j'avais fait moi-même mon descriptif de poste, supprimant tout ce qui était surcharge, gardant pile-poil ce qui correspondait à 28 h semaine. En 10 ans, je n'ai fait que 3/4 d'heures supp, récupérés dans la semaine, pour tout dire
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Bien sûr que ça arrive, j'ai vu ça aussi, mais ça reste une minorité dans le monde du travail et non pas une généralité. Encore heureux, car des incompétents, aucun patron n'en a besoin. Certains patrons peuvent chercher une maîtresse à mettre dans leur lit, mais pour l'entreprise, si elle n'a aucune compétence, ça durera le temps que durent les cerises.
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C'est clair qu'un grincheux avec la tête adéquate a peu de chances de s'en sortir professionnellement, sinon même pas du tout. Sans exagérer, j'ai eu un patron (le directeur changeait tous les 4 à 5 ans), qui me désignait comme étant "son rayon de soleil", c'est dire combien notre état d'esprit et notre manière d'être ont leur importance dans tout travail, et pourtant à l'époque, j'étais encore au SMIG, c'est d'ailleurs lui qui a commencé à m'augmenter sans que je ne lui demande rien. Si les migrants savent ça, ils ont un bel avenir devant eux dans la restauration Ils seront appréciés, et leurs patrons feront tout pour les garder. Petit ajout pour préciser que je n'ai jamais fait du lèche-bottes non plus. C'était une attitude sincère, non calculée, et ça aussi, les patrons le voient très bien.
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Sinon, qu'on se pose la question : pourquoi il y en a qui s'en sortent bien professionnellement, augmentations de salaire et promotions, et d'autres qui stagnent en bas de l'échelle ? Ne pas évoquer les promotions canapé, ce serait déplacé même si ça existe, je parle de vraies promotions, au mérite. D'ailleurs j'ai connu les entretiens d'évaluation avec augmentations "au mérite" et primes "au mérite". Puis ça a été supprimé, à cause de chefs de service qui avaient "leurs têtes", et remplacé par des objectifs à atteindre.
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Tout à fait vrai, si on est pas capable de travailler en front-office sourire aux lèvres et amabilité requis coulent de source, on va travailler en back office, point barre. Les clients, ils n'en ont rien à faire de nos états d'âme, peu importe la raison pour laquelle ils vont manger au resto, pause-déjeuner ou plaisir d'un bon repas. Si un serveur ou une serveuse n'est pas apte à comprendre ça, c'est normal qu'il soit mal payé puisqu'il nuit à l'établissement, ou qu'il soit même viré à la longue. On va pas en + l'augmenter alors qu'il tire une tronche de 10 m de long face aux clients. Je ne crois sincèrement pas qu'un bon serveur (ou bonne serveuse) reste des années au même rang, il finit par passer Chef de rang, puis bien plus tard, pourquoi pas Maître d'Hôtel, avec le salaire qui suit.
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Les patrons sont avant tout à la recherche de salariés consciencieux et compétents dans leur boulot. Quant on l'est, ils n'ont pas de réticence à nous augmenter, dès lors que la demande est raisonnable, pour qu'on reste. En 2005, j'ai pris une année sabbatique car j'étais au bord du burn-out. Sans l'avoir demandé, j'avais été promue cadre avec les charges incombantes aux cadres. 10 ans comme ça et j'en pouvais plus, je ne voulais même plus prendre de congés car au retour, c'était ingérable. Quand l'année s'est terminée (11 mois plus précisément), j'avais envisagé de démissionner. Je vous passe les détails des entretiens qui ont eu lieu, mais je me suis retrouvée avec un temps partiel de 28 h à ma demande, et j'ai choisi moi-même les tâches que je ferai en établissant un descriptif de mon poste qui a été approuvé sans aucune restriction y compris les horaires et les week-ends de 3 jours consécutifs. J'ai demandé aussi à retrouver le statut d'agent de maîtrise, ce qui n'a pas diminué mon salaire pour autant. Ce qui fait que je me retrouvais avec un salaire amputé de 20 %, 28 h semaine obligeant, mais qui dépassait ou était égal à certains temps plein. Un vrai bosseur s'en sortira toujours bien, y a pas de patrons assez fous pour les laisser partir.
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Alors pour ma part, c'était très étrange, car j'avais le sentiment de me situer dans "une autre dimension" au départ. Puis quand la forme humaine s'est approchée, j'ai réalisé que c'était elle qui se situait dans une autre dimension. Aucun sentiment de peur. Sa question a changé le cours de ma vie, littéralement. J'avais répondu "oui" plusieurs fois, et ce "oui" était en fait un "non" d'où son insistance à répéter la question. Mais je ne l'ai compris que bien plus tard quand j'ai réalisé pleinement ce que signifiait le mot "confiance", j'étais au tout début de mon expérience de développement personnel à l'époque. Alors ils me font bien marrer intérieurement ceux qui n'y croient pas, au "connais-toi toi-même", car c'est non seulement le but que toute être humain devrait avoir dans sa vie, mais en + quand on se montre de bonne volonté et sincères dans la démarche, nous sommes aidés, et beaucoup. Si je n'ai plus jamais eu cette apparition, c'est que je n'en avais plus besoin, j'ai appris à l'entendre et à l'écouter sans la voir, on ne s'est jamais quittés depuis, en réalité. Bien sûr, pour la majorité, mon histoire est dinguo, encore une tarée bonne à enfermer pour eux. Je leur réponds : vivez ma merveilleuse vie depuis, et vous pigerez. Être protégé en permanence, n'avoir peur de rien, vous imaginez l'état d'esprit que ça donne ? Un bonheur absolu, même si le monde qui nous entoure est d'un laid grandissant car on apprend à voir avec d'autres yeux, et surtout on sait le pourquoi ça arrive.
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N'insistez pas, on a largement fait la démonstration que les français pour une bonne majorité on un grand poil dans la main, et ils récoltent donc ce qu'ils sèment. Encore une fois : chapeau et bravo aux migrants qui occuperont ces postes dans la restauration.