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Tout ce qui a été posté par Le Repteux
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On sait maintenant par expérimentation que la lumière ne se déplace pas comme un corps massif, qu'elle n'ajoute pas le mouvement de sa source à son mouvement propre, mais dans le cas du référentiel inertiel, c'est exactement ce qu'on suppose qu'elle fait. Dans l'horloge lumineuse par exemple, on suppose que la lumière se dirige droit vers les miroirs même quand les deux miroirs sont considérés en mouvement. Le principe du référentiel inertiel vient d'avant Galilée, avant qu'on sache que la lumière n'était pas instantanée et qu'elle ne se comportait pas comme un corps massif, et il a été importé dans la relativité Galiléenne sans faire sourciller personne. Pourquoi n'a-t-il pas été ré-analysé ce principe? Qu'est-ce qui a empêché les chercheurs du début du siècle de l'étudier? A-t-il été étudié? Et si oui, où sont ces études?
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Si la lumière est capable d'augmenter la vitesse des molécules dans un gaz quand on éclaire ce gaz à notre échelle, imagine ce qu'elle peut faire quand un atome éclaire un autre atome à l'intérieur d'une même molécule.
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Impossible qu'un photon se déplace comme une balle, pourtant, c'est bien ce que le principe du référentiel inertiel signifie. Ce principe n'est pas une conséquence de la relativité, c'est une prémisse, et il n'est pas confirmé par l'expérience puisqu'il n'a jamais été testé comme tel. Par contre, en voulant tester l'aether, c'est ce principe qu'on a mis à l'épreuve, et il s'est avéré faux. Quand on envoie un photon dans un interféromètre, il ne se comporte pas comme une balle, il doit être émis en direction de la future position des miroirs, et il n'est pas réfléchi à 90 degrés comme une balle le serait. Les épicycles aussi prédisaient juste, pourtant, ce n'était pas la bonne théorie. On en serait où sans l'héliocentrisme aujourd'hui? Que serait la théorie de la gravitation? Ce n'est jamais parce que les observations sont irréfutables que la théorie est juste. Par ailleurs, ma théorie sur le mouvement prédit que la masse de particules identiques mesurées séparément ne serait pas identique, elle relie donc le fait que la lumière se déplace à c à l'échelle macroscopique au fait que les choses ne sont pas prévisible à l'échelle quantique, un lien qui est toujours impossible à faire avec la relativité. S'il existait une réelle alternative connue de tous, et qui relierait en plus le macroscopique au microscopique par exemple, elle aurait déjà été admise. En plus de faire ça, ma théorie sur le mouvement explique la masse. Un vrai cadeau de Noël! Et gratuit en plus. :0)
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Ma théorie sur le mouvement n'est pas vraiment de la relativité, c'est juste une autre manière d'appréhender le mouvement, une manière où la lumière est capable d'induire du mouvement au lieu de seulement s'induire elle-même en délogeant des électrons. On sait pourtant qu'elle induit du mouvement puisqu'elle peut augmenter la vitesse des molécules en traversant un gaz. Considérant qu'elle ne peut pas s'induire autrement que par sauts quantiques, cette vitesse augmente-t-elle de manière continue ou par petits pas?
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Dans un interféromètre Sagnac, quand il y a rotation, la lumière parcourt moins de distance dans un sens que dans l'autre parce que le détecteur se déplace entre le moment où elle est émise et celui où elle est détectée. C'est pour ça qu'elle prend moins de temps, pas parce qu'elle se déplace plus ou moins vite. Faudrait qu'on bouffe de la relativité ensembles pour voir lequel la digère le mieux. :0)
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Une autre manière de montrer que le principe du référentiel inertiel ne tient pas la route pour la lumière: l'effet Sagnac. Un interféromètre Sagnac est en fait un référentiel inertiel puisque la source et le détecteur ne se déplacent pas l'un par rapport à l'autre, et on a la preuve que la lumière ne s'y déplace pas comme une balle. Quand on fait tourner l'interféromètre, la lumière prend plus de temps dans un sens que dans l'autre, alors que ce ne serait pas le cas pour des balles puisqu'elles ajoutent la vitesse de rotation à leur vitesse propre au moment du lancer. Vu que les balles prendraient exactement le même temps dans un sens que dans l'autre, elles ne permettraient pas de mesurer la rotation. Si on plaçait deux horloges atomiques à une certaine distance l'une de l'autre et qu'on mettait le système en mouvement, il se passerait donc la même chose que dans un interféromètre Sagnac: la lumière échangée entre les horloges prendrait plus de temps dans un sens que dans l'autre, alors que ce ne serait pas le cas pour des balles. L'interféromètre de Michelson-Morley ne pouvait pas mesurer le mouvement de la terre puisque la lumière y faisait un aller retour sur elle-même, mais un interféromètre Sagnac qui ferait le tour de la terre le pourrait, et deux horloges atomiques parfaitement synchronisées voyageant chacune en sens inverse autour de la terre aussi, ce qui invalide l'expérience de Hafele-Keating comme preuve que la Relativité Restreinte est juste. Reste l'expérience du Muon atmosphérique, mais on voit bien que, si le principe du référentiel est faux pour ce qui est du mouvement de la lumière, il y a certainement une autre explication à cette observation que celle des horloges qui ralentissent.
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Le Repteux a répondu à un(e) sujet de Caez dans Aide et Suggestions
Clique sur le lien qui mène au fichier que je viens de télécharger ici-bas, et tu devrais aboutir à la même page d'erreur que moi. Paul Marmet traduit en doc.doc Voici l'adresse de ce lien: http://www.forumfr.com/applications/core/interface/file/attachment.php?id=52106 -
Voici ce que Marmet dit à la fin de son exposé: Il est important de rappeler que les autres phénomènes ignorés décrits ici ont aussi d'importantes répercussions sur d'autres expérience(19) fondamentales en relativité. Par exemple, dans la transformation(19) de Lorentz, qui prédit habituellement une contraction de la matière en mouvement, de la longueur le long de l'axe de vélocité par rapport à l'axe transversal, on a montré que les prédictions sont aussi dans l'erreur, à cause du phénomène secondaire expliqué dans ce présent article. On sait que l'expérience(20) de Brillet et Hall est aussi un test pour l'anisotropie de l'espace. L'expérience(20) de Brillet et Hall a aussi été étudiée avec soin et similairement, on a montré(21) qu'un phénomène semblable change le trajet de la lumière dans un étalon Fabry-Pérot. Par conséquent, dans ce cas aussi, le changement de fréquence nul observé expérimentalement, correspond à un référentiel absolu, alors qu'un espace relativiste anisotropique requerrait un décalage observé de fréquence. Les phénomènes ignorés par Michelson et Morley, c'est tout simplement la réflexion sur un miroir en mouvement et la direction de la lumière qui entre dans un référentiel en mouvement. Ses explications sont claires comme de l'eau de roche, tellement claires qu'on en ressort même pas mouillé. :0)
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Le Repteux a répondu à un(e) sujet de Caez dans Aide et Suggestions
C'est fait, et j'obtiens toujours ceci quand je clique sur le lien du fichier une fois le message enregistré: http://www.forumfr.com/applications/core/interface/file/attachment.php?id=52079 -
Ce n'est pas une théorie que Marmet propose, c'est un calcul. Il refait le calcul de Michelson et Morley en prenant en compte que le mouvement de l'interféromètre (par rapport à la lumière) change l'angle de réflexion de la lumière sur le miroir à 45 degrés. Pour le démontrer, il utilise le principe de Huygens-Fresnel, dont on sait qu'il permet d'expliquer le phénomène de réflexion lui-même. Résultat: il ne trouve aucune différence dans la longueur des parcours entre les deux bras de l'interféromètre, donc pas besoin de la relativité pour expliquer le phénomène, pas besoin de dilater le temps ou de contracter les longueurs, et surtout, tout redevient parfaitement logique, la lumière n'a plus besoin de se déplacer comme une balle dans un même référentiel, et de ne plus se déplacer comme une balle dès qu'elle en sort. Fini les paradoxes, et fini les casse-têtes qui ressemblent aux épicycles d'antan.
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Le Repteux a répondu à un(e) sujet de Caez dans Aide et Suggestions
Et pour le téléchargement de fichiers? -
Fin du sujet pour un pasfin qui ne prend même pas la peine de lire les arguments. Les calculs de Marmet son faciles à suivre. Si t'es un homme, lis-les et commentes-les, si t'es une poule mouillée, fais-toi sécher avant de les lire au cas où ils seraient électrisants! :0)
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Le Repteux a répondu à un(e) sujet de Caez dans Aide et Suggestions
Moi aussi, et il n'y avait pas d'espace. J'ai réussi à contourner le problème: il fallait faire la touche effacer et la case ne plus afficher apparaissait dans la fenêtre d'erreur. On ne peut plus ajouter le nom de celui qu'on cite quand on utilise le copier-coller pour citer. Je n'ai pas pu non plus télécharger un fichier alors que ça marchait avant. Voilà ce que ça donne: Paul Marmet traduit en doc.doc Ah, et on ne peut plus pré-visionner nos messages. -
On ne peut pas nier les observations, ce serait absurde, mais on peut leur chercher d'autres explications, ce qui peut mener à développer une théorie différente, ou encore seulement à refaire les calculs en y ajoutant un phénomène oublié dans les calculs précédents. C'est ce que Marmet a fait pour les calculs de Michelson-Morley, et ça lui a permis de comprendre que toute la relativité était vraisemblablement basée sur une erreur de calcul. Ce n'est donc peut-être pas si difficile que ça de faire mieux que Einstein, mais il faut quand même faire autre chose que de rester béat devant ce qui semble être l'erreur du siècle. Il faudrait peut-être aussi arrêter de croire que ce qui semble illogique est quand même possible. C'est cette capacité de notre intelligence à croire avant de savoir qui nous incite à nous faire exploser au nom de nos religions. Il faudrait peut-être nous contenter de croire jusqu'à ce qu'on y voie une contradiction. C'est ce que je fais avec ma théorie sur la masse, j'essaie d'établir les choses une à une et j'arrête de progresser quand ça devient moins logique. Le calcul de Marmet est tout ce qu'il y a de plus logique, mais personne n'a encore osé le regarder. On se croirait en politique. :0) Ps. Pas moyen de télécharger le fichier à nouveau, et l'autre a été effacé par la nouvelle présentation. Je réessaie plus tard.
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Zen, tu me montres des preuves du ralentissement des horloges sans montrer de mécanisme physique correspondant: pas très logique je trouve! Prenons le problème autrement. Pour comprendre ce qui se produit quand on mesure des mouvements en se servant de la lumière, il suffit de la remplacer par une autre sorte d'onde, puis de se servir uniquement de la perception de cette onde pour mesurer nos mouvements. Oublions que nous pouvons voir les objets, et utilisons seulement le son émis et perçu par ces objets pour mesurer leur mouvement. Le son pourrait-il avoir une vitesse différente selon que l'observateur est en mouvement ou pas par rapport à la source d'ondes? Non, si on admet qu'il se déplace toujours à la même vitesse dans l'air et que cet air n'est pas en mouvement. Et bien, c'est pareil pour la lumière si le vide dans lequel elle se déplace n'est pas en mouvement! Par conséquent, ce n'est pas surprenant de constater que les mesures de la vitesse de la lumière montrent que cette vitesse est indépendante de la vitesse des corps. Maintenant, construisons une horloge sonore semblable à l'horloge lumineuse, avec des émetteurs-récepteurs qui se renvoient le son, et donnons-lui une vitesse par rapport à l'air. Vu que l'appareil serait en mouvement par rapport à l'air, il faudrait plus de temps pour que le son voyage entre l'émetteur et le récepteur puisqu'il devrait y voyager en diagonale au lieu de voyager perpendiculairement, mais est-ce que l'horloge ralentirait par rapport à une autre qui ne serait pas en mouvement par rapport à l'air? Ce qui déterminerait l'écoulement du temps dans le cas du son, ce serait la fréquence des battements sonores. Si le son perçu était d'un battement par seconde dans le cas de l'horloge qui n'est pas en mouvement, il y aurait aussi un battement par seconde dans le cas de celle qui est en mouvement. Bien sûr, il y aurait de l'effet doppler puisque le son émis devrait se déplacer en diagonale pour atteindre le récepteur, mais le raccourcissement des ondes produit par le mouvement de l'émetteur serait annulé par l'allongement produit par le mouvement du récepteur. Il serait donc impossible de percevoir le mouvement de l'horloge en mesurant l'effet doppler s'il n'y avait pas le frottement de l'air, et il serait aussi impossible de percevoir son mouvement en mesurant la direction du son puisque, même s'il devrait être émis à angle avec le mouvement, le phénomène d'aberration produit par le mouvement du récepteur annulerait cet angle. En fait, quelle que soit la vitesse de l'horloge, le son aurait toujours l'air de se déplacer perpendiculairement au mouvement alors que ce ne serait pas le cas, et il posséderait aussi toujours la même fréquence lors de sa perception alors que ce ne serait pas nécessairement le cas pour une autre horloge immobile par rapport à l'air. Comment expliquer les observations qui montrent que les horloges et les particules ralentissent leur fréquence selon leur vitesse alors? Hé bien, pour demeurer logiques, il faudrait trouver d'autres explications à ces observations. La relativité a fait son temps, cherchons-les ces vraies raisons. Cette histoire de référentiel inertiel ne tient pas la route pour le son, alors pourquoi l'appliquer à la lumière? Pourquoi prétendre que la lumière possède le même mouvement qu'une balle dans un même référentiel alors qu'on voit bien que ce n'est pas le cas pour le son?
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Salut Zen, L'hypothétique résolution du paradoxe des jumeaux ne résout pas le réel problème du mouvement de la lumière dans un référentiel inertiel. Que penses-tu de l'analyse que Marmet fait de la réflexion d'une onde sur un réflecteur mobile par rapport à elle? Veux-tu que je traduise son texte?
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La Relativité arrive à cette conclusion par un calcul, moi j'y arrive par un mécanisme. Pas besoin de calculer, on voit bien dans cette animation que, si les pas sont causés par de la lumière, ils ne peuvent certainement pas en dépasser la vitesse.
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Si c'est la lumière qui induit les petits pas, alors comme pour la relativité, rien ne pourrait atteindre sa vitesse, et encore moins la dépasser.
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Marmet n'ajoute aucune vitesse à la lumière dans ses calculs, et moi non plus dans mes dessins. T'as peur d'être foudroyé sur place si tu suis le raisonnement au lieu de l'ignorer? Allez, je peux t'assurer que les morts resteront où ils sont! Je leur fait un doigt d'honneur de temps en temps pour m'en assurer.
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Le résultat nul de cette expérience n'a peut-être rien à voir avec la Relativité, alors je l'analyse en prenant seulement pour acquis que la lumière est indépendante du mouvement de l'interféromètre. Je parie que certains ne comprennent pas ma démarche, alors l'exercice n'est certainement pas simpliste. Je viens de faire une recherche concernant la réflexion sur un miroir en mouvement, et je n'ai trouvé qu'un seul physicien ayant fait ce genre d'analyse. Je le connaissais mais je ne me rappelais plus qu'il avait fait cet exercice. C'est un canadien du nom de Paul Marmet qui n'avait pas le crayon dans sa poche. Il était probablement trop contestataire et a finalement été exclu de sa communauté scientifique. Son fils s'occupe maintenant de son site web. Par chance, il arrive à la même conclusion que moi quand à la réflexion d'une onde sur un réflecteur en mouvement. Il faudrait faire une expérience pour le vérifier, on pourrait par exemple déplacer des lames fines sur l'eau espacées de moins d'une longueur de vagues et observer la réflexion. Après avoir fait cette constatation, il a fait les calculs pour un interféromètre tourné dans toutes les directions, et il arrive à la conclusion qu'il n'y aurait pas de différence de parcours entre les deux rayons. C'est en anglais, mais c'est bien décrit et facile à comprendre. Je peux traduire la partie concernant le miroir en mouvement s'il y en a qui le désirent.
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Ce ne sont pas les théories qui sont indiscutables, ce sont les observations, et justement, ce n'est pas le résultat de cette expérience que je discute mais son interprétation. J'utilise la même hypothèse qu'Einstein selon laquelle la vitesse de la lumière est indépendante de celle des corps, et je trace le mouvement des rayons par rapport à celui des éléments de l'interféromètre pour voir ce que ça donne, et ça donne que les deux rayons parcourent la même distance quel que soit l'angle de l'interféromètre par rapport à la direction de son mouvement. Libre à toi de ne pas vouloir en discuter, mais ne vient pas me reprocher de le faire. La seule manière de faire avancer les idées, c'est de les analyser. C'est ce que je fais avec les idées d'Einstein, mais ce n'est pas ce que tu fais avec mes idées. Ce que tu fais relève de la défense d'une cause, pas de celle d'une idée. As-tu peur de comprendre mes dessins si tu les analyses? Es-tu attaché à la Relativité comme à la prunelle de tes yeux?
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Pas de réponse, alors, ou bien il n'y avait rien à comprendre de mes explications, ou bien c'est moi qui ne comprends rien à l'expérience de Michelson-Morley, ou bien les deux. Hé bien, je crois que c'est les deux: premièrement, j'avais oublié que M-M prenaient pour acquis que l'aether entraînait la lumière, ce qui explique leur angle d'aberration et leur manière de calculer la différence de parcours des deux rayons, et deuxièmement, j'ai aussi découvert une autre manière d'analyser cette expérience qui ne contient pas cet angle. Voici deux dessins représentant les deux directions du mouvement de la terre par rapport à l'interféromètre avant et après qu'il ait été tourné de 90 degrés. J'ai gardé l'orientation des dessins, alors dans celui du haut, la terre se dirige vers la droite, et dans celui du bas, c'est encore elle qui se dirige vers le haut (flèches bleues). La distance D est celle qu'il y a entre la lame et les miroirs, donc celle que la lumière parcourrait si le système était au repos. La distance 2d est celle que l'interféromètre parcourt pendant que la lumière fait son aller-retour entre la lame et les miroirs. Je prends cette fois pour acquis que le mouvement de la lumière est indépendant de celui des corps, alors pendant que l'interféromètre se déplace, le rayon revient exactement sur lui-même après avoir été réfléchi par les miroirs (lignes doubles), donc il ne frappe pas le centre des miroirs à l'aller ni non plus le centre de la lame au retour dans le cas où les deux se sont déplacés avant qu'il ne les atteigne. Dans le dessin du haut: 1) le rayon est en partie réfléchi de la lame a vers le miroir b (qu'il n'atteint pas en son centre) et parcourt la distance 2D pour revenir à l'endroit où était la lame, qu'il traversera un peu plus loin puisqu'elle s'est déplacée. 2) l'autre partie traverse la lame et parcourt la distance D+d avant d'être réfléchie par le miroir c, puis elle parcourt la distance D-c pour revenir à la lame après qu'elle se soit déplacée de 2d. Au total, ce rayon a donc lui aussi parcouru la distance 2D avant de se diriger vers le télescope. Après avoir parcouru la même distance, les deux rayons se dirigent maintenant côte à côte vers le télescope: s'ils sont assez proches l'un de l'autre, ils devraient interférer. Le calcul de cette distance est simple: la terre file à 30km/s et la lumière à 300,000km/s, un rapport de 1/10,000. Pendant que le rayon parcourt un mètre, l'interféromètre se déplace donc de .1mm, créant ainsi une distance entre les deux rayons du même ordre de grandeur que celle entre les deux fentes de Young. Dans le dessin du bas: 1) le rayon est en partie réfléchi de la lame vers le miroir b et parcourt la distance 2D pour revenir à l'endroit où s'est déplacée la lame, mais il doit encore parcourir la distance 2d pour se rendre à l'endroit où il croisera le rayon en provenance du miroir c puisque la lame s'est déplacée de 2d. Au total, il aura donc parcouru jusque-là la distance 2D+2d. 2) l'autre partie du rayon traverse la lame et parcourt la distance D avant d'être réfléchie par le miroir c, puis elle parcourt la distance D+2d avant d'être réfléchie par la lame puisqu'elle s'est justement déplacée de 2d. Au total, ce rayon a donc lui aussi parcouru la distance 2D+2d. Cette fois, les deux rayons se sont donc tous les deux déplacés de 2D+2d avant de se diriger ensembles vers le télescope, et ils sont eux aussi espacés de .1mm: ils devraient donc eux aussi interférer. Seule ombre au tableau, il devrait se produire de l'aberration au moment de leur détection dans le cas du dessin du haut puisque le détecteur serait alors en mouvement par rapport à eux, mais pas dans celui du bas, donc le télescope ne serait pas tout à fait face au rayons dans un des deux cas. J'ai deux questions auxquelles je ne peux pas répondre, et pour lesquelles les réponses des spécialistes sont les bienvenues. Première question: est-ce que l'apparition des zones d'interférence nécessite que le télescope soit parfaitement face aux rayons, ou en d'autres termes, est-ce qu'un angle d'aberration de cet ordre permettrait d'observer l'interférence sans changer l'angle du télescope? Deuxième question: puisque cette expérience concerne l'interférence entre deux rayons coïncidant parfaitement, est-ce que l'écart de .1mm entre les rayons serait facilement remarquable?
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Désolé, je viens de réaliser qu'un de mes liens ne fonctionnait plus, alors je remets mon analyse de l'expérience de Michelson-Morley. En lien avec mon analyse du référentiel, voici un dessin que j'ai fait représentant la réflexion d'un rayon lumineux sur un miroir en mouvement. En utilisant le principe de Huygens-Fresnel, c'est à dire en considérant le miroir comme une suite de points sources, on peut tracer la direction du rayon réfléchi. Le dessin du haut représente la réflexion d'un rayon se présentant à 45 degrés par rapport à la normale d'un miroir au repos (en noir). Sa réflexion se trouve naturellement à 45 degrés aussi. Dans le dessin du bas, on voit le même rayon et le même miroir, sauf que ce miroir se déplace maintenant vers la droite à une vitesse égale à la moitié de la vitesse de l'onde (lignes parallèles noires). À cause du mouvement, il se produit un décalage entre le moment où l'onde atteindrait le miroir s'il n'était pas en mouvement (dessin du haut) et celui ou il l'atteindrait s'il était en mouvement (dessin du bas). En traçant la ligne (en vert) qui passe par les points où l'onde atteint le miroir en mouvement, et en traçant l'onde réfléchie selon cet angle (angle d'incidence = angle de réflexion), on obtient un angle de réflexion de plus de 45 degrés (pointillés verts). Si on se reporte maintenant aux miroirs en mouvement de l'interféromètre de Michelson-Morley, on peut leur appliquer la même analyse: si la terre est effectivement en mouvement par rapport au rayon, sans qu'il soit possible de l'observer, ce rayon subirait une réflexion semblable à celle de mon dessin, de sorte qu'il se dirigerait vers la future position du deuxième miroir et pourrait donc l'atteindre malgré son mouvement. Une fois ce miroir atteint, le rayon serait réfléchi selon le même angle donc redirigé vers la future position du premier miroir, le traverserait, et subirait de l'aberration lors de sa détection puisque le détecteur serait aussi en mouvement, aberration qui redresserait le rayon à angle droit avec la direction du mouvement. Voici maintenant le dessin originel de cette expérience. Je lui ai ajouté la position intermédiaire du miroir a (en gris) et aussi la positions intermédiaire et la position secondaire (c,) du miroir c. Pour expliquer l'inclinaison du rayon ab, les auteurs parlent de l'angle d'aberration a, mais sans expliquer comment cette aberration se produirait, alors je crois qu'on peut utiliser mon explication, mais puisqu'il ne s'agit pas d'aberration, j'aimerais bien connaître leur explication, alors s'il y en a qui la connaissent... "The ray sa is reflected along ab, fig. 2; the angle bab, being equal to the aberration =a, is returned along ba/, (aba/ =2a), and goes to the focus of the telescope, whose direction is unaltered." À la phrase suivante, les auteurs décrivent le parcours du rayon transmis, spécifiant que l'angle ca/e serait égal à 90 degrés moins a, l'angle d'aberration, ce qui ferait ainsi coïncider la direction des deux rayons juste avant qu'ils atteignent le télescope. "The transmitted ray goes along ac, is returned along ca/, and is reflected at a/, making ca/e equal 90—a, and therefore still coinciding with the first ray." Les auteurs font alors le calcul de la différence entre les deux trajets ac et ca, mais sans utiliser la distance intermédiaire entre c et c, . En effet, on voit que le rayon parcourt au total la distance 2D et non 2D(1 + v²/V²) si on considère qu'il se rend jusqu'à la distance intermédiaire avant de revenir à a, . Par ailleurs, sur mon premier dessin, on voit que la longueur d'onde du rayon réfléchi a augmenté (rayon vert), et ça m'a donné l'idée d'observer la phase des deux rayons au lieu d'observer la distance parcourue pour voir si elle était différente. Pour comprendre cette explication, il faut utiliser le même aether que celui de Michelson-Morley et supposer que le rayon subirait du blueshift à sa source, et du redshift lors de sa réflexion en c. Dans ce cas, comme pour la coïncidence de la direction des deux rayons après réflexion, le blueshift et le redshift seraient ramenés à la même valeur après les deux réflexions puisque le calcul est symétrique, ce qui signifie que les deux rayons posséderaient la même phase au moment de leur arrivée au télescope. Pas besoin de la Relativité donc pour expliquer le résultat nul de cette expérience. Je n'ai pas trouvé d'analyse de la réflexion d'une onde sur un réflecteur en mouvement, alors je ne suis pas certain de la pertinence de mon utilisation du principe de Huygens-Fresnel. Qu'en pensent nos matheux?
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L'angle d'incidence et de réflexion se mesurent par rapport à la normale au miroir, c'est à dire par rapport à la droite perpendiculaire au miroir.
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L'angle de 45 degrés, c'est pour les miroirs au repos, comme dans le dessin du haut de mon premier dessin. Plus la vitesse des miroirs augmente, plus l'angle augmente (rayon vert). À la limite, l'angle se rapprocherait de 90 degrés.