-
Compteur de contenus
59 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Djep
-
Je n'y crois pas forcément. Mais ce programme a le mérite d'exister en opposition aux propositions tout aussi peu crédibles des autres partis politiques.
-
Il y en a certainement étant donné que le FN ratisse large et que c’était là sans doute des signes distinctifs de son noyau historique. Cependant le parti prend une orientation différente depuis que la fille Le Pen a pris le relais de son père. Même si j’imagine bien que grandir dans une famille mettant sans cesse en cause les Juifs et glorifiant le petit frisé a du laisser des traces profondes, ne serait-ce que dans son subconscient. Mais le FN propose un programme ayant l’objectif de redonner au pays une certaine souveraineté nationale. Donc a priori, rien à voir ni avec le nazisme, ni la haine des Juifs, ni une expansion du territoire, ni l'homophobie...
-
Fachos c’est vite dit! D’autant que dans certains domaines le FN pourrait se révéler être le moindre mal.
-
Et pourquoi ne pas voter pour le moindre mal?
-
C'est bien de vouloir réduire les importations, mais comment faire sinon en proposant sur le marché des produits moins cher et/ou de meilleure qualité que ceux des pays voisins? Et comment parvenir à ça sans ajouter l’ingrédient compétitivité ?
-
Qu’il y ait des néo-nazis au sein du noyau historique du FN, c’est très probable. C’est bien un point qu’on peut reprocher à ce parti. Mais par contre, brandir sans cesse la carte du méchant parti fraudeur n’a pas grand intérêt, sachant que les autres partis français qui sont majoritairement représentés au parlement n’ont rien de reluisant dans ce domaine. Si tu veux vraiment contrer le FN, pourquoi ne t’attaques-tu pas à son programme? C’est principalement sur ce point que les Français le soutiennent (ou le soutiendront).
-
Certaines entreprises réduisent aussi leurs débouchés solvables et se retrouvent en déficit du fait de la concurrence internationale acharnée et du dumping social de certains pays européens. Il faut donc choisir la méthode et agir rapidement pour augmenter leur compétitivité. Pour l’instant les réponses du gouvernement suivent le mouvement initié par les autres pays européens et cette loi sur le travail va dans ce sens. Il y a d’autres pistes qui le permettent aussi, tu en as parlé plus haut il me semble, à savoir limiter les salaires pharaoniques des grands patrons par ex. Mais je ne vois pas comment ? Même Hollande est revenu sur sa taxation à 75% sur les revenus supérieurs à 1 million d’€ par an parce que les effets obtenus étaient pires que le mal. Lorsque les diplômés prennent la place des non qualifiés cela ne change pas grand-chose au nombre de sans-emploi. Si cette pratique était interdite il y aurait davantage de diplômés au chômage ce qui ne jouerait pas sur le stock de chômeurs (cela jouerait par contre sur le montant des indemnisations Pôle-emploi). Mais cela prouve effectivement que le système tire les salaires vers le bas.
-
Tu parles d’augmentation de cadences alors qu’il s’agit dans la loi, d’augmenter le temps de travail. Ce n’est pas vraiment la même chose. Je ne parle pas d’exceptions, il y en aura toujours, mais globalement si tu travailles par ex ½ heure de plus chaque jour (ce qu’on faisait il n’y a pas si longtemps encore), ce n’est pas ça qui va augmenter ta propre cadence, mais plutôt la cadence globale de l’entreprise. De plus, si on suit cette logique + de travail = + d’accidents et plus de morts, alors il faudrait d’urgence passer à 30h/semaine et pourquoi pas s’arrêter de travailler, je ne demanderai pas mieux. Soit dit en passant, aux dernières nouvelles, les Suédois travaillent 1609h par an contre 1473h pour les français (soit env. 9% de plus). Nous avons donc de la marge. Augmenter le temps de travail de 9% par ex ne va pas accroître le potentiel productif des entreprises de 9%, là je suis d’accord. Mais n’oublions pas non plus que le surcoût engendré par les accidents, les arrêts de travail, les trajets trop longs et la pollution qui en résulte, est davantage pris en charge par les citoyens et la société que par les entreprises. Les désagréments supplémentaires que tu as cités sont bien réels mais vont s’imputer sur les 5%, ce qui devrait quand même permettre à ces dernières de dégager du profit. Concernant l’aggravation du chômage consécutif à l’instauration de la loi sur le travail, celle-ci est bien possible dans un premier temps. Mais si les entreprises augmentent leur carnets de commandes parce qu’elles deviennent de ce fait plus productives, elles devraient pouvoir embaucher à nouveau… Je répète pour éviter les malentendus que je ne suis pas non plus d’accord pour précariser davantage les salariés. D’autant que j’en suis un, moi aussi. Mais dans le cadre du système actuel, nous tendons vers cette solution. Si ce n’est pas la loi sur le travail, c’est le gel des salaires, le travail peu valorisant, l’augmentation des impôts, l’inégalité devant l’éducation et les soins hospitaliers, et autres joyeusetés qui seront mises en œuvre – d’ailleurs c’est déjà en cours. Concernant les CDI allemands, ces derniers sont peut-être plus sécurisants pour les salariés ? c’est bien possible, mais je n’en sais rien. Ce que j’ai cependant compris du fonctionnement de l’Allemagne, c’est que 2 classes de salariés ont été créées via l’agenda 2010 de Schröder. Il y a de bons contrats avec de bons salaires à la clé pour ceux qui apportent une plus-value à l’entreprise et au pays (parce que bien formés) et des contrats précaires et un salaire au raz des paquerettes pour les autres. C’est malheureusement le chemin que nos élites veulent emprunter. Mais comme d’habitude, c’est à retardement, l’issue est donc compromise. Je pense aussi que cette loi n'est pas un progrès, car même si elle rendra la France plus compétitive ce sera au détriment de certains. C’est le néo-capitalisme en action.
-
Peu importe de quel métier il s’agit. A un instant T un type gagne n fois le SMIC pour faire un sale boulot qu’un type gagnant 1 SMIC peut faire tout aussi bien. J’ai cité un cas pour démontrer que ça existe et j’en connais d’autres. Il est vrai qu’échanger un travailleur contre un autre revenant moins cher à l’employeur n’est pas vraiment favorable à l’emploi (dixit bibifricotin)… dans un premier temps. Tout d’abord dans mon ex. il était question de remplacer un employé par 2 employés. Mais même si le changement est de 1 pour 1, cela change la donne, car l’entreprise devient plus compétitive, son carnet de commandes a plus de chances de s’épaissir et d’autres emplois pourront éventuellement suivre pour les honorer. La personne perdant son emploi ira grossir les rangs des chômeurs et celle qui était au chômage aura un travail. Le patron augmentera la productivité de son entreprise et le Pole-emploi paiera un peu plus le nouveau chômeur. La santé des travailleurs s’en trouvera aussi un peu plus affectée. Mais la boucle sera bouclée. Les Allemands ont déjà expérimenté la chose. Et s’ils viennent d’instaurer un SMIC celui-ci est inférieur au nôtre et souffre une grande quantité d’exception. Ainsi par ex. l’abattage et la découpe d’animaux avec les mêmes outils de production est de ce fait actuellement plus favorable aux Allemands qu’aux Français. De plus, Bruxelles interdit de mentionner l'origine de la viande sur les produits... on comprend pourquoi. Finalement plutôt que la robotisation des usines ne libère l’homme, ce sera une partie des humains qu’on robotisera à nouveau. "Le cauchemar à déjà commencé" (dixit les Envahisseurs) Si l’on pousse ce système dans ce sens, ce sera effectivement le retour progressif à l’esclavage (dixit carnifex). Alors oui, nous sommes en partie responsables. J’avoue avoir voté en faveur de la constitution européenne. Et puis m’être rangé à la majorité par respect de la démocratie. Sauf que ceux qui se sont trouvés au pouvoir, c'est-à dire Sarkozy/Hollande, en ont décidé autrement.
-
Sans revenir sur les gamelles que tirent les uns et les autres, on peut faire le constat que Le Pen propose un système différent de LR/PS. Celui notamment de la sortie de l’Euro et/ou de certains traités européens. Ce n’est pas rien quand même !
-
Non, cette personne que j'ai citée travaille depuis une trentaine d’année dans une entreprise de gestion. Le poste qu’elle occupait précédemment avait été sous-traité. Alors on lui a confié depuis un autre poste bien moins qualifié. Voilà tout. Si l’on veut poursuivre dans le sens du système actuel il faut déshabiller Paul pour habiller Jacques. Faire travailler davantage et payer le moins possible les personnes peu qualifiées et accorder un meilleur salaire aux autres. On pourrait s’en tirer aussi en baissant drastiquement le budget de fonctionnement de l’état ce qui permettrait d’alléger les impôts d’entreprise, la TVA, l'impôt sur le revenu, etc. Mais de ce coté-là, nos élus n’ont pas l’intention de bouger, sinon dans le sens contraire.
-
Dans l’ex que j’ai cité c’est bien le patron qui est capable de juger si c’est de l’intérêt de son entreprise ou pas. En connaissant personnellement cette affaire, je peux témoigner que c’est bien le cas. Et même si l’indemnité de départ est conséquente, son amortissement n’excédera pas 2 ans. Il est vrai que l'assouplissement des 35h va accroitre la charge de travail des salariés. C’est un autre point qui permet d’augmenter la compétitivité. C’est bien le but à atteindre, non ? Mes parents travaillaient 48h par semaine. Je pense qu’on devrait bien pouvoir atteindre entre 37 à 40h sans nuisance particulière pour la santé. Le nec plus-ultra serait d’avoir en même temps des ouvriers très qualifiés, des ingénieurs, des personnes sachant innover et de mieux les payer. C’est le modère Schröder; on donne un gros salaire à ceux qui apportent une plus-value à l’entreprise et on baisse le salaire de ceux qui sont facilement interchangeables. Encore une fois, ce n’est pas du tout le modèle que je préconise. Je rêve d’un système bien plus égalitaire. Mais dans la situation actuelle je comprends parfaitement cette orientation. N’oublions pas que c’est le choix des Français que d’être gouvernés par l’alternance LR/PS. Ce sont ces partis politiques qui font tout pour maintiennent le système économico-financier-européen actuel en place.
-
Il ne s’agit évidemment pas de licencier lorsque cela nuit à l’entreprise. Un restaurateur ne va pas virer son cuistot qui fait des bons plats ou un serveur sympathique et bosseur. Je vais prendre un cas réel tiré de mon entourage. Une personne est embauchée depuis plusieurs années pour effectuer un travail peu qualifié et perçoit 2800€ net, notamment grâce à son ancienneté dans la boite. Son employeur n’aurait-il pas un intérêt économique à virer cette personne et embaucher à sa place un jeune au SMIC ou encore faire faire ce travail par une entreprise extérieure ? Je ne dis pas être d’accord avec ce principe, mais qu’il s’inscrit dans la continuité du système dans lequel la France s’est fourrée.
-
Et comme nos politiques ne souhaitent pas toucher à leurs avantages, il leur reste à actionner la manette du coût salarial. Le problème à résoudre est bien la compétitivité et la nouvelle loi sur le travail va dans ce sens, notamment par cette facilité qui est offerte aux patrons pour licencier leurs employés.
-
Oui, elle a du comprendre que si on mettait sa réforme en place elle serait la première virée sans préavis et remplacée par quelqu'un de plus productif. :D
-
+1 J’ajoute qu’il est acquis par toute la population allemande que plus on apporte du « Leistung » (plus-value, compétitivité…) à la société, mieux on est rémunéré. Les travailleurs allemands sont donc très demandeurs de qualifications sérieuses. Et l’Etat fait en sorte qu’ils les obtiennent; et cela ne date pas d’hier. D’autant plus encore que les emplois non qualifié sont moins bien payés que chez nous. Ce dernier point fait en sorte que sur des créneaux à faible valeur ajoutée qui nécessite beaucoup de main-d’œuvre peu qualifiée, les Allemands se positionnent mieux que nous sur notre propre marché intérieur.
-
Je ne prétends pas que notre système de fabrication des élites est le meilleur ou le plus juste. De plus, le pantouflage existe aussi outre-Rhin mais se réalise différemment, voilà tout. Au niveau sociologique, l’article ajoutait encore ceci : « les élites économiques allemandes se caractérisent par la même homogénéité sociale qu’en France. Hartmann a mis en évidence que les chances d’obtenir une place à la direction d’une grande entreprise allemande sont 10 fois supérieures pour le fils d’un cadre supérieur que pour celui d’un ouvrier, avec un niveau universitaire identique ». La réussite économique ne repose pas uniquement sur le savoir-faire de son patron. Si tu mets un patron allemand en lieu et place d’un patron français à la tête d’une grande entreprise française, quel changement notable pourrait-il y avoir ? Il n'y a qu'à reprendre à nouveau l'ex. d'Airbus pour constater que la politique économique de l'entreprise ne change pas - elle ne va pas dans le sens du maintien de l'emploi en France, en tout cas.
-
Tout dépend de quels résultats on parle ? L’article que tu as cité précisait ce point : « Bien qu’il n’y ait pas comme en France de « tyrannie du diplôme initial » ou de sélection sociale institutionnalisée, les procédures et mécanismes de sélection et de ‘fabrication’ des élites produisent en Allemagne des résultats similaires dans les deux pays quand on les considère du point du vue sociologique.»
-
Il apparaît que la filière pour devenir un grand patron n'est pas la même dans les 2 pays. Et alors ? Selon l’article les résultats sont néanmoins semblables. D’ailleurs cette étude ne concerne apparemment que les patrons doctorants, sortis des grandes écoles, ce qui n’est pas le cas pour la majorité d’entre eux. C’est la course au profit via l’internationalisation des grandes entreprises. Puisqu’il est moins cher par ex. d’aller fabriquer les composants des Airbus ailleurs qu’en France, c’est la voie qui est privilégiée.
-
Oui, c'est ça! La précarisation est en marche et rien ne saurait l'arrêter.
-
Le plus courant, je ne sais pas ? Disons pour aller dans ton sens qu’il y a même des entreprises qui se portent assez bien mais qui ferment pour délocaliser leur outil de production. Mais bon, si elles en arrivent là, la plupart du temps c’est parce que le système mondialisé réclame une productivité plus élevée. Pourquoi a-t-on fermé Continental, les aciéries, … ? Parce que le cadre dans lequel ces entreprises se trouvaient n’était plus favorable pour faire du profit.
-
Lorsqu'une entreprise se porte bien, théoriquement, elle embauche pour faire plus de profits.
-
Il y a de bons et de mauvais patrons partout. Idem pour la compétence. Le patron français est le même que son homologue allemand ou suisse; il veut faire avancer son entreprise tout en rétribuant correctement ses collaborateurs et gagner plus d’argent. Seulement voilà, le cadre qui lui permet de manœuvrer n'est pas nécessairement aussi favorable qu'ailleurs. Et en ce moment, on pourrait même fortement supposer qu'il est assez défavorable pour le patron français.
-
Effectivement, les paramètres sur lesquels on peut agir pour obtenir plus de compétitivité sont nombreux. Il n’y a pas que le coût de la main d’œuvre qui permet d’atteindre cet objectif ; cependant, il en fait parti intégrante. Et pendant que nous ajustons notre code du travail pour entrer l’ingrédient de la flexibilité dans le jeu, nos voisin européens ne sont pas là à attendre gentiment que nous en ayons fini avec ce point pour s’attaquer à un autre. Supprimer les improductifs, ou permettre davantage d’investissement dans des outils de travail performants est aussi à l’ordre du jour ailleurs qu’ici. Il faut aussi parler de l’état d’esprit. Si nous sommes "chauvins" en France, il faut savoir que les allemands le sont 2 fois plus que nous. Il y a par ex. en Allemagne une volonté politique forte de la part du gouvernement d’utiliser des produits made in Deutschland. On ne voit pas par ex. leur police municipale utiliser des voitures étrangères comme c’est le cas chez nous. Ici en France, il n’y a aucune volonté semblable. Même pas dans les petites choses. Pour citer un ex. que je trouve significatif ; tous les salariés d’une administration de ma région viennent de recevoir cette semaine un petit cadeau de la part de leur comité d’entreprise. Ce cadeau était exclusivement constitué d’éléments bas de gamme fabriqués en Chine. Sans parler de l’impact environnemental, on peut se demander pourquoi ne pas avoir choisi des produits locaux ou à minima fabriqués en France ? Les gens sont-ils à ce point irresponsable de ne pas voir qu’ils participent bêtement à l’appauvrissement de leur pays ? Un autre ex. concerne l’apprentissage et la formation. Il suffit déjà de constater qu’en Allemagne on peut partir en apprentissage à tout âge alors qu’en France un sombre fonctionnaire a décidé que l’âge de 25 ans devait être un maximum légal… inutile je pense de faire un dessin sur les conséquences d’une telle mesure ? Et personne pour se poser la question d’une telle décision ? Alors oui, il y aurait eu des pistes pour améliorer les choses avant de s’attaquer au code du travail. Mais nous en somme arrivés à un tel point qu’il faut maintenant agir sur tous les fronts. D’où peut-être cet engouement subit du gouvernement pour les formations tous-azimuts ?
-
Cela paraît insignifiant, il est vrai, mais le diable est dans les détails, et toutes ces mesurettes mises bout à bout vont changer la donne et rendre le travail plus précaire et l’heure de travail moins bien payée. C’est le but recherché pour aider les entreprises à être plus compétitives (au moins dans l’imaginairedu gouvernement et du MEDEF). Je n’ai pas dit que j’étais d’accord, au contraire, mais dans le système dans lequel la France s’est fourré (euro/traité européen/…) il n’y a apparemment pas moyen de faire autrement. L’Allemagne est passée par là grâce à la mise en œuvre du plan Schröder il y a une douzaine d’années (et comme la France est toujours à la traine… on y arrive tout doucement). Selon ce plan, on paie très bien les éléments de la société qui apportent une plus-value au pays ; les ingénieurs, les concepteurs, les techniciens… les patrons. Ce meilleur traitement salarial réservé à certains est réalisé par un appauvrissement social ainsi qu’une baisse de rémunération des travailleurs les moins qualifiés jusqu’à atteindre un seuil de rentabilité souhaité. En France donc, devant les fermetures récurrentes d’entreprises et devant un nombre de chômeurs de plus en plus considérable, il faut bien faire quelque chose pour les entreprises à commencer par baisser leurs charges dont l’enveloppe salariale fait partie...