Aller au contenu

Lineole

Membre
  • Compteur de contenus

    715
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par Lineole

  1. Tu t'égares, gravement qui plus est. et le fait que tu ne sois pas le seul n'est qu'un peu plus grave. Pour celles et ceux qui ont vu la vidéo. A aucun moment ce général ne fait état d'un quelconque raciste. Et c'est une aberration que de prêter une telle pensée à un commandant de la légion. Choisit au plus haut niveau sur des critères HFP précis, dont un dossier passer au filtre, y compris des RG... A aucun moment ce général ne fait état d'Islamophobie, tu inventes. Tu te rends ainsi coupable, même si avec d'autres, d'insultes aggravées, écrites, et diffamatoires. Je me doute que tu n'y attaches aucune importance aveuglé de haine que tu es, selon le procédé de guerre civile qui se dessine, aussi bien dans un camp que dans l'autre. Avec internet l'inconséquence, la surenchère, l'agressivité est devenu la règle. Observons que ce général est arrêté, lui, et non les personnes qui étaient près de lui. C'est donc tout sauf une arrestation légale. C'est un procédé fasciste de ciblage de meneur in situ, complètement déalirant devant des caméra puisque c'est une arrestation politique arbitraire (sinon les autres auraient été pris dans ce qu'on appelle un "coup de filet"). Sur les calaisiens, tu n'en sais rien, absolument rien. Il y a probablement des fachos et des néo-nazis dans ce rassemblement certes hétéroclites, mais nullement illégal. Et des calaisiens plus que probablement, mais personnes de toutes façon n'en parlent. Là encore tu inventes, tu mens à dessein. Imagines-tu ce qui se serait passé si les manifestants non autorisés de Taxis et de VTC successivement avaient été traités ainsi, surtout avec l'arrestation d'un leader, et de lui seul avec quelques individus violents ou dangereux pour l'y agréger par manipulation... ? Vous rendez-vous compte, réellement, de ce que cela traduit ? Pour beaucoup vos commentaires de bistrots sont atterrants de naïveté et de ... bref, c'est indicible si l'on veut rester poli. On dirait des gamins mal dégrossis. Des collégiens auraient des propos plus censés, et tout au moins plus prudents. Et la presse est hallucinante. Le vocabulaire, la pensée existent-ils encore ? Ce n'est tout de même pas la réforme de l'orthographe qui conduit a utiliser putchiste pour un rassemblement en banlieue provinciale, non ? Où sont les chars et la prise de contrôle des moyens de communications ?
  2. Oui, je viens de regarder. Et Zemmour indique qu'il est juif français, mais sans faire de point particulier sur sa judéité, justement. Nous restons dans la construction de la phrase, et il réponds à Huster qu'il lui dit qu'il est artiste français... Qui plus il répond rapidement sans reprendre la distinction de Huster (qui ne s'arrête pas à juif français ou français juif mais aussi à juif ou français), après la réponse de Ramadan à Huster et non directement à la question comme tu le donne à croire... Zemmour, est peu suspect, pour qui le connait un peu, de vouloir être juif avant d'être français. As-tu lu le suicide français ? D'autre part, tu mentionnais que "son pire ennemi c'est l'assimilation (la vraie) à la population autochtone.", or c'est bien TOUT LE CONTRAIRE ! Il défend l'assimilation ! Dans le premier passage que tu indiques...
  3. Je parlais moi-même des chercheurs... Mais je te parle, moi, dans l'absence de passion, du trading et de quelques autres fonctions financières. Et sur ce point tu ne dis rien. On peut qualifier de "fun" beaucoup de chose, je ne mesure pas la passion ou la grandeur au "fun", qui présente plutôt la capacité à faire la fête en s'attachant la cravate comme couronne sur la tête après avoir bu en sortant du bouleau... Cliché ? Des centaines de bars peuvent en témoigner à Paris... Que quelques comptables éprouvent le plaisir de résoudre des problèmes... ? Oui, mais combien en % et combien de temps sur la durée de carrière ? Combien plus que ces "pauvres" que tu plains toi aussi par cliché ? Un cliché ? Tu veux sans doute dire l'ouvrier pauvre, râleur, et mesquin ? Et tu es obligé de mettre en avant leurs activités extérieures au travail ? Vois-tu, j'ai été amené à côtoyer des milieux aisés variés (et pas que) et je n'ai jamais rencontré ce que tu décris, en plus de 30 ans... Mais j'ai souvent entendu des exemples "magiques" apparaissant pour justifier un discours. Ce type d'exemple n'engage que celles et ceux qui veulent avoir la foi. Quand tu seras capable de tenir devant une classe durant une semaine, une simple semaine, on en reparlera. Je ne suis pas prof mais j'ai observé cette expérience plusieurs dizaine de fois dans le secondaire, c'est risible et surtout pitoyable. En tout les cas le discours changeait ensuite du tout au tout...
  4. Contre-exemple, Je n'ai pas encore tout regarder mais je viens de revoir deux fois la scène que tu proposes, entre :10 et :17 en gros, et Zemmour défend l'assimilation contre Ramadan... !!??
  5. Mais Zemmour ne met pas sa judéité avant sa nationalité, à moins que tu ne veuilles jouer sur la construction française de la phrase... Ceci est clair dans son discours. Beaucoup de musulmans de France ne se sentent français qu'accessoirement, bien après leur appartenance à l'Ouma (ils n'y a quasiment que des sunnites en France). Le roi Mohammed V, commandeur des croyants, l'expliquait dans les années 50. Et non ! Ça n'a pas changé, Et non ! il ne convoquait pas son droit et son pouvoir, mais, en tant que Roi/intellectuel, il observait avec pénétration la réalité, qui n'est pas près de changer.
  6. Sur ce point précis, que mon précédent post débordait largement, j'ai déjà indiqué à la page précédente, que ce n'est pas la technique qui a fait prendre à l'homme un recul entre lui et la nature, dans un premier pas, mais la conscience de l'Autre comme participant d'un tout (humain) dans un autre tout (naturel). Le paradigme actuel en anthropologie est celui de la sédentarisation par le "religieux", la "pensée relationnelle", et plus par le matérialisme technique. :)
  7. Passion pour les chiffres ? Chez un chercheur en mathématique je veux bien, mais chez un trader, c'est plus de l'addiction au jeu d'argent. Le trading haute fréquence s’apparentant beaucoup plus à un jeu video en ligne qu'à un travail. Je n'ai rencontré, de m'a vie, aucun comptable passionné. Plus content qu'un ouvrier oui, pour les conditions de travail, les horaires, le revenu, du moins en ce que celui-ci lui permettait de faire. Mais toujours avec beaucoup de cynisme. Jamais aucune ambition humaine, altruiste. Or sans altruisme (ce qui ne veut pas dire non plus qu'"avec" de l'atruisme), les individus se vident d'eux-mêmes même lorsqu'ils le dissimulent. Et beaucoup d'employés de la FP (de C à A)sont alors dans cette même situation un peu médiocre que des cadres ou "fonctionnaires" du privé, avec leurs petites routines, le fonctionnement circulaire, en vase clos. Je suis toujours amusé par exemple de voir des cadres du privé renvoyer les prof. à la méconnaissance de l'entreprise, et donc de la vraie vie. Comme si il y avait une "vraie vie" et une fausse... autant de bêtise est surtout illustrative d'un siphonnage du peu d'éléments intellectuels, réflexif, acquis, dans cette immersion prolongée dans un bain de travail anesthésiant, limitant la vue à un secteur, parfois hyper spécifique. __ Sur la reconnaissance et la dépréciation. Tu confonds métier et condition salariale. Le métier est une chose, qui en soi n'est pas limité à sa pratique spécifique à un temps T dans un lieu donné. Les conditions de travail, le plus souvent salariale, sont la donnée d'application qui abîme ou non un professionnel (voire même des amateurs tels que des bénévoles). Et cette détérioration ne vient pas de nulle part par magie... Je crois avoir expliqué la partie macro-économique de son cadre de contrainte. PDP et Louise, ont un peu évoqué, à leur manière, ce que le travail de certains fait au travail de beaucoup pour se donner, lui, de meilleures conditions. Une masse considérable de "cadres" n'ont plus pour autre "métier" (se confondant avec leur fonction), que de détruire du travail, de l'emploi. De ré-organiser le travail pour le déshumaniser au plus près de la rentabilité financière pour des actionnaires, rentiers, ou salariés/rentiers. J'espère ne pas devoir t'apprendre ce que sont les LBO ? Et leurs conséquences réelles, dramatiques et socialement contre-productives à tout niveaux, au-delà de la façon dont ils sont vendu par la théorie et les manuels d'économie ultra-libérale. Tu connais probablement aussi bien le knowledge management, et sa volonté en réalité de rendre transparent le salarié, même à moyen niveau : plus transmissible, plus interchangeable en fait, tant il est vrai que nul ne doit être "reconnu" indispensable que le staff le plus élevé... Ais-je vraiment besoin d'aller plus loin ? Je propose à toutes et tous la lecture de la Barbarie douce de Jean-Pierre Legoff. Des chiffres, mais aussi et surtout de l'analyse du réel, de l'enquête in situ, de la connaissance de terrain. Paul Jorion, sur l'Argent aussi, et son expérience des salles de marché, de l'assurance et de la banque. Etc. ___ Vois-tu Vilaine, tu nous vends un monde dont l'auto-évaluation, circulaire se légitime tout seul comme beau, merveilleux, glorieux, comme celui d'enfants jouant aux playmobils. Il y a une véritable et cynique inconséquence de l'action sur le réel, de la façon dont les choses sont liées... Interdépendantes. C'est bien de regarder SA vie, SA réussite, mais c'est plus problématique de ne pas vouloir savoir que d'autres en paient le prix... Et que, NON, ce n'est pas "comme ça !", avec fatalisme, "depuis que le monde est monde..." pour se faciliter la conscience. Il y a des beaux métiers, humains, utiles aux hommes, et la structure de développement sans frein (productivité/croissance démographique), génère du parasitisme qui salit ces beaux métiers, de l'agriculture à l'infirmière en passant par le prof. et la boulangère. Je ne dis pas qu'il ne faut pas d'informatique ni de programmeu-r-se-s, mais que moins de la moitié servent humainement à quelque chose. Et c'est encore pire pour des économistes ou des juristes de l'OCDE par exemple, qui en 1997 indiquaient qu'il faudrait privatiser progressivement la santé et l'éducation dans les pays occidentaux... Ce gisement de "croissance financière". Mais lentement pour ne pas susciter trop de méfiance et de réactions de la part des populations...
  8. Encore des traitements de faveur ? C'est quoi cette habitude de gamine de si nombreuses femmes de passer leur temps à demander des dérogations, des traitements de faveur, etc. Elles ont bon dos les inégalités... Surtout celles des autres, des mortes depuis belle lurette.
  9. La citation originale est : J'pense que quand on mettra les cons sur orbite t'as pas fini de tourner. La version ici en photo doit être algérienne, mais en tout cas pas française grammaticalement...
  10. Les notions d'ordres, de chaos, d'équilibre et déséquilibre sont intéressantes. Mais elles font référence à une jugement du point de vue humain dans un temps et un espace limité (en partie) par notre durée de vie et notre corps. Il n'y a d'ailleurs que l'intellect qui nous permette de nous interroger comme nous le faisons ici. Et de prendre du recul, de ne pas rester limité dans nos perceptions... Du moins de l'être moins. La théorie du chaos invite ainsi à revisiter le principe d'ordre, plus apparent que réel souvent, comme faiblesse de notre perception directe et à très courte vue. Il en est de même pour l'équilibre, qui dépend avant tout de la temporalité et de l'agrégat sur laquelle nous posons cette notion. Les petits débordements de notre espèce ne vont pas être important pour l'équilibre géologique de la terre. La vie animale le subit un peu plus, mais qu'est-ce qu'un équilibre après l'extinction des dinosaures qui a permis l'essor des mammifères ? Cette relativité est ce qui me fait toujours me poser la question de la finalité du discours, de l'analyse sur la "nature" ou la "naturalité". Car le débat ne se pose que dans le cadre "humain" d'intérêts qui me semblent devoir être exprimés : trouver un équilibre économique et d'exploitation, pour qui, quand, avec quelles contraintes morales et ou sociales ? attaquer ou légitimer des propositions religieuses ou spirituelles ? Etc.
  11. Proliférer, ce qui met l'accent sur la démographie. Et notre incapacité à nous réguler, avec auto-justification "humaniste" à la clé. Mais c'est faire du débat sur la nature une question de protection, plus une question de sens et de perception... Tu vas un peu vite avec "intello". Ce qui s'oppose au naturel dans la description populaire, c'est plutôt le superficiel, et donc l'artificiel pour y revenir. Mais c'est une perception paysanne à l'origine, destiné à justifier une artificialité sur une autre en fait. Celle d'une catégorie sociale, ou de comportements populaires. Cela se situe à l'intérieur du monde social et du social contre lui-même. La nature n'est pas évoquée en réalité. C'est seulement une qualité construite en relation à une mystique de la pureté des origines.
  12. Mais tu sembles négliger ou vouloir nier que beaucoup de cadres sup. ne sont en rien reconncu, ni ne prennent plaisir à leur travail au bout de quelques années... A moins que pour toi l'argent soit un signifiant ultime de toute chose : reconnaissance, passion, vocation, etc. Professeur des écoles ou sage-femme sont des métiers prestigieux ? J'ai connu un éleveur d'escargot passionné, que lui diras-tu ? Et une libraire ? Je ne comprends pas la fixation que tu fais sur l'argent ? Et je ne parle, moi, d'amour car on ne vit pas d'amour et d'eau fraîche, ça se saurait. Mais de simplicité, de sobriété (même relative). Tu compenses une enfance avec des manques ? Tu valides une éducation à la dure ? Je ne vois pas l'intérêt de cette fascination pour les montres de luxe, pour des métiers qui n'ont rien d'humain. Comment peut-on se sentir reconnu sans être utile, concrètement humainement ?
  13. Ce qui t'intéresse est-ce de forcer l'absurde à ne pas l'être ? A quel prix ? Ou alors quelle réponse donnes-tu à la question que tu poses ? A l'abri du besoin ? En ayant pas de revenu ? Je vais ré-essayer... Si 1000 personnes répondent aux besoins et désirs de 1000 personnes c'est à dire elles-mêmes, pas de soucis, c'est le principe de la communauté villageoise autonome. L'échange revient à une équivalence (pas nécessaire égalitaire) entre revenus et consommations. Si l'augmentation de productivité fait que 1000 personnes répondent aux besoins de 10000 personnes... que vont faire les 9000 personnes qui ont besoin, désir de consommer, mais n'ont pas de revenus ? Ils vont tenter de se créer du travail, une justification à obtenir un revenu pour consommer. Parmi cette création une proportion, variable, sera à peu près utile même si superfétatoire. Le reste confinera à du vent, voire à de l'escroquerie pure et simple. Beaucoup, également, n'y arriveront pas, ne sauront pas faire, ne voudront pas faire... Et chômeront ! Et plus la productivité augmente, plus le phénomène s'accentue. Plus la part de besoins diminuent au profit de désirs de plus en plus fabriqués, et éphémères pour la plupart. Plus la création de valeur est instable car ne reposant que sur du vent, de la croyance, des actes de foi entretenus par une structure socio-économique ressemblant à un château de carte qui ne tient que par la vitesse de pose des nouvelles cartes... Et dont, de temps à autre, des parties s'effondrent, entraînant des vies dont personnes ne se soucis réellement tant elles sont devenues "accessoires".
  14. La conclusion de la nature comme totalité, inclusive de nous et de nos productions peut conduire, symétriquement aux deux positions, "après moi le déluge" ou "nous sommes partie prenante d'un équilibre auxquels nous pouvons/devons veiller". Cette position ne résout pas ce problème qui se pose d'ailleurs sans elle, déjà. Mais elle résout en revanche le problème théologique qui a véhiculé et participé à l'élaboration de la position "après moi le déluge" dans sa version 'morale' (religieuse), qui veut que c'est la volonté de DIEU si cela se produit et que sinon il interviendra : "les voies du seigneurs...", "inch allah", "Dieu y pourvoiera", etc.
  15. Mais pourquoi t'arrêtes-tu à une définition du Larousse ? Tu as des participations ? Plus sérieusement avant que tu ne me sortes tous les dicos connus, jusqu'au cnrtl, les définitions produites, le sont par une culture et sa langue. Ce que nous faisons ici, justement, c'est interroger la pertinence de vision sur la nature de notre culture et de notre langue... Revenir à sa définition comme nécessité faite loi, indépassable, c'est être circulaire, la discussion s'annule d'elle-même. Ce qui revient à dire que tu nous expliques que notre culture et notre langue ont déjà répondu et qu'il n'y a pas à revenir dessus. Que le débat voulu n'a aucune raison d'être, car il n'est pas "autorisé" en quelque sorte.
  16. Tu as parlé d'espèce après avoir pris ton exemple, de ce que la nature, sans parler d'espèce, recyclait. Et tu as bien fait... Or la nature, entendu comme tout comprend les étoiles, les minéraux, des temporalités qui se moquent bien de mille ans ou d'un millions. J'ai déjà mentionné que la réduction au dictionnaire n'était pas opérante. Sinon, nous pourrions ne jamais discuter mais seulement poser des définitions établies. Le problème de la philosophie c'est que justement elle n'est pas prisonnière des définitions contextuelles.
  17. Et tu as dû lire, si tu m'as lu entièrement qu'il y avait une doxa schumpeterienne, dont tu participes justement par ce que tu évoques : ce que tu as appris, et à quoi tu te restreins. Ce qui est compréhensible (effet d'école, effet de groupe, d'intégration à valeur personnelle ajoutée). En théorie, pas de soucis, comme d'ailleurs tant de théorie... Maintenant en pratique ? Où vois-tu réellement des désirs illimités, alors qu'il faut de plus en plus les créer ? D'autres part, que fais-tu de la productivité ? Si 1 individu suffit à répondre aux désirs de 1000 autres là où auparavant il fallait 10 individus ? Ainsi que cela s'est produit dans l'agriculture et l'industrie... Je veux bien des réponses concrètes. Quels emplois, quelle structure de création d'emploi en nombre équivalent aux consommateurs des produits / services ? Que fais-tu du temps de consommation disponibles ? Du stockage des biens ? Des limites financières individuelles ? AUCUN, je dis bien AUCUN économiste n'ose s'affronter au problème. Alors je suis passionnément curieux de lire une réponse sur internet !!!!!
  18. C'est un très bon exemple car j'en ai rencontré beaucoup reconvertis chez Macdo, ou taxi, des petits boulots, et pour les mieux lotis, dans des administrations à divers postes, très différents. Je n'ai pas parlé d'éboueur mais de pompier, d'infirmière, de vétérinaire, de pâtissier... La différence est importante, tu ne dévierais pas en touche si tu ne le comprenais pas fort bien. Le consulting ou ton head hunter, ils ne le comprendront pas, ils te le renverront purement et simplement comme un non-sens. D'ailleurs je serais intéressé par te voir réellement dans l'exercice du fait des questions très simples qui vont te déstabiliser joyeusement. Je t'assure que c'est un pur délice que cette juvénile précision du rappel à la réalité. La terre sous tes pieds trop souvent jetla-r-gués...
  19. QUE par des gens vides, non, certes non ! Il y a dans le tas, quelques individus qui feront, heureusement pour eux, autre chose de leur vie. Mais combien en auront la possibilité ? Enfermés qu'ils sont dans des compétences excessivement spécialisées... Soumis qu'ils ont été au fantasme de la réussite par le seul argent accumulé, et qu'ils sont parfois obligé de justifier, de poursuivre, longtemps après les désillusions, par déni, un peu, par impasse surtout. S'il serait stérile d'idéaliser la condition ouvrière comme le faisait les maos ou quelques autres, idéaliser le cadre supérieur de l'économie financière et numérique est tout aussi illusoire et militaire dans l'esprit, mi-religieux, mi-disciplinaire.
  20. Il y a quelque de vrai et que j'aime beaucoup dans cette description de la réalité. Mais elle a un petit côté passéiste lorsqu'elle ne se pose pas la question d'une autre partie de la réalité qui elle va prendre le pas sur cette vacuité du langage performatif de valeur, celle de la robotisation qui va aller beaucoup plus loin que la simple première mécanisation... Que faire de tous ces gens dont les parents veulent qu'ils existent (en tant qu'enfants pour assouvir des désirs primaires) ? Ce qui m'intéresse, c'est de remarquer, que l'idée en est systématiquement écartée, passée sous silence, renvoyer à la même solution de l'ultra libéral à l'ultra gauchiste en passant par l'écologiste profond aussi trop souvent... L'avenir, mystique, y pourvoira, comme dieu en d'autres temps...
  21. Ah parce que la vocation, le désir d'être professeur des écoles existe moins ou est moins légitime que celui d'être milliardaire par son auto-entreprise ? Pompier ? Pilote de chasse ? Sage-femme ? Pâtissier ? Vétérinaire ? Que crois-tu savoir du désir et de la formation des motivations à vivre son expérience humaine ? Tu es recherchée par des "head hunters" ? Mais sans avoir lu Bourdieu ? Il ne sont plus bien difficile alors... :smile2: Bah, ne le prends pas trop mal, je te taquine Oh j'avais bien compris. Et c'est pourquoi j'ai déjà répondu à tout cela avec des explications sur les cycles économiques et les exemples de contextualité temporelle de métiers passés. Mais que tu ne sembles pas vouloir risquer d'aborder... En économie et en innovation technologique, il y a le réel, et son interprétation (en quoi la foi et la raison retrouve de vieilles querelles). :D Dans quel monde du travail... ? Il n'est pas univoque. Beaucoup "d'expertises" sont d'abord des effets de manche, du langage posant une compétence par l'assurance de soi et l'utilisation d'une foi, collectivement constitué en ses effets. La publicité étant exemplaire de ce point de vue. Fabriquant sa propre évaluation de son efficacité. La circularité et l'illusion de sérieux fonctionne aussi à merveille pour construire, par un langage performatif, du réel là où il n'y en a pas. C'est aussi cela l'économie numérique, en assez bonne partie... La "mise à jour", typiquement, ne correspond jamais tant à un besoin qu'à une production linguistique de conviction de besoin pour faire tourner les cartes, les billets, l'activité, elle, sans grand intérêt réel. A la différence de la production d'un kilo de farine (quoique les surplus entretenu, le gâchis). L'économie actuelle, est en grande partie illusoire, pour faire tourner la monnaie de manière à la faire gonfler artificiellement (comme le vent gonfle une voile, ou la chaleur de friction un ballon) et la siphonner vers le haut. D'où les bulles répétitives, et leur éclatement !
  22. Ah c'est toi qui veut annoncer la couleur comme telle, "belle plante"... rien ne t'y obligeait ! Ah parce que les mauvais développeur s'en tire bien eux ? Le mépris pour les traders, et pour les avocats d'affaire est très important dans de nombreux milieux. Tu ne le savais pas ? Tu as déjà entendu beaucoup d'enfant et même d'ado rêver d'être "data miner", ou "head hunter", ou "senior consultant" ? Tu esquives beaucoup les sujets abordés pour garder la main non ? Pourquoi ?
  23. Amor Fati... Je suis un peu ennuyé par ce que tu montres de toi ici. sauf à ce que tu te fasses avocate du diable. La reconnaissance du trader ? Par qui ? Des traders, des avocats et quelques médecins qui ont prêté leur serment en pensant à leur liste de course ? S'il te plait ne t'enferme dans une posture. Je le dis avec aménité.
  24. Ma très jolie plante, je te trouve un peu légère sur la critique d'un message fourni et bien étayé. Très pertinent sur l'aspect réseau de recrutement spécialisé par exemple. Humm, ceux-ci peuvent être extrêmement réduit. Dans l'absolu une usine de fabrication d'ordinateur portable pourrait maintenant fonctionner avec 3 personnes. Tu connais le luxe ? Tu penses que les métiers manuels de luxe, en croissance d'ailleurs, sont des métiers de pauvres ?
  25. Il y a aussi un effet de colonisation culturelle, continue, que les anglo-saxons ont intégré depuis les années 60 à la relecture de Gramsci (le philosophe italien). En gros, pour vendre et exporter ses produits, il faut acculturer l'autre, ça fonctionne beaucoup mieux. la mise en conviction de la plénitude de l'emploi avec le tout numérique joue sur le potentiel réel pour le faire accroire total, voire solution magique parfaite. Ceci pour développer une acculturation linguistique, qui une fois acquise aura des effets secondaires permanents... Et considérables.
×