Garalacass

Toujours pas.... Pfff

Ben non, ça ne marche pas...Il y a toujours le nom du posteur Tu vois? Là j'ai cliqué sur "citer ceci"

Ce que Damasio veut dire, c’est que la première fonction du cerveau est d’assurer l’homéostasie de l’organisme .Réguler et maintenir ses paramètres internes le plus harmonieusement possible avec pour fin la survie. "Un organisme simple ou complexe n’est pas simplement en vie, il est résolu à rester en vie." Ce désir inné et inconscient de rester en vie, qui se manifeste par des ajustements internes aux variations de l’environnement, est déjà présent chez les êtres unicellulaires. Il précède donc l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau. C’est une forme d’instinct très archaïque attaché aux organismes vivants. La douleur est un signal qui alerte l’organisme que quelque chose de néfaste perturbe son équilibre homéostasique Voilà pourquoi il dit que "L'activité cérébrale a pour but primaire la survie et le bien ­être" ce qui ne l’empêche pas de "s'engager secon­dairement dans n'importe quelle activité, de l'écriture de poèmes à la conception de vaisseaux spatiaux."

Damasio non plus! Il n'y a que les solipsistes pour faire ça

Oui, oui. je le mentionne dans ma première inter : Les émotions et les sentiments qu’elles (les émotions) déclenchent sont sa toile de fond (à la conscience). Pour Damasio : "la conscience est le processus en vertu duquel l’esprit est marqué par une référence que nous appelons le soi et grâce auquel on peut dire qu’il connaît son existence et celle des objets qui l’entourent".

Comme ses développements sont assez denses, je te fais une synthèse avec des extraits choisis d’un résumé que je viens de dénicher et que je trouve pas mal fait Il part de l’homéostasie, donc de l’auto-conservation par régulation du vivant déjà existant dans les organismes unicellulaires dont les règles de base sont : Stabilité du milieu intérieur Protection vis à vis du milieu extérieur Mécanismes en jeux : Premier niveau - Stabilité du milieu intérieur systèmes de détection des déséquilibres induisant à un premier niveau des boucles de rétroaction pour les corriger, boucles pouvant devenir de plus en plus longues à mesure que le nombre de paramètres de mesures et de correction augmente. - contact avec l’environnement (organes sensoriels, sensibilité la température, perception d’ informations pouvant induire réflexe de fuite, ou interactions . Les premiers niveaux de défense sont des processus réflexes réduits à leur plus simple expression : un stimulus, un détecteur, une boucle de commande. Deuxième niveau : Apparition des réactions douleur plaisir avec retour à l’équilibre. Troisième niveau : Apparition des besoins et des motivations, les premiers représentent le nécessaire au maintien de l’équilibre de l’organisme comme la faim, la soif, le sexe, l’exploration , le jeu etc. Quatrième niveau : Les émotions au sens étroit du terme (joie, tristesse, honte, orgueil) que Damasio appelle les « joyaux de la couronne en matière de régulation automatisée de la vie » dans la mesure ou ils sont actifs dès la naissance, sont des processus stéréotypés ne dépendant pas d’un apprentissage en tant que réaction, mais par contre seront influencés par l’apprentissage dans la détermination des moments où ils devront se déployer. Les émotions apparaissent lorsqu’un stimulus, dit stimulus émotionnellement compétent, (SEC) survient et les déclenche. Et enfin au degré supérieur : Les émotions induisent des sentiments lesquels entrent dans le domaine de la conscience correspondant à la perception d’un certain état du corps et des pensées qui l’accompagnent selon certains thèmes. Précisément les sentiments reposent sur le processus d’encartage dans le cerveau des signaux reflets du fonctionnement du corps et de ses organes, ils résultent de l’implication du cerveau dans la gestion de la vie ; Il ne pourrait y avoir de sentiment sans carte neurale. Le cerveau est certes capable de gérer automatiquement et non consciemment la plupart des processus de la vie, mais l’intervention des sentiments en tant qu’évènements mentaux permet de résoudre des problèmes non classiques et très complexes impliquant créativité, jugement, manipulation de connaissances, uniquement accessibles à des processus mentaux. Si donc on définit le sentiment comme la perception du corps réel modifié par l’émotion la conscience est un processus permettant d’organiser les émotions et les sentiments du moment, constituant ce que Damasio appelle le proto-soi, avec le soi autobiographique c’est à dire la capacité de se "rétrojecter" dans le passé et se projeter dans l’avenir, grâce à la mémoire. L’ensemble de ces niveaux concours à maintenir l’organisme dans un état d’équilibre harmonieux, sans heurt, à l’économie. Résumé de sa théorie : - Le corps (le corps proprement dit) et le cerveau forment un organisme intégré et interagissent entièrement et mutuellement par des voies chimiques et neurales. - L'activité cérébrale a pour but primaire d'assister les processus de régulation de la vie de l'organisme en coordonnant les opérations internes du corps proprement dit, ainsi que les interactions entre l'organisme pris comme un tout et les aspects physiques et sociaux de l'environnement. - L'activité cérébrale a pour but primaire la survie et le bien ­être ; un cerveau équipé dans ce but peut s'engager secon­dairement dans n'importe quelle activité, de l'écriture de poèmes à la conception de vaisseaux spatiaux. - Dans les organismes complexes comme les nôtres, les opé­rations régulatrices du cerveau dépendent de la création et de la manipulation d'images mentales (idées ou pensées) dans le processus que nous appelons l'esprit. - L'aptitude à percevoir des objets et des événements, à l'exté­rieur ou à l'intérieur de l'organisme, requiert des images. Les exemples d'images associées à l'extérieur comprennent les images visuelles, auditives, tactiles, olfactives et gustati­ves. La douleur et la nausée constituent des exemples d'images de l'intérieur. L'exécution des réponses à la fois automatiques et délibérées exige des images. L'anticipation et la planification des réponses futures aussi. - L'interface décisive entre les activités du corps proprement dit et les structures mentales que nous appelons des images consiste en régions cérébrales spécifiques utilisant des cir­cuits de neurones pour construire des structures neurales continues et dynamiques qui correspondent aux différentes activités du corps - en fait, qui encartent ces activités lorsqu'elles ont lieu. - L'encartage n'est pas nécessairement un processus passif. Les structures dans lesquelles les cartes se forment ont leur mot à dire sur l'encartage et sont influencées par d'autres structures cérébrales. Parce que l'esprit apparaît dans un cerveau qui est partie intégrante de l'organisme, il relève de cet appareil bien formé. En d'autres termes, le corps, le cerveau et l'esprit sont des mani­festations d'un organisme unique. Bien qu'on puisse les dissé­quer au microscope dans un but scientifique, ils sont en fait inséparables dans les conditions normales de fonctionnement je ne te le fais pas dire

C'est exactement ça !

"Spinoza avait raison" C'est le plus achevé, il reprend la thématique de ces deux livres précédents en peaufinant

Ah la mémoire! Ça m'intrigue encore plus que la conscience. C'est l'introduction d'un livre de Damasio; L'autre moi-même "D'où vient donc cette musique si particulière qui se joue en nous et nous accompagne, à chaque moment ? D'où vient que nous soyons des êtres conscients, éprouvant toujours, dès que nous ouvrons les yeux et quoi que nous fassions, le sentiment inébranlable d'être toujours les mêmes ? Et quels sont, au tréfonds de nos cellules, les mécanismes qui permettent l'émergence de ce qu'il y a de plus humain en nous, nos sentiments, nos pensées, nos créations ? "

Et le diable qui se marre dans son coin! Un dessin humoristique en 3D !

Le meilleur tuyau, pour moi c'est de loin Damasio, captivant! Si tu ne connais pas essaie, je pense bien que tu vas aimer. La conscience est une complexification de la sensibilité, une émergence qui se fait par paliers. Non vivant, végétal, animal. Sensibilité, sensations, émotions. La conscience nait des émotions. Les émotions et les sentiments qu’elles(les émotions) déclenchent sont sa toile de fond, elle est un mécanisme qui contribue à notre homéostasie dirait Damasio, c’est le ressenti d’un état de l’organisme, un ensemble de processus dynamiques nés petit à petit au fil de l’évolution. Mon âme est un orchestre secret ; j'ignore quels instruments je pince et lesquels grincent à l'intérieur de moi. Je ne me connais que comme une symphonie. Fernando Pessoa

Merci

Un grand merci pour ton aide inestimable, mais ça ne répond toujours pas à mon "problème d’insertion" ^^ Je remets mon exemple ci-dessous. A la 8éme intervention, Déjà-utilisé me cite en insérant son précédant commentaire dans le mien. Avant j’y arrivais avec les [quotes] mais maintenant je ne sais plus comment faire.

Salut Théia, grand merci pour ton aide. Pour "insérer" j'ai mis le lien vers un exemple dans une discussion un peu plus haut. La 8ème intervention. Au pire je demanderai directement à Déja-utilisé

Parce que dans le Talmud de Babylone justement, je n’ai connaissance que des accusations de sorcellerie et de pratiques incantatoires, pas de miracles et je trouve ça un peu normal puisqu’il s’agissait de transmettre une image négative de Jésus. Je voulais donc savoir si tu ne parlais pas plutôt du Talmud de Jérusalem bien que dans celui-là il ne me semble pas qu’on y parle d’un Yeshu ha-notsri

Lequel de Talmud ? Parce que si pour toi " miracles" ça veut dire sorcellerie et pratiques incantatoires, on ne parle pas de la même chose….

Je viens seulement de lire l’article mentionné à la première page. Je suis d’accord dans l’ensemble, c’est juste que je ne trouve pas étonnant qu’il n’existe pas de mention de Jésus par ses contemporains parce que je pense que le personnage historique était très loin d’avoir la renommée que les Evangiles lui accorde. C’était un prophète comme il y en avait beaucoup à l’époque et un thaumaturge comme il y en avait aussi beaucoup à l’époque et qui, sauf pour ses adeptes, n’a pas dû être distingué des autres par ses contemporains. Pour ces raisons, je n’exclus pas non plus l’hypothèse que le personnage des Evangiles soit une synthèse de plusieurs personnes qui avaient un certain charisme ou dont l’enseignement avait un peu plus de portée que d’autres.

Attention, je ne pense pas que les thaumaturges étaient des charlatans, pas plus que les homéopathes et les rebouteux même si bien sûr il y en a. Ma première intervention était ironique ! Je dis par là que la pensée magique ne nous a pas quitté, quoi qu’on en pense et pas plus en occident qu’ailleurs. Il ne suffit pas de vouer un culte à la déesse raison pour devenir rationnel et se permettre de le prendre de haut en parlant de nos ancêtres, nous sommes aussi crédules et aussi croyants qu’eux ! J’ai pris l’exemple de l’homéopathie parce qu’elle montre de quoi notre cerveau est capable (effet placébo) et je pense que les thaumaturges l’avaient compris aussi bien que la plupart des homéopathes (qui ont quand même pour la plupart un doctorat en médecine dans la poche) qui eux le savent. Puis il y a aussi ceux toujours prêts à se moquer de celui qui impose les mains en marmonnant quelques formules ou quelques prières mais qui se rendent chez un magnétiseur parce que "magnétisme" ça sonne scientifique alors que si quelque chose passe du soignant au patient, c’est tout sauf le magnétisme des scientifiques ! Je pense même que c’est là qu’on trouve le plus de charlatans. Le magnétisme et la ""médecine"" quantique. (Doubles guillemets) Pour en venir à ta question, je pense qu’il y avait hier ce qu’il y a encore aujourd’hui, ni plus ni moins, ça se décline autrement, c’est tout. Je ne pense pas que les historiens d’aujourd’hui font plus de cas des guérisseurs que ceux d’hier et si dans mille ans ils y en a pour lire l’Histoire d’aujourd’hui, ils ne trouveront pas plus sur le sujet que nous à propos de ceux de l’antiquité. C’est tout aussi banal et coutumier aujourd’hui qu’à l’époque. Concernant Jésus, je pense qu’il a existé (ou peut-être une synthèse de plusieurs personnages plus ou moins marquants) et qu’il était guérisseur, possible qu’il ait fait croire que la guérison venait de Dieu de temps en temps pour faire sa promo, mais sans plus.* Quant aux récits des Evangiles, ce n’est pas parce que je crois que Jésus a existé que je leur donne une réalité historique. Ce sont des récits mythiques inspirés de faits réels magnifiés pour la cause, comme sans doute beaucoup des récits de ce genre, les miracles y sont symboliques. Rendre la vue à un aveugle, multiplier les pains, ressusciter les morts, ça veut dire bien autre chose que le sens littéral. Si ces miracles là s’étaient réellement produits, si Jésus avait réellement eu la notoriété que ces miracles là lui ont donné (si on en croit les Evangiles), alors les historiens de son époque en auraient parlé. *Edit : "Mais sans plus" à propos de l’évocation de Dieu, je ne veux pas dire par là qu’il n’était que guérisseur, c’était aussi et surtout un religieux (rabbin et/ou prophète)

Non! Et c'est ce que j'essaie vainement de te faire comprendre. L'occident moderne se croit moins porté sur les miracles, hors, si l'homéopathie avait un pouvoir curatif intrinsèque avec sa mémoire de l'eau (ce que beaucoup croient) et bien ça défierait les lois de la nature, donc ce serait un miracle, c'est juste qu'il ne serait pas perçu comme ça parce que nous nous faisons une idée des miracles qui ne correspond sans doute pas à l'idée que les gens s'en faisaient dans l'antiquité. Pour eux, guérir par imposition des mains par exemple c'était sans doute un peu perçu comme les magnétiseurs aujourd'hui, magnétiseurs qui ne font pas plus que ça la une des journaux. Hors nous avons tendance à considérer l'imposition des mains pour guérir comme un miracle et pas les magnétiseurs et autres "guérisseurs à mains nues" pourtant c'est pareil. Je me suis absentée pendant 6 mois et maintenant je troll en philo.

Et alors? c'est pas à Anatole que je réponds, c'est à Scénon et seulement une seule phrase. C'est surtout comment tu l'as compris. Tu n'es pas encore habitué à mon humour depuis le temps que je traîne sur le forum?

Quoi ? Mais à qui je fais un procès et qu'est-ce qu'il vient faire là, Anatole ? Tu as vu à quoi je réponds non ? En occident on attribue un caractère exceptionnel aux miracles alors qu’à l’époque ça n’avait rien d’exceptionnel. Pourquoi ? Et bien parce que nous nous faisons une idée fausse de ce qu’était un miracle. Les thaumaturges et ceux qui imposaient les mains pour nous c’est surnaturel, des miracles alors que nous reproduisons les même schémas avec l’homéopathie et les magnétiseurs et que là pour le coup ceux qui y croient (et ils sont nombreux) ne trouvent pas ça exceptionnel du tout, c’est même devenu la routine.

Tout à fait et c’est normal. Dans l’occident moderne les gens sont instruits et évolués, fini de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. La preuve ! La thaumaturgie, ce charlatanisme d’un autre âge n’ a-t-il pas été avantageusement remplacé par l’homéopathie ? L’eau a de la mémoire, ça n’a rien d’un miracle, faut juste la secouer un peu pour qu’elle s’en souvienne. Et les magnétiseurs et bien il te magnétise et ça marche ! Rien d’exceptionnel là non plus et c’est scientifique en plus le magnétisme. Par contre les miracles de Jésus et consort, alors là… Mais qu’est-ce qu’ils étaient cons les gens dans l’antiquité de croire toutes ces balivernes.

Sinon un petit raisonnement circulaire fera l'affaire. C'est plutôt ça qu'il symbolise aujourd'hui^^

Ah mais on peut aussi broder à partir de ce que d'autres en on dit ou reprendre la broderie là où ils l'ont laissé Tant qu’il ne vend pas la peau de l’œuf avant d’avoir volé un bœuf…. Ben l'énergie spirituelle c'est l'âme..... L’Ouroboros comme énergie préliminaire, tu connais ?

je ne vois pas trop pourquoi lui ne pourrait pas alors que c'est ce que tout le monde fait