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bena11

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Tout ce qui a été posté par bena11

  1. Dernière minute : France/migrants : la justice valide l'ordre d'évacuation partielle de la "jungle" de Calais AFP 25/02/2016
  2. ETRANGES ETRANGERS Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin cobayes des colonies Doux petits musiciens soleils adolescents de la porte d’Italie Boumians de la porte de Saint-Ouen Apatrides d’Aubervilliers brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied au beau milieu des rues Tunisiens de Grenelle embauchés débauchés manœuvres désœuvrés Polacks du Marais du Temple des Rosiers Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone pêcheurs des Baléares ou bien du Finisterre rescapés de Franco et déportés de France et de Navarre pour avoir défendu en souvenir de la vôtre la liberté des autres Esclaves noirs de Fréjus tiraillés et parqués au bord d’une petite mer où peu vous vous baignez Esclaves noirs de Fréjus qui évoquez chaque soir dans les locaux disciplinaires avec une vieille boîte à cigares et quelques bouts de fil de fer tous les échos de vos villages tous les oiseaux de vos forêts et ne venez dans la capitale que pour fêter au pas cadencé la prise de la Bastille le quatorze juillet Enfants du Sénégal dépatriés expatriés et naturalisés Enfants indochinois jongleurs aux innocents couteaux qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés de jolis dragons d’or faits de papier plié Enfants trop tôt grandis et si vite en allés qui dormez aujourd’hui de retour au pays le visage dans la terre et des bombes incendiaires labourant vos rizières On vous a renvoyé la monnaie de vos papiers dorés on vous a retourné vos petits couteaux dans le dos Étranges étrangers Vous êtes de la ville vous êtes de sa vie même si mal en vivez même si vous en mourez. JACQUES PREVERT
  3. Oufff ! Je con/tinue sur le HS : De Hugo à Mitterrand : barbarie et civilisation ! «Je crois que notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C'est la civilisation qui marche sur la barbarie. C'est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde, c'est à nous d'illuminer le monde (). Ce fut ainsi que s'exprimait Victor Hugo au général Bugeaud durant la première moitié du XIXème siècle, plaidant nettement en faveur de la colonisation de l'Algérie par la France. Ce sont donc ses notes récupérées, plus tard, par sa femme Adèle qui l'affirmèrent ou le confirmèrent. Face au fait colonial, l'éminent philosophe et le grand homme de Lettres est-il pris en défaut ou à son propre piège ? Face à la droite concurrente et très menaçante, François Mitterrand, cet auteur de pas moins de sept ouvrages, devait, lui, croire dur comme fer en ce slogan « Changer la vie », adopté par le Parti Socialiste Français (PS) en 1972 ! Pourquoi alors Victor Hugo, cet auteur, entre autres, du best-seller des « Misérables » devait-il en exclure le combat de ces autres misérables algériens, si indigènes de leur état-civil et condition sociale, qui luttaient autrefois de toutes leurs forces contre l'occupant français ? Et pourquoi aussi, François Mitterrand, devenu alors président de la République française devait-il, lui également, en 1981, abolir la peine capitale au profit des Français alors qu'il avait même refusé la grâce, en tant que ministre de la Justice durant la décennie cinquante du siècle dernier, à des héros de la Révolution algérienne qui furent aussitôt exécutés, en dépit des sollicitations et des médiations qu'il recevait d'éminentes personnalités du monde de l'art et des lettres de ces plumes françaises de qualité, tels André Malraux et Albert Camus ? Si, au plan de la belle littérature, Victor Hugo est ce grand monument qui a marqué de son empreinte et grande intelligence la culture française de son temps et celle plus universelle du monde entier, sur la question de la colonisation de l'Algérie, l'homme de lettres a eu un tout autre visage ou si étrange comportement qui n'honore nullement cette probité intellectuelle qu'il affichait si aisément dans ses succulents vers et autres magnifiques écrits. Même son attitude clairement affichée en faveur de la libération de l'Emir Abdelkader après son emprisonnement par Louis-Philippe, à un moment où la liberté lui était promise par ses geôliers, ne pouvait tout de même pas le dédouaner aux yeux des Algériens mais aussi devant l'Histoire de l'humanité. La fameuse phrase qu'il devait prononcer à cette occasion : « Si la parole de la France est violée, ceci est grave. » ne lui accorde ou concède, en revanche, sur ce plan précis que peu de crédit, dès lors qu'il envisageait que la France peuplerait la Mitidja, ce grand plateau au milieu de l'Afrique, où s'installeraient des colons civils qu'appuieraient aux troupes françaises en nombre suffisant. Pour illustrer le tout, il prit pour comparaison une lance dont « la manche serait le civil et le fer serait la troupe ; de façon à ce que les deux colonies se touchassent sans se mêler », faisait-il encore remarquer. En 1862, dans le chapitre des Misérables où il dresse le bilan du règne de Louis-Philippe, Victor Hugo revient encore sur sa parole trahie à l'Emir Abdelkader et, dans sa liste de « ce qui accuse » le souverain, il ajoute la violence de la conquête de ce pays : « L'Algérie trop durement conquise et, comme l'Inde par les Anglais, avec plus de barbarie que de civilisation, le manque de foi à l'Emir Abdelkader. » ... Déjà, en date du 10 décembre 1848, Louis Napoléon Bonaparte, le premier président français, ne soutenait-il pas : « Je saurai remplir les devoirs que le peuple m'imposera Je jure fidélité à la République () » Aussi, toutes ces différentes déclarations ne font nullement référence au triptyque « Liberté, Egalité, Fraternité », principes autour desquels ont été pourtant fondées la République et la Démocratie françaises. « Rester fidèle à la République » est-il si incompatible avec la liberté des autres ? A-t-on cette présence d'esprit que « le changement proposé aux nôtres » peut également par ricochet être valable ou se propager aux autres ? « La France a-t-elle finalement illuminé le monde ?» comme le souhaitait jadis Victor Hugo ? Comment donc ce génie humain qui a pu si intelligemment transformer la nutrition en gastronomie, le besoin sexuel en sentiment amoureux, le combat en stratégie, l'instinct grégaire en politique, l'eau en lumière, le bois en mobilier, la pierre en statue, le sable en produit de la fonderie, la terre en Paradis, l'image visuelle en peinture, l'abri en architecture, le son en musique, le langage en littérature, le robot en contremaître, le mouvement en voyage, puisse laisser les peuples du monde se distancer et leur séparation si profondément ou démesurément se creuser dans le temps sans que son apport ne daigne pour autant y remédier ? Où en est-on donc dans ce rapport de la barbarie avec la civilisation des peuples du monde, des siècles après ces premières invasions ? Chez les peuples autrefois opprimés, la colonisation reste la principale cause de leur sous-développement qui dure encore dans le temps ! Et pourtant, au sein de l'autre camp, on dit toujours être partis chez le voisin d'à-côté ou celui plus lointain dans l'optique de le civiliser. De l'éduquer, au moins ! ... http://www.lequotidien-oran.com/?news=5225259
  4. :) Merci. Dans la peau de kamikazes d'el-Qaëda Rare plongée au sein du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, avec le documentaire "Dugma, le bouton". L'un est un Saoudien dévot et jovial, l'autre un converti britannique gagné par le doute, le troisième un Syrien appâté par les 72 vierges promises: un nouveau documentaire lève le voile sur l'univers obscur des kamikazes en Syrie. Rare plongée au sein du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, "Dugma, le bouton" montre au fil de ses 58 minutes sans commentaires les convictions et questionnements de candidats au martyre, redoutables "armes de précision du pauvre" selon les mots du réalisateur, le journaliste norvégien Pål Refsdal. "Quand je serai près de la cible, je retirerai la première sécurité (...) et je continuerai de conduire jusqu'à ce que je ne sois plus qu'à quelques mètres, et là je retirerai la deuxième sécurité", explique Abou Qaswara, filmé au volant d'un camion piégé au blindage artisanal digne de Mad Max. "Ça, c'est le bouton. Ça, c'est Dugma. J'appuierai et avec la permission d'Allah, je les enverrai tous en enfer", dit-il dans un sourire déconcertant. Ce Saoudien de 32 ans au moment du tournage, père d'une petite fille qu'il n'a jamais vue, est arrivé en Syrie deux ans plus tôt. Il est sur "la liste", celle des volontaires prêts à aller se faire exploser sur une position de l'armée syrienne. L'attente est généralement longue, entre un et deux ans, selon Pål Refsdal qui a passé plus de six semaines auprès de ces hommes fin 2014 et à l'été 2015 dans le nord-ouest de la Syrie. "Ils font preuve de parcimonie. Plusieurs semaines peuvent s'écouler entre deux opérations" suicide, explique le journaliste lors d'un entretien avec l'AFP à Oslo. "Ils ne sont pas comme l'EI (le groupe État islamique contre lequel ils luttent aussi, ndlr) qui envoie des voitures piégées les unes après les autres avec des chauffeurs très jeunes qui meurent en nombre", ajoute-t-il. En attendant qu'une cible, toujours strictement militaire selon le journaliste, soit désignée, les candidats au martyre s'adonnent aux activités routinières d'une guerre brouillonne et interminable. Au risque d'être rattrapés par le doute. http://www.lorientlejour.com/article/972109/dans-la-peau-de-kamikazes-del-qaeda.html
  5. Kamel Daoud Today : Le relogement et l'infini par Kamel Daoud Un ciel bleu. C'est un vaste enjambement. En dessous, les immeubles du relogement. Façades trouées de fenêtres petites (pourquoi dans un pays de la Méditerranée, on construit chez nous des fenêtres de clapiers, refusant la lumière ?), du linge, l'antenne parabolique comme une oreille tendue, puis le barreaudage. Le pays s'étend sur sa terre mais avec une logique inversée : il veut s'y cacher, pas y vivre. La grande vision de l'urbanisme national : recaser, loger, pas habiter. Les façades sont sales, tristes et on ressent du désespoir muet à les regarder. Comme une vie sans but. Envie de poser côte à côte une tombe de martyr de la guerre de libération et un immeuble LSP et se dire « Et alors ? Et donc ? Et après ? » Le pays, vu d'un immeuble, a l'air d'une marge au centre vide, une extension, une sorte de banlieue qui enfle lentement et mange l'arbre et les vieilles terres effritées par l'horizon. On se demande, assis, comment se mènent les vies sous ces toits bas ? On pense au loisir, ce dieu diabolisé, momifié par les crispations du corps. Le rire. Puis un sachet passe, traînant comme un proscrit, une âme bleue et froissée et sale. Où sont les arbres ? Rares. Les vieux, chez nous, ne s'occupent pas à planter, en leurs temps libres, mais à prier ou se rider ou subir le temps et l'ennui. Avec autant de temps libre, on aurait pu reboiser le monde, pas seulement le paradis. Bien sûr, tout pays a ses banlieues et ses extensions et ses relogements. Mais où est le centre, le lieu qui sert de nombril et de source aux pierres taillées ? ... http://www.lequotidien-oran.com/?news=5225351
  6. Lire cet article du New York Times pour ceux qui comprennent l'anglais. daté du 2015/04/05, intéressant avec quelques belles photos. Stranger Still Kamel Daoud and Algeria, caught between Islamist fervor and cultural flowering. An Algerian Author Fights Back Against a Fatwa JAN. 4, 2015 By ADAM SHATZ APRIL 1, 2015 I wanted to understand how her country had changed in recent years. “If Algeria can produce a Kamel Daoud,” she said, “I still have hope for Algeria.” Reading his columns in Le Quotidien d’Oran, a French-language newspaper, I saw what she meant. Daoud had an original, epigrammatic style: playful, lyrical, brash. I could also see why he’d been accused of racism, even “self-hatred.” After Sept. 11, for example, he wrote that the Arabs had been “crashing” for centuries and that they would continue crashing so long as they were better known for hijacking planes than for making them. But this struck me as the glib provocation of an otherwise intelligent writer carried away by his metaphors. Continue reading the main story RELATED COVERAGE An Algerian Author Fights Back Against a Fatwa JAN. 4, 2015 The more I read Daoud, the more I sensed he was driven not by self-hatred but by disappointed love. Here was a writer in his early 40s, a man my age, who believed that people in Algeria and the wider Muslim world deserved a great deal better than military rule or Islamism, the two-entree menu they had been offered since the end of colonialism, and who said so with force and brio. Nothing, however, prepared me for his first novel, “The Meursault Investigation,” a thrilling retelling of Albert Camus’s 1942 classic, “The Stranger,” from the perspective of the brother of the Arab killed by Meursault, Camus’s antihero. The novel, which was first published in Algeria in 2013, and which will be published in English by Other Press in June, not only breathes new life into “The Stranger”; it also offers a bracing critique of postcolonial Algeria — a new country that Camus, a poor Frenchman born in Algiers, did not live to see. ... http://www.nytimes.com/2015/04/05/magazine/stranger-still.html?_r=0
  7. KituKi ? Les partisans du «qui tue qui?» Les vérités du Général Abdelkader Maïza le 22/02/2016 Le général à la retraite, Abdelkader Maïza, est revenu sur la situation sécuritaire de l’Algérie, qui n’est plus confrontée au terrorisme tel que vécu dans les années 90. Dans un entretien au quotidien Le Soir d’Algérie, cet ancien commandant de la 1ère région militaire estime que la menace de Daech est un peu excessive en ce sens que cette organisation terroriste ne peut pas s’implanter en Algérie. La situation sécuritaire a changé Ce général à la retraite, qui a affronté le terrorisme durant les années de braise, affirme que «Daesh active dans des pays où l’Etat n’existait pas, où les armées avaient été détruites, où les services de sécurité étaient inexistants.» Autrement dit, Daesh n’est pas une force qui peut faire vaciller les Etats ni les armées. «Il est très facile pour eux de conquérir des zones entières puisqu’il n’y avait rien en face. Ce n’est pas le cas de l’Algérie», assure-t-il, soulignant que le terrorisme a été vaincu depuis des années. «Oui je l’ai dit, le terrorisme a été vaincu par voie sécuritaire et grâce à tous les moyens que nous avions mis en place pour le combattre», soutient-il, rappelant que l’ancien chef de l’état-major de l’armée, le défunt Mohamed Lamari l’avait déjà dit, le terrorisme algérien a été vaincu. «Ce que nous avons aujourd’hui comme terroristes ne sont plus Algériens, ce sont des mercenaires qui travaillent au profit d’organisations internationales», insiste le général Maïza. Il estime ainsi que la situation sécuritaire actuelle est «excellente». «Ce que nous avons vécu dans les années 90 n’existe plus», insiste-t-il. . . . Le général à la retraite a, par ailleurs, affirmé que si le terrorisme a été vaincu, l’idéologie intégriste, elle, est toujours présente. http://www.impact24.info/daesh-gia-toufik-anp-verites-general-abdelkader-maiza/
  8. Calais. Dans la « jungle » avec les migrants Ici on vend du vaccin contre le racisme Les chaussures laissées à l'entrée d'une petite salle réservée à la prière montre la précarité des réfugiés qui vivent là.
  9. Le premier numéro d'Alger républicain, quotidien libéral dirigé par Pascal Pia, Et créé en 1936, à l'issue du Front populaire. Camus a 36 ans quand parallèlement a son activité d'écrivain et d'éditeur, il devient journaliste pour survivre et écrit dans la rubrique "Le salon de lecture", mais aussi dans les pages judiciaires. Il appelle a des réformes en faveur des musulmans, notamment le droit aux assurances sociales. Du 6 au 15 juin 1939, Camus dénonce la misère en Kabylie dans une série d'articles relatant son enquête. Solitaire et solidaire, Catherine Camus, Lafon, 2009. Le Français a gardé l'habitude et les traditions de la révolution. Il ne lui manque que l'estomac : il est devenu fonctionnaire, petit bourgeois et midinette. Le coup de génie est d'en avoir fait un révolutionnaire légal. Il conspire avec l'autorisation officielle. Il refait le monde sans lever le cul de son fauteuil. Carnets, page 13. In, Vivre Anthologie, E'M.C. Mon lien
  10. Les nouveaux procureurs de la pensée...? Comme toutes les autres, la société algérienne a plus que jamais besoin des Kamel Daoud pour mieux disséquer les maux qui la traversent et malmener des certitudes mortifères. Après l’inquisition des ayatollahs du salafisme d’ici, le procès en islamophobie de la bien-pensante d’ailleurs.Depuis deux ans, le journaliste et romancier Kamel Daoud subit un lynchage religieux et politico-médiatique sans pareil. Presqu’à chaque chronique, chaque phrase prononcée, chaque tribune, il est sommé de s’expliquer. Quand il n’est pas conduit carrément devant le tribunal de la bien-pensante dominante. La récente convocation vient de nouveaux procureurs de la pensée ? Sa tribune «Cologne, lieu de fantasmes» signée dans deux célèbres quotidiens, La Repubblica, le New York Times, reprise par Le Monde, a mobilisé dix-neuf intellectuels de diverses disciplines pour lui répondre. Rien que cela. Sociologues, anthropologues, historiens et politistes de plusieurs pays signent une contre-tribune dans laquelle l’auteur de Meursault, contre-enquête est accusé de «recycler les clichés orientalistes les plus éculés». Leur texte qui se donne comme objectif de «déconstruire» le discours «culturaliste et essentialiste» de Kamel Daoud. Truffé de jugements et de procès d’intention. ... C’est au nom de cette «déviance» que les Djaout, Mekbel, Liabes, Belkhenchir et des dizaines de journalistes ont été sauvagement assassinés. Vingt-ans avant Charlie Hebdo. Comment des intellectuels tenus par la rigueur scientifique peuvent-ils affirmer de but en blanc que Daoud, Boudjedra et Sansal sont des laïcs minoritaires ? Et puis quoi encore ! Et si même cela était, la logique du nombre n’y pourrait rien ici. ... Mon lien
  11. par Kamel Daoud Lettre à un ami étranger Cher ami, J'ai lu avec attention ta lettre, bien sûr. Elle m'a touché par sa générosité et sa lucidité. Etrangement, ton propos est venu conforter ce que j'ai déjà pris comme décision ces jours, et avec les mêmes arguments. J'y ai surtout retenu l'expression de ton amitié tendre et complice malgré l'inquiétude. Je voudrais cependant répondre encore. J'ai longtemps écrit avec le même esprit qui ne s'encombre pas des avis d'autrui quand ils sont dominants. Cela m'a donné une liberté de ton, un style peut-être mais aussi une liberté qui était insolence et irresponsabilité ou audace. Ou même naïveté. Certains aimaient cela, d'autres ne pouvaient l'accepter. J'ai taquiné les radicalités et j'ai essayé de défendre ma liberté face aux clichés dont j'avais horreur. J'ai essayé aussi de penser. Par l'article de presse ou la littérature. Pas seulement parce que je voulais réussir mais aussi parce que j'avais la terreur de vivre une vie sans sens. Le journalisme en Algérie, durant les années dures, m'avait assuré de vivre la métaphore de l'écrit, le mythe de l'expérience. J'ai donc écrit souvent, trop, avec fureur, colère et amusement. J'ai dit ce que je pensais du sort de la femme dans mon pays, de la liberté, de la religion et d'autres grandes questions qui peuvent nous mener à la conscience ou à l'abdication et l'intégrisme. Selon nos buts dans la vie. Sauf qu'aujourd'hui, avec le succès médiatique, j'ai fini par comprendre deux ou trois choses. D'abord que nous vivons désormais une époque de sommations. Si on n'est pas d'un côté, on est de l'autre; le texte sur « Cologne », j'en avais écrit une partie, celle sur la femme, il y a des années. A l'époque, cela n'a fait réagir personne ou si peu. Aujourd'hui, l'époque a changé : des crispassions poussent à interpréter et l'interprétation pousse au procès. J'avais écrit cet article et celui du New York Times début janvier; leur succession dans le temps est donc un accident et pas un acharnement de ma part. J'avais écrit, poussé par la honte et la colère contre les miens, et parce que je vis dans ce pays, dans cette terre. J'y ai dit ma pensée et mon analyse sur un aspect que l'on ne peut cacher sous prétexte de « charité culturelle ». Je suis écrivain et je n'écris pas des thèses d'universitaires. C'est une émotion aussi. Que des universitaires pétitionnent contre moi aujourd'hui, pour ce texte, je trouve cela immoral parce qu'ils ne vivent pas ma chair, ni ma terre et que je trouve illégitime sinon scandaleux que certains me servent le verdict d'islamophobie à partir de la sécurité et des conforts des capitales de l'Occident et ses terrasses. Le tout servi en forme de procès stalinien et avec le préjugé du spécialiste : je sermonne un indigène parce que je parle mieux des intérêts des autres indigènes et post-décolonisés. Et au nom des deux mais avec mon nom. Et cela m'est intolérable comme posture. Je pense que cela reste immoral de m'offrir en pâture à la haine locale sous le verdict d'islamophobie qui sert aujourd'hui aussi d'inquisition. Je pense que c'est honteux de m'accuser de cela en restant bien loin de mon quotidien et celui des miens. L'islam est une belle religion selon l'homme qui la porte, mais j'aime que les religions soient un chemin vers un dieu et qu'y résonnent les pas d'un homme qui marche. Ces pétitionnaires embusqués ne mesurent pas la conséquence de leurs actes et du tribunal sur la vie d'autrui. Cher ami, J'ai compris aussi que l'époque est dure. Comme autrefois, l'écrivain venu du froid, aujourd'hui, l'écrivain venu du monde dit « arabe » est piégé, sommé, poussé dans le dos et repoussé. . . . Mon lien
  12. bena11

    En France, le QI moyen est de 100

    C'est la courbe en cloche ! :p
  13. bena11

    En France, le QI moyen est de 100

    Le quotient intellectuel, un révélateur de l'intelligence Comme il est souvent évoqué dans des articles de journaux sans jamais être défini ou caractérisé, on est motivé à disserter sur le Quotient intellectuel noté Q.I. Il est révélateur des capacités intellectuelles évaluées par des tests psychotechniques chez les individus, en particulier les élèves et les travailleurs. Ce thème est normalement le « dada » des psychologues. Du Larousse, l'intelligence est définie comme une faculté de comprendre, de saisir par la pensée. Elle constitue un ensemble de fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle. L'intelligence distingue l'homme de l'animal, bien qu'une intelligence est perceptible chez les singes, les perroquets, les dauphins. Le Q.I. est défini comme une échelle d'intelligence qui varie dans un intervalle de 0 à 200. Le Q.I. moyen est de 100. Dans un cerveau humain, de volume actuel de 1450 cm3, l'intelligence dépend du volume du cortex et du nombre de connexions entre neurones [1], des cellules nerveuses qui ne se reproduisent pas, mais elle ne se mesure que par des tests d'intelligence (raisonnement ou logique, mémorisation, visualisation etc.). Elle est aussi définie comme la mesure de l'écart entre les performances d'une personne et celles de la population à laquelle elle appartient. Les composantes de l'intelligence... http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5225143
  14. Marion Le Pen indésirable au Maroc Selon Mondafrique, "L’annonce par le staff de Marion Maréchal Le Pen de la programmation par celle-ci d’une visite au Maroc ne plaît pas du tout aux autorités marocaines. Au moment où une vague d’ islamophobie secoue la France après les attentats du 13 novembre et où Rabat ne voit pas d’un bon œil la future loi sur la déchéance de la nationalité, la venue au royaume chérifien de l’une des tenantes de la voie dure au sein du Front National indispose fortement le Maroc." http://oumma.com/222549/marion-pen-indesirable-maroc
  15. En attendant la paix des cimetières... Pauvre Syrie ! Son peuple, qui a tant donné à la civilisation humaine, est victime aujourd’hui d’une guerre atroce dont les enjeux le dépassent. Le pays est devenu une terre de confrontation entre superpuissances doublée d’un affrontement entre islamisme sunnite d’un côté et alaouite de l’autre. Deux pays se sont autoproclamés gendarmes de la région et contribuent à mettre de l’huile sur le feu, avec pour conséquences le massacre des populations civiles et une errance à travers l’Europe de millions de femmes et d’enfants, du jamais vu même à l’époque du nazisme. La Turquie de Recep Tayyip Erdogan se met à bombarder allègrement les Kurdes syriens qui, en théorie, devraient être protégés par Ankara qui, comme eux, veut la tête de Bachar Al Assad. Les Turcs sont hantés par l’idée que les Kurdes pourraient unir leurs forces pour créer leur Etat sur le territoire de tout le Kurdistan. Dans la course à l’horreur, même l’Arabie Saoudite se met à bomber le torse. ... http://www.elwatan.com/edito/en-attendant-la-paix-des-cimetieres-15-02-2016-314413_171.php
  16. Oui Monsieur, Voyage Chirac en Algérie http://www.ina.fr/video/2242957001
  17. Une loi a minima, Mardi dans la nuit, les députés français n’ont voté qu’avec 14 voix d’avance l’article 2 de la révision constitutionnelle par 162 voix contre 148 (et 22 abstentions) sur la déchéance nationale. Cela appelle deux commentaires. Sur le plan arithmétique d’abord, cette faible majorité augure mal de la tenue d’un congrès (Sénat plus Assemblée nationale). Ceci sans présager de ce qui va se passer au Sénat, qui sera saisi de la loi dès la semaine prochaine, où le président du groupe de droite majoritaire a annoncé l’intention de la «réécrire». Par ailleurs, sur le fond, les amendements des députés ont singulièrement minimisé la portée du texte. L’article 2 de la Constitution prévoit simplement de renvoyer à la loi pour «les conditions dans lesquelles une personne peut être déchue de la nationalité française ou des droits attachés à celle-ci lorsqu’elle est condamnée pour un crime ou un délit constituant une atteinte grave à la vie de la nation». Le changement majeur est donc qu’il n’y a plus aucune référence à la binationalité qui avait fait polémique tant à droite (opposition parlementaire) qu’à gauche (majorité actuelle). Pas de quoi se réjouir, ont cru comprendre les députés, car c’est le flou total sur ce que la loi pourra inclure comme cas, par cette mandature parlementaire (qui s’achève en mai 2017) ou par les prochaines. http://www.elwatan.com/international/france-decheance-de-la-nationalite-une-loi-a-minima-11-02-2016-314148_112.php
  18. Début du procès des passeurs à l'origine de la mort du petit Aylan Kurdi La justice turque a ouvert jeudi le procès de deux passeurs syriens poursuivis après le naufrage d'un bateau de réfugiés syriens qui avait provoqué, en septembre, la mort du petit Aylan Kurdi, devenue un symbole planétaire du drame des migrants. Les deux hommes, Muwafaka Alabash et Asem Alfrhad, sont accusés de "trafic d'immigrants" et de "négligences délibérées ayant entraîné la mort de cinq d'entre eux, dont le petit Aylan, alors âgé de trois ans, a précisé l'agence de presse Dogan. Tous deux risquent une peine de trente-cinq ans d'emprisonnement. Le père de la petite victime est poursuivi devant le même tribunal de Bodrum (sud-ouest) pour avoir "utilisé" le bateau qui a coulé, sans autre précision, selon Dogan. Abdullah Kurdi n'était pas présent à l'audience, a ajouté l'agence. ... http://www.lorientlejour.com/article/969743/turquie-debut-du-proces-des-passeurs-a-lorigine-de-la-mort-du-petit-aylan-kurdi.html
  19. bena11

    Attentats à Paris

    Attentats de Paris : enquête sur d'éventuels dysfonctionnements dans les services de renseignement AFP11/02/2016 Une commission d'enquête parlementaire sur les attentats commis en France en 2015 a été constituée cette semaine à la demande de l'opposition de droite afin de faire la lumière sur d'éventuels dysfonctionnements dans les services de renseignement, selon des parlementaires. Elle a eu mardi sa première réunion, au cours de laquelle elle a désigné ses membres, son président et son rapporteur. Cette commission, baptisée "Commission d'enquête relative aux moyens mis en oeuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015", va travailler sur la double série d'attentats commis en janvier 2015 (17 morts) et novembre 2015 (130 morts). Elle va tenter de comprendre comment les attaques contre le journal Charlie Hebdo, le magasin Hyper Cacher, au Stade de France, sur des terrasses de café et à la salle de concerts Bataclan ont pu être effectuées par des jihadistes dont la plupart étaient connus et fichés par les services antiterroristes, en passant pour certains d'entre eux par la Belgique. "Nous allons bien entendu tenter de comprendre comment cela a été possible, pour éviter que cela ne se reproduise", a confié à l'AFP un membre de la commission, qui a demandé à ne pas être identifié. http://www.lorientlejour.com/article/969753/attentats-de-paris-enquete-sur-deventuels-dysfonctionnements-dans-les-services-de-renseignement.html
  20. :bad: Echo sportif des deux rives Rachid Mekhloufi et Mustapha Zitouni étaient, déjà bien avant 1958, deux grandes Stars du football français. La France comptait, énormément, sur leur participation, au mois de juin de cette même année, à la finale de la Coupe du monde de football alors organisée en Suède. Leur évasion clandestine, en vue de rejoindre l'équipe du FLN -à l'instar de leurs nombreux compatriotes- juste quelques mois plus tôt, fut vécue par la France et les Français comme une terrible défaite et une imprévue tragédie mais, aussi, une impardonnable trahison. Au lendemain de leur départ pour la Tunisie via l'Allemagne ou la Suisse, l'appel du cœur et la cause de la Patrie, alors en réel danger, devaient, énergiquement, triompher d'une pourtant époustouflante carrière professionnelle et internationale dont les contours se dessinaient, déjà, à l'horizon. Un peu plus d'une décennie plus tard, le transfuge du club phare des Ardennes (Sedan), devenant, plus tard, le véritable Roi du PSG et du «Parc des princes», venait de décider de son propre chef, de rentrer en Algérie pour y effectuer son service national et jouer au mythique club d'El Akiba, le CR Belcourt, en l'occurrence. Dahleb, cet autre Mustapha, surnommé Moumous au Parc des princes', revenait, lui aussi, au pays de ses aïeuls et origine juste pour payer un «semblant de dette envers la Patrie» que des Algériens, vivant, pourtant, au sein de ce même pays, trouvaient des moyens détournés d'y échapper ou de s'en détourner. Ce fut l'époque où le talent algérien n'était plus tenté par l'aventure footballistique internationale française, même si ce joueur évoluait un cran au-dessus de tous ses partenaires, au sein du championnat de l'Hexagone et qu'il fut entouré de toutes les possibles et imaginaires sollicitudes. Les binationaux, n'ayant à cette époque-là pas, encore, atteint ce flux si important de nos jours, étaient toujours restés assez discrets sur leurs relations, très liées et solidement tissées avec leur pays d'origine. Emigrés dans leur pays d'accueil ou celui où ont atterri leurs parents, ils se sentaient plutôt «très algériens» dans leur esprit, considération et action. Plutôt que d'enfiler la tunique tricolore, ils préféraient attendre un vrai signal de l'autre côté de la Méditerranée. Jouer pour les couleurs du pays d'origine était cet autre grand combat de leur vie professionnelle. Ils y tenaient vraiment, ne se souciant guère de toutes les autres propositions. Leur pays valait plus que leur carrière professionnelle, mais, aussi, tous les sacrifices que l'être humain doit à ses propres parents. ... A l'opposé de ses aînés, Zinedine Zidane choisira, lui, les couleurs du pays d'accueil de ses parents ou celui de son adoption. Le bourreau des Brésiliens de Ronaldo au stade de France, durant l'été 1998, fut donc le symbole de l'intégration sociale, brillamment menée, sur le terrain, et très réussie sur tous les plans, se disait-on. Et pour preuve, la Coupe du monde était bien là, pour le rappeler à tous ceux qui en doutaient ! Et même si le problème des banlieues parisiennes n'avait pas encore trouvé une solution définitive ou appropriée, l'euphorie d'une Coupe du monde, bien réussie, à la maison pouvait à elle seule, occulter ne serait-ce pour un temps- tous les autres problèmes que connaissait le pays. Le très sévère revers français subi en terre argentine devant son ex colonie sénégalaise allait vite renvoyer le pays de la Tour Eiffel à refaire ses classes, pour désormais se remettre en cause et totalement refaire ses plans. L'effet Zidane se trouve être quelque peu, dépassé au plan de la sémantique à avancer et de la politique à mener sur le terrain. Dans sa formidable ascension et exceptionnelle carrière professionnelle, Zizou n'aura pas fait que des amis et des heureux du ballon rond ; sa grande réussite aura aussi produit des envieux, et à la pelle ou en série parmi ces fils d'émigrés algériens, à l'exemple de Camel Meriem, et plus tard, Samir Nasri, Karim Benzema et tout récemment Nabil Fakir. ... Et si le foot a ses drastiques règles d'éthique qui balisent sa saine pratique, la politique se nourrit, elle, des dessous des gens de la vie publique pour en expurger des actes et ensuite exposer ses auteurs, ses acteurs ou ses artistes au mensonge grossier, à la polémique, insidieusement, attisée, à la vindicte populaire improvisée, à la désintégration progressive du tissu social et à des dangers imminents souvent imprévus ou, même à la longue, vraiment incontrôlables ! Le fair-play politique ne nous condamne-t-il pas à entendre le même écho sur l'une ou l'autre rive de la Méditerranée ? http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5224735
  21. Henry Martin pas mal, mais... Cette connasse ne fait que répondre à Najat Vallaud-Belkacem. «Quelles réponses pédagogiques et éducatives face aux théories du complot?» C'est la table-ronde à laquelle Najat Vallaud-Belkacem devait participer ce mardi 9 février, au milieu d'enseignants. Pour toucher les plus jeunes, le gouvernement vient d'ouvrir son compte sur le sujet sur Snapchat. Un jeune sur cinq adhère à la théorie du complot http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/09/01016-20160209ARTFIG00014-l-education-nationale-cherche-la-parade-contre-les-theories-du-complot.php Après la démission annoncée de Christiane Taubira, les coups de gueule de Jean-Luc Mélenchon, les critiques acerbes du Parti communiste et des écologistes, la gauche apparaît comme plus divisée que jamais. Que peut ajouter, dés lors, la sortie inattendue du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui s'est démarqué une nouvelle fois, hier, en exprimant publiquement son désaccord sur la question de la déchéance de la nationalité? «J'ai, à titre personnel, un inconfort philosophique avec la place que ce débat a pris. On ne traite pas le mal en l'expulsant de la communauté nationale, il faut prévenir et punir implacablement», a-t-il déclaré lors d'une conférence. Habitué des polémiques, Macron avait déjà défrayé la chronique en affirmant, au lendemain des attentats de novembre 2015, que la société française «doit assumer sa part de responsabilité» dans la radicalisation de certains jeunes en déshérence dans les cités-ghettos. Il avait alors subi les foudres du Premier ministre, Manuel Valls qui n'a plus caché, depuis, son inimitié à son égard. Or ce nouveau couac intervient à une encablure du remaniement auquel le président Hollande doit procéder dans les tout prochains jours. Au final, la démarche du couple Hollande - Valls a fortement divisé les rangs de la gauche, larguant au fur et à mesure du parcours un certain nombre de ses valeurs... http://www.lexpressiondz.com/internationale/235207-hollande-a-tribord-toutes.html
  22. :) J'aime bien : Le complot de la théorie La théorie du complot fait mal à tous les niveaux. Elle nous divise. Elle nous fragilise. Elle nous ridiculise. De deux choses l'une, soit tout le monde est faux, soit tout le monde est sot. C'est le règne de la sottise. Le 11 septembre est un bon exemple pour exprimer notre difficulté grandissante à distinguer le bon grain de l'ivraie. Les théoriciens de l'info disent que c'est l'œuvre d'Al Qaïda. Les théoriciens du complot les contredisent en disant que c'est l'œuvre de la C.I.A. Et avec le temps et la profusion des versions sur internet, ce n'est plus le vrai mais le faux qui est devenu infalsifiable. Trop de couches, de vernis, de parodies... et à force d'en rajouter, on ne sait même plus de quoi il s'agit. Nous avons perdu les faits de vue... nous n'avons plus droit qu'à un chassé-croisé entre interprétations et mésinterprétations. Ceux qui disent le contraire sont idiots. Ceux qui disent le contraire du contraire sont faux... faussaires... fossoyeurs. La vérité n'est pas morte mais elle a été enterrée pour que toutes nos certitudes soient ébranlées. On ne sait plus qu'une chose, c'est qu'on n'en sait rien. Le sens nous a été dérobé et il n'y a plus que les sons pour s'accrocher et ne pas raccrocher. :p
  23. Et si Marine crevait le plat fond ? On assisterait à quel spectacle si Marine crevait le plafond de verre ? Au grand bruit du bris de verre... Nous serions à l'air libre, sans position d'abri... Exposés, surexposés... certains diront explosés... éclatés au sens propre et au sens figuré. Les joies atteindraient le même sommet que les peines infligés aux affligés. L'affliction, en effet, aurait changé de camp et non fichu le camp. Parce que ce que Marine n'a pas encore réalisé en faisant semblant d'idéaliser : que ce n'est pas le système qui fait ou défait les hommes, mais les hommes qui font et défont le système autrement dit, que les hommes ne sont pas prêts à renoncer à leurs problèmes, mais seulement bien disposés à les remplacer par d'autres. On aurait peut-être moins d'immigrés mais plus de simagrées.
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